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Championnat (34ème journée)
ASSE - Troyes : présentation
Source :  Site Poteaux Carrés

Vendredi 20 avril 2018              

L'ASSE continue sa bonne série :  après le bon nul obtenu contre le QSG (égalisation parisienne à la dernière minute), les Verts sont allés s'imposer à Strasbourg, certes sans faire un bon match, mais la victoire a été présente au rendez-vous. A la faveur des résultats de cette journée, ils sont venus se placer au classement à un petit point de Rennes le 5ème. La réception de Troyes, en danger de relégation, doit leur permettre de grimper au classement, surtout lorsque l'on sait que leurs concurrents directs vont s'affronter : Nantes reçoit rennes et nice accueille Montpellier. 

Jean-Louis Gasset : "Je n'ai aps envie que la série s'arrête"

Avant la réception d’une équipe troyenne qui lutte pour sa survie, Jean-Louis Gasset a rappelé sa volonté de s’imposer dimanche pour que les Verts poursuivent leur série et leur ascension au classement.

Quel souvenir gardez-vous du dernier match de l’ASSE contre Strasbourg ?
Quand on regarde les chiffres, c’était le néant. Après Nantes et Paris je ne pensais pas qu’on était capables de jouer aussi mal, c’était impossible à mes yeux. On a été très pauvres techniquement, et comme à Angers, on ne méritait pas de gagner. C’est Ruffier qui nous a laissés dans le match et c’est vraiment miraculeux que Mathieu (M. Debuchy, ndlr) arrive et marque. Dans l’ensemble, on a fait moins d’efforts et on a peut-être fait preuve de suffisance. Mais la colère m’est passée après deux jours. J’ai mis ça sous le compte de l’accident parce que j’espère bien avoir une équipe de compétiteurs.

Quel a été votre discours cette semaine ?
On a resserré les boulons, on a insisté sur l’investissement et la concentration car après Paris tout le monde nous a encensés alors on se l’est peut-être un peu racontée. Dans ces cas-là, quand vous n’êtes pas dedans, le football vous rattrape vite et c’est ce qui est arrivé à Strasbourg arrivent. C’est un avertissement pour dimanche.

La perspective de finir à une place qualificative pour l’Europe est-elle une pression supplémentaire pour l’ASSE ?
La pression la plus dure, on l’a passée. C’était difficile d’entrer dans notre stade et de ne pas se sentir chez nous et de jouer des matches couperets comme Toulouse et Caen. Mais en ce moment, on est en train de faire quelque chose d’extraordinaire. Je n’ai pas envie que notre série s’arrête et le groupe n’en a pas envie non plus. Il faut retrouver notre football et prendre les trois points.

L’ASSE va-t-elle continuer sa remontée au classement ?
Cette journée, il va y avoir des confrontations directes entre nos adversaires. On risque donc de dépasser deux ou trois équipes mais ça va passer par un jeu collectif et de la liberté libres dans les trente derniers mètres. C’est le collectif qui va faire la différence surtout avec un temps printanier comme celui-là.

Quel objectif vous fixez-vous ?
Depuis un moment, je dis que je veux finir le plus haut possible. C’est bateau mais c’est la vérité. Aujourd’hui tout le monde est à portée de fusil alors dimanche en cas de victoire on va encore doubler des équipes autant le faire maintenant car après notre calendrier sera plus difficile.

Vous devrez également composer avec quelques absences en cette fin de saison…
C’est le lot de tous les clubs en fin de saison. Tout le monde rencontre des petits pépins. Il faut dire que la saison a été très, très longue pour certains. On a l’impression d’avoir vécu trois saisons en une : avec un bon démarrage, un trou noir puis une remontée. Mais je suis fier d’avoir une équipe qui joue si bien au football, je demande juste à mes joueurs d’être concentrés. C’est vrai que plus la fin approche, plus on se sent proche des places européennes. Ça peut s’accompagner d’un relâchement.

