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Championnat ( 35ème
journée) |
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Vendredi 27 avril 2018 |
Jean-Louis Gasset : "Le danger sera partout" La video
Contre Troyes, vous avez encore opéré des changements payants.
Est-ce la preuve que vous êtes, vous aussi, en confiance?
J'ai des sensations sur les matches. Contre Troyes, je n'avais peut-être
pas fait le bon choix de départ mais je sentais le groupe serein alors j'ai
fait entrer des joueurs pour marquer. Il faut que les joueurs sentent que leur
entraineur a confiance en eux. On a un effectif, on essaie de le faire
tourner. C'est aux joueurs de saisir leur chance. Chacun amène son
pourcentage, à l'arrivée on retiendra ce que tout le monde aura apporté à
la réussite globale. Contre Troyes, il ne fallait pas s'inquiéter ou s'énerver.
Il fallait simplement tranquilliser les joueurs. Par la suite, on a fait une
grosse mi-temps, je pensais même qu'on marquerait plus de buts.
"On veut juste repousser nos limites"
Cette confiance peut-elle se retourner contre l'ASSE?
Il faut arriver à gérer les mauvais moments. En ce moment, on en a
de plus en plus, je trouve. Notre deuxième période contre Troyes est une référence,
j'ai vu une équipe folle, joueuse. Il ne faut surtout pas la brider. Il y a
peu, on était au fond du sac et aujourd'hui, personne ne peut savoir ce qui
peut arriver. On peut gagner les quatre matches, comme la série peut s'arrêter
à Montpellier. On veut juste repousser nos limites.
Dans quel état d'esprit, êtes-vous à deux jours du match contre
votre ancien club?
C'est très, très particulier. C'est la première fois que j'arriverai au
stade et que le boss ne sera pas là. Son ombre va planer sur La Mosson... Mon
père était le meilleur ami de Louis Nicollin et c'est pour ça que le centre
de formation porte le nom de Bernard Gasset, mon père. Ils étaient comme
deux frères, Louis Nicollin était mon oncle, en quelque sorte. Mais le
football reste le football. On est des compétiteurs, on veut gagner les
matches. Même si le contexte fera que je me sentirai à la maison, La Mosson
est un stade difficile. Paris, Monaco, Marseille et Lyon n'y ont pas gagné et
c'est une meilleure des meilleures défenses. Mais on va essayer…
Est-ce que le relâchement qu'avait connu Montpellier après son maintien la
saison dernière vous a inspiré pour maintenir l'ASSE motivée en cette fin
de saison?
Avec Montpellier, on s'était relâchés mais le fait marquant avait été la
blessure de Hilton. C'est le patron de la défense et de l'équipe et on a vu
son importance en tant que joueur et homme à ce moment-là.
"Il va y avoir de l'impact"
Hilton a-t-il le même profil et la même influence que Loïc
Perrin ?
Loïc est un joueur majeur. Il est revenu à son meilleur niveau et a disputé
tous les matches depuis janvier, pratiquement. S'il faut 15 jours de repos
pour le remettre sur pied afin qu'il fasse les 3 derniers matches, on le
laissera au repos.
Rémy Cabella a parlé d'un tour de magie que vous auriez dans votre poche
concernant ce match contre Montpellier…
A chaque match, Rémy pense que je sais ce qu'il va passer. J'essaie
simplement d'imaginer le scénario du match avec mon expérience et ma
connaissance du contexte. Montpellier jouera à domicile et sait qu'il lui
faudra gagner pour avoir une dernière chance de jouer l'Europe. Alors ils ne
mettront un bloc bas tout de suite, je pense qu'ils vont jouer leur va-tout et
qu'ils mettront beaucoup d'envie. L'hommage à Nicollin leur donnera une
motivation supplémentaire. Il va y avoir de l'impact, ils vont mettre du
rythme. Il va falloir répondre à tout ça.
Quels sont les autres points fort du MHSC d'après vous?
Même s'il leur manque Aguilar et Roussillon, leurs deux joueurs de couloir
qui dynamitent sur les côtés, ils ont beaucoup d'attaquants. Sio et Camara
dans l'axe, mais aussi plusieurs sur les côtés. Ce sont des joueurs à
potentiel, le danger sera partout avec, en plus, leurs coups de pieds arrêtés.
Quelles sont vos ambitions pour ce match-là?
