Accueil      Résultats      Effectif      Nouvelles      Stade      Palmarès      Historique      Dirigeants      Staff      Statistiques     Fans      Liens

 Mathieu DEBUCHY : un parcours semé d'embûches


Source :  Site Poteaux Carrés

Jeudi 8 février 2018             

L'Equipe du jour revient sur le parcours semé d'embûches d'un Debuchy pas épargné par les blessures depuis le début de sa carrière. Extraits.

 "C'est à Fretin, dans le Nord, qu'il s'est fait repérer à huit ans, lors d'un tournoi en salle. Son aventure avec le Losc peut commencer. "Il était gardien mais il avait été repéré par Didier Clippe, entraîneur au Losc, pour évoluer en tant que joueur de champ. Il a été surclassé pour pouvoir jouer avec moi. Il a très vite été sélectionné en équipe du Nord et en équipe de France des 15 ans" se remémore son frère ainé Grégoire.  Pascal Plancque, ancien adjoint de Claude Puel et de Rudi Garcia et ex-responsable de la réserve lilloise : "C'était un joueur qui ne posait aucun problème dans le vestiaire. Il avait une très bonne éducation. C'était un leader par son attitude. Il n'était pas le plus doué au départ, mais il a bossé comme un fou."

 Debuchy signe pro en 2003. Mais, déjà, des blessures viennent freiner sa progression. Il doit être opéré des ligaments croisés du genou droit en 2006. Qu'importe. À force d'abnégation, le gamin de Fretin finit par retrouver une place de titulaire comme latéral droit, plutôt que milieu défensif. Un poste où il y avait trop de concurrence (Bodmer, Cabaye, Makoun...). L'arrivée de Rudi Garcia en 2008 aux commandes des Dogues, pour prendre la suite de Claude Puel, a permis à Debuchy de devenir indiscutable sur le flanc droit. Sa carrière est à son apogée à l'issue de la saison 2010-2011, marquée par le doublé Championnat-Coupe de France. Laurent Blanc récompense le latéral de ses performances en le sélectionnant en équipe de France cette même année.

 Son passage à Arsenal s'avère être plus compliqué que prévu. Le latéral enchaîne les blessures. D'abord à la cheville, en septembre 2014, puis à l'épaule, en janvier 2015. "Deux coups d'arrêt", accompagnés de deux opérations. Un choc physique, mais aussi mental. Le rythme baisse, les sensations disparaissent. "C'est toujours embêtant d'arriver dans un nouveau club et d'être blessé. Dans la tête, tu n'es pas bien, tu te sens coupable, nous avouait-il à cet instant. Un club te recrute, compte sur toi et, en échange, tu ne peux rien apporter..." La déception est immense. 

Une fois débarrassé de ses problèmes, sa situation ne s'arrange pas pour autant en terre londonienne. Ses longues absences ont, en effet, accéléré l'éclosion du jeune Hector Bellerin. Relégué sur le banc, Debuchy, loin d'être résigné, a alors envie de gratter du temps de jeu en vue de l'Euro 2016. Que ce soit à Arsenal ou ailleurs. La meilleure solution qui s'offre à lui est un prêt. Malgré l'intérêt de Manchester United, son encadrement préfère Bordeaux. L'opération est formalisée en janvier 2016.

 Chez les Girondins, Debuchy est en délicatesse avec sa cuisse pendant deux mois. Son intégration dans l'effectif des Girondins n'est pas facilitée. À sa sortie de l'infirmerie, il s'impose toutefois au fil des rencontres. Avant qu'il ne rechute à la veille de l'officialisation de la liste des 23 par Didier Deschamps. Cette saison, il a eu droit à quelques apparitions en Coupes et en Ligue Europa, dans un rôle de défenseur axial droit. Un bilan insuffisant aux yeux du latéral, qui a opté pour la même stratégie que deux ans plus tôt."