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Championnat ( 17ème journée)
Marseille - ASSE : présentation
Source :  Site Poteaux Carrés

Samedi 9 décembre  2017              

Après la défaite à Lille (3-1), les Verts n'ont pu redresser la barre à domicile contre Strasbourg (2-2). Ils ont subi ensuite une lourde défaite à Bordeaux (3-0) avant de concéder un nul à domicile contre Nantes (1-1). Ce match à Marseille, c'est une chronique de défaite annoncée. L'ASSE est bel et bien dans la crise sportive. Et peut-être plus ! 

Julien Sablé : "Nous allons nous en sortir"    la video

L’entraîneur stéphanois retrouve sa ville natale à la tête de son club de cœur, ce dimanche, au Vélodrome (21h). La situation l’empêche de savourer l’évènement mais le technicien veut s’appuyer sur les bonnes choses vues face au FC Nantes pour poursuivre sa tâche à l’équipe professionnelle.

Qu’avez-vous pensé de la rencontre de l’OM hier soir face au Red Bull Salzbourg (0-0) ?
Le staff marseillais a bien géré les temps de jeu des uns et des autres. C’est une équipe organisée et agressive dans le bon sens du terme. Je connais très bien son entraîneur (Rudi Garcia) et l'état d’esprit qu'il a insuflé au groupe. Il y a de la solidité défensive et de la qualité offensive. Quand je vois le bilan et que je lis les critiques… Les Marseillais ont seulement perdu deux matches de championnat depuis le début de saison. La manière est importante sur le long terme mais, pour moi, ils ont trouvé la leur. Elle est efficace et ça leur permet de gagner beaucoup de matches. Nous aimerions avoir autant de points qu’eux.

A l’issue du match du FC Nantes (1-1), Vincent Pajot a expliqué que l’équipe devait viser le maintien.
J’essaie de me mettre à la place des joueurs, car je l’étais encore il y a peu de temps. Et je connais ces situations-là. Aujourd’hui nous avons de l’ambition, nous n’avons pas l’intention de jouer le maintien. Mais, et c’est ce que j’ai apprécié dans cette déclaration, nous devons avoir l’état d’esprit d’une équipe qui, à l’instant t, se bat pour le maintien. Pour moi, cette déclaration me fait dire que les joueurs sont conscients de la situation. Il nous reste trois matches à jouer avec un effectif réduit. Mais, nous sommes aussi dans l’optique de la reprise de janvier avec un stage et un mercato. J’aime avoir des échanges, un diagnostic, et c’est ce que nous faisons en famille. Assumer les erreurs se fait dans le quotidien, la gestion du travail, l’exigence. Dans notre situation, il faut revenir aux choses simples et basiques, à la base du jeu pour repartir de l’avant. Aujourd’hui, je sens un groupe qui ne lâche pas, qui donne tout à l’instant présent. Les équipes naissent dans la difficulté et cette équipe-là est née il y a seulement quelques mois. Quand on va s’en sortir, parce qu’on va s’en sortir, l’équipe sera plus forte qu’aujourd’hui.

Quelles sont vos raisons d'espérer ?
Les 45 premières minutes face à Nantes sont peut-être les meilleures de l'équipe depuis notre premier match face à Nice. Elles prouvent que les joueurs adhèrent à notre discours. Je leur demande de ne pas lâcher, de revenir à la simplicité. Bien sûr, nous avons besoin de points. Le club, l’environnement, les supporters sont exigeants. Et, nous, nous le sommes avec les joueurs. Dans le quotidien, nous ne les lâchons pas. Ils doivent retrouver des sensations basiques. C’est comme ça que nous allons nous relever. Mais, je sens que nous ne sommes pas loin, car la première mi-temps de Nantes m'a donné des motifs d'espoir.

Vous revenez dans votre ville natale à la tête de votre équipe de cœur…
Je n’ai pas eu trop le temps d’y penser. Mais, oui, en effet, c’est très particulier pour moi et mes proches, notamment mon père. La situation ne me permet pas de profiter du fait de pouvoir être sur le banc du Vélodrome. Il y a quelques semaines, je n’y pensais même pas. Et aujourd'hui, je pense seulement à mon club, mon équipe, mes joueurs. Je pense à prendre des points là-bas. J’ai grandi avec l’OM de Waddle et Papin. La grande époque de l’OM a influencé une génération et m’a donné envie de devenir joueur professionnel. Mon grand-père a même porté le maillot marseillais dans les années 60.

Ce match contre l'OM sera aussi celui de vos retrouvailles avec Rudi Garcia, votre homologue, que vous avez côtoyé à l'ASSE…
J’ai connu Rudi comme préparateur athlétique dans le staff de Robert Nouzaret, puis comme entraîneur traducteur de John Toshack, avant qu’ils ne forment un binôme avec Jean-Guy Wallemme. J’étais très proche de lui, comme de Claude Fichaux, son adjoint. Il est exigeant et sait où il veut aller. Je suis bluffé, mais à la fois pas surpris de sa carrière. Il est devenu un grand entraîneur.

