Accueil      Résultats      Effectif      Nouvelles      Stade      Palmarès      Historique      Dirigeants      Staff      Statistiques     Fans      Liens

Championnat ( 27ème journée)
Lyon - ASSE : présentation
Source :  Site Poteaux Carrés

Vendredi 23 février 2018              

Le nul face à Marseille (2-2)  a montré les ressources mentales des Verts qui sont revenus au score à 2 reprises. La victoire à Angers (0-1) chez un adversaire menacé de relégation a permis à l'ASSE de s'éloigner justement de cette zone. Les Verts abordent donc ce 116ème derby avec l'esprit serein. Ils chercheront surtout à faire oublier le catastrophique match aller qui s'était soldé par un cinglant 0-5.  

Loïc Perrin : "Il faut rester lucide"    La video

Même si l'ASSE s'est redressée en enchaînant quatre matches sans défaite, le capitaine stéphanois fait de Lyon le favori du derby.

Comment abordez-vous ce derby ?
Depuis le match aller, beaucoup de choses ont changé, notamment chez nous. Ce sera un tout autre derby. On a relevé la tête et on arrive avec un peu plus de confiance, à la fois dans le jeu et dans les résultats. Lyon est favori et nous irons là-bas pour tenter de réussir un exploit. Les derbys sont des matches excitants à jouer. Remporter un derby, c’est la cerise sur le gâteau d’une saison. Mais il faut rester lucide et ne pas oublier les moments par lesquels nous sommes passés.

Quel est votre objectif ?
Comme lors de chaque match, il faut essayer de gagner des points en contiuant à prendre du plaisir pour vivre des jours meilleurs en fin de saison.

Comment jugez-vous le parcours récent de l’OL ?
Jouer sur plusieurs tableaux est difficile. Nous avons connu ce rythme lors des saisons précédentes. Les joueurs ne sont pas des machines. mais Lyon a un bel effectif.  Ils viennent de réaliser une performance en Europa League en se qualifiant pour les 8e de finale. En général, les grandes équipes répondent présent dans les grands rendez-vous.

Ce derby se déroulera malheureusement sans supporters stéphanois…
C’est regrettable. On essaiera de les rendre fiers derrière leur écran et de vivre un bon moment en rentrant. Quand je vois le nombre de personnes qui se déplacent à Angers… La présence de nos supporters est toujours un plus pour nous.

Quel regard portez-vous sur votre association avec Neven Subotic ?
Cela se passe très bien. Avec les résultats positifs, c’est plus simple. C’est un joueur qui était dans un grand club et ce n’est pas par hasard. Il nous apporte son expérience, son sang-froid. C’est un compétiteur et on en a toujours besoin dans un groupe.

Jean-Louis Gasset : "Ne pas oublier où on était il y a peu"    La video

Alors que son équipe vient de remporter 10 points sur 12 possibles, l'entraîneur des Verts insiste sur l'humilité dont il faut faire preuve dans le derby (dimanche à 17h) face à un adversaire taillé pour la Ligue des champions et qui vient de se qualifier pour les 8e de finale de l'UEFA Europa League.

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé cette semaine de derby avec votre groupe ?
J’ai demandé aux joueurs d’être humbles et de s’exprimer le moins possible parce qu’on avait un match à préparer. Ce n’est pas la peine de parler de ce qui s’est passé au match aller. Avant, ça ne compte pas pour moi. On a fait le choix de recruter des joueurs expérimentés qui ont l’habitude de jouer ces grands matches pour redonner confiance aux autres. Dimanche, à 17h, on saura si ça va beaucoup mieux. C'est la questtion que je me pose.
 
Pourquoi prônez-vous l'humilité ?
Aujourd’hui, j’ai l’impression que les gens ont oublié où on était il y a peu. Ils ne pensent plus qu’à dimanche. Le derby rend amnésique: personne ne me parle des points qu’on a pris en février. On a obtenu 10 points sur 12 pssobles avec deux déplacements et un match contre l'OM. Il ne faut pas oublier que Debuchy n’est là que depuis deux semaines ou que ça ne fait qu’un mois que Subotic est avec nous. Depuis qu’on a constitué notre équipe, le 1er février, on est un peu plus en confiance mais il faut avoir en tête qu’on va se mesurer à une équipe qui vise la Ligue des champions et vent de se qualifier pour les 8e de finale de l'Europa League.
 
Comment analysez-vous le parcours récent de l'OL ?
Dans tous les clubs, il y a des cycles et je trouve que Lyon a bien géré ses trois mauvais résultats d’affilée. J'ai connu des clubs où il y aurait eu le feu. Dans leur cas, il faut se motiver tous les trois jours mais ils sont programmés pour jouer des rencontres de haut niveau et hier, ils ont réussi leur match.
 
Quelles sont les chances de l’ASSE dans ce derby ?
Dans les matches qu’il nous reste à jouer, il y a Lyon, Paris et Monaco. Ce n’est pas contre eux que je m’attends à prendre des points mais le point qu’on a pris contre Marseille montre que c’est possible. Dimanche, on va le jouer ce derby mais quoi qu’il arrive, il ne conditionnera pas le reste de la saison. Même en cas de victoire, rien ne sera fait.
 
Pourquoi ?
Je connais un peu le football et je sais que c’est fragile. La dynamique est bonne pour le moment. Nous essayons de la maintenir, comme le niveau de jeu et l’état d’esprit. A Angers on a gagné avec d’autres valeurs qu’à Amiens où on avait mis la manière. Ce sont toujours des petits détails qui font la différence et la chance n’arrive pas comme ça. On la provoque par le travail et par le discours. On essaie d’arriver à faire oublier le traumatisme aux joueurs car rien ne nous empêche de penser qu’on ne fera pas un exploit dimanche après-midi.
 