Comment avez-vous préparé la venue de Troyes ?
Ce sont les matches les plus difficiles à préparer. Contre Paris, je n’ai pas besoin de montrer des vidéos parce que mes joueurs savent qu’ils doivent être très concentrés. Dimanche, nous allons jouer une équipe luttant pour sa survie, qui a mené deux fois au score contre Marseille et qui aurait mérité un match nul. Il reste 5 matches et 15 points à prendre et personne ne veut descendre. C’est aussi une équipe qui nous a déjà battus deux fois même si, en Coupe de la Ligue, on ne méritait pas de perdre aux penalties.

Que pensez-vous des performances de Mathieu Debuchy ?
C’est un très bon joueur. Je le pensais avant sa venue à Saint-Étienne et, aujourd’hui, je persiste et signe. C’est un joueur complet capable de marquer des buts. Il est vaillant, il ne renonce jamais. Pour ma part, il ne me surprend pas. Pour lui, venir ici était un pari et si tout se déroule bien il pourra participer à la Coupe du Monde. Je l’espère en tout cas et je pense que cette perspective le motive. Il est frais et en pleine confiance. Le sélectionneur sait qu’il a un grand professionnel et un joueur expérimenté à sa disposition.

Jean-Louis Gasset : résumé de sa conférence de presse 

Jean-Louis Gasset l'a annoncé ce midi en conférence de presse :

Loïc Perrin, Vincent Pajot et Ronaël Pierre-Gabriel seront indisponibles pour défier le club troyen dimanche à Geoffroy-Guichard.

Ole Selnaes est quant à lui suspendu pour cette rencontre.

 Le coach stéphanois est par ailleurs revenu sur le match à Strasbourg : "On ne méritait pas de gagner là-bas. J'espère que cétait un accident. Il y a eu beaucoup d'erreurs, peu d'occasions et peu de tirs. On a resserré les boulons dans la semaine."

 Gasset a également évoqué le match contre l'ESTAC et la fin de saison : "Il reste 5 matchs et il va falloir les jouer comme 5 finales. On a reçu un avertisement la semaine dernière.  On est en train de faire un truc extraordinaire avec nos 11 matchs sans défaite. Les joueurs n'ont pas envie que la série s'arrête et moi non plus. On peut grimper au classement dimanche, mais ça passera bien jouer au football. On a besoin d'un collectif car c'est le collectif qui nous fera gagner. A Rennes, à Nantes ou face à Paris, j'étais fier de mon équipe. Je n'ai qu'une préoccupation : réussir le sprint final et prendre le maximum de points. Mon obsession est de gagner dimanche." 

Enfin, il a terminé par un compliment sur Mathieu Debuchy : "c'est un joueur complet, il est vaillant, en pleine confiance, il ne renonce jamais. Et il peut marquer. C'est un grand professionnel. C'est ça, les grands joueurs !"

"Son retour en Bleu, c’était le deal. Je n’ai pas dit ça pour le faire fantasmer. Mathieu Debuchy est un très bon joueur. Je persiste et signe. J’y crois. Quand je le vois jouer comme il joue, il ne me surprend pas. Certains étaient un peu réticents. On l’a eu le 31 janvier. Depuis qu’il est rentré dans l’équipe à Amiens, on a commencé notre série. Mathieu Debuchy est un très bon joueur qui ne renonce jamais. Il est complet. C'est ça les grands joueurs. Si tout se déroule bien, il peut aller à la Coupe du monde. Franchement j’espère pour lui. Il a fait le pari, on en avait discuté. C’est candidat au poste d’arrière droit. Il fait de bons matches. Il est frais, en pleine confiance. Le sélectionneur n’aura qu’à choisir. Il sait qu’il a un joueur expérimenté dans l’envie et le comportement. C’est un grand professionnel."

Les confidences de Ghislain Printant

Sur RMC, Ghislain Printant savoure le renouveau des Verts : "Je suis arrivé ici à la demande de mon ami Jean-Louis. On savait que faire repartir l'ASSE allait passer par un recrutement important à la trêve. On a voulu amener de la sérénité, et de la confiance surtout car sans elle, on ne serait pas arrivé à tirer la quintessence de ce groupe. Notre méthode mêle confiance et simplicité pour faire comprendre aux joueurs que les qualités qu'ils avaient, ils ne les avaient pas perdu. Par le biais du travail, on a réussi notre entreprise. L'adhésion des garçons a été extraordinaire. 
J'ai toujours managé et coaché de la sorte. J'aime bien partager avec les joueurs, et surtout, qu'on prenne du plaisir. Qu'il y ait de la joie et de la bonne humeur sur le terrain. Je suis le relais de Jean-Louis. On se connaît tellement. Je sais où il veut aller. On a une pensée commune, on est dans la même direction. On savait que la mission était difficile, mais réalisable. Après, en toute honnêteté, on ne pensait pas faire ce parcours. Bien sûr qu'on rêve tous de poursuivre une telle aventure. Mais ce n'est pas d'actualité. L'actualité, c'est le match de Troyes. Ce sera peut-être la rencontre la plus difficile dans cette fin de saison."