Ole Selnaes : "Apprendre de nos erreurs"    la video

Le Norvégien entend réagir à Marseille ce dimanche, même s’il admet que l’adversaire olympien n’est pas le plus simple à contourner. Pour lui, les Verts, à la recherche d’une nouvelle dynamique collective, doivent voir de l’avant.

LES DIFFICULTÉS DE L'ÉQUIPE

«Huit matches sans gagner, c’est trop. Personne n’est satisfait de la situation. Mais nous devons apprendre de nos erreurs et regarder les prochains matches car nous ne pouvons pas revenir sur le passé. Je suis sûr que nous allons vite retrouver le goût de la victoire car nous sommes une équipe unie. Chaque équipe à des périodes compliquées. C’est notre cas actuellement. Ces moments sont, paradoxalement, ceux où l’on apprend le plus. Nous essayons de garder une atmosphère sereine et joyeuse entre nous, dans le vestiaire comme sur le terrain d’entraînement.»

JULIEN SABLÉ

«Nous l’apprécions et le respectons beaucoup pour sa carrière et notamment son étape en tant que joueur, ici, à Saint-Etienne. C’est quelqu’un avec qui vous pouvez parler et en qui vous pouvez avoir confiance. Je ne l’ai pas vu jouer mais je sais que c’était un leader, un battant sur le terrain. Ça se ressent dans sa manière de coacher. Si on lui laisse le temps de s’affirmer, je pense qu’il deviendra un grand entraîneur.»

SON RÔLE AU SEIN DE L’EFFECTIF ET SA PROGRESSION

«Je pense pouvoir être un leader sur le terrain. Depuis que je suis professionnel, je n’ai jamais refusé de prendre mes responsabilités. En Norvège, j’étais déjà comme ça. J’étais en confiance, je disputais toutes les rencontres. J’aime avoir ce rôle de guide pour mes partenaires. Je pense avoir passé quelques étapes là où j’en avais le plus besoin, physiquement, notamment. Je pense être plus rapide, plus fort. Plus généralement, les matches ici sont beaucoup plus difficiles qu’en Norvège. Le championnat est meilleur. Forcément, on progresse plus facilement, même lors des séances d’entraînement. En-dehors du terrain, ici, c’est très facile de penser au football. Saint-Etienne est un grand club dans un très bon championnat. C’est l’endroit idéal pour que je progresse en tant que footballeur. Toutes les conditions sont réunies pour que je m’épanouisse.»

OM-ASSE

«Ce sera un match difficile et compliqué, contre un adversaire de qualité. Nous en sommes à huit matches sans victoire,  nous irons donc là-bas pour prendre des points. Personnellement, quand je sors sur le terrain, je ne pense pas à la pression du match. Je reste concentré sur mes tâches, mon rôle. Les matches se ressemblent sur une chose: l’envie de vouloir les gagner. Si nous avons besoin de jouer plus relâchés ? Quand tu ne gagnes pas depuis huit matches, c’est logique de jouer sans le brin de confiance que la victoire t’apporte. Les défaites entraînent l’inverse mais je pense qu’avec la qualité de notre effectif nous ne devons pas douter. Une victoire nous apporterait plus de tranquillité dans notre jeu. Notre dernière visite à Marseille fut compliquée. Quelque part, il y a une envie de prendre une petite revanche sur la saison dernière.»

Les confidences de Julien Sablé

Julien Sablé s'est confié au Progrès avant d'aborder les trois derniers matches de l'année 2017. Extraits.

 "Pour l’avoir vécu alors que j’étais joueur, il ne faut pas brusquer les choses lors d’un changement d’entraîneur. Je m’appuie sur les méthodes d’Oscar Garcia tout en appliquant progressivement les miennes. Notre première période contre Nantes est un motif de satisfaction. Après, ce fut plus difficile car nous n’avons pas la capacité de maintenir le même rythme sur la totalité d’un match. Mon groupe est réceptif, dur au mal. Et le mental est prépondérant. La priorité est de redonner confiance aux joueurs, de leur prouver au quotidien, sur le terrain, comme à travers diverses données scientifiques, qu’ils sont capables de faire mieux ou, au pire de refaire ce qu’ils ont fait de bien par moments depuis le début de saison.

 Les joueurs ont besoin de souffler, cela se sent. Il y a la fatigue physique mais également mentale. Je m’inspire des entraîneurs que j’ai connus, bien évidemment, mais également de ce que j’ai appris durant ma formation. J’ai énormément lu pour approfondir les travaux des plus grands entraîneurs. Je ne vais pas inventer une tactique. Dans un premier temps, je veux tout simplement rassurer les joueurs, essayer de bien finir l’année et bien préparer la reprise. Je ne suis pas un extrémiste, je crois à l’équilibre entre le physique, la technique, le mental. Tout est question d’équilibre et de travail sans cesse répété."