Une équipe type se dessine-t-elle dans votre esprit ?
Actuellement, tout le monde peut jouer. J’aurai du mal à composer un groupe de 18 joueurs et un 11 de départ. Il n’y a pas d’équipe type. J’ai cinq ou six joueurs offensifs je peux faire tourner comme je peux jouer avec trois joueurs dans l’axe de la défense. J’ai des joueurs polyvalents. Souvent, les joueurs qui entrent en jeu nous font gagner. Ça prouve qu’ils ont compris mon message et que le groupe vit bien. Ils savent qu’il y a un plan A mais qu’au bout d’une heure, on peut passer au plan B.
 
Que vous inspire l’interdiction de déplacement frappant les supporters stéphanois qui ne pourront donc pas encourager leur équipe au Groupama Stadium ?
Pour moi, le football c’est la fête. A Angers, on s’est régalés d’aller saluer nos 600 supporters qui ont chanté tout le match. Dimanche, j’aurais préféré que nos supporters soient là mais si c’est pour qu’il y ait de la violence, je ne suis pas d’accord.

Le groupe stéphanois

Ce sont vingt joueurs qui se déplaceront demain en banlieue pour y affronter l'OL. Seuls Janko et M'Bengue ne seront pas du voyage. Selnæs, touché contre Angers, et M'Vila, ménagé durant la semaine, seront eux du (court) voyage.

Le groupe :  
Gardiens de but 
: 1.Anthony MAISONNIAL ; 16.Stéphane RUFFIER ; 30.Jessy MOULIN.
Défenseurs : 2.Kévin THEOPHILE-CATHERINE ; 11.GABRIEL SILVA ; 24.Loïc PERRIN ; 26.Mathieu DEBUCHY ; 28.Neven SUBOTIC ; 29.Ronaël PIERRE-GABRIEL.
Milieux de terrain : 5. Vincent PAJOT ; 6.Yann M'VILA ; 8.Assane DIOUSSE ; 10. Rémy CABELLA ; 17.Ole SELNAES ; 20.Azevedo HERNANI.
Attaquants : 7.Paul-Georges NTEP ; 14.Jonathan BAMBA ; 21.Romain HAMOUMA ; 22.Kévin MONNET-PAQUET ; 27.Robert BERIC.

Selon l'Equipe du 25 février, Jean-Louis Gasset devrait aligner le 4-2-3-1 suivant :

Ruffier - Debuchy, Perrin, Subotic, Silva - Selnaes, Mvila - Bamba, Cabella, Monnet-Paquet - Beric.

 "La mauvaise qualité de ses entraînements et sa faible propension à défendre desservent Ntep. Ce dernier devrait débuter sur le banc en compagnie de Hamouma, qui n'a jamais figuré dans les équipes de titulaires à l'entraînemnent cette semaine" prédit le quotidien sportif.

Rudy Buquet  au sifflet

Ruddy Buquet a été désigné par la Commission Fédérale des Arbitres pour diriger le derby. Arbitre lors de la victoire finale des Verts en Coupe de la Ligue en 2013, il avait également porté chance aux Ligériens lors du dernier derby qu’il avait arbitré.

Dimanche après-midi (17h), Ruddy Buquet sera l’arbitre du derby qui verra les hommes de Jean-Louis Gasset se déplacer au Groupama Stadium. Il sera assisté par messieurs Guillaume Debart et Frédéric Cano. Willy Delajod sera l’arbitre remplaçant de cette rencontre comptant pour la 27e journée de Ligue 1 Conforama.
 
Alors qu’il a déjà arbitré les Lyonnais face à Strasbourg (victoire 4-0) et au Paris Saint-Germain (défaite 2-0), c’est la première fois que l’arbitre licencié de la Ligue de Picardie sera face aux Verts cette saison.
 
La dernière fois que Ruddy Buquet avait supervisé un derby, le 30 mars 2014, l’AS Saint-Etienne s’était imposée 1-2 sur la pelouse des Gones. Mevlüt Erding avait ouvert la marque à Gerland avant que Max-Alain Gradel ne redonne un avantage définitif aux Verts. L’année précédente, l’arbitre de 41 ans avait également fait le bonheur des Stéphanois qui avaient remporté, sous sa direction, la finale de la Coupe de la Ligue 2013.
 
L’arbitre âgé de 41 ans a dirigé 26 rencontres depuis le début de saison dont 2 en Champions League et 3 en Europa League. Sur les 14 matches de Ligue 1 Conforama qu’il a dirigés, Ruddy Buquet a distribué une moyenne de 5,6 avertissements par rencontre et a sorti deux fois le carton rouge dont un pour Neymar.

Conférence de presse d'avant-derby

En conférence de presse d'avant-derby, le capitaine des Verts et son entraîneur ont tenté d'esquiver les questions pesantes et insistantes sur l'humiliation du match aller. Extraits. 

Loïc Perrin : "C'est vous qui parlez de revanche. Nous, on va essayer de faire l'exploit, créer la surprise à Lyon, qui reste le favori. Le match aller ? On a disputé le derby il n'y a pas si longtemps mais beaucoup de choses ont changé depuis. Tout ce qui en a découlé depuis, avec notamment le changement d'entraîneur et l'arrivée d'autres joueurs, fait que cette sale soirée est passée. Il faut passer à autre chose. Il faut justement ne pas en parler en interne. On a des joueurs d'expérience, qui ont connu le haut niveau et des derbies dans d'autres pays. Ça ne peut que nous apporter un plus. Ce n'est peut-être pas plus mal que ces nouveaux joueurs n'aient pas vécu cette désillusion, ce traumatisme. Nos supporters se retrouvent interdits de déplacement, c'est regrettable pour eux. On essaiera de les rendre fiers devant leur écran et de partager un bon moment à notre retour."