On va jouer pour gagner! De toutes façons, avec un point, on n'avance pas.
Mais il ne faudra pas être pris en contre contre eux.
"Quelle est la limite de cette équipe ? Moi, je ne la connais pas"
L'éventualité d'une qualification en Europa League a-t-elle changé
votre discours?
Mon discours n'a pas beaucoup changé. Après le soulagement, l'ambition est
venue et comme les autres équipes devant nous n'avancent pas, on se dit qu'il
reste quatre matches et douze points à prendre. Car quelle est la limite de
cette équipe ? Moi, je ne la connais pas.
Rémy Cabella : "Il y aura de l'émotion" La video
De retour à Montpellier, club où il a été formé, le numéro 10 stéphanois ne cache pas la particularité que représentera pour lui le duel de vendredi. Lancé vers les strapontins européens, il n'entend pas pour autant flancher à 4 matches de la fin.
Est-ce spécial de jouer à Montpellier ?
Il y aura de l'émotion. Ça sera la première fois que je jouerai à
La Mosson sans "Loulou" Nicollin. C'est aussi un match très
particulier pour Jean-Louis (Gasset) et Ghislain (Printant). La première fois
que j'ai mis le pied sur ce terrain, j'avais 12 ou 13 ans, et j'avais dit que
j'en ferai mon jardin. Revenir jouer dessus va énormément me toucher. J'ai
connu un titre de champion avec ce club, c'était exceptionnel mais il y a
aussi un match important à jouer de notre côté.
Comment allez-vous aborder ce match un peu particulier ?
Ça ne sera pas un match comme les autres mais il faudra essayer de
mettre les émotions de côté. Nous avons un nouvel objectif, nous savons que
ça sera un match compliqué face à la deuxième meilleure défense du
championnat mais nous allons essayer de faire un résultat pour nous
rapprocher de la 5e place. On veut tout faire pour continuer à gagner et on
sait qu'avec une victoire on les mettra bien derrière nous.
A quel moment situez-vous le déclic qui a lancé la série
d'invincibilité de l'ASSE ?
Je pense que l'équipe a pris forme à Nice. On a senti un groupe se
créer et produire du beau jeu même si ça c'est terminé par une défaite.
"Je suis heureux car on mérite ce qui nous arrive"
Comment jugez-vous les dernières prestations de votre équipe ?
On a joué contre Strasbourg et Troyes, des équipes qui jouent derrière
pour ne pas prendre pas de risque. Ces matches ont été différents de celui
contre Paris où nos adversaires jouaient plus libérés. On a un coach qui connaît
bien le club que l'on affronte vendredi et qui a toujours un petit tour de
magie dans son chapeau, on ne sait pas encore ce que c'est mais j'ai confiance
en lui. Comme on l'a vu face à Troyes, un match ne se gagne pas à 11 ou même
à 14. Pour faire une belle saison, il faut un effectif complet. Dimanche
dernier, on a gagné grâce à Robert (Beric) qui sortait du banc.
Après avoir beaucoup donné pour réussir une série
d'invincibilité, ne crains-tu pas un petit coup de moins bien en fin de
saison ?
On a un très bon préparateur physique qui adapte le travail pour chaque
joueur et selon son ressenti. Il gère bien les semaines d'entraînement et on
est en pleine forme pour jouer cette fin de saison. On veut rester invaincus
jusqu'à la fin de saison. Ces derniers mois, on a vécu une belle aventure
humaine. On vit bien ensemble, on est joyeux et on se chambre. Je suis heureux
car on mérite ce qui nous arrive.
Tu sembles d'ailleurs libéré sur le terrain…
Oui, je tente beaucoup de choses avec le ballon car je suis dans l'instantané.
Je suis en confiance et je sais que je peux réussir des gestes techniques. Même
si je sais que, parfois, Ghislain frôle la crise cardiaque si je perds le
ballon (rire) !
Neven Subotic dans les meilleures dispositions
Le défenseur central stéphanois, invité sur le plateau de la chaîne Onzéo, se sent bien sous le maillot Vert. Il est d'ailleurs toujours invaincu depuis son arrivée à l'ASSE.
