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Championnat (journée 34)
ASSE - Troyes : 2-1
Laborieuse mais précieuse victoire !
Source :  Site Poteaux Carrés

Dimanche 22 avril 2018                  

La fiche du match    La video du match    La joie dans le vestiaire

Les réactions :     Rémy Cabella   Mathieu Debuchy   Robert Beric      Gabriel Silva 

Grâce à un doublé de Robert Beric, les Verts ont renversé la vapeur après avoir été menés au score contre le cours du jeu. Invaincus depuis 12 matches, ils s'installent à la 6e place du championnat.

Le match

LE RÉSUMÉ DU MATCH

Il s’est échauffé à la pause sans chasuble, comme s’il était déjà dans son match. Robert Beric n’a pas mis beaucoup de temps à le prouver. Six minutes, pour être précis, lui ont suffi pour inscrire un doublé et renverser une situation qui s’annonçait compliquée pour les Verts. Niane (8e) avait ouvert la marque sur le seul tir cadré troyen de la première mi-temps, après une erreur de relance de Neven Subotic. Malgré une domination totale, les Stéphanois ne trouvaient pas la faille. Alors Jean-Louis Gasset lançait son buteur slovène dès le début du deuxième acte. Avec Romain Hamouma, double passeur décisif, le numéro 27 de l’ASSE allait revêtir les habits de sauveur. D’une forte tête, «Berigoal» remettait les compteurs à égalité (68e). Six minutes plus tard, donc, il crucifiait Zelazny dans la surface, là où il se sent le mieux (74e). Déterminé, le Slovène marquait même un troisième but, refusé pour une position de hors-jeu (86e), et passait finalement proche d’un coup du chapeau, sur un coup-franc de Jonathan Bamba (89e). En une mi-temps, Robert Beric a lancé son équipe vers la 6e place. En quatre mois, elle a doublé dix équipes et est désormais en bonne position pour retrouver l’Europe. Qui de mieux que Robert Beric pour personnifier cette magnifique «remontada» ?  

LES BUTS 

8e (0-1) : Niane ouvre le score. Servi par Benjamin Nivet, l’attaquant troyen conclue dans le but vide.

68e (1-1) : égalisation de Robert Beric ! Le buteur reprend de la tête le coup-franc de Romain Hamouma et permet aux Verts de revenir à égalité.

74e (2-1) : Robert Beric s’offre le doublé ! Romain Hamouma sert parfaitement son coéquipier dans la surface. Le pied droit du numéro 27 de l’ASSE fait le reste.

L’ANALYSE DU COACH

Auteur d’un coaching réussi notamment grâce à l’entrée de Robert Beric à la pause, Jean-Louis Gasset a voulu éviter toute euphorie après la rencontre. Même si ses joueurs sont désormais 6es et plus que jamais en course pour une qualification européenne, le technicien pense d’abord aux efforts qu’il faudra fournir pour contourner un calendrier de fin de saison qui s’annonce difficile : "Nous sommes sixièmes ce soir. Il y a encore 12 points à prendre. Nous sommes dans un mouchoir de poche. Notre calendrier est, je trouve, assez difficile. Toutes les équipes seront concernées. Nous avons pris une petite avance, c'est bien."


Les réactions

En zone mixte, le buteur sauveur Robert Beric était en phase avec le chant entendu hier soir dans le Chaudron à la fin du match victorieux contre Troyes : "Je suis toujours très heureux quand je marque. Mais la chose la plus importante était vraiment de l’emporter. J’espère que nous allons poursuivre sur cette bonne lancée. Je n’avais pas été très bon lors des matchs précédents. Je me suis préparé pour apporter ma contribution contre Troyes si je rentrais. L’équipe ne joue pas très bien, mais elle gagne. Rien ne marchait en fin d’année mais là, notre malchance s’est transformée en réussite. L’objectif, c’est l’Europe. Ici, à Saint-Etienne, tout le monde vit pour ça. C’est quelque chose d’important !"