 Jean-Louis Gasset : "J'ai demandé aux joueurs dans toutes leurs interviews, d'être humbles et de parler le moins possible parce qu'on a on match à préparer. Ca ne sert à rien de parler avant. Après, oui. A l'aller, il s'est passé ce qu'il s'est passé. Je n'en ai d'ailleurs même pas parlé avec Loïc (...). La bonne nouvelle de la semaine, c'est que les supporters, qui sont venus nombreux nous voir, ont retrouvé un peu d'espoir alors qu'à mon arrivée, il y a trois mois, tout le monde était au fond du sac. Tout le monde pense à dimanche (...). En cas de succès, ce ne serait pas pareil. Une victoire nous ouvrirait d'autres perspectives. Mais rien ne sera fait. Notre victoire heureuse à Angers a montré que tout cela restait fragile. Mais personne ne peut dire qu'on ne va pas faire un exploit à Lyon. Personne."

Le management de Gasset

Jean-Louis Gasset évoque son style de management dans le Progrès. Extraits.

 "Le respect de la carrière, c’est le leitmotiv des joueurs. Ils me regardent et ils se disent : "Il a entraîné un tel ou un tel, donc il doit savoir de quoi il parle." Après il faut être juste avec eux, avoir du cœur mais leur dire la vérité parce que ce sont des enfants, des enfants gâtés souvent. Il ne faut pas les rater quand ça ne va pas, mais il faut les embrasser quand ça va bien. C’est ma méthode mais je sais très bien que le jour où on perdra, je n’aurai pas fait la bonne équipe, pas effectué les bons changements. C’est le job d’entraîneur qui est comme ça (...)J’ai un staff qui travaille très bien, je trouve qu’on a moins de blessés. J’ai aussi besoin d’avoir autour de moi des gens de confiance parce qu’il n’y a pas que le football. On a besoin de parler de la préparation des matches, de tactique, mais on a aussi besoin de s’aérer la tête, de manger ensemble, de boire un coup et de vivre. Parce que c’est un métier qui rend fou."

Le derby par Mathieu Debuchy

Mathieu Debuchy évoque le derby dans Le Progrès du 19 février : "A Angers on a sauvé deux ou trois ballons chauds. Ça démontre l’excellent état d’esprit de l’équipe. On va déjà récupérer avant de se projeter sur ce match important pour le club et nous-mêmes. On s’attend à vivre une semaine normale. C’est un derby, un match important. Mais Il n’y a pas de pression particulière à se mettre. On va jouer ce match comme ceux qu’on a joués ces derniers temps. On espère ramener quelque chose de Lyon. Le match aller ? Ça, c’est fini, c’est derrière. On est tourné vers l’avenir." 
On compte sur le latéral droit pour marquer le but victorieux dans la banlieue, comme il l'avait fait lors de la saison 2005-2006 sous le maillot des Dogues !

Mathieu Debuchy : confidences d'avant derby

Avant de disputer son premier derby sous le maillot vert ce dimanche à 17h00, Mathieu Debuchy s'est confié à l'Equipe. Extraits.

 "Jean-Louis Gasset a joué un rôle dans ma venue. Quand tu connais déjà l'entraîneur, qu'il t'envoie régulièrement des textos depuis début janvier, qu'il t'appelle et que tu sais que c'est quelqu'un avec qui tu peux discuter... J'ai vite pris mes marques chez les Verts. Je n'avais pas le choix, ni le temps de cogiter non plus. Dès que j'ai su que je signais à Saint-Étienne, je me suis mis en mode match dans ma tête. J'ai d'ailleurs joué trois jours après. Avoir pu disputer des matches en Coupe et en Ligue Europa lors de la première partie de saison m'a aidé. J'ai aussi été bien accueilli par le club, le staff et les joueurs. Le fait de connaître la L1, de savoir que ce serait difficile à Amiens comme à Angers, a fait aussi que je savais à quoi m'attendre. Tout s'est très bien passé d'entrée.

 La situation stéphanoise à la trêve ne m'a pas du tout fait peur. J'avais déjà connu ça lors de ma première expérience anglaise, à Newcastle. J'aurais alors pu me dire : "J'attends un peu de voir si je reçois une offre d'un club mieux classé." Au contraire. Ce beau challenge m'avait donné une motivation supplémentaire. Pareil avec Saint-Étienne. Et puis, en arrivant dans le vestiaire, je n'ai pas ressenti ce malaise dû au classement et aux défaites. Je sais ce qui s'est passé contre Lyon à l'aller car j'avais regardé le match à la télé. Si cela a été traumatisant pour le club et les supporters, les joueurs ont essayé de vite passer à autre chose, car la situation était critique. Par chance, le club a enchaîné les bons résultats depuis mon arrivée. La situation s'est inversée.
 

Le derby, ça me parle, forcément, j'y baigne dedans depuis l'âge de huit ans, quand j'ai signé à Lille. Un derby, c'est toujours un match que tu attends et qui te marque. Je me souviens encore d'un derby du Nord gagné 4-1 à Lens. Le remporter à l'extérieur, c'est encore plus fort. J'ai continué à en disputer en Angleterre. Un derby entre Newcastle et Sunderland, c'est vraiment énorme. Il se joue dans une ambiance incroyable, plus forte encore que lors d'un Arsenal-Tottenham. Les gens de chaque club se détestent tellement qu'ils ne te parlent que du derby. Ils ne vivent que pour ça, encore plus dans le nord de l'Angleterre. Un peu comme à Saint-Étienne. Quand tu vois à Geoffroy-Guichard les tifos des supporters, c'est magique. Rien que devant ta télévision, ça donne des frissons.

 J'ai, dans un coin de ma tête, l'idée de jouer la Coupe du monde. C'est fantastique de porter ce maillot bleu. Cela fait un moment maintenant que je ne l'ai plus revêtu. Cela fait un moment maintenant que je ne l'ai plus revêtu. En septembre 2015, face à la Serbie, à Bordeaux. Cela montre bien que la route conduisant en Russie est très longue. L'idée, c'était de retrouver les terrains tous les week-ends et de ne pas partir n'importe où. J'ai bientôt 33 ans et je vis au jour le jour. Je suis venu à Saint-Étienne à la dernière minute, je serai libre en juin, sans que cela ne me prenne plus la tête que ça. La prochaine liste est dans un mois. D'ici là, on a des échéances importantes avec Saint-Étienne, et son maillot à honorer. J'ai adoré jouer mon premier match avec ce maillot vert. C'était une fierté aussi. La semaine suivant mon arrivée, on est allés visiter le musée des Verts, avec M'vila et Ntep. C'était comme une piqûre de rappel pour nous faire comprendre à quel point ce club est important et mythique.