Titulaire face à l’ESTAC (2-1) et malheureux sur l’ouverture du score
troyenne, Neven Subotic s’est, à l’image de l’ensemble de l’équipe,
bien repris en seconde période. Une réaction salutaire qui symbolise
beaucoup de choses selon l’international serbe. "Nous sommes sur
une série positive que nous espérons poursuivre. Comme lors du match de
dimanche, nous avons parfois été menés et nous sommes revenus au score
avant de l’emporter. Cette capacité de réaction traduit l’état
d’esprit qui règne au sein du groupe" a expliqué le néo-stéphanois
au micro d’Onzéo.
Comme
l'a révélé Rémy Cabella après la rencontre, la causerie de Jean-Louis
Gasset à la pause a permis aux Verts de revenir sur le terrain avec de
meilleures intentions. Le coach stéphanois a même dit à ses hommes qu'ils
allaient l'emporter sur le score de 2-1. Un bon pronostic qui ne surprend pas
Neven Subotic. "Le coach a un œil aiguisé sur les matches. Face à
Troyes, ses changements ont été décisifs. C’est un grand tacticien qui
est capable de modifier le système afin de corriger les erreurs de son équipe."
Désormais sixièmes, les Verts entrevoient une qualification européenne en
fin de saison. Il leur reste 4 matches pour atteindre cet objectif.
Montpellier, Bordeaux, Monaco, Lille : le dernier mois de compétition sera
chargé. "Ce n’est pas un calendrier facile, prévient Neven
Subotic. Montpellier regarde vers le haut, Lille jouera probablement sa
survie sur le dernier match de la saison et Monaco doit assurer sa deuxième
place. Il va falloir se battre sur les quatre derniers matches pour prendre
des points."
Arrivé dans le Forez en
janvier dernier, Neven Subotic s'est vitre montré à son aise à
Saint-Etienne. Le défenseur central parle déjà quelques mots de français,
lui qui est parti de Dortmund avec un excellent niveau d'allemand. Discret,
professionnel et travailleur, il fait l'unanimité dans le vestiaire. "Je
fais de mon mieux pour m’intégrer non seulement à l’équipe, mais aussi
au club et à la ville, minimise-t-il. Tout le monde m’a apporté
son aide au sein du staff. On m’a mis dans les meilleures dispositions pour
m'exprimer, et ce dès que j'ai signé. Ça me pousse à donner mon maximum."
Neven Subotic, invaincu en Vert
Après avoir paraphé officiellement son contrat le 25 janvier, Neven Subotic a débuté en Vert deux jours plus tard, lors d'une victoire face au SM Caen (2-1). Un succès qui a lancé la série d'invincibilité des Verts. Depuis, le défenseur central n'a pas loupé une minute de jeu. Il est le seul joueur de l'effectif professionnel dans ce cas avec Stéphane Ruffier. Toujours invaincu avec l'ASSE, Neven Subotic s'est en plus offert deux buts, face à Rennes (1-1) et Guingamp (2-0).
Des nouvelles des blessés (jeudi 26 avril)
Pour cette rencontre de la 35e journée du championnat de France de Ligue 1
Conforama, le technicien stéphanois devra faire sans Loïc Perrin ni Vincent
Pajot, tous deux indisponibles. Les deux joueurs pourraient néanmoins être
de retour lors de la réception des Girondins de Bordeaux. Ronaël
Pierre-Gabriel, touché après le succès face au FC Nantes (3-0), a retrouvé
le groupe lors des séances d’entraînement cette semaine.
Jean-Louis Gasset en conférence de presse
En conférence de presse ce mercredi midi, Jean-Louis Gasset est revenu
sur la victoire contre Troyes et le prochain déplacement à Montpellier, qui
se fera sans notre capitaine :
"Mon côté devin ? J'ai des sensations que j'essaie de
transmettre aux joueurs. Il faut toujours que l'entraîneur y croit. Contre
Troyes, je n'avais qu'une envie : qu'on attaque cette tribune verte en face de
nous pour retourner la situation et l'emporter. On a une équipe joueuse,
parfois un peu folle, et je ne veux surtout pas la brider. La deuxième
mi-temps face à Troyes est une sorte de référence. On a un effectif où
chacun amène son pourcentage à la réussite globale et on le fait tourner.
On ne condamne personne après un match.
Loïc Perrin et Vincent Pajot sont forfaits pour la rencontre. Il ne sont
pas loin d'un retour mais je préfère ne pas prendre de risque. Ronaël
Pierre Gabriel a repris avec le groupe.