En zone mixte, Yann M'Vila a félicité hier le sauveur buteur avant de clamer son envie de rester invaincu pour décrocher l'Europe : "Je suis content pour Robert. On voit son mental, qu’il est fort dans la tête. Il marque deux buts en une mi-temps alors qu’on pouvait penser qu’il était dans le doute. C’est bien pour nous et pour lui, pour sa confiance. J’espère qu’il va en marquer encore plein d’autres. Comme tout se passe bien, qu’on gravit les échelons, on va essayer d’accrocher quelque chose. C’est très serré. Tout le monde a sa chance. Nous, on ne va rien lâcher jusqu’au bout. Notre objectif est de rester invaincu jusqu’à la fin de la saison. Si on y arrive, on se donnera beaucoup de chances de finir européen. Vendredi, on joue contre un concurrent direct. Il faudra faire une autre entame de match car si Montpellier parvient à ouvrir le score, ce sera difficile d’égaliser ou de gagner."

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur la victoire des Verts contre Troyes. Extraits : "Robert Beric est opportuniste, il sait exploiter les occasions. Il a besoin de recevoir de bons ballons et quand il n’en a pas ou qu’il n’est pas en réussite, on le sent malheureux sur le terrain. Avec son gabarit, c’est un avant-centre qui en impose. De par son placement, il aime aussi se faire oublier, notamment sur les coups de pied arrêtés. Sur le 1er but, il pousse le défenseur. Mais comme il l’a fait très discrètement, l’arbitre ne s’en est pas aperçu. Le buteur est essentiel dans une équipe. C’est toujours lui qui permet de décanter une situation. Les Verts sont 6es , c’est très bien. La 5e  place est jouable. Mais c’est maintenant que cela devient difficile. On peut toujours améliorer ce qui peut être déterminant, à savoir la conviction, l’enthousiasme, la rigueur. Le match contre Montpellier, vendredi, sera certainement plus délicat que celui face à Troyes. Sur leur terrain, les Montpelliérains sont costauds, ça "mailloche". Il faudra que la détermination soit totale."

Meilleur joueur de L1, Mathieu Debuchy a encore marqué des points suite à sa combative prestation contre Troyes. A l'issue de la victoire d'avant-hier, le latéral droit des Verts s'est confié au Progrès. Extraits : "Mon choc à la tête ? Ça va. On a pris 3 points et j’en ai pris 4 ! (rires) C’est un duel, cela fait partie du jeu. De temps en temps, on a perdu des ballons et les Troyens nous ont posé quelques soucis sur des contres. Il fallait être vigilant. Sur l'occasion d'Obiang, je tacle au bon moment lorsqu’il frappe et cela suffit pour prendre la balle. 
Dans le sprint final, on retient les points. On savait que nos concurrents directs se rencontraient. Ce match, il fallait le gagner. Surtout à domicile. Dans le vestiaire, à la pause, on a été assez calme. On est resté serein. On maîtrisait le match. On se créait des occasions.
 
Comme on a confiance en nous, on savait que ça allait finir par passer, qu’on allait avoir les opportunités. Les remplaçants, notamment Robert, ont fait la différence. Contre Strasbourg, il a eu un match délicat. Je suis content pour lui, pour Romain aussi. Ils nous ont fait énormément de bien. C’est intéressant pour la suite. 
L'Europe, on a envie d’y être, de continuer sur notre lancée. On revient de tellement loin qu’on veut savourer chaque moment. On fera les comptes à la fin mais on va se battre pour cette place. Les matchs seront disputés, les équipes ont besoin de points mais on se doit d’être ambitieux, de regarder vers le haut."