Julien Sablé s'est exprimé en conférence de presse avant d'affronter demain l'OM au Vélodrome en match de clôture de la 17e journée de L1.
"On savait qu’on aurait une saison de transition, mais là, il y a urgence de prendre des points. On est dans la difficulté, mais on reste un club ambitieux. On est aussi dans la projection, le mercato, la reprise. Le club n’a pas vocation à jouer le maintien. Je sens un groupe qui ne lâche pas. On est prêt à souffrir encore quelque temps. Les équipes naissent dans la difficulté et quand on va s’en sortir, parce qu’on va s’en sortir, l’équipe sera plus forte.
 

Pour chasser la fébrilité, on montre des images positives, celles de la première période face à Nantes, peut-être la meilleure depuis Nice. Les joueurs adhèrent, souhaiteraient plus de baraka. Gagner, tout le mode le veut. Cela passe par une bonne passe, le bon contrôle, une attitude positive et la communication. L’animation défensive, c’est celle de tout un bloc, l’affaire de tous. On rappelle aux joueurs ce dont ils sont capables, ce qu’ils ont fait avant. 

Nous avons trois matches délicats à négocier, il faut faire le dos rond, mais on ne va pas se présenter en victimes expiatoires. Il y a trois points à prendre dimanche et mes joueurs sont résolus à tout faire pour s’imposer au Vélodrome. On n'ira pas à Marseille en Caliméro. Ce n’est pas parce que la situation ne nous est pas favorable en ce moment que l’on doit baisser la tête. Je suis convaincu que c’est dans la difficulté que cette équipe va prendre son essor."

Le soutien de Jean Castaneda à Julien Sablé

Ancien gardien de l'ASSE et de l'OM, Jean Castaneda affiche son soutien à Julien Sablé sur le site de So Foot.

 "Son départ fut aussi improbable que son arrivée. Je ne le connaissais pas quand il a signé et je pense que c’était aussi le cas pour beaucoup de supporters. Pour entraîner Sainté, il faut quand même quelques références. Visiblement, il ne les avait pas. Après, je ne sais pas ce qu’il s’est passé en interne. Julien, il connaît bien la maison. Les supporters ont gardé une très bonne image de lui, donc ça peut aider tout le monde. Il débute directement sans véritable expérience, dans un club comme Saint-Étienne avec une certaine renommée, donc je pense que Gasset va beaucoup lui apporter. Il a une expérience énorme à ce niveau-là. Il va cependant falloir laisser le temps que ce duo se mette en marche et fasse passer ses idées auprès des joueurs."

L'avant-match de Dominique Rocheteau et Roland Romeyer

Avant le match OM-ASSE, le Canal Football Club a diffusé un reportage où Dominique Rocheteau évoque les ratés du recrutement.

 "L'erreur, c'est d'être reparti depuis deux ans avec un recrutement de joueurs qui ne connaissaient pas la Ligue 1. On a beaucoup de joueurs étrangers, onze nationalités, donc il y a un temps d'adaptation beaucoup plus long, surtout à Saint-Etienne. On va donc revenir à un recrutement beaucoup plus francophone et surtout de joueurs qui connaissent très bien la Ligue 1. Là il s'agit de... Comment dire... On ne va pas tout changer, ce n'est pas le cas. Je ne pense pas si on peut parler de pansement mais ce sera ça."

"On a seulement un peu de retard par rapport à la saison dernière, 20 points contre 22. On a trois matches difficiles mais par rapport à la saison passée, on n'a pas beaucoup de retard" a déclaré Roland Romeyer lors d'un répertoire diffusé ce soir au Canal Football Club. "Demain, s'il y a quelqu'un qui a un projet et les moyens de ce projet, moi je laisse ma place ! Il est pas mal mon bureau, on y est bien. Voilà, je laisse ma place, il n'y a aucun problème ! Je ne veux que le bonheur du club."

L'avis de Bryan Dabo, le Marseillais

Né à Marseille comme son entraîneur Julien Sablé, Bryan Dabo rappelle aujourd'hui dans Le Progrès qu'il a boudé le club qu'il défiera ce dimanche soir au Vélodrome.

 "Tout Marseillais est supporter de l’OM. C’est comme Loïc Perrin avec l’ASSE. Moi, j’ai débuté au FC Burel et j’en garde des supers souvenirs. Cela fait partie des meilleures années de ma vie. Ce sont celles qui forgent un homme. Le football est partout à Marseille. C’est une religion comme ici à Sainté. Ce sont deux villes populaires, il y a des similitudes. Quand on arrive dans des endroits comme Saint-Etienne, Marseille ou Lens, on n’est pas dépaysé. Le peuple vit pour le foot. Drogba m’a fait rêver. J’aimais sa spontanéité, sa façon de célébrer ses buts, la puissance de sa frappe de balle. C’est quelqu’un aussi qui a un gros cerveau.