C'est un match très particulier. Le centre d'entraînement de Montpellier
porte le nom de mon père. A l'arrivée au stade, je ne verrai pas Louis
Nicollin. Ce sera un peu bizarre. Le contexte sera émouvant mais on est compétiteur.
La Mosson est un stade difficile pour les adversaires. Les gros du championnat
n'y ont pas gagné. Ce sera compliqué mais on va essayer. Il va y avoir de
l'impact, Montpellier va tenter de mettre du rythme car ils jouent un
concurrent direct et qu'ils sont obligés de gagner. Je pense qu'ils vont
jouer avec de l'envie, du cœur. On va jouer pour gagner. Avec un point, on
n'avance pas. Contre eux, il ne faut pas se faire prendre en contre. Il faut
jouer intelligemment."
Le groupe stéphanois
Le groupe annoncé n'est guère surprenant ; on notera toutefois les absences de RPG (probablement trop court) et de Tannane. Selnaes, quant à lui, fait son retour comme prévu.
L'Equipe nous en dit plus sur les raisons de l'absence de Tannane dans le groupe : il s'est blessé aux adducteurs hier lors du dernier entraînement. Décidément, le chemin vers la coupe du monde est semé d'embûches pour le Marocain...
1.Anthony MAISONNIAL ; 16.Stéphane RUFFIER ; 30.Jessy MOULIN.
2.Kévin THEOPHILE-CATHERINE ; 11.GABRIEL SILVA ; 12.Cheikh M'BENGUE ;
15.Saïdy JANKO ; 26.Mathieu DEBUCHY ; 28.Neven SUBOTIC.
6.Yann M'VILA ; 8.Assane DIOUSSE ; 10. Rémy CABELLA ; 17.Ole SELNAES ;
20.HERNANI.
7.Paul-Georges NTEP ; 14.Jonathan BAMBA ; 21.Romain HAMOUMA ; 22.Kévin
MONNET-PAQUET ; 27.Robert BERIC.
Thomas Léonard au sifflet
Thomas Léonard sera au sifflet vendredi soir à Montpellier pour le match d'ouverture de la 35e journée de L1 qui opposera le MHSC à l'ASSE. Promu cette saison dans l'élite, le Messin de 36 ans a arbitré les Verts le 3 février dernier à Amiens. Sainté, qui avait perdu ses 6 précédents matches à l'extérieur, s'était alors imposé 2-0 au Stade de la Licorne grâce à des buts de Mathieu Debuchy et Rémy Cabella.
Thomas Léonard dirigera sa 17e rencontre de Ligue 1. Arbitre de la Ligue
de Lorraine, il a jusqu’ici distribué une moyenne de 4,25 avertissements
par match et brandi 4 fois le carton rouge.
L’officiel de 36 ans a donc déjà croisé une fois la route des Verts cette
saison. Par contre, il connaît un peu mieux les Montpelliérains qu’il a déjà
supervisés trois fois à La Mosson sans jamais les voir perdre (2V, 1N).
Nostalgie pour Jean-Louis Gasset
Dans l'Equipe, Jean-Louis Gasset a évoqué son retour à Montpellier programmé vendredi en match d'ouverture de la 35e journée de L1 : "Montpellier, c'est mon club, c'est chez moi. Mon père l'a créé avec Louis Nicollin. Lui, c'est mon oncle. Je revois ses deux fils à mon mariage, deux bouts de chou dans la robe de ma femme. J'ai gardé la photo à la maison. Et je vais y revenir comme adversaire, dans un match à enjeu, avec ma mère dans les tribunes, le soir d'un hommage à Louis Nicollin... Je nous revois encore dans son avion privé, partant assister à la finale de la Coupe Gambardella, alors que je venais de lui annoncer que j'arrêtais. Après leur victoire, les petits sont venus dans notre carré VIP du Stade de France lui chanter : “La Paillade est là !” Il était heureux, mais fatigué. En retournant à l'aéroport du Bourget, nous avions dû nous arrêter trois ou quatre fois sur la route... Je sauve le club et il s'en va. Ce match sera pour moi comme un film de série noire. On va retomber dans l'émotion. Mais c'est la vie et c'est la beauté de ce métier."