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a maintenu avant-hier sa confiance à Paul-Georges Ntep, seul flop du mercato hivernal stéphanois : "Je pensais que c’était le match pour décoller. Il était dans la mauvaise mi-temps mais n’est pas condamné. Il reste quatre matches et j’espère encore. Il est content parce que l’équipe a gagné. J’aime bien que l’humeur des joueurs dépende du résultat. “J’ai fait un bon match, un mauvais match”, je m’en fous. Moi je veux que l’équipe gagne et le match d’après, c’est peut-être lui qui nous fera gagner."

 

Jean-Louis Garcia, qui avait remporté avec beaucoup de réussite la première manche du jeanlouisco, ne digère pas d'avoir perdu la seconde : "L'égalisation n'aurait pas dû être validée. Le but de Robert Beric est entâché d'une énorme faute sur Christophe Herelle qu'il pousse pour se libérer du marquage. Il y avait aussi une main de Debuchy et une faute sur Ben Saada. On ne va pas polémiquer mais il y des choses qui sont souvent en notre défaveur" a déclaré l'entaîneur troyen ce soir à Geoffroy-Guichard. "Malgré la qualité des joueurs et les changements offensifs, les Stéphanois avaient du mal à se créer des occasions franches. Juste avant cette égalisation, le jeune Johann Obiang a eu la balle de 2-0 sauvée miraculeusement par Mathieu Debuchy dont l'intervention vaut celle décisive d'un gardien."

"J’ai du mal à comprendre certaines situations, certains faits de jeu s’est plaint Jean-Louis Garcia. Mais on a perdu dans un stade mythique contre une équipe qui reste sur douze matches sans défaite, c’est une série incroyable" a souligné le coach de l'ESTAC qui restera sûrement hanté par l'intervention d'un certain Mathieu Debuchy. "Obiang a la balle de 2-0 se souvient-il, mais le sauvetage miraculeux de Mathieu Debuchy équivaut à un arrêt décisif de gardien" commentait le Troyen partagé entre frustration et admiration.

Après avoir mis en cause l'arbitrage, l'entraîneur troyen Jean-Louis Garcia répond dans L'Est Eclair aux supporters qui lui reprochent d'avoir remplacé son buteur Niane par Obiang lors du dernier jeanlouisco : "Ce n'est pas du tout un choix défensif puisque je replace Grandsir comme attaquant de pointe. Je garde donc le même dispositif. Sam Grandsir revient en forme, et à ce moment-là du match, je sais qu’il peut leur faire mal par sa vitesse. Adama Niane venait de produire de gros efforts défensifs depuis une heure, il était moins explosif. D’ailleurs, il a été pris de vomissements à la mi-temps tellement il a tout donné. Ce changement, c’est pour aller chercher un deuxième but et faire le break, malheureusement, Saint-Étienne égalise trois minutes après, sur un coup de pied arrêté qui n’a rien à voir avec ce changement. Quant au choix d’Obiang, c’était pour contrer Debuchy dans le couloir. Il est lui aussi en forme, et l’a prouvé en entrant en jeu. Le problème, c’est qu’on ne s’est pas mis à l’abri…"

 

Robert Beric, meilleur buteur de l'ASSE, Romain Hamouma décisif

Grâce à son doublé inscrit face à l’ESTAC (2-1), le Slovène est désormais le meilleur buteur de l’ASSE en Ligue 1 Conforama.

Revenu dans le Forez le 1er janvier dernier, Robert Beric a enfilé la tenue du meilleur scoreur stéphanois. Avec 7 réalisations, dont deux dimanche après-midi face à l’ESTAC (2-2), le Slovène domine désormais le classement des buteurs stéphanois. Rémy Cabella compte lui aussi 7 buts au compteur, mais le numéro 10 en avait inscrit un avec l’OM avant l’officialisation de son prêt à l’ASSE.

Les statistiques de Robert Beric sont évocatrices de son importance dans le dispositif de Jean-Louis Gasset. Le numéro 27 slovéne marque, en moyenne, un but toutes les 119 minutes en Ligue 1 Conforama. Dans le Chaudron, devenu son jardin, il inscrit, en moyenne, un but toutes les 65 minutes.