 Revenir dans le top 6 ? On va être optimiste et regarder vers le haut. Tout en sachant que ça va très vite, que c'est aussi serré devant que derrière au classement. Il nous reste beaucoup d'efforts à fournir et une qualification en Ligue Europa ne me titille pas encore. Mais on a envie d'être ambitieux. En résumé, on peut dire que mes rêves sont verts et bleus en ce début d'année 2018. Gamin, je rêvais de devenir professionnel, de porter le maillot de l'équipe de France et de gagner la Coupe du monde. J'ai disputé celle de 2014 au Brésil, un endroit magique, où on aurait pu faire mieux car l'Allemagne ne nous avait pas survolés en quarts de finale. Mais je n'ai pas encore exaucé mon troisième rêve."

L'entraînement de mardi 20 février 

Le Progrès
du jour évoque brièvement l'entraînement d'hier après-midi.

 "Seuls manquaient à l’appel Yann M’Vila et Ole Selnaes. Le premier est préservé en vue du derby. Quant au second, il se remet d’une grosse béquille à la cuisse reçue samedi. Après la victoire à Angers, Jean-Louis Gasset avait déploré une certaine lenteur dans les transmissions. Mardi, il a concocté pour ses joueurs une séance basée principalement sur le jeu de passes."

Le match en  5 chiffres

Avant le rendez-vous de dimanche (17h), découvrez 5 statistiques à connaître.

4

Sur les 10 derniers derbys, l’égalité est totale entre l’ASSE et l’Olympique Lyonnais : 4 victoires et 2 matches nuls pour les deux équipes.

116

Le derby vivra ce dimanche sa 116e représentation, la 104e en Ligue 1 Conforama. Dans l’élite, le bilan est favorable aux Verts : 38 victoires contre 35 pour l’Olympique Lyonnais (30 matches nuls).

0

Le nombre de défaite concédée par l’ASSE en Ligue 1 Conforama lorsque Robert Beric a marqué (7 victoires, 5 matches nuls). Le Slovène a inscrit 4 buts en 8 matches depuis son retour dans le Forez en janvier dernier.

41%

Jonathan Bamba est impliqué dans 41% des buts inscrits par l’ASSE cette saison en Ligue 1 Conforama. Le numéro 14 stéphanois est le meilleur buteur (6) et le meilleur passeur (5) des Verts en championnat.

3

Le nombre de victoires acquises par l’ASSE sur ses 4 derniers rendez-vous en Ligue 1. Les Verts sont d’ailleurs invaincus sur cette période (3 victoires et 1 match nul).

Rémy Cabella évoque le derby (Canal Football Club 18 février 2018)

Invité du Canal Football Club, Rémy Cabella a évoqué le derby, son avenir et le renouveau stéphanois. 

"Je pense que l'OL est une belle équipe de Ligue 1. Ils ont battu Paris, Monaco et Marseille à domicile donc ce derby va être un match compliqué. Je pense que les Lyonnais partent favoris. Ils ont une équipe de Ligue des Champions. Mais ça va être un tout autre match qu'à l'aller. J'ai envie de jouer ce derby. J'aurais préféré jouer à Geoffroy-Guichard au match aller mais bon, maintenant je vais bien me préparer cette semaine pour être prêt ce week-end. A Saint-Etienne, il y a une très grosse ambiance. Moi je l'ai vécue en tant qu'adversaire, en tant que joueur c'est différent. C'est vraiment une très belle ambiance. J'ai la chance de connaître Marseille et Saint-Etienne, pour moi les deux plus grosses ambiances en Ligue 1. Le Vélodrome est deux fois plus grand, le Chaudron est plus petit mais il y a beaucoup, beaucoup de bruit.

 Je suis prêté par l'OM mais cette année je suis concentré à 100% sur Saint-Etienne. Rester à l'ASSE, ça ne dépend pas de moi. Moi, franchement, cette année, j'ai été surpris quand je suis arrivé. Je ne m'attendais pas à ça, à un club comme ça. Je me sens vraiment bien, je pense qu'il y a eu beaucoup de changements avec la direction et le coach. Franchement je me sens super bien ici. Après on verra en fin de saison, les deux clubs discuteront s'ils veulent me garder. Est-ce que Florian Thauvin est un exemple ? C'est vrai qu'on a eu un peu le même parcours. Il est parti aussi en Angleterre, il est revenu. Flo a été très fort mentalement puisque notre début de saison avec Marseille a été compliqué. Il a fait une belle saison l'an dernier et cette saison il est encore plus fort. C'est un exemple à suivre. 

Le 5e, Nantes, n'est qu'à 6 points, c'est vrai. Mais l'objectif, ce qui a été dit, c'est d'abord de  penser au maintien. D'abord d'être maintenus et après on verra plus tard. Après ce qui s'est passé la première partie de saison, le plus important, c'est d'être serein et de se maintenir le plus rapidement possible pour après mieux respirer. Quand Oscar Garcia a démissionné, je ne jouais pas car j'étais blessé. Je ne m'y attendais pas. Le derby a beaucoup joué, je pense qu'il l'a mal vécu. C'est dommage car franchement je m'entendais super bien avec lui, c'est lui qui m'a fait venir à Saint-Etienne. Je lui souhaite bon courage car je sais que c'est difficile pour lui en ce moment à l'Olympiakos. Il y a eu des changements d'entraîneur et de joueurs, maintenant on dirait l'équipe de France (rires). Avec l'arrivée du coach, de Ghislain et des nouvelles recrues, c'est vrai que ça n'a rien à voir !"