 J'ai failli y signer deux fois. D’abord en 2015 puis l’année d’après avant mon arrivée à l’ASSE. Il y a eu des contacts avancés mais cela ne s’est pas fait. Ce n’était pas le bon moment pour moi de revenir à Marseille. Quand je fais des choses, je les fais à fond. Dans quelques années, si l’opportunité se présente à nouveau ? On verra, j’ai le temps, j’y réfléchirai plus tard. Dimanche, il y aura comme toujours beaucoup d’émotions. C’est un match particulier pour moi mais dans la position dans laquelle on est, je n’ai pas le droit de mettre mes sentiments en avant."

Rémi Cabella ne jouera pas

Selon le site de La Provence, "Rémy Cabella ne pourra pas être aligné contre l'OM, dimanche soir, sous les couleurs de Saint-Etienne. La faute à une clause présente dans son contrat, souhaitée par les dirigeants olympiens, qui lui interdit donc d'affronter le club dont il est encore la propriété, et ce dans toutes les compétitions." Le numéro 10 des Verts avant pourtant nié l'existence d'une telle clause il y a trois mois dans Le Dauphiné Libéré.

Dans son édition du 6 décembre, La Provence explique pourquoi Rémy Cabella ne jouera pas dimanche au Vélodrome. Extraits.

 "Une clause dans son contrat de prêt stipule qu’il ne peut pas affronter le club dont il est encore la propriété, et ce dans toutes les compétitions domestiques. Une convention insérée selon le souhait de l’OM et à laquelle les dirigeants de l’ASSE, d’après quelques indiscrétions, n’auraient pas prêté attention au moment des négociations dans l’urgence des dernières heures du marché des transferts… Ce n’est que lundi midi que le lièvre aurait été soulevé.

Contacté en début de semaine, l’état-major de l’ASSE a d’ailleurs réfuté tout accord contractuel empêchant Cabella de jouer. Une posture étonnante quand on sait que Julien Sablé, le nouvel entraîneur des Verts depuis le départ prématuré de l’Espagnol Oscar Garcia, désormais secondé par Jean-Louis Gasset, s’arrache les cheveux depuis qu’il a appris la nouvelle du forfait… Tout comme le joueur, persuadé qu’il fêterait son retour dans l’enceinte du boulevard Michelet et qui, du coup, se retrouve légitimement déçu.

 Au final, la seule solution valable pour changer la donne serait que les dirigeants olympiens reviennent sur leur décision initiale. Ce qui ne semble pas du tout être le cas dans leur esprit. Une position qui se comprend aisément : comment imaginer qu’un joueur prêté sans option d’achat, et qui fera son retour théorique à La Commanderie pour la reprise en juillet 2018, puisse renforcer un concurrent hypothétique dans un match entre les deux parties ? Cela permet d’éviter que ce joueur ne se démène contre son employeur ou, à l’inverse, qu’il ne lève le pied au détriment du club qui l’accueille.

Est-ce légal pour autant ? Hier, les juristes de tous bords s’interrogeaient avec circonspection sur cette question. Dans l’entourage de Rémy Cabella, on espère en tout cas pouvoir trouver une solution en vue de la manche retour, à Geoffroy-Guichard, programmée au début du mois de février. Dans un seul but, celui-là même qui anime le principal intéressé depuis le début : jouer et, par extension, effectuer son métier."

L'Equipe du 6 décembre explique à son tour pourquoi Rémy Cabella sera privé de Vélodrome ce dimanche. Extraits : "Lors de son prêt sans option d’achat à Saint-Étienne, l’OM, avec qui il reste sous contrat jusqu’en 2020, a fait glisser, à quatre heures de la fermeture du mercato d’été, une clause lui interdisant de jouer contre lui cette saison. Prise de court, placée face à la concurrence de Nantes et l’échec de la venue du Guingampais Salibur, l’ASSE a accepté cette clause écrite. Alors qu’elle n’avait pas été évoquée lors des négociations verbales entre les deux présidents, elle a été imposée par le service juridique de l'OM à qui Jacques-Henri Eyraud, son président qui négociait alors négocier le transfert de Mitroglou, avait donné une délégation de signature. Cette clause a été enregistrée par la LFP, contre l’avis de l’UNFP, le syndicat des joueurs. Roland Romeyer, le président du directoire de l’ASSE, a téléphoné à son homologue marseillais mardi pour lui demander d’y renoncer. Ce qu’Eyraud a refusé. Hamouma et Perrin forfaits, il s’agit d’un énième coup dur pour les Verts."

Le groupe stéphanois

Julien Sablé a retenu 20 joueurs pour le match de clôture de la 17e journée de L1 qui opposera l'OM à l'ASSE demain soir au Vélodrome. Si Gabriel Silva et Assane Diousse sont finalement absents, Ronaël Pierre-Gabriel fait partie du groupe, à l'instar du jeune milieu relayeur Mahdi Camara.

