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L'ASSE en crise à tous les étages ?? 
Source :  Site Poteaux Carrés

Jeudi 14 décembre  2017                  

Désunis, verts et pitoyaaables ! C'est ce qui ressort du papier paru ce jeudi dans l'Equipe. Extraits.

 "Les Verts viennent de concéder leur plus lourde défaite de l'histoire des derbies face à Lyon, en ce dimanche 5 novembre, et le successeur de Christophe Galtier au poste d'entraîneur se retrouve muré dans son silence. Seul Roland Romeyer, le président du directoire, erre dans les couloirs. Dans la semaine, il avait pourtant convoqué Garcia pour lui faire comprendre, en présence de Rocheteau, qu'il devait aligner des joueurs habitués au derby. En réponse, l'Espagnol n'a titularisé aucune des sept recrues. Il va mettre une semaine pour leur porter le dernier uppercut, l'annonce de sa décision de quitter son poste car il n'avait jamais vu un club aussi "désorganisé". L'effectif se révèle plus faible que ce qu'il croyait. Et il ne supporte plus l'interventionnisme incessant de Romeyer, qu'il considère comme une ingérence dans sa sphère de compétences.

Oscar Garcia avait demandé à ses dirigeants de purger le précédent staff. Il s'est donc contenté de réduire l'influence des "survivants" de l'ère Galtier : César Arghirudis, Thierry Cotte et Fabrice Grange, redevenu simple entraîneur des gardiens alors qu'il dépassait ce rôle avec son ami Galtier.La veille de la venue de Rennes, lors d'une séance vidéo, une altercation a opposé Fabrice Grange à Baptiste Saez, détaché par le service communication du club pour servir d'interprète à Oscar Garcia. Ce dernier n'a pas apprécié que Grange s'en soit pris, en son absence et devant tous les joueurs, à son petit protégé, par ailleurs neveu de Michel Saez, le directeur général des services de l'ASSE. Grange n'a compris pourquoi il n'a pas été consulté sur le choix du gardien pour le seizième de finale de Coupe de la Ligue à Strasbourg, Garcia a préféré demander son avis à Ruffier. Qui a joué alors que la veille, l'Espagnol avait pourtant fait l'éloge de Jessy Moulin.

 Caïazzo a déjà déclenché la contre-attaque. En accord avec Romeyer, il a contacté Galtier. Un jour après, Galtier confirme au téléphone à Rocheteau qu'il ne reviendra pas. Très, trop compliqué, son retour aurait fait de l'ombre à beaucoup de monde en interne. Après s'être arrêté sur quelques noms d'entraîneurs libres tels Frédéric Antonetti et Christian Gourcuff, Romeyer a trouvé LA solution : la promotion interne. Exhorté par Gérard Fernandez, l'omnipotent responsable du recrutement au niveau de la formation, il va faire de Julien Sablé le nouveau Galtier. Rocheteau passe toutefois son lundi 13 novembre, jour de reprise avec deux entraînements, à essayer de convaincre Oscar Garcia de rester au moins jusqu'au mercato d'hiver. Le refus de Romeyer d'accéder à sa demande de s'entourer de Jérémie Janot a conforté un peu plus Garcia dans sa décision de partir. Furieux d'avoir vu Janot partir à Auxerre dans l'été pour s'occuper des gardiens professionnels, Romeyer se serait opposé au retour de celui qui reste le président de l'amicale des anciens Verts.

 La présentation officielle de Julien Sablé, qui s'est déroulée après qu'Oscar Garcia est passé saluer les joueurs, se termine par une prise de bec entre Philippe Lyonnet, le directeur de la communication, et deux journalistes télé. Puis avec Éric Blondel. Le team manager se voit accusé d'être la "taupe" des Verts. Hervé Revelli, lui, a déjà été convoqué dans le bureau de Saez. Il est coupable d'avoir parlé de la cellule de recrutement lors d'une réunion avec des supporters. Puisque Blondel n'est finalement pas la taupe, c'est forcément Lionel Potillon, ou Kévin Monnet-Paquet, ou, pourquoi pas, tel autre. Déjà agacés d'apprendre que leur smartphone professionnel est surveillé, d'autres salariés consultent un avocat au sujet d'une clause de confidentialité que le club veut leur faire signer. Au lieu de proclamer l'union sacrée, cette chasse aux sorcières distille le poison de la suspicion et des divisions en interne.