Kevin Monnet-Paquet : "On se régale"     La video

Le numéro 22 stéphanois revient sur l’incroyable série des Verts, qui ont la possibilité de signer un douzième match consécutif sans défaite ce dimanche. Pour lui, le plaisir est palpable jusque dans les séances d’entraînement.

Comment juges-tu l’évolution de l’équipe au cours de ces derniers mois ?
Au mois de décembre, j'aurais eu du mal à croire qu'on parlerait d'une qualification européenne en fin de saison. Mais, j’étais confiant dans le mercato. On est sur une série exceptionnelle. On revient de loin et on ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. On a eu des résultats assez contrastés, c’était dur fin 2017 mais aujourd’hui on se régale, c’est du bonus. L’ambiance dans le groupe est bonne.

Que vous a apporté l’arrivée du nouveau staff ainsi que des recrues hivernales ?
Les nouveaux joueurs nous ont aidés à élever le niveau. Ils ont amené de la qualité mais aussi de la sérénité. On a une équipe très compétitive. Le coach a apporté sa science du football, sa tranquillité, sa confiance. Il a un œil très aiguisé sur la situation.

Il forme un beau duo avec Ghislain Printant…
Ghislain complète bien le coach, il anime les séances avec humour et exigence. Il apporte une réelle joie de vire sur le terrain. On se régale a l’entrainement, même s’il est pointilleux sur les exercices qu’il propose avec Julien Sablé. Il chambre tout le monde, les jeunes comme les internationaux.

Quelle analyse fais-tu de la victoire à Strasbourg ?
Le coach a eu raison, on n’est pas passé loin d’une défaite qui aurait fait tâche. On est passé ric-rac. C’est une piqûre de rappel pour ne pas que l’on s’endorme.

Comment abordes-tu la réception de Troyes, dimanche ?
Ca va être très difficile. Ils ne sont pas passés loin de battre l’OM la semaine dernière. On n’a pas réussi à les battre sur deux confrontations cette saison. Ce ne sera pas une partie de plaisir. Ce match va être âpre.

Quel est le discours du coach avant les derniers matches de la saison ?
Gagner le plus possible pour finir le plus haut possible. Dans un sprint final, on ne peut plus calculer, il faut s’arracher jusqu’à la fin. On revient de tellement loin qu’on en profite à fond. Si on gagne tous nos matches, on ne sera pas loin de la vérité. Mais, rien n’est gagné d’avance. On l’a vu à Strasbourg.

Robert Beric : "Nous prenons du plaisir à jouer ensemble"

Invité sur Onzéo, le buteur slovène est revenu sur la victoire à Strasbourg et sur ses quatre derniers mois, marqués par son retour dans le Forez.

Titulaire à la Meinau face au Racing Club de Strasbourg, Robert Beric n’a pas marqué en Alsace. Il a malgré tout participé au nouveau succès des Verts, invaincus depuis 11 matches, et sur une très belle trajectoire depuis la reprise de janvier. "C’est une victoire très importante et nous l’avons obtenue au mental, a-t-il expliqué au micro d’Onzeo, lors de l’émission "Espaces Clubs". Nous avons montré que nous étions une équipe car tout ne fut pas facile. Je suis très heureux que nous ayons obtenu ces trois points."

Robert Beric et les siens auront l’opportunité ce dimanche face à Troyes (17h) de porter à 12 leur nombre de match sans défaite. La traduction par les résultats de l’ambiance studieuse et amicale qui règle dans le vestiaire des Verts. "Nous prenons du plaisir à jouer ensemble. Peu importe qui est sur le terrain, nous jouons en équipe. C’est une réelle joie d’évoluer dans ce groupe", a-t-il avoué.