A ces 7 réalisations en Ligue 1 Conforama, il faut également rajouter un but inscrit face au Nîmes Olympique, en Coupe de France, pour ce qui avait constitué le retour de Robert Beric dans le Chaudron (2-1).

En servant par deux fois Robert Beric, l’attaquant stéphanois a doublé son total de passes décisives en Ligue 1 Conforama.

Le duo Romain Hamouma-Robert Beric s’est avéré déterminant dans le succès stéphanois acquis aux dépens de l’ESTAC, ce dimanche après-midi (2-1). En effet, sur les actions des deux buts, le numéro 21 a servi idéalement le numéro 27.

A la 68e minute, le coup-franc de Romain Hamouma a trouvé Robert Beric face au but, dans des conditions idéales pour égaliser de la tête. Six minutes plus tard, les deux protagonistes ont récidivé. Lancé dans la profondeur sur le côté gauche de l’attaque, le numéro 21 de l’ASSE a glissé intelligemment le ballon à son coéquipier slovène qui, du pied droit, n’a pas laissé passer l’opportunité de s’offrir un doublé.

Avec ces deux passes décisives, Romain Hamouma porte son compteur à 4 offrandes en Ligue 1 Conforama cette saison. Il avait déjà servi Kévin Monnet-Paquet face à l’OM (2-2), après avoir réalisé une superbe feinte de contrôle sur Adil Rami. Quelques semaines plus tard, c’est lui qui avait permis à Neven Subotic d’inscrire son premier but en Vert face au Stade Rennais (1-1).

L'analyse de Poteaux Carrés

En claquant hier ses 6ème et 7ème buts de la saison en championnat, Robert Beric a franchi deux barres symboliques.
Il est en effet désormais le meilleur buteur du club en Ligue 1 devant Bamba et Cabella (6 buts chacun). Et il réalise également sa meilleure saison en Vert puisqu'il dépasse désormais d'une unité son total de l'an dernier (6 buts), cela en 12 matchs seulement (dont 9 titularisations).

Avec 16 buts en Ligue 1 depuis son arrivée au club, Beric rejoint Brandao au hall of fame des buteurs Verts en championnat au 21è siècle, un pion derrière Rivière (17 buts) et 3 pions derrière Erding et Payet (19 buts). Rappelons qu'il sera en fin de contrat en juin 2019, et que la direction devra rapidement se positionner le concernant pour éviter de refaire une Bamba...

Un bond au classement

Les Verts sont passés de la 16e à la 6e place en 15 journées. Les Verts ont remporté 8 victoires, concédé 5 nuls et subi 2 défaites depuis la 20e journée. En dominant Troyes (2-1) ce dimanche soir, ils ont poursuivi leur incroyable série d'invincibilité qui s'étire désormais sur 12 rencontres et gagné deux places au classement. Ils pointent désormais à la 6e place avec 49 points et sont sur les talons de l'OGC Nice, 5e. En 15 journées, les hommes de Jean-Louis Gasset ont effectué un bond de 10 places au classement.  Depuis la 20e journée, ils tournent à une moyenne de 1,9 point par match : "Je me rappelle toujours où nous étions le 1er janvier. Je crois que nous avons doublé désormais 10 équipes. J'ai félicité mes joueurs car ils n'ont jamais paniqué. Nous avons évité la catastrophe mais nous n'allons pas tomber dans l'euphorie."