Comme il l'avait fait avant-hier sur le plateau du CFC, Rémy Cabella évoque le prochain derby dans la dernière édition du Progrès. Extraits : "On a vu un très grand Ruffier à Angers. Je ne sais pas si je lui ai mis un but dans ma carrière. À l’entraînement, oui, mais en match, je ne sais pas… Il faut féliciter aussi Robert parce que le but n’était pas facile à mettre. Je n’ai pas joué le match aller mais ça m’a fait beaucoup de peine, surtout à domicile. Je vais bien le préparer pour bien le savourer. On est passé à travers. Mais aujourd’hui, c’est autre chose, il n’y aura rien de comparable. Ce n’est pas la même équipe qui va affronter l’OL."

Les confidences de Subotic

Neven Subotic, qui a joué une vingtaine de derbys avec Dortmund contre Schalke 04, s'est confié au Progrès avant de disputer son premier avec l'ASSE chez les vilains. Extraits.

 "Si tu fais une mauvaise saison mais que tu remportes le derby, les supporters considèrent que l’honneur est sauf. Si tu en fais une bonne, et que tu perds les deux manches, on te le fait remarquer. Quand un nouveau joueur visite le musée des Verts, il comprend que c’est un pan particulier de l’histoire, de la légende du club. J’ai compris l’importance du derby, les ondes qu’il transmet lors de la visite. C’est le genre de match que j’apprécie. Il faut mettre un pourcentage en plus. Ça implique les joueurs, les supporters, mais aussi l’adversaire, ses fans. Sans oublier que nous sommes dans le sport et qu’il faut respecter ses limites. Il y a une éthique à avoir.

 Je sais ce qui s'est passé à l'aller. C’est une responsabilité supplémentaire pour nous, les joueurs. C’est à nous de rétablir l’équilibre entre les attentes des supporters et celles du club. Elles ont été trop éloignées dans la première partie de saison. À nous d’inverser la tendance à travers le derby mais les autres matches qui viennent aussi. L’expérience est une qualité indispensable, ça aide à gérer les émotions, les situations. Quand on doit calmer le jeu, accélérer. Mais ce n’est pas la première. De même que la tactique est secondaire dans ce genre de bataille. Ce qui compte, c’est l’esprit de combat, le cœur que l’on met à l’ouvrage."

Neven Subotic s'est également brièvement confié à ligue1.com, version anglophone de la Ligue qu'on adule. Extraits.

 "Je suis ravi d'avoir signé à Saint-Etienne. Cela se passe bien, je ne pouvais pas rêver mieux. On vient de prendre dix points en quatre matches et je pense que nous sommes définitivement sur de bonnes bases pour poursuivre en championnat, sachant qu'aucun des prochains matches ne nous sera donné, notamment le prochain ! Nous n'avons pas besoin de surestimer l'influence des recrues hivernales. Mais nous nous sommes intégrés dans toute l'équipe. Je pense qu'il faut attribuer les succès à l'équipe entière. Ce ne sont pas les nouveaux joueurs qui ont fait quelque chose de spécial.

 Je suis associé à Loïc Perrin. Primo c'est une personne exceptionnelle. Secundo c'est un super joueur. C'est très naturel de jouer à ses côtés quand bien même on n'avait pas évolué ensemble auparavant. J'ai vraiment les mêmes sensations avec lui que lorsque je jouais avec Mats Hummels [ndp2 : champion du monde et d'Allemagne en titre]. Je comprends comment il aime jouer. On a besoin de communiquer brièvement. En un ou deux mots il me comprend et réciproquement, de telle sorte que je suis vraiment ravi de pouvoir travailler avec lui.

 Le public stéphanois est incroyable, tu ressens les émotions qu'il y a ici. Ce n'est pas tant le nombre de supporters qui m'impressionne que la passion qu'ils expriment lors des matches. Les expériences ont montré que les gens sont vraiment derrière leur club. Ils ne vont pas au stade le samedi soir parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. Ils viennent parce qu'ils le veulent vraiment, c'est la chose que la plupart des gens font depuis des années voire des générations.

 Je pense qu'il n'y a pas de bon moment ou de mauvais moment pour jouer un derby. C'est un match qui s'impose vraiment de lui-même ! C'est basiquement le match de l'année, surtout cette saison où le match aller contre Lyon a été un désastre. Nous avons donc vraiment une responsabilité élevée envers notre club et nos supporters pour nous rattraper. Nous n'avons qu'une seule chance de le faire, il faut la saisir !"

Yann M'Vila  évoque le derby 

A quelques jours du derby, Yann M’Vila a évoqué la rencontre pour Onzeo. Le milieu de terrain a fait part de son envie de disputer cette rencontre à part dans la saison.

S’il n’a pas encore vécu un derby en tant que joueur, Yann M’Vila compte se servir de son expérience anglaise et de la rivalité entre Sunderland, où il a joué, et Newcastle, distant de 20km. Interrogé par Onzeo au sujet du derby, le milieu de terrain a déclaré « je sais qu’il y a beaucoup d’excitation quand il y a un derby. Une semaine avant le match, on sent que ça approche. Là, beaucoup de personnes viennent nous encourager sur les réseaux sociaux. On sent vraiment que c’est un match particulier ».
 
On apprend sur l’émission Espace Clubs que le milieu de terrain a déjà suivi plusieurs derbies et qu’il s’attend à un rencontre disputée. « Comme à chaque match, la bataille du milieu sera importante pour remporter le match. Mais ça sera la bataille partout prédit l’ex-tricolore, ça sera à nous de bien préparer le match ». En attendant la rencontre dont le coup d’envoi sera donné à 17h, Yann M’Vila s’est dit « pressé d’être au jour J pour en découdre ».