Roland Romeyer satisfait et ambitieux
Pour fêter le 5e anniversaire du premier Défi Cœur-Vert, organisé lors de la finale de la Coupe de la Ligue 2013, Roland Romeyer et un peloton de cyclistes verts se sont élancés mercredi du Puy-en-Velay. Roro en a profité pour se confier à L'Eveil de la Haute-Loire.
"Mathématiquement, c'est possible de se qualifier en Ligue Europa. Cela fait maintenant onze matches sans défaite, on y croit, en espérant que sur les 4 derniers matches on en gagne au moins 3. Tous les rencontres seront difficiles, on l'a vu contre Troyes qui joue le maintien. Je ne m'appelle pas Didier Deschamps, je m'appelle Roland Romeyer. Mais si j'étais sélectionneur de l'équipe de France, je prendrais Mathieu Debuchy pour plusieurs raisons : c'est un joueur exceptionnel, c'est un vrai pro et en plus c'est un leader qui tire l'équipe vers le haut. Il a les qualités physiques, tactiques et humaines requises.
Quand j'ai téléphoné à Jean-Louis Gasset pour qu'il vienne à Saint-Etienne, il m'a dit que le challenge l'intéressait, mais qu'il fallait aussi qu'il demande à Laurent Blanc. Le lendemain il m'a téléphoné pour me dire qu'il avait vu Laurent et qu'il venait à Saint-Etienne, mais qu'il souhaitait un bon de sortie au mois de juin s'il trouvait une équipe. Jean-Louis Gasset a signé pour deux ans, ce qui était obligatoire pour valider son contrat à la Ligue. Il est donc là jusqu'au 30 juin 2019, mais s'il nous demande de partir à la fin du championnat, je n'ai qu'une parole et on le laissera libre. Notre objectif est de continuer avec lui, on compte sur lui et pour l'instant on n'est pas dans l'idée de rechercher quelqu'un d'autre. Actuellement, on est très satisfait de ce qu'il se passe dans le club, avec des qualités de jeu que l'on avait pas vues depuis peut-être plus de deux ans et une ambiance extraordinaire."
Les statistiques
En attendant l'affrontement sur le terrain programmé ce vendredi à 20h45, place à la bataille de chiffres! Découvrez les clés statistiques marquantes du match entre les Verts et Montpellier.
12 : L'ASSE reste sur 12 matches sans défaite! Depuis leur revers contre Nice, les Verts ont aligné 7 victoires et 5 matches nuls. Ils égalent ainsi leur meilleure série en Ligue 1 Conforama réalisée entre le 18 octobre 2014 et le 18 janvier 2015.
2 : Les Héraultais possèdent la deuxième meilleure défense du championnat. Avec seulement 30 buts concédés, Le MHSC concédé sept buts de plus que le PSG (1er) et sept buts de moins que le FC Nantes (3e).
7 : Avec 7 buts, Robert Beric réalise sa meilleure saison de Ligue 1. Sur le banc au coup d'envoi de la dernière journée, l'attaquant stéphanois fait partie des trois joueurs du championnat qui ont signé un doublé malgré leur statut de remplaçant.
88 : Sur les 32 buts de Montpellier, 28 ont été inscrits dans le jeu. Avec ce ratio de 88%, Montpellier est l'équipe de Ligue 1 la plus performante dans ce domaine.
3 : Depuis la trêve, les Verts sont 3e de Ligue 1 grâce aux 29 points qu'ils ont engrangés! Seuls le Paris Saint-Germain (40pts) et l'Olympique de Marseille (31pts) ont fait mieux sur la même période.
1 : Les hommes de Michel Der Zakarian ne sont sortis vainqueurs qu'une fois lors de leurs neuf dernières sorties. Leur victoire 3-1 à Caen lors de la 31e journée fait figure d'exception depuis la mi-février (1V, 6N, 2D).
6 : Les Verts occupent la 6e place du classement avant leur déplacement dans l'Hérault. En fin de saison, ce strapontin serait qualificatif pour l'Europa League si le Paris Saint-Germain remporte la Coupe de France aux dépends des Herbiers (National).
68 : Au cours de son histoire, l'ASSE a affronté Montpellier à 68 reprises. Sur ces confrontations, les Verts ont signé 36 victoires pour 20 défaites. Les deux formations se sont quittées sur un score de parité 20 fois.