 Ruffier, Moulin, Guendouz
Pierre-Gabriel, Janko, Théophile-Catherine, Pogba, Lacroix, Mbengue
Maïga, Selnaes, Pajot, Hernani, Dabo, Camara
Bamba, Monnet-Paquet, Diony, Söderlund, Vagner

Le point sur les blessés au 5 décembre

S'étant blessé à l’ischio-jambier gauche contre Nantes, Loïc Perrin ne rejouera pas avant 2018 selon l'Equipe du jour, l'échographie passée hier matin par le capitaine stéphanois ayant révélé une lésion. Alors qu'il se remettait tout juste d’une blessure au mollet droit, il passera une IRM ce soir mais il semble d’ores et déjà acquis qu’il ne sera pas rétabli pour les trois derniers matches de l'année.

 Blessé au mollet gauche avant le derby, Gabriel Silva devrait en revanche reprendre avec le groupe ce matin. Si sa semaine d’entraînement se passe bien, le latéral gauche brésilien pourrait même être du voyage à Marseille selon le quotidien sportif. Idem pour Florentin Pogba, dont la lésion au muscle droit antérieur de la cuisse gauche survenue à Bordeaux mardi dernier s’avère moins grave que prévu.

Le point sur les blessés au 6 décembre

Selon la dernière édition du Progrès, Gabriel Silva et Florentin Pogba se sont entraînés en salle hier. "Pour eux, on voit ça au jour le jour" glisse Julien Sablé, qui devra se passer de Loïc Perrin pour les trois derniers matches de l'année. Reste à savoir si les numéros 11 et 19 de l'ASSE seront rétablis pour le déplacement à Marseille...

Le Progrès du 8 décembre nous apprend qu'Assane Diousse et Ronaël Pierre-Gabriel sont incertains pour le déplacement à Marseille. L'international sénégalais a été touché dans un choc avec Mickaël Nade et est sorti du terrain soutenu par deux kinés. Il a reçu un coup sur le plateau tibial. Il passera des examens cliniques supplémentaires aujourd’hui. Le Bleuet souffre quant à lui d’une douleur rotulienne au genou gauche.

En conférence de presse ce 8 décembre à midi, Julien Sablé a confirmé la liste des absents pour dimanche soir : Outre Perrin et Hamouma blessés, Cabella "empêché" par une sale clause, Silva ("par précaution") ne sera pas non plus là.
Par ailleurs un test sera fait demain pour Diousse et RPG incertains.
Au passage, rassurant (ou inconscient ?), Julien Sablé a déclaré : "l'ASSE n'a pas vocation à jouer le maintien. Nous avons de l'ambition mais il faut faire le dos rond pour les trois prochains matchs. On sait que c'est une année de transition".

Les Verts préfèrent le samedi

Depuis le début de saison, et malgré l'absence de coupe d'Europe, les Verts n'ont joué que 5 matches le samedi à 20h - 3 à la maison, 2 à l'extérieur. Résultat : 5 victoires, 9 buts marqués, et 1 seul encaissé !

 A l'inverse, lors des 11 autres rencontres, les stéphanois affichent un apocalyptique bilan de 5 nuls, 6 défaites, 8 buts marqués, 23 encaissés...

 Moralité : rendez-nous la fièvre du samedi soir !

Bernard Bosquier inquiet pour les Verts

Dans la dernière édition du Progrès, l'ancien défenseur de l'ASSE et de l'OM Bernard Bosquier se dit inquiet pour les Verts. Extraits.

 "Saint-Etienne n’a pas une grosse équipe. Je m’inquiète. Elle peut concéder un ou deux buts puis tout peut aller très vite. Dans sa situation, ce ne serait pas idéal de concéder une sévère défaite. C'est une équipe qui n’a pas de résultats, qui change d’entraîneur, qui n’a pas de mental. Ce n’est pas évident. Je ne vois pas qui peut la faire transcender. Je suis inquiet pour la suite de la saison. C’est une équipe très très moyenne. Je ne vois pas qui peut faire la décision devant. Elle a du mal à faire trois passes consécutives. Le but du jeu est de faire circuler le ballon. Pour cela, la qualité technique est indispensable. Et Saint-Etienne a trop de joueurs faibles techniquement. À partir de ce constat, il est difficile d’avoir un jeu collectif. On peut parler de système de jeu, 4-3-3, 4-4-2 où je ne sais quoi, c’est la qualité technique et l’intelligence qui font la différence. L’ASSE a changé d’entraîneur à deux reprises en moins de six mois. Ce n’est pas une bonne solution, chacun a sa méthode de travail. À Saint-Etienne, le problème n’est pas l’entraîneur mais les joueurs. Julien Sablé est sûrement capable mais il débute de surcroît à la tête d’une équipe bancale."