Roland Romeyer  évoque le derby 

Roland Romeyer évoque le derby dans Le Progrès du jour. Extraits : "Je ne serai pas dimanche à Lyon.  Il y aura le directeur général du club et Bernard Caïazzo. Moi, je suis en vacances. C’est une tradition, chaque année on part à Courchevel avec une quarantaine d’amis et de la famille et on ne revient que dimanche soir. On regardera le match à la télé et on partira ensuite. Pour moi le football, c’est la fête avec des joueurs qui donnent tout ce qu’ils ont dans le ventre et après on se serre la main. Ce n’est plus ainsi et je suis moins passionné. Il y a eu l’agression contre Bereta qui s’est fait casser sa voiture au retour de Gerland. Et il y a ce qu’il s’est passé cette saison au match aller. Même pour un match de 17 ans, on interdit les supporters, c’est incroyable et bientôt, il n’y en aura plus du tout à l’extérieur.

 La déroute du match aller était la conséquence de plein de choses. Il y a eu beaucoup de faits négatifs, l’interruption du match, le duel perdu face à Lopes par Romain Hamouma qui se blesse sur cette action, le corner sur Fekir, puis l’expulsion. Ce n’est plus le même staff, plus la même équipe. Sans m’avancer, de cette défaite, il ne restera peut-être au coup d’envoi que Selnaes, Ruffier et Hamouma sorti à la 13e minute… Ce qui me fait plaisir, c’est qu’on retrouve beaucoup de cadres comme Loïc Perrin. Ils savent ce qu’est le derby, ce qu’est un gros match. Ce sera un autre contexte qu’en novembre et compte tenu de ce qu’il se passe, je suis assez confiant. Je compte sur tous pour vraiment disputer à fond ce match."

Georges Bereta n'assistera pas au derby 

Comme la saison passée, Georges Bereta a décidé de boycotter l'antre lyonnaise. Il s'en explique dans Le Progrès du jour.

 "Les images de l'agression de novembre 2015 me reviennent souvent en tête, dès qu’on me parle de Lyon en fait. S’ils avaient renversé la voiture, on était cuits. Depuis, j’ai perdu le plaisir du foot. J’ai consulté un psychologue et je vais  y retourner car ça me travaille toujours. Bernard Lacombe m’a appelé mais c’est tout. Je suis déçu. Jacques Santini a proposé de m’accompagner au prochain derby mais ma réponse a été claire : "Non, c’est fini, je n’irai plus jamais à Lyon".

 J’étais au stade Geoffroy-Guichard au match aller et ça nous a tous un peu traumatisés. Le corner raté d’Hamouma en début de match a tout déclenché. Le fait d’avoir une équipe différente aujourd’hui est peut-être une chance pour nous. Les gars qu’on a pris ont de l’expérience. Ça rétablit un peu l’équilibre entre les deux équipes, même si Lyon est costaud. À l’aller, on n’a pas touché terre. Si on peut accrocher un nul, ce serait déjà pas mal. On verra si les Lyonnais sortent fatigués de leur match de Ligue Europa contre Villarreal."

Hervé Revelli aigri

Dans la dernière édition du Progrès, l'entraîneur de l'UGA Lyon Décines Hervé Revelli pronostique une victoire des vilains cet après-midi avant de tacler Roland Romeyer.

 "On ira à la Fouillouse, on va recevoir l’Etrat, plus tard nous irons à Veauche. Comme je suis à Lyon, j’espère que les clubs de la Loire ne vont pas me demander mon passeport ! Je vois quasiment le grand stade de l’OL, de là où on s’entraîne. Heureusement que notre match n’était pas prévu dimanche en même temps qu’OL-ASSE. J’aurais été obligé de demander au président Jean-Michel Aulas de décaler le derby. 

J’ai été invité au stade pour le derby. Des amis lyonnais m’ont proposé la loge. J’ai apprécié, mais j’ai décliné l’invitation, je vais rester chez moi à Lyon. L’écart s’est resserré. L’OL avec sa jeunesse, même s’il y a des joueurs d’expérience, a perdu des points de manière aberrante. Et l’ASSE défend mieux, peut juste avoir le regret d’avoir attendu tant de temps pour recruter ! Jean-Louis Gasset est très bien, il comprend tout.

 Je vois quand même l’OL passer. Chaque fois que Lyon accélère, le danger est là. Un derby est un mélange des couleurs, c’est regrettable de ne pas voir de fans de l’ASSE. Un président qui est en vacances un jour de derby, c’est scandaleux. Qu’est-ce qu’il fait Roland Romeyer ? Il a dit qu’il s’en allait si Julien Sablé partait, et il est resté. Et là il ne va pas au derby avec son club."

Nommé "ambassadeur à vie" de l'ASSE en 2013, le meilleur buteur de l'histoire des Verts s'est vilainement confié au site Lyon Actu Sport juste avant le derby. Extraits : "Un ancien Stéphanois qui vient à Lyon, ce n'est pas paradoxal. Je me suis rapproché de mon petit- fils et de ma petite fille, qui sont Lyonnais. J’ai beaucoup de famille à Lyon. Puis, j’ai vécu ici : six ans à Saint-Priest, puis encore quatre ans par la suite, cela fait presque une dizaine d’années, donc je me considère un petit peu lyonnais. J’ai passé mon enfance dans le midi, à Marseille. C’est vrai, j’ai fait une belle carrière à Saint-Etienne, mais cela ne m’empêche pas d’être Lyonnais quand ils jouent. Je supporte d’abord le football en général. Le reste ne m’intéresse pas. Je regarde toujours la Ligue 1, mais plutôt avec de l’indifférence. Le derby ? Je vais regarder un match de football. Je ne vais pas regarder Saint-Etienne contre Lyon. J’espère, comme tout le monde, que ce sera une belle rencontre. J’ai suivi le match aller. J’ai vu un beau spectacle, même si Saint-Etienne a pris une raclée. J’espère voir le même spectacle, ici à Lyon : du beau jeu. Après, que le meilleur gagne, le reste ne m’intéresse plus."