Le numéro 27 stéphanois, auteur de 6 buts depuis son retour à Saint-Etienne, a rapidement retrouvé ses marques sous le maillot Vert. "Le but inscrit face à Nîmes, juste après mon retour, m’a aidé, a-t-il avoué. C’était une grande joie de revenir et de marquer rapidement. Un attaquant a toujours besoin de marquer. Trouver le chemin des filets aussi rapidement m’a donné de la confiance.

Conférence de presse de Kevin Monnet-Paquet

Kévin Monnet-Paquet s'est lui-aussi exprimé en conférence aujourd'hui :

"Dimanche, je ne m'attends pas à une partie de plaisir. L’ESTAC n'est pas passé loin de gagner contre l’OM. On ne les a pas battus en deux matchs. C'est un match qui sera compliqué. Je me sens bien à Saint-Etienne, j'ai du temps de jeu, je m'éclate sur le terrain avec mes coéquipiers et on gagne des matchs. Les nouveaux joueurs ont apporté beaucoup de qualité, de sérénité. Le coach a amené sa science du football, sa connaissance. On en avait besoin. Ghislain Printant le complète parfaitement : il a apporté sa joie de vivre en séance, de la fraîcheur. Il a de l'humour, il chambre beaucoup. Mais il est pointilleux sur le travail. On s'éclate à l’entraînement. En décembre, je n'aurai pas cru que nous serions en aussi bonne position à 5 matchs de la fin. Mais j'étais persuadé que le mercato allait nous faire du bien. Aujourd'hui, l'équipe est très compétitive. On est sur une très belle série."

L'état des troupes 

"J’ai dû déclarer forfait pour le déplacement à Strasbourg car je me suis fait mal à la cuisse la veille à l’entraînement. Pour l’instant c’est un peu tôt pour dire comment ça va, je vais passer des examens ce mardi pour en savoir un peu plus. Je ne sais pas si je serai sur la pelouse de Geoffroy-Guichard ce dimanche, ça risque d'être compliqué" a déclaré Loïc Perrin en début de soirée sur France Bleu. L'Equipe du 17 avril évoque une indisponibilité "de deux à trois semaines". 

Toujours selon l'Equipe de ce mardi, Gabriel Silva est remis de son entorse interne du genou gauche et devrait rejouer dès dimanche contre Troyes avec une attelle spéciale pour protéger son auriculaire de la main gauche fracturé. Ronaël Pierre-Gabriel (lésion aux ischio-jambiers de la cuisse droite) et Assane Diousse (victime d'une petite entorse du genou droit en Alsace) vont également mieux d'après le quotidien sportif.

Se remettant d'une blessure au genou, Gabriel Silva a fait du vélo mercredi et pourrait reprendre l’entraînement jeudi ou vendredi selon la dernière édition du Progrès. Si le latéral gauche caresse l'espoir d'être rétabli pour affronter Troyes ce dimanche à Geoffroy, l'ASSE risque fort d'être privée de ses numéros 24 et 29 pour ce match de la 34e journée de L1. Touché à l'ischio-jambier, Loïc Perrin a passé une IRM mardi soir et devrait être fixé aujourd'hui sur la gravité de sa blessure. Touché à la cuisse, Ronaël Pierre-Gabriel n'a toujours pas repris la course d'après le quotidien régional.

L'IRM d'hier n'a donné aucune surprise : Perrin sera au repos forcé 2 à 3 semaines, annonce le Progrès. Il ne mangera donc pas d'andouillette, et risque fort de ne pas pouvoir sortir les poubelles vendredi en huit.

Le groupe stéphanois

Le groupe pour recevoir Troyes a été dévoilé et il ne comporte que 4 milieux de terrain suite à la suspension de Selnæs et au forfait de Pajot. On remarquera en revanche les retours de Katranis et Hernani ainsi que celui, moins surprenant, de Gabriel Silva.

 Ruffier, Moulin, Maisonnial

Debuchy, Janko, Subotic, Théophile-Catherine, Silva, M'Bengue, Katranis

M'Vila, Cabella, Diousse, Hernani

Beric, Bamba, Hamouma, Ntep, Monnet-Paquet, Tannane

 

L'avis de Loïc Perrin : "Inespéré !"