L'analyse de Poteaux Carrés :

29 points en 15 journées : la saison stéphanoise est comme une fusée qui aurait fini par décoller après s'être longtemps cassée la tête contre des briques. Est-ce un record ? Pas encore ! 
Depuis la remontée, les Verts ont atteint 8 fois (sur 27 possibles) la barre des 30 points en une demi-saison, dont 5 consécutives - l'âge d'or de l'ère Galtier, de janvier 2013 à juin 2015. S'il ne fait guère de doute que l'ASSE version Gasset devrait rejoindre la cohorte, il y a encore fort à faire pour battre le record de 36 points, atteint à 3 reprises, lors du premier semestre 2013 (accompagné d'une coupe Moustache) et deux fois lors de l'année civile 2014.
Autrement dit : pour faire aussi bien que ses meilleures devancières, la bande à Jean-Louis devra gagner 2 fois et obtenir un nul en 4 matches ; encore plafonnera-t-elle à 56 points... il n'en faudra pas moins pour décrocher la lune !

 

 Jean-Louis Gasset : "On va tout faire pour rester invaincus"

L'entraîneur des Verts souligne l'impact des changements qui ont permis à l’ASSE de renverser la vapeur. Mais ni cette inspiration, ni la 6e place des Verts ne rendent l’entraîneur euphorique.

Pourquoi avez-vous effectué deux changements à la pause ?
J’ai simplement voulu donner une chance à tous les attaquants, alors j’ai mis en place un turnover. Je l’avais fait à Strasbourg lorsqu’on était dominés, je l’ai refait aujourd’hui à la mi-temps parce qu’on est dans une bonne phase. Il faut tenter des coups.

Comment analysez-vous la physionomie de la rencontre ?
Aujourd’hui, on a concédé un but sur une erreur inhabituelle. Il fallait mettre plus de présence devant le but et avoir du calme pour bien préparer nos actions. Les joueurs sont en confiance, ils sentent qu’ils peuvent renverser des situations grâce à cette dynamique. Ils pensent qu’on peut rester invaincus jusqu’à la fin de saison, on va tout faire pour.

Après ce match, l’ASSE grimpe à la 6e place du classement. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Il reste encore quatre matches et 12 points à prendre et nous sommes dans un mouchoir de poche. Le calendrier à venir est assez difficile avec un déplacement à Montpellier qui sera difficile et spécial pour moi, un autre à Monaco et la réception de Bordeaux entre les deux. Aujourd’hui, on a pris une petite avance, c’est bien car je me rappelle toujours où on était le 1er janvier. Depuis, on a doublé dix équipes. Je ne peux que féliciter mes joueurs.

L’euphorie peut-elle être dangereuse pour le groupe ?
On a essayé d’éviter la catastrophe ces derniers mois, aujourd’hui on va tâcher d’éviter l’euphorie. Si on perd et que notre série s’arrête, je ne pourrai rien reprocher à mes joueurs. Mais si on peut prolonger cette réussite…

Que pensez-vous de la prestation de Paul-Georges Ntep ?
Je pensais que c’était le bon match pour qu’il décolle. Il a disputé la mauvaise mi-temps mais je continue de croire en lui. Personne ne sait ce qu’il peut se passer, c’est peut-être lui qui nous fera gagner le prochain match. Ce soir, il est simplement content qu’on ait gagné. Le plus important pour lui c’est que l’équipe l’emporte.

Avez-vous apprécié le match de Robert Beric ?

Je suis content, c’est bien pour lui. Quand il est arrivé en janvier, il était aussi sorti du banc pour marquer mais depuis le retour de la trêve internationale il était un peu fatigué. Il fallait qu’il retrouve confiance. 

Robert Beric dans l'équipe type

Robert Beric a été récompensé de sa superbe prestation face à l’ESTAC, ce dimanche (2-1).

Entré en jeu à la pause, le Slovène a rapidement pris les choses à son compte. Auteur d’un doublé alors que les Verts étaient menés, il a été l’homme fort de la victoire stéphanoise face au club troyen.

Dans son traditionnel onze type de la journée de Ligue 1 Conforama, le quotidien L’EQUIPE titularise ainsi le numéro 27 de l’ASSE. Avec une note de 7/10, Robert Beric est salué pour son efficacité : 2 buts sur 2 tirs cadrés.