 

Le derby de Bernard Pivot

S'il réitère son attachement aux Verts dans Le Dauphiné Libéré, Bernard Pivot montre à nouveau qu'il n'est pas dans l'esprit du derby.

 "Je suis un paradoxe. Si l’ASSE doit perdre un match, je préfère que ce soit contre Lyon que contre une autre équipe. En fait, ma mère était lyonnaise et mon père de la Loire. Quand j’avais des bonnes notes, on m’emmenait voir Saint-Étienne dans la camionnette de l’épicerie familiale. C’était pour moi la récompense."

Christophe Galtier se souvient du derby

Avant de recevoir l'OL cet après-midi (18 février), Christophe Galtier se souvient du derby dans Le Progrès du jour. Extraits.

 "Le derby, c'est particulier, on oublie le classement. Je prépare la venue de l’OL et je suis obligé de penser au derby. Les derbies ne s’oublient pas, c’est tellement de joie et de tristesse. J’en ai vécu 18, et tout connu, des joies, l’égalisation sur coup franc de Karim Benzema à la dernière seconde à Saint-Etienne alors que j’étais adjoint d’Alain Perrin, le centième derby à Gerland, des récents succès à Saint-Etienne, et des détresses incroyables avec le but de Jimmy Briand à la dernière seconde à Saint-Etienne. Lille-Lyon n’a pas ce parfum. L'ASSE, j'y penserai plus tard. J’ai suivi les épisodes, mais je l’ai fait sans nostalgie. J’étais concentré sur moi, j’en avais besoin. Le 5-0 des Lyonnais à Saint-Etienne m'a interloqué. J’ai été surpris qu’un derby puisse basculer aussi vite. Maintenant, l’ASSE n’a plus la même équipe, et Lyon devra se méfier. Je suis l’ASSE aussi, car le dernier match de la saison sera Saint-Etienne-Lille !"

Frédéric Piquionne évoque le derby

Sur France Bleu Saint-Etienne, l'ancien esclave stéphanois Frédéric Piquionne a parlé hier soir du derby et des ambitions stéphanoises de cette fin de saison. Extraits : "Que ce soit sous le maillot vert ou sous le maillot de l'OL, mon expérience des derbys a été mitigée. Je retiens surtout l'atmosphère très tendue entre les deux clubs lors de ces matches. Difficile de pronostiquer ce prochain derby car Lyon est dans une phase négative marquée par plusieurs défaites suivies d'un nul à Lille alors qu'ils menaient 2-0. De son côté Saint-Etienne a retrouvé des couleurs vertes : Robert Beric est revenu de son prêt à Anderlecht et surtout le mercato hivernal a été réussi et il y a un coach qui sait ce qu'il fait. Ce sera un derby très disputé, ça peut être une bonne surprise pour les Stéphanois.

 Les Verts peuvent aller chercher la cinquième place, pourquoi pas ? Il y a de quoi être ambitieux. C'est vrai qu'il y a encore des points à prendre pour le maintien. Mais malgré leurs difficultés des six premiers mois, les Stéphanois sont encore en course pour obtenir quelque chose. il ne faut rien lâcher, il faut être encore concentré. Ce qui manquait à Sainté, c'est une stabilité et un buteur. Aujourd'hui il les ont retrouvés, tant mieux pour eux ! Les supporters stéphanois ne seront pas à Lyon, ça va manquer. Ils devraient être là à tous les matches mais souvent les préfets préfèrent ne pas inviter les supporters adverses, c'est dommage !

 Je ne sais pas ce que va donner ce derby. Les Lyonnais sont capables de sortir un gros match comme ils l'avaient fait contre le PSG. Mais les Verts aujourd'hui, avec les valeurs qu'ils ont retrouvées et l'équilibre de leur équipe, peuvent faire un résultat à Lyon. Franchement... allez, match nul ! Je pense qu'il y a encore pour les Verts des matches à faire contre des grosses équipes, il s'agit de bien les aborder. Ils ont fait 2-2 contre l'OM, pourquoi pas aller chercher cette 5e place qualificative pour l'Europa League ? Il faut être ambitieux, je pense que le coach qui est en place l'est. Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant peuvent donner de bons conseils aux Stéphanois. Je pense qu'ils prendront le maximum de points à domicile vu l'atmosphère qu'il y a à Sainté. Et les Verts peuvent grappiller des points à l'extérieur pour faire ce qu'il faut !"

Jacques Santini évoque le derby

Jacques Santini évoque le derby dans Le Progrès. Extraits.

 "Julien Sablé n’aurait pas eu les mêmes problèmes s’il avait pu s’appuyer sur l’effectif tel qu’il est constitué actuellement. Lorsqu’on prend des internationaux, on change de manière positive le visage de l’équipe. Jamais je ne me serais séparé de Beric. Pour une équipe comme l’ASSE, il est quasiment indispensable. Perrin et Hamouma sont de retour de blessure. De l’équipe battue lors du dernier derby, il ne reste plus grand monde. L’ASSE peut remercier Jean-Louis Gasset, c’est lui qui a su convaincre tous ces internationaux de rejoindre l’ASSE.

 Les Stéphanois ne risquent pas d’être inhibés par le résultat du match aller car certains n’étaient pas là, d’autres ne jouaient pas. Le seul qui peut y penser, c’est ce pauvre Stéphane. L’ASSE a désormais une belle équipe qui ne sera pas loin de la 6e place, éventuellement qualificative à la Ligue Europa. Le maintien ne posera pas de problème. Pour descendre, il faudrait que les mecs le fassent exprès. Pour cette fin de saison, on peut regretter que l’ASSE ait raté l’opportunité de poursuivre sa route en Coupe de France.