S'il risque hélas de rater une partie de la fin de saison, Loïc Perrin s'est réjoui hier sur France Bleu de jouer l'Europe après avoir craint le pire à mi-saison.

 Les résultats de ce week-end, ça ne pouvait pas être mieux. On a arraché une victoire compliquée à Strasbourg, ça nous replace idéalement dans la course à l’Europe. Le but de Mathieu nous fait du bien, je me demande encore ce qu’il faisait là à ce moment du match ! Mais bon, c’est tout lui, il est toujours bien placé. Il apporte offensivement, que ce soit par ses centres ou sa présence dans la surface. Mais il est rarement pris aussi défensivement. C’est un joueur qui est complet. S’il était à Arsenal, ce n’est pas par hasard. Il démontre encore aujourd’hui que c’est un compétiteur. On est sur une série de 11 matches d’invincibilité. Parfois on a de la réussite. On en a eu à Strasbourg mais aussi à Angers, où on ne méritait pas forcément de gagner. Quand on est un peu moins bien, c’est bien d’arriver à prendre au moins un point ou à gagner les matches.

 On a de la qualité, aujourd’hui le danger peut venir un peu de partout dans notre équipe. A Strasbourg, il ne nous a fallu qu’une occasion pour faire la différence. Je ne pense pas avoir déjà vécu une saison comme ça dans ma carrière. On est vraiment passé par tous les états. Fin décembre, et même à la reprise quand on est parti en stage en Espagne, l’objectif c’était le maintien. On a eu la chance et la capacité aussi à obtenir le maintien très rapidement. Aujourd’hui on se bat pour les places européennes, c’est inespéré ! Quand je pense à là où on était au mois de décembre… On va voir comment ça se termine, mais passer par tous les états comme ça, ça procure des émotions incroyables ! C’est un peu comme si on vivait deux saisons différentes dans la même saison.

 Une victoire contre Troyes serait une belle opération, sachant que nos concurrents vont s’affronter entre eux lors de cette journée : Nice reçoit Montpellier et Nantes reçoit Rennes. La journée d’après on va affronter l’une de ces équipes, Montpellier. C’est le sprint final. J’espère que notre belle série va durer le plus longtemps possible. On fera le bilan après chaque match pour voir si on est toujours dans la course ! Il faut déjà se concentrer sur nous, sachant qu’aucun match n’est facile. On a vu Rennes échouer contre Metz ce week-end. C’est toujours compliqué d’affronter des équipes qui jouent leur survie en L1. On doit continuer de faire ce que l’on fait bien depuis un bon moment, en espérant avoir un résultat positif. En étant à un point de la 5e place, on ne va pas dire qu'on joue la 9e. Si on ne finit par européens, ce ne sera pas une déception vu d'où on vient. On veut continuer de prendre du plaisir, de gagner des matches, et on verra bien !"

Stéphane Jochem au sifflet

Stéphane Jochem sera au sifflet ce dimanche à 17h00 dans le Chaudron pour le match de la 34e journée de L1 qui opposera l'ASSE à l'ESTAC. Ecorché tant dans son patronyme ("Jochelm") que dans ses fonctions ("arbitrre") par un site officiel privé de Larousse en août dernier, ce policier de 39 ans n'en a pas voulu aux Verts car il n'avait averti que Kévin Théophile-Catherine avant de valider le but victorieux de Romain Hamouma à Caen. Le natif du Blanc-Mesnil (93), qui a croisé deux fois la route des Stéphanois au Roudourou (0-0 le 11 janvier 2014 et défaite 2-0 le 12 mars 2016), n'a officié jusque-là qu'une seule fois à Geoffroy : les Verts l'avaient emporté 2-0 face à un promu (buts de Beric et KMP). Heureux présage ?

Cette saison, Stéphane Jochem a dirigé 15 rencontres de Ligue 1 Conforama. Il a distribué 52 cartons jaunes et 1 carton rouge. L’arbitre a également pris part à 6 matches de Domino’s Ligue 2 et 2 rencontres de Coupe de la Ligue.