Voici l'équipe : Areola - Martins Pereira, Kerbrat, Gouano - Didot, Lees-Melou - Thauvin, Fékir, Gradel - Mitroglou, Beric.

France Football met également le sauveur slovène des Verts dans le onze type très phocéen de la 34e journée de L1 : Areola - Martins Fereira, Rami, Rolando, Moubandjé - Didot - Thauvin, Payet, Ocampos - Mitroglou, Beric.

 

Les Verts ont du répondant

Menés contre le cours du jeu, les hommes de Jean-Louis Gasset ont renversé le cours de la rencontre pour signer une victoire méritée. Les Verts n’en sont pas à leur premier retournement de situation.

Cet après-midi, face à l’ESTAC, l’AS Saint-Etienne est rentrée au vestiaire avec un handicap d’un but mais son retour sur la pelouse a été renversant ! Portés par l’inspiration de Romain Hamouma, passeur sur les deux buts, et l’efficacité de Robert Beric, les Stéphanois ont repris les commandes de leur match.

Si ce n’est que la deuxième fois cette saison que les Verts sont menés à la pause et qu’ils parviennent à l’emporter à l'issue de la rencontre (ASSE 3-1 Metz), ce n’est pas la première fois qu’ils contredisent le cours d’un match. Depuis le début de saison, le collectif ligérien a ainsi pris 13 points après avoir concédé l’ouverture du score. Une véritable performance puisque seule l’AS Monaco a fait mieux avec 20 points.

Mathieu Debuchy étoilé

Une fois encore exemplaire hier contre Troyes, le latéral droit stéphanois est à l'honneur dans France Football

"Mathieu Debuchy obtient aux Etoiles de FF la note moyenne de 6,36 sur 10. Seul le nombre insuffisant de parties disputées cette saison l'empêche de figurer au classement général, sinon il se situerait carrément à la lutte avec un autre tatoué, la star Neymar (6,35), en tête devant Nabil Fékir (6,17) et Edison Cavani (6,07)".

700ème victoire à domicile

Comme le souligne le potonaute statisticien sam42, Sainté a décroché avant-hier sa 700ème victoire à domicile en L1/D1.

Les adversaires qu'on a battus le plus souvent :

1- Metz : 36 fois
2- Sochaux : 34
3- Marseille : 31
4- Lille : 29
5- Bordeaux et Nice : 28
7- Rennes : 27
8- Vilains, Lens et Monaco : 26

Les meilleurs taux de victoires (pour les clubs avec plus de 5 matchs) :

1- Troyes : 86,67% (13 victoires/15 matchs)
2- Guingamp : 85,71%
3- Ajaccio et Brest : 81,82%
5- Montpellier, Rouen, Toulon et Valenciennes : 80%

Les pires taux de victoires (pour les clubs avec plus de 5 matchs) :

1- Paris SG : 27,03%
2- Stade Français : 27,27%
3- Racing Club de Paris : 36,36%
4- Nantes : 42,86%
5- Auxerre : 45,83%

Quelques chiffres

Habitués à ouvrir le score ces derniers temps, et même à chaque fois lors des 5 dernières journées, les Verts ont prouvé dimanche qu’ils savaient aussi réagir quand eux étaient menés.

Comme à Strasbourg, Jean-Louis Gasset a donné une chance aux attaquants qui avaient pris place sur le banc en début de rencontre, un choix qu’il a expliqué en conférence de presse.
Robert Beric est entré à la pause. Sur son 1er tir de la rencontre, l’attaquant slovène a, de la tête, remis les compteurs à égalité (68e). 6 minutes plus tard, sur son 2e tir du match, le buteur stéphanois a une encore été décisif sur un nouveau service de Romain Hamouma. Ce dernier a délivré 2 passes décisives hier, doublant son total sur la saison en cours.