Christophe Galtier très inquiet pour les Verts

Avant d'assister ce soir au match de clôture de la 17e journée qui opposera ses anciens clubs, Christophe Galtier s'est confié au Progrès. Extraits : "L'ASSE sera privée trois joueurs cadres, Perrin, Hamouma et Cabella. Elle sera évidemment très affaiblie. Je trouve qu’en jouant une fois par semaine, les blessés sont nombreux. Les saisons précédentes, je sortais l’argument des trois matches par semaine pour expliquer les blessures. En ce moment, ce n’est pas le cas. Julien Sablé a dit que les joueurs avaient besoin de souffler. Il est très surprenant qu’il y ait autant de blessés à ce moment de la saison, lorsqu’on joue une fois par semaine. Je ne sais ce qui s’est passé, je ne connais pas le contenu de la préparation. Il y a eu un gros bouleversement à l’intersaison, je ne parle pas seulement du changement d’entraîneur mais de l’effectif lourdement modifié.  

Le club n’a peut-être pas pris la mesure du profil de joueur qu’il faut lorsqu’on repart dans une année de transition. Je suis très inquiet, celui qui ne l’est pas est inconscient. Cela peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre et l’ASSE est dans une spirale négative. Pour que l’ASSE ne tombe pas dans ce piège, il faut être inquiet. La personne qui ne l’est pas fait fausse route. Si l'ASSE prend deux joueurs au mercato d'hiver, ce sera un de plus que d’habitude. Il n’y aura pas un bouleversement radical. L’ASSE n’est plus habituée à se retrouver dans de telles situations. Les gens sont en colère parce qu’ils sont malheureux et tristes. Cela peut être vite très pénalisant de jouer dans un tel contexte lorsqu’on n’y est pas habitué."

Les espoirs d'Ole Selnaes

Ole Selnaes a vu les choses en grand hier en conférence de presse. Extraits.

 "On va se sortir de cette mauvaise passe car nous avons une grande équipe. Julien Sablé va devenir un grand entraîneur si on lui laisse le temps de s’affirmer. J’aime être un leader, prendre des responsabilités. J'ai progressé ici, je me sens plus fort, plus rapide. Si j’ai le sentiment de m’améliorer dans tous les domaines, c’est surtout sur le plan physique que la progression est plus nette. Saint-Etienne est un endroit qui respire le football. Un endroit parfait pour progresser parce que je suis dans un grand club, un grand championnat. On va à Marseille pour faire un grand match et prendre des points."

Nicolas Rainville au sifflet

L'ASSE, qui a tiré le Nîmes Olympique en Coupe de France, sera arbitré par un Nîmois ce dimanche soir au Stade Vélodrome. C'est en effet Nicolas Rainville (35 ans) qui sera au sifflet lors de ce match de clôture de la 17e journée de L1. Il avait déjà croisé la route des Verts cette saison, lors de la piteuse défaite des Verts au Stade de l'Aube. C'est l'un des rares arbitres en activité dont le bilan est (légèrement) défavorable aux Stéphanois (5 victoires, 5 nuls, 6 défaites).

Des statistiques

25
L’Olympique de Marseille a engrangé 25 points depuis la 6e journée de Ligue 1 Conforama, journée à l’issue de laquelle les Olympiens s’étaient inclinés à domicile face au Stade Rennais (1-3). Sur la même période, seul le Paris Saint-Germain a fait mieux (26 points). Signe de leur grande forme du moment, les Marseillais sont invaincus sur les 11 derniers matches (7 victoires, 4 matches nuls).


5
L’Olympique de Marseille est l’une des 5 équipes présentes dans les 5 plus grands championnats européens  à avoir marqué lors de tous ses matches de championnat. Seuls Manchester City (Premier League), le FC Barcelone (Liga), la Juventus Turin (Serie A) et le Bayer Leverkusen (Bundesliga) ont réussi une pareille performance.


3
Vincent Pajot est impliqué sur 3 buts cette saison en Ligue 1 Conforama (2 buts, 1 passe décisive), autant que lors de toute la saison dernière. Le milieu de terrain a inscrit 6 buts en 60 matches dans l’élite avec les Verts alors qu’il n’en avait marqué qu’un seul avec le Stade Rennais, son club formateur, en 84 apparitions.


123
Ce dimanche, Marseillais et Stéphanois se retrouveront pour la 123e fois de l’histoire, la 105e en Ligue 1 Conforama. Les Verts ont remporté 45 matches, l’OM, 56. Les deux équipes se sont quittées sur un score de parité lors de vingt-et-une fois.


30
En 2017, Florian Thauvin a été impliqué sur 30 buts avec l’Olympique de Marseille (18 buts, 12 passes décisives). L’international français a été décisif à 27 reprises lors de ses 27 derniers matches de Ligue 1 Conforama et est, cette saison, le troisième meilleur buteur de l’élite avec 8 réalisations.

