Selon la dernière édition de l'Equipe, les quatre recrues du mercato hivernal (Yann M'Vila, Paul-Georges Ntep, Neven Subotic, Mathieu Debuchy) touchent comme Loïc Perrin, Stéphane Ruffier et Rémy Cabella les 90 000 € brut du salary cap. Kévin Théophile-Catherine (85 000 €), Romain Hamouma (80 000 €) et Cheikh Mbengue (75 000 €) complètent le top 10 des plus gros salaires fixes. Le quotidien sportif souligne que le salary cap n'offre plus qu'une grille des salaires de façade, un squelette servant au calcul des rémunérations de l'ensemble de l'effectif, mais plus aux cas particulier, c'est à dire pour les grosses individualités.

 En incluant les primes, la rémunération totale de Stéphane Ruffier s'élève ainsi à 237 500 € par mois. Celle de Rémy Cabella atteint 200 000 €. L'ASSE verse 180 000 € brut par mois à Paul-Georges Ntep, Wolfburg prenant en charge le reste (220 000 €) du conséquent salaire de l'ancien attaquant rennais. Yann M'Vila, qui touchait 500 000 € net par mois au Rubin Kazan (!), perçoit une rémunération fixe de 180 000 € brut mensuels chez les Verts. Mais le milieu de terrain a touché une grosse prime de départ en quittant la Russie (on parle de plusieurs millions d'euros).

 Plutôt que d'accepter la proposition du club de lissers es revenus sur une plus longue durée, ce qui aurait conduit à baisser d'autant son salaire brut mensuel, Loïc Perrin a préféré le conserver en l'état. En retour, il a abndonné une clause qui figurait dans son contrat depuis le 25 avril 2013, date de l'une de ses précédentes prolongations. Elle stipulait que son salaire fixe devait être aligné sur le plus élevé du club. Le capitaine stéphanois a compris que ses coéquipiers les mieux payés touchent désormais de gros compléments de salaire sous formes de primes fixes.

 Dix entraîneurs de L1 sont mieux payés que Jean-Louis Gasset, qui perçoit 60 000 € par mois, loin derrière Rudi Garcia (250 00 €) et Christophe Galtier (118 000 €) mais devant Thierry Laurey (45 000 €) et Patrice Garande (40 000 €).

L'Equipe dévoile également ce que touchent les anciens Stéphanois.

L'occasion de comprendre que certains ont effectivement progressé en salaire fixe plus vite qu'ils ne l'auraient fait à Saint-Etienne (Malcuit touche 120 000€ à Lille et ASM et Baysse 100 000€ à Nice et Bordeaux, Saadi 60 000€ à Strasbourg), mais que d'autres ont dû réduire la voilure après quelques mésaventures (Roux gagne 65 000€ à Metz, Gradel 65 000€ à Toulouse, Corgnet 50 000€ à Strasbourg, Rivière et Cohade 50 000€ à Metz, Tabanou 40 000€ à Guingamp, Varrault 35 000€ à Dijon, Bodmer 20 000€ à Amiens).

Moralité, l'herbe est souvent comme le maillot : pas plus verte ailleurs !