Avec un doublé inscrit hier, son 2e de la saison après celui réalisé lors de la réception de Dijon, Robert Beric a porté son total de but à 7. Il réalise sa meilleure saison sous le maillot Vert, après avoir inscrit 6 buts lors de l’exercice précédent, et 3 buts lors de la saison 2015/2016.

 

Au milieu Rémy Cabella et Yann M’Vila ont eu une grosse activité. Les deux milieux de terrain ont réussi chacun 100 passes lors de ASSE-ESTAC. Tous deux ont un taux de passes réussies qui atteint les 91%. Yann M’Vila a dépassé la barre des 90% de passes réussies lors de 7 des 13 matches qu’il a disputés depuis son arrivée dans le Forez (face à Caen, Lyon, Dijon, Guingamp, Nantes, Paris et Troyes).

Côté défense, Mathieu Debuchy a été impérial dans les airs. Le latéral droit stéphanois a payé de sa personne, quitte à sortir pour se faire soigner lorsqu’il s’est ouvert l’arcade dans un duel dans les airs avec Hérelle (58e). Il a remporté 10 duels aériens lors de la rencontre.

Neven Subotic, bien que coupable d’une mauvaise relance sur le but Troyens (8e), peut se targuer d'avoir gagné 19 ballons, plus que tout autre joueur de la rencontre.

 

Bilan de la journée

Vendredi :

Nantes 1-1 Rennes
Le derby du Nord-Ouest n’a pas donné de vainqueur. Nantais et Rennais se sont quittés sur le score de un but partout. Une issue qui arrange l’ASSE : grâce à sa victoire face à Troyes, les Verts ont pris 3 points d’avance sur Nantes (9e) et 1 point sur Rennes (7e).

Dijon 2-5 Lyon
L’OL poursuit sa série de victoires, en ajoutant un 6e succès face à Dijon. Les Lyonnais (3e) se rapprochent de Monaco, tandis que Dijon glisse dans le ventre mou du championnat (12e).

Samedi :

Marseille 5-1 Lille
Lille a sombré sur la pelouse de l’Orange Vélodrome, face à des Marseillais très efficaces offensivement. Le LOSC fait une mauvaise opération sur le plan comptable et perd une place (19e), alors que l’OM (4e) recolle à l’OL.

Guingamp 3-1 Monaco
Pour la deuxième fois de la saison, l’AS Monaco s’est inclinée deux fois de suite. Grâce à cette victoire, l’EAG (10e) revient dans la première moitié du classement. Monaco (2e) voit Marseille et Lyon revenir à un point dans la course à la seconde place.

Toulouse 2-0 Angers
Alors que ses adversaires dans la course au maintien ont perdu, le TFC a fait la bonne opération du week-end en bas de classement. Les Toulousains (17e) ont vaincu Angers, qui chute à la 14e place.

Amiens 3-1 Strasbourg
Neuvième match sans victoire pour Strasbourg (16e) qui n’avance plus et voit Toulouse revenir à 1 point. De son côté, Amiens (13e) gagne une place.

Metz 1-1 Caen
Metz (20e) peut encore croire au maintien après son match nul face à Caen. Les Grenats reviennent à 3 points de Lille (19e). Le SMC reste bloqué en 15e position.

Dimanche :

Nice 1-0 Montpellier
Sur la plus petite des marges, Nice s’est imposé devant un concurrent direct à l’Europe, Montpellier. Les Aiglons grimpent sur la 5e place du classement, devançant les Verts d’un point, tandis que Montpellier tombe à la 8e place, à 3 points de l’ASSE.

Saint-Étienne 2-1 Troyes
L’ASSE s’est donc imposée face Troyes, après avoir été menée 1-0. Les Verts (6e) prennent de l’avance sur Rennes (1 point), Montpellier (3 points) et Nantes (3 points).

Bordeaux 0-1 Paris
Sur la même série que l’ASSE, le PSG n’a plus connu la défaite depuis 12 matches. Alors que Paris est déjà champion, Bordeaux perd une place et se classe 11e.