Dimanche, pour la rencontre entre l’ASSE et l’ESTAC, il sera accompagné de Philippe Jeanne et Julien Aube (arbitres assistants) ainsi que d’Eric Wattelier (4e arbitre).

Quelques chiffres

20 : L’ESTAC se classe 20e à l’extérieur cette saison. Le club aubois a seulement rapporté 8 points de ses déplacements.

41 : Benjamin Nivet, le numéro 10 de l’ESTAC, est à 41 ans le doyen de Ligue 1 Conforama. Il compte 675 matches en professionnel.

4 : L’AS Saint-Étienne se classe 4e sur la phase retour de Ligue 1 Conforama. Les Verts ont glané 26 points depuis le début de l’année 2018.

6 : Sur les 7 derniers matches, l’ESTAC a perdu 6 fois (pour 1 match nul). Les Troyens n’ont plus gagné depuis la 26e journée (1-0 face au FC Metz).

: Sur les dix derniers matches qu’il a disputés, Rémy Cabella a inscrit 5 buts. Il a également offert 3 passes décisives sur la période.

4 : Mathieu Debuchy a inscrit 4 buts depuis son arrivée à l’ASSE. Le latéral stéphanois les a tous marqués à l’extérieur.

11 : L’AS Saint-Etienne a marqué lors de ses 11 derniers matches en Ligue 1 Conforama, c’est sa plus longue série au cours d’une même saison depuis 2012/2013 (12 matches du 11 janvier au 7 avril 2013). 

Rémy Cabella et son numéro 10

Avant d'affronter Troyes ce dimanche (15h), Rémy Cabella raconte son amour du jeu et dit sa fierté de porter le numéro de son idole, Zinédine Zidane.

Qui est le meilleur numéro 10 de l’histoire ?
(Sans hésitation) Zizou ! C’était un génie, et ça l’est toujours, d’ailleurs. Il reste mon idole.

C’est quoi être numéro 10 ?
C’est ce qu’il y a de plus beau dans le football. Tous les joueurs veulent être numéro 10. Moi, en tout cas, j’ai toujours voulu l’être. C’est mon numéro et je l’adore ! J’aimerais terminer ma carrière avec ce numéro dans le dos.

Quelle qualité doit avoir un bon numéro 10 ?
La technique. C’est la base ! Quand quelqu’un veut jouer numéro 10, il va le prouver en tentant une roulette. Et c’est le cas partout, sur un terrain de Ligue 1 comme dans un petit stade d’une équipe amateure. Si tu ne sais pas manier le ballon, tu ne peux pas jouer à ce poste. Dans toutes les équipes du monde, le numéro 10, c’est le leader technique.

Les espoirs de Jean-Louis Garcia

L'entraîneur troyen Garcia, qui avait remporté la première manche du jeanlouisco en Coupe de France, espère récidiver dans le Chaudron lors de la 34e journée de L1, comme il l'explique dans la dernière édition de L'Est-Eclair.

 "On regrette de ne pas avoir pris au moins un point contre l'OM, alors qu'on a eu une balle de 3-1. On a montré de la personnalité, du caractère. On commet hélas des erreurs individuelles qui viennent anéantir tous les efforts collectifs. Il va falloir digérer ce résultat douloureux et continuer à se battre avec la même détermination, dès dimanche prochain à Saint-Etienne. J'espère que les deux beaux buts que nous avons été capables de marquer contre Marseille vont nous redonner de la confiance. On est toujours dans la bagarre pour le maintien et on ne va pas renoncer, on va tout faire pour faire un bon résultat dans le Chaudron."  On espère que cette fois notre Jean-Louis ne jouera pas les David et n'alignera pas les coiffeurs !

Après avoir remporté le match aller puis éliminé les Verts de la Coupe de France, Jean-Louis Garcia ambitionne de faire la passe de Troyes en fin d'après-midi dans le Chaudron, comme il l'a expliqué en conférence de presse. 