 Peut-être que ça n'a pas été facile à Angers, mais l'équipe gagne. Elle possède l’expérience, ne s’affole pas, laisse passer l’orage, joue sans pression négative. Je ne vois pas les Verts perdre à Lyon. La courbe psychologique s’est inversée. Les Lyonnais ont bien sûr des arguments offensifs mais l’ASSE en a également même si elle n’a pas le volume de l’OL. Il serait dommage d’aller à Lyon en victime alors qu’elle a les arguments pour faire un bon résultat. Je suis convaincu que les Verts feront un très bon match."

Les souvenirs de Laurent Fournier

L'ancien milieu de terrain des Verts et de l'OL Laurent Fournier évoque ses souvenirs de derby sur le site de la LFP

 "A l’époque, la rivalité était moins forte que maintenant ; les matchs n’étaient pas diffusés en direct et les réseaux sociaux n’existaient pas. C’était bon enfant, même si le derby restait un match à part. Au début des années 80, Sainté était le club préféré des Français, il y avait une grande ferveur derrière l’ASSE, car nous étions seulement quatre ans après la finale de 1976. Là-bas, il y avait Platini, Rep, Castaneda, Battiston… Du coup, l’OL était outsider. Pour moi, c’était mon premier derby, j’étais resté sur le banc au match aller, et forcément j’étais impressionné. D’autant que j’étais au marquage de Michel Platini ! Et les conditions étaient difficiles, nous avions joué dans le Chaudron sous la neige. C’est un souvenir très fort d’avoir affronté cette grande équipe de Saint-Etienne. Les derbys entre l’OL et l’AS Saint-Etienne étaient aussi très souvent l’occasion de records d’affluences, notamment à Gerland. Je me souviens qu’il y avait du monde partout dans le stade pour ces matchs. En septembre 1980, il y avait eu un derby particulièrement attendu à Gerland, car les deux clubs étaient à égalité en tête du classement."

Jérôme Alonzo : "Les Verts peuvent accrocher l'Europe"

Comme Frédéric Piquionne lundi dernier sur France Bleu, Jérôme Alonzo estime dans Le Progrès du jour que les Verts peuvent encore accrocher l'Europe en fin de saison. Extraits : "Saint-Étienne c’est comme Bordeaux. Il y a un mois, ils avaient un statut de potentiel relégable, même si tout le monde savait dans la planète foot qu’aucune de ces deux équipes n’allait descendre. Aujourd’hui, elles jouent la 5e place. Mais cela passe par une série. Si tu as des hauts et des bas pendant encore deux mois, tu finiras 10e. On aimerait tous une victoire des Verts à Lyon mais un bon résultat, ça peut être un match nul. 

Le staff peut trouver dans la lourde défaite du match aller un levier supplémentaire pour motiver les joueurs. Mais, honnêtement, est-ce qu’il y a besoin d’un levier, d’une vexation pour jouer un Lyon-Sainté ? Moi, je n’en ai jamais eu besoin. Un derby se suffit à lui-même en termes de motivation. Les lyonnais sont moins flamboyants qu'il y a un mois mais la bête peut se réveiller parce que c’est un match qu’ils auront encore plus envie de gagner que les autres."

"Le Clasico, c'est juste une invention médiatique et c'est rien d'autre" a déclaré hier Rudi Garcia en conférence de presse. Dans Le Progrès du 25 février, Jérôme Alonzo donne évidemment raison à l'ancien entraîneur stéphanois.

 "Les derbys Lyon - Saint-Etienne sont des rencontres particulières, ce n’est pas fabriqué. Même si on s’éclate lors des PSG - OM, on sait très bien que ça a été fait en laboratoire. Dieu sait si j’ai joué le jeu mais ça ne veut rien dire. On a tous fait en sorte que cela devienne un rendez-vous à part parce que c’est bon pour le business et que ça nous arrangeait bien. Mais les vrais trucs qui puent le sang et la sueur, c’est Sainté-Lyon, Nice-Marseille, Nice-Bastia, Lille-Lens, Ajaccio-Bastia. Je me souviens bien de mon premier derby disputé avec les Verts à Gerland. Ce fut aussi mon plus beau. C’était la saison de la remontée. On fait 0-0 et je réalise un super match. Sur un plan perso, je le mets même dans mon Top 5. J’avais gagné trois duels face à Sonny Anderson. J’en tire une certaine fierté."

Les derbies depuis la remontée de 2004

Depuis la remontée, les derbies à Lyon sont allés par phases. D'abord, une période catastrophique : 4 défaites consécutives et 1 nul, avec en point d'orgue l'humiliation de 2006. La promotion de Christophe Galtier à la tête de l'équipe a immédiatement changé la donne : sur les 6 premières saisons, les Verts ne perdent qu'une fois, obtiennent 3 nuls et s'imposent 2 fois (dont l'éternelle jouissance du hold-up pour le centième).

 Mais depuis, le vent a tourné, et il est glacial : les Lyonnais restent en effet sur 2 victoires dans leur stade, et sans trop trembler (3-0 et 2-0), alors même que la victoire verte à GG était devenue une bonne habitude (jusqu'à la distorsion dans l'espace-temps de l'automne dernier).

 Rappelons enfin que l'ASSE n'a plus perdu les deux derbies de la saison depuis 2011/12. Ce sont même trois défaites qu'il a fallu encaisser cette année-là, puisque LOL était venu dans le Chaudron s'imposer en Coupe de la Ligue.

Le derby diffusé dans 162 pays

Rencontre phare du championnat, le derby sera vu aux quatre coins du globe ce dimanche.

Comme le souligne L’EQUIPE dans son édition de ce vendredi, le derby de dimanche entre l’OL et l’ASSE dépassera allégrement les frontières de l’Hexagone. En effet, couverte par 44 diffuseurs, la rencontre sera visible dans 162 pays à travers le monde !

Le quotidien revient également sur l’historique des grandes confrontations du football européen, entre rivalités au sein d’une même ville (AS Rome-Lazio, Manchester City-Manchester United…) et affrontements entre rivaux historiques (Real Madrid-FC Barcelone, Juventus-Inter