Convoqué dans le bureau présidentiel avec Perrin, Ruffier dit tout haut à Romeyer ce qu'il pense du niveau réel de l'effectif. Perrin se contente d'opiner de la tête. Le vendredi 17 novembre, Sablé perd son premier match d'entraîneur de L1, à Lille. Au retour, Alain Ravera, promu numéro 2, dit à Romeyer qu'il a une offre de Lens. Se sentant trahi, ce dernier le prend très mal. Ravera, qui a demandé aux dirigeants des Verts un contrat de trois ans à 25 000 € par mois, est aussitôt "dispensé d'activité". Il revient à l'entraînement au lendemain de la deuxième défaite en trois matches de l'ère Sablé. Pour se voir de nouveau "dispensé d'activité" jusqu'à la fin de l'année. Car Jean-Louis Gasset l'a déjà remplacé, sitôt après le revers à Lille. Gasset, c'est l'idée de Caïazzo. Sablé va, sans Gasset mais avec les joueurs, rencontrer les ex-Green Angels au stade Geoffroy-Guichard. Puis, contrarié d'avoir vu Bryan Dabo lui saboter les mises en place, il le sort du groupe la veille du match contre Strasbourg."

Des relations tendues entre Roland Romeyer et Bernard Caiazzo

L'Equipe évoque aussi des tensions entre Bernard Caiazzo et Roland Romeyer. Extraits. 

"Roland Romeyer règne tout seul depuis le directoire, interdisant notamment à Bernard Caïazzo, à la tête du conseil de surveillance, de parler désormais au nom du club. Bonjour l’ambiance... Etonnant de la part d’un homme d’ordinaire prolixe, le silence actuel de Bernard Caïazzo en dit long sur son désarroi. Après avoir quitté le stade Geoffroy-Guichard à dix minutes de la fin du derby le 5 novembre dernier, afin de pouvoir remonter dans son jet privé à temps, on ne l’a plus revu dans le Forez. Au club depuis le 18 décembre 2003, élu 17e président des Verts le 4juin 2004, il le gère depuis 2010 de loin, à la tête du conseil de surveillance, et souvent de l’étranger, d’où il est rentré pour venir assister au match à Marseille dimanche. L'interventionnisme de Roland Romeyer a eu raison de la patience d’Oscar Garcia. Il est vrai que, depuis le départ de Stéphane Tessier de son poste de directeur général des services, le 8 septembre 2015, il régente tout. Sans réel contre-pouvoir en interne. Ce pouvoir absolu aurait déjà lassé Christophe Galtier, qui a quitté le navire stéphanois en juin. Depuis,il tangue autant que son président. C’est pourtant lui qui a remis les Verts à flot depuis 2010, date à laquelle il arepris la gestion du club au quotidien. Mais après avoir tant donné, il apparaît fatigué et usé."

 Laurent Batlles sur le départ ?

L'Equipe du jour évoque le possible départ de Laurent Batlles en fin de saison.

 "Il est le laissé-pour-compte dans la redistribution des cartes qui a fait suite au départ d'Oscar Garcia. Actuel entraîneur de la réserve des Verts, avec lesquels il a terminé sa carrière de joueur en 2012, il est en passe d’obtenir son Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF). Ancien adjoint de Galtier chez les pros, il y a deux ans, il apparaissait donc comme la solution naturelle en interne. Mais il ne possède visiblement pas la carte auprès de Romeyer. En fin de contrat en juin, son avenir à Saint-Étienne s’inscrit forcément en pointillé..."