Les confidences de Paul Lasne
Auteur du premier but de la victoire du MHSC contre l'ASSE la saison dernière à la Mosson, le milieu de terrain montpelliérain Paul Lasne, suspendu le week-end prochain à Nice, s'est confié hier soir au Club Sers sur France Bleu avant de défier les Verts en match d'ouverture de la 35e journée le vendredi 27 avril. Extraits.
"On a un gros calendrier car on
va affronter tous nos concurrents directs d'ici la fin de saison. C'est une déception
d'avoir perdu à domicile contre Bordeaux car tous les paramètres étaient là
pour frapper un grand coup suite aux contre-performances de Nantes et Rennes.
On n'a pas sur le faire et on se rend compte que Saint-Etienne est le grand bénéficiaire
de cette 33e journée. On ne devance plus les Verts qu'à la différence de
buts. Il nous manque encore cette capacité à franchir ce petit cap, de
gagner les matches qu'il faut gagner quand on sent qu'il y a un tournant dans
une saison. C'est ce que l'OM a su faire par exemple en gagnant à Troyes après
avoir été mené.
Notre dernière victoire à domicile remonte au 3 février. En règle générale,
les équipes sont plus à l'aise à domicile qu'à l'extérieur, bénéficiant
de leur public, des habitudes liées au stade, au terrain. Mais cette saison,
on a du mal à obtenir des résultats à la maison. C'est certainement dû au
fait que les équipes sont un peu plus sur la défensive quand elles viennent
à la Mosson. J'explique ça aussi par le fait que notre jeu est plus basé
sur le contre que sur la possession et les attaques placées. On a plus de
difficultés à faire le jeu et à déstabiliser l'adversaire qu'à contrer,
ce qui est souvent le cas à l'extérieur en ayant un bloc médian bien
compact.
On n'est qu'à un point de la 5e place. tant qu'il y aura de l'espoir, on
fera le maximum pour essayer de décrocher une place européenne, pour nous et
tous les gens qui soutiennent le club. On est dans la course, c'est excitant
de jouer contre des équipes comme Nice et Saint-Etienne. On va aussi
affronter Nantes et Rennes. Ce sera des finales à chaque fois. On ne va pas
tout remettre en cause parce qu'on a perdu à Bordeaux. C'est seulement notre
7e défaite en 33 matches, j'espère que ce sera la dernière. On ne
s'attendait pas à disputer la course à l'Europe. Même si on manque un peu
d'efficacité collective devant, on a le mérite d'être très solide, de ne
rien lâcher. On reste soudés, déterminés."
Des absents à Montpellier
Michel Der Zakarian a confirmé vendredi 20 avril, en conférence de presse l'absence de son latéral Ruben Aguilar pour les 3 prochaines semaines.
Montpellier devra donc faire contre les Verts (vendredi, 20h45) sans ses deux latéraux, Roussillon (22 titularisations) et Aguilar (27 titularisations).
C’est donc un réel coup dur pour le Montpellier Hérault. Jérôme
Rousillon, touché au pied, est d’ores et déjà forfait pour le reste de la
saison, a indiqué le club montpelliérain. Pour Ruben Aguilar, l’ancien
pensionnaire du centre de formation de l’ASSE, une blessure à la cuisse
contractée face à Bordeaux (1-3) récemment le tiendra éloigné des
terrains durant 3 semaines.
Michel Der Zakarian pourra néanmoins compter sur Paul Lasne, suspendu ce
dimanche lors du match à Nice (0-1), et de nouveau disponible pour défier
l’ASSE.
Michel
Der Zakarian y croit
"On y croit encore, évidemment. Il reste quatre matches et tout peut arriver" déclare l'entraîneur montpelliérain Michel Der Zakarian dans la dernière édition du Midi Libre. "Taper Saint-Etienne sera obligatoire car tout autre résultat serait probablement rédhibitoire".
Dans Le
Progrès du jour, l'entraîneur montpelliérain affirme qu'il veut
manger les Verts : "On va devoir retrouver de l’efficacité,
cela fait deux matches que nous avons très peu d’occasions. Si on gagne
contre Saint-Etienne, on aura les cartes en mains car on joue des concurrents
directs jusqu’à la fin de saison. Si on gagne quatre matches, ou même
trois, on sera devant. Nice a lui également un calendrier compliqué. Par
contre, si on perd face à Saint-Etienne, avec six points de retard, cela sera
très compliqué. On est dans l’obligation de gagner pour recoller, passer
devant les Stéphanois même puisque notre goal average est meilleur.