Les explications de Thierry Cotte

"Lors des seize premières journées, l’ASSE occupe la troisième place au classement des équipes qui ont le plus couru. Sous l’ère d’Oscar Garcia, les performances physiques étaient bonnes au début avant de flancher légèrement au fil des journées. Depuis l’arrivée de Julien elles remontent doucement " souligne Thierry Cotte dans la dernière édition du Progrès. "Le but n’est pas de courir longtemps, mais d’augmenter l’intensité dans les déplacements, les sprints. Les données de la Ligue montrent une augmentation de l’ordre de 20 % dans l’intensité des sprints ces dix dernières années. On doit se préparer à cela afin que le joueur puisse s’exprimer comme on l’a fait contre les Nantais en première mi-temps le plus longtemps possible" ajoute le préparateur physique de l'ASSE."

Les souvenirs de Jean-Pierre Cyprien

Ancien défenseur central de l'ASSE et de l'OM et actuel coach en fitness à Nice, Jean-Pierre Cyprien replonge dans ses vertes années dans le bimestriel Journal du Sport. Extraits.

 "L'ASSE, c'est de loin mon club de coeur, par rapport aux supporters et à la ville notamment. C'est dans ce club que j'ai fait mes plus grands matches. J'ai vraiment tout connu à Saint-Etienne : ma plus grosse blessure, une sélection en équipe de France, la naissance de ma fille. Cette ville reste dans mon coeur. Les gens sont tellement gentils qu'on peut en oublier que Saint-Etienne peut être, au premier abord, une ville un peu moins belle que d'autres. Mais quand tu y es, tu y es tellement bien que tu n'y penses pas. J'ai joué à Marseille, en Italie mais le Chaudron c'était différent. C'est plus chaud que le Vélodrome. On sentait que le public stéphanois parvenait à mettre une pression vraiment incroyable aux adversaires. Ils se disaient pour la plupart que le premier quart d'heure allait être chaud bouillant. J'en ai même parlé avec des Marseillais comme Basile Boli. J'ai connu cela nulle part ailleurs.

 J'ai été de suite impressionné quand j'ai vu le stade Geoffroy-Guichard et l'amour des gens pour ce club. Ils ne vivent que pour ça. Quand tu es entouré d'un Sylvain Kastendeuch, d'un Joseph-Antoine Bell, avec un Lubomir Moravcik devant toi, tu ne peux que te sentir hyper bien. J'ai appris à leur contact. A un moment, on avait même la meilleure défense du championnat. Mon plus mauvais souvenir, c'est quand on perd la demi-finale de Coupe de France à domicile contre Nantes. C'était horrible, j'étais écoeuré ! Mon meilleur souvenir, c'est qu'on a battu l'OM 1-0. On avait dû finalement rejouer ce match car Jean-Pierre Papin avait pris une canette sur la tête. Le stade était noir de monde, il y avait une intensité de dingue. Je me souviens aussi des derbys. J'en ai gagné et j'en ai perdu. C'est tellement beau ! Je souhaite à n'importe quel joueur de disputer des matches comme ceux-là."

Les vertes années de Pierre-Eric Balducchi

Patron d'un bar-tabac situé à cent mètres du Stade Vélodrome, Pierre-Eric Balducchi (59 ans) revient sur ses vertes années dans la dernière édition de La Provence. Extraits : "J’étais au centre de formation de l’ASSE, je jouais en troisième division avec Larios, Lacuesta, Schaer, Merchadier, Santini, Repellini, qui n’étaient pas toujours titulaires en D1; même Jean-Michel Larqué, relevant de blessure, est venu jouer en réserve. J’avais grandi à l’AS Mazargues, alors l’un des meilleurs clubs amateurs du sud-est, huit joueurs de notre équipe juniors d’alors ont intégré le milieu pro. En 1975, j'ai signé chez les Verts, avec deux autres Provençaux, Philippe Brun et Jean-Luc Fournier, un an avant d’intégrer le centre de formation. 

Nous montions à Sainté pour disputer les levers de rideaux des matches de coupe d’Europe avec les juniors, contre des équipes régionales et avant la demi-finale face au PSV Eindhoven, j’ai joué ce match amical contre l’ASSE avec les juniors de Mazargues et nous avions gagné 2-0, avec Laurent Roussey, mes amis Patrice Scanu, Patrick Babulis, sur deux buts de Michel N’Gom. Ensuite, nous étions dans les tribunes et nous passions notre temps à nous retourner pour regarder Joëlle, la chanteuse de "Il était une fois", assise derrière nous.

  Physiquement, il y avait un océan entre les deux mondes, nous nous entraînions avec les pros et Robert Herbin et Robert Philippe ne nous ménageaient pas. C’était aussi une école de la politesse, du respect des anciens, des dirigeants, du travail pour devenir un vrai footballeur professionnel. Et quand il fallait donner un coup de main pour déblayer la pelouse ou casser la glace, nous trouvions normal d’être sollicités. Mais c’était sympa, il y avait de l’amitié, chacun avait un surnom, comme j’avais laissé pousser les rouflaquettes, ils m’appelaient "le Tsar".