"Le contenu de notre dernier match contre l'OM nous redonne pas mal de conviction, de confiance sur ce que l’on peut produire face à un tel adversaire. On est autant dans la bagarre que la semaine dernière. Bien que battus, on n’a pas perdu de points contre nos concurrents directs. Pour l’instant, on fait un mini-championnat avec Metz, Toulouse, Lille. C’est serré, chaque point sera précieux et le goal-average sera important. Il ne faut pas paniquer, rester sur ce que l’on a fait contre Marseille. On doit être déterminé, avoir de la moelle, de la niaque. J’ai la dalle, j'ai envie de tout renverser, j’espère que mes joueurs aussi. Ce serait une immense performance de stopper la très belle série stéphanoise."

Benjamin Nivet motivé

Buteur contre les Verts en janvier dernier et contre l'OM il y a trois jours, le papy troyen Benjamin Nivet (41 ans) évoque dans L'Est-Eclair son prochain match contre l'ASSE (ce dimanche à GG). 

"Mon but contre Marseille restera anecdotique. J’aurais préféré la victoire... On a tout donné, on n’a pas de regrets à avoir par rapport à ça. On a fait le match qu’on voulait faire dans l’engagement physique et athlétique. Les efforts, l’état d’esprit, tout y était. Mais l'équipe a un manque de confiance persistant. On peut compter sur le groupe pour ne rien lâcher. On va digérer ça et remettre la même intensité lors des cinq derniers matches."

Le match vu par Mathieu Deplagne

Le latéral droit troyen Mathieu Deplagne évoque le match à venir dans le Chaudron sur le site officiel de l'ESTAC :

" Je souffre d’un œdème osseux du talon. Pour le moment, je suis en soins. On verra selon l’évolution dans la semaine. J’espère qu’on va pouvoir accrocher le maintien, d’autant qu’on va affronter des équipes qui possèdent la même aura que Marseille : Saint-Etienne, Lyon, Monaco, que des costauds.

On est l’équipe la moins forte sur le papier par rapport à nos cinq derniers adversaires. Il faut conserver ce grain de folie, ne pas se poser de question et se battre. On a été, à deux doigts d’y parvenir contre Marseille. On n’a pas pris de point mais on a fait un bon match. Une prochaine fois, ça passera. Gardons cet enthousiasme, ne nous prenons pas la tête en pensant qu’on peut échouer. Il faut emballer les matches.

 Le Chaudron ? C’est en effet une grosse ambiance. Saint-Etienne revient de loin et peut désormais viser une qualification européenne. Les Stéphanois viennent de gagner à Strasbourg. Ils auront un petit peu moins de pression. Advienne que pourra. Au-delà de l’adversaire, il faut surtout se concentrer sur nous. "

Les désirs de Samuel Grandsir

Passeur décisif après avoir enrhumé Dieu lors de la victoire de Troyes contre Sainté à l'aller, Samuel Grandsir en avait profité pour chambrer son coéquipier bleuet Jonathan Bamba. Sur les tablettes de l'ASSE en fin d'année dernière, le joueur de 21 ans a connu un passage à vide mais revient en forme avant de défier les Verts, comme il l'explique dans L'Est-Eclair à paraître demain. Extraits.

 "Je viens de mettre un but et une passe décisive contre Marseille, ça fait du bien. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été décisif. On a quand même mis deux buts, c’est aussi important pour l’équipe car ça faisait longtemps également. J’ai fait une bonne première partie de saison, la deuxième est différente, avec de la fatigue et l’équipe dans son ensemble était moins bien. Quand on part en sélection, on ne se repose pas, on a fait quelques voyages. Et puis l’équipe de France, ça demande beaucoup de concentration. J’ai pompé de l’énergie…

 On a une équipe taillée pour jouer au ballon mais c’est vrai qu’on défend beaucoup. En même temps, c’est normal car on vient de monter. Mais c’est vrai que c’est un peu fatigant car on court beaucoup. D’ailleurs, on paye parfois ces efforts offensivement. Le coach nous demande de bien défendre, en groupe. C’est normal, il faut s’adapter. La clé pour se sauver en Ligue 1, c'est de rester solidaires, comme la saison dernière. Et surtout, prendre des points ! On avait dit  qu’il nous restait huit finales, on en a perdu trois. Désormais, on n’a plus le choix, ça ne dépend que de nous.