Il va falloir que l’on soit capable de bousculer les Verts, de ne pas les
laisser dans le confort. Depuis la trêve, cette équipe stéphanoise est
devenue très performante avec un recrutement de qualité. Elle est composée
de joueurs d’un niveau supérieur à notre effectif actuel. Mais cela reste
un match. Dans le money-time, le mental fait la différence. Cela permet de
bien jouer. Je suis arrière gauche dans mon équipe, je débute le match en
me disant que je dois manger Debuchy qui va monter sans arrêt. Comme on doit
manger Bamba ou Hamouma ou qui vous voulez."
Peu à l'aise à domicile
Le MHSC, qui reçoit l'ASSE ce vendredi soir en match d'ouverture de la 35e journée, n'a gagné que 5 matches à la Mosson cette saison. Seuls les relégables Lille (4) et Metz (3) ont remporté moins de rencontres dans leur antre. 13e équipe à domicile, le club héraultais a gagné seulement 4 matches à la maison, son dernier succès domestique remontant au 3 février dernier (2-1 contre Angers).
Émotion à La Mosson
"L'hommage à Louis Nicollin va ajouter de l'émotion à une soirée qui n'en manque déjà pas. En plus, généralement, les équipes qui reçoivent trouvent dans ce genre d'évènement un surplus de motivation qui les rend meilleurs" déclare Jean-Louis Gasset dans une interview dans Le Midi Libre.
Problème des côtés à Montpellier
Comme le rappelle l'Equipe du jour, Montpellier sera encore privé de ses deux excellents latéraux ce soir contre Sainté.
"Michel Der Zakarian n'a pas manqué de rappeler le vide laissé par les blessures conjuguées de Jérôme Roussillon et Ruben Aguilar : "On perd deux joueurs très importants qui, dans notre système (une défense à cinq), animaient à la perfection nos couloirs." Avec eux, en dix-neuf matches, son équipe a pris en moyenne 1,5 point par match (pour 1,1 but marqué et 0,6 encaissé). Sans l'un des deux, le ratio tombe à 1,1 point par match (0,8 but pour, 1,2 contre).
Et sans les deux ? Lors de la défaite à Nice, c'était la deuxième fois que Montpellier jouait sans les deux pistons de sa défense, après la claque reçue à Paris. Revenu au 4-2-3-1 utilisé en début de saison, l'entraîneur montpelliérain a vu sa défense plus solide sur la Côte d'Azur que dans la capitale mais a pu constater un désert devant. "Ce qui nous a fait défaut, c'est l'animation offensive, concède Pascal Baills, son adjoint. Disons qu'on cherche des solutions. Mais on a des joueurs capables de déborder, centrer. Il faut qu'ils en soient convaincus."
À droite, Nordi Mukiele a déjà plusieurs fois occupé le couloir, dans une défense à quatre comme à cinq. Moins offensif que ses camarades, le défenseur le plus utilisé par son entraîneur en L1 cette saison est une valeur sûre. C'est à gauche que les interrogations pèsent le plus. À quatre, Daniel Congré peut occuper le poste. Mais à l'image de son match à Nice, son apport offensif est limité. Quels que soient ses choix, Der Zakarian a été clair cette semaine : "Il va falloir que les joueurs qui jouent à ces postes-là élèvent leur niveau mental, technique et physique."
Benjamin Lecomte veut stopper les Verts
Lors de la conférence de presse d'avant-match, Benjamin Lecomte a souhaité briser la dynamique sur laquelle l'ASSE surfe depuis la fin du mois de janvier. Il entend confirmer la victoire obtenue au match aller.
Témoin de la "lancée ultra-positive"
des Verts, Benjamin Lecomte entend bien mettre fin à l'invincibilité des
hommes de Jean-Louis Gasset. "Toute série s'arrête à un moment
donné. J'espère qu'on sera cette équipe qui fera que leur série s'arrête
à douze matches" a déclaré le gardien montpelliérain sur la
chaîne officielle du MHSC.
L'actuel meilleur gardien du championnat selon le journal L'Équipe s'attend
à un face-à-face délicat. "Ça va être un match compliqué prévient-il.
Ils ont des joueurs de talent mais on a les capacités pour les embêter.