 Robert Herbin avait dit que j’étais le futur Piazza. J’ai eu l’étoile de France Football quand nous avons été champions de France de D3 contre Orléans. Et puis, je me suis fait opérer du ménisque. Le même jour que Jean-Michel Larqué; lui l’interne, moi l’externe. Lui, il était sur un terrain trois semaines plus tard; et pour moi, ça a été la fin. Mon ménisque était hypertrophié et après l’opération du professeur Imbert, mon genou n’a jamais pu s’habituer à cette ablation, j’ai eu des épanchements de synovie chroniques et j’ai dû m’arrêter, malgré une courte expérience à Mazargues.

Monsieur Rocher m’a payé ma deuxième année de contrat, j’ai eu une petite somme devant moi, mais aucune aide psychologique, aucun conseil, je suis reparti dans la vie, à 19 ans, seul avec ma famille. J’ai trouvé légère l’attitude des dirigeants d’alors ; mais avec une formation d’homme que je dois à l’ASSE. Comme tout Marseillais, l’OM est dans mes gênes, j’ai été abonné, je reste supporter; même contre Saint-Étienne. Je suis fier d’avoir joué à l’ASSE, ce sont des souvenirs extraordinaires, d’une époque où les Verts étaient l’équipe de toute la France."

Florian Thauvin incertain

Auteur d'un doublé contre les Verts le 16 avril dernier, Florian Thauvin (lésion au mollet) était forfait hier lors de la laborieuse qualificatifion de l'OM en 16e de finale de l'Europa League. Dans la dernière édition de La Provence, Rudi Garcia évoque le possible retour de son meilleur joueur ce dimanche en match de clôture de la 17e journée. "Je suis satisfait de notre qualification pour les 16es de finale de l'Europa League. Maintenant, il faut vite récupérer car dimanche il y a un gros match. On espère que Florian Thauvin sera remis pour affronter les Verts. Il a fallu être prudent avec lui, on l’a laissé souffler et on a bien fait."

Meilleur joueur de l'OM cette année, Florian Thauvin espère être rétabli pour affronter les Verts ce dimanche soir au Vélodrome, comme il l'explique aujourd'hui, 9 décembre, dans La Provence : "Ça va. J’avais une petite lésion au mollet depuis au moins dix jours, ça fait plusieurs matches que je joue avec. On a préféré ne pas prendre de risque pour le match de Ligue Europa. Et je ne me sentais pas de forcer par peur que ça pète.J’étais en soin encore jeudi ,je suis sorti sur le terrain vendredi pour m’entraîner avec un kiné. J’ai repris tranquillement avec des courses, des reprises d’appui et un peu de ballon. Je n’ai plus de douleur. Pour Saint-Étienne, j’espère que je serai opérationnel. On fera un point samedi."

Rudi Garcia s'impose à Marseille

Dans Le Progrès du jour, plusieurs anciens de la maison verte ne sont pas surpris de voir l'endurant Rudi Garcia s'imposer à l'OM après avoir débuté sa carrière d'entraîneur à Saint-Etienne.

 Gérard Soler : "Rudi c’est quelqu’un de très intelligent. Quelqu’un qui aime le foot et c’est cette intelligence qui lui permet de s’adapter. Il est capable de se transformer en caméléon. Comme il a été préparateur physique avant, il a une vue globale de son métier d’entraîneur. Et il a ce côté intuitif, sait bien analyser et a cette capacité à toujours être performant."

 Stéphane Hernandez : "C’est quelqu’un de proche de ses joueurs, c’est ce qui m’avait frappé quand il était à l’ASSE. Il avait déjà mis en place les prémices du beau jeu. Il jouait parfois avec nous à l’entraînement et il aimait bien la notion de groupe."

 Fousseni Diawara : "Il aime la rigueur, il est passionné et fait tout à fond. Aucun détail ne lui échappe. Il a su fédérer les grands joueurs autour de lui grâce à sa manière de faire de la pédagogie."

Le groupe marseillais

Rudi Garcia a convoqué 19 joueurs pour le match face à l'ASSE ce dimanche (21 h) au Stade Vélodrome.
Gardiens de but : 16.Steve MANDANDA ; 30. Yohann PELÉ
Défenseurs : 2.Hiroki SAKAI ; 23.Adil RAMI ; 6.ROLANDO ; 18.Jordan AMAVI ; 13.Aymen ABDNENOUR ; 3. DORIA.
Milieux de terrain : 19.Luiz GUSTAVO ; 29. Zambo ANGUISSA; 8. Morgan SANSON ; 27. LOPEZ; 10. Dimitri PAYET.
Attaquants : 26.Florent THAUVIN ; 11. Kostantinos MITROGLOU ; 28. Valère GERMAIN ; 14. Clinton N'JIE ; 5. Lucas OCAMPOS; 17. Bouna SARR.