 Bien sûr, pour un joueur formé au club comme moi, la motivation est décuplée pour sauver la place de l’Estac dans l’élite. C’était déjà motivant de monter en Ligue 1 avec l’Estac, pour ma première saison ; c’était quand même incroyable ! Mon souhait pour la saison prochaine ? Pour l’instant, je ne sais pas du tout. Je suis là, mon objectif, c’est le maintien."

Des absents à Troyes

L'ESTAC sera privée de Samassa, Deplagne, Dingomé, Pelé (blessés), Confais, Khaoui, Tinhan, Cacérès, Sissako (non retenus). Mais pas de Jimmy Giraudon, ravi de découvrir le Chaudron.  

"Saint-Etienne, sur le papier, c'est du lourd ! Leurs attaquants sont en forme, à nous de retrouver l'efficacité défensive pour réaliser une clean sheet" déclare le défenseur central troyen dans L'Est-Eclair. "Geoffroy-Guichard est un monument, je suis impatient. C'est une nouvelle finale, il faut tout faire pour prendre des points."

Focus sur Troyes

Le promu troyen a cinq matches pour tenter de sauver sa place en Ligue 1 Conforama. Première balle de match, ce dimanche, dans le Chaudron (17h).

UNE ÉQUIPE QUI JOUE SA SURVIE
Les fins de saison de l’ESTAC sont toujours animées. Lors des six dernières saisons, le club a troyen a soit vécu une montée dans l’élite (3 fois), soit une descente à l’étage inférieur (2 fois). Au terme des cinq rencontres qu’il leur reste à disputer, les Troyens vivront l’un ou l’autre. Relégables depuis la fin février, ils n’ont remporté qu’un seul de leurs dix derniers matches. Malgré un calendrier de fin de saison compliqué (ASSE, Caen, OL, Montpellier et Monaco au programme), les hommes de Jean-Louis Garcia, avant-dernier avec 29 points, restent à la lutte avec le LOSC (18e, 29 points) et le TFC (17e, 30 points) pour rester dans l’élite.


UNE ÉQUIPE EN PANNE OFFENSIVE
Le record est loin d’être flatteur : avec seulement 7 buts inscrits en 2018, l’ESTAC possède la plus faible attaque d’Europe depuis le début de l’année civile. Difficile, en temps de sècheresse offensive, de gagner des matches. Les Troyens n’en ont remporté aucun lors de leur huit dernières sorties (2 victoires, 6 matches nuls) et se sont enlisés en fond de classement. Malgré les 7 buts d’Adama Diane, l’ESTAC reste la deuxième attaque la plus faible de Ligue 1 Conforama (27 buts inscrits).


UNE ÉQUIPE SANS RÉUSSITE A L’EXTÉRIEUR
Chaque voyage loin de l’Aube est une petite souffrance pour l’ESTAC.
Les Troyens n’ont en effet obtenu que huit points en déplacement cette saison. De quoi faire du club aubois le titulaire du pire bilan à l’extérieur de l’élite. Vainqueurs à Nice (2-1) puis à Metz (1-0) en tout début de saison, les protégés de Jean-Louis Garcia n’ont plus gagné en déplacement depuis septembre 2017. Les trois matches loin de chez eux qu’il leur reste à affronter ne sont pas faits pour les rassurer. Après Saint-Étienne, les Aubois défieront en effet l’OL et Montpellier sur leurs terres.

Jean-Louis Garcia suspendu mais bien présent

Suspendu lors du dernier match de l'ESTAC, Jean-Louis Garcia a été suspendu pour deux matches dont un avec sursis mais il tiendra bien sa place sur le banc de touche visiteurs de Geoffroy-Guichard, ce dimanche à 17h.

Renvoyé en tribune après s’être emporté contre l’arbitrage de Sébastien Moreira lors de son dernier match (ESTAC 2 - 3 OM), Jean-Louis Garcia a été suspendu deux matches - dont un avec sursis - par la Commission de discipline de la LFP. La sanction ne prenant effet que mardi prochain, il officiera malgré tout sur le banc de touche de son équipe, ce dimanche à 17h.

Ce n’est pas la première fois que l’entraîneur est rappelé à l’ordre par le corps arbitral. Jean-Louis Garcia avait entre autres déjà été expulsé lors des défaites face au Paris Saint-Germain (0-2) en mars dernier ou contre l’AS Monaco en décembre (3-2).