On l'avait fait au match aller se rappelle le N°40 de Michel Der
Zakarian. "Ç'avait été un match très dur pour nous mais on
l'avait fait dans la difficulté. Si demain, on fait 1-0, ça me va très
bien. À nous d'emballer la rencontre pour ne pas sortir de ce match avec des
regrets" a-t-il conclu.
Hilton et Congré impressionnés
Daniel Congré et Vittorino Hilton ont fait part de leur opinion sur leur adversaire dans le programme de match du MHSC. Les deux défenseurs ont dit être impressionnés par la trajectoire ascendante des Verts mais n'ont pas renoncé à leur ambition pour autant.
Daniel Congré s'est montré impressionné par le
parcours des Verts depuis le début de l'année 2018. "C'est une équipe
qui vit une sorte de résurrection souffle le défenseur. Ils ont
enchaîné de très belles performances avec beaucoup de victoires et, en
plus, une belle qualité de jeu, a-t-il jugé. Le changement
d'entraîneur a été très positif pour eux. Ils sont dans la course pour
l'Europe, ça sera donc un match difficile mais l'objectif est clairement de
s'imposer" a rappelé l'homme de base de Michel Der Zakarian.
De son côté, Vittorino Hilton s'est voulu tout aussi
respectueux du redressement des Verts. "Saint-Etienne est une équipe
en pleine forme" mais il s'est aussi montré décidé à faire
valoir ses couleurs. "C'est à nous de montrer que, nous aussi,
nous avons une bonne équipe pour parvenir à les battre même s'ils sont
dans une série très positive a affirmé le capitaine héraultais. On
va tout donner pour décrocher une victoire pour être le mieux placé en
fin de saison".
Focus sur Montpellier
Le MHSC vise encore une qualification européenne malgré un ralentissement de ses performances ces dernières semaines. Michel Der Zakarian et les siens ont fait de la Mosson une place imprenable pour les grosses écuries du championnat.
UNE ÉQUIPE ENCORE DANS LA COURSE
Bien que battu deux fois de suite face à Bordeaux (1-3) et Nice (0-1), le
MHSC reste encore dans la course pour une qualification européenne. La réception
de l’ASSE, qui elle aussi nourrit un rêve continental, pourrait même
s’apparenter au match de la dernière chance. Huitièmes au classement, 3
points derrière les Verts, les Montpelliérains savent qu’un succès les
rapprocherait de la lutte pour la 5e place. L’Europe s’éloignerait en cas
de défaite vendredi mais rythmerait une fin de saison marquée par plusieurs
affrontements directs en cas de victoire. Après l’ASSE, Michel der Zakarian
et ses hommes défieront le FC Nantes (J36) et le Stade Rennais (J38) avec la
réception de l’ESTAC en guise de dernier rendez-vous à domicile (J37).
UNE ÉQUIPE DÉFENSIVEMENT STABLE
Vendredi, s’ils veulent l’emporter, les Verts devront tromper au moins une fois la deuxième meilleure défense de Ligue 1 Conforama. Une réelle performance après 34 journées de disputés. Les hommes de Michel Der Zakarian n’ont en effet encaissé que 30 buts depuis le début de la saison, soit moins d’un par match. Récemment, ils ont tenu en échec l’OM sur la pelouse du Vélodrome en n’encaissant pas de but (0-0). Benjamin Lecomte n’y est pas pour rien, lui qui domine le classement des gardiens de buts du journal L’EQUIPE avec une moyenne de 5,85/10. Privés de Ruben Aguilar et de Jérôme Roussillon, les deux latéraux d’une défense habituée à jouer à cinq, le MHSC doit faire face à des absences notables dans un secteur du jeu qui aura fait sa force depuis août dernier.
UNE ÉQUIPE QUI AIME RECEVOIR LES GROS
Le bilan comptable du MHSC dans son antre de la Mosson est loin d’être mirifique. Les Montpelliérains ont, d’ailleurs, récolté autant de points à l’extérieur qu’à domicile (23). Malgré tout, Der Zakarian et les siens ont su faire de leur stade un lieu de rendez-vous compliqué pour ses adversaires, notamment les grosses écuries. Nice y est tombé (0-2), Lyon également même si c’était en Coupe de la Ligue (1-4), alors que ni le PSG (0-0), ni l’OM (0-0), ni l’AS Monaco (0-0) n’y ont gagné. Les Verts sont prévenus : les Héraultais aiment les grands matches mais aussi et surtout les grands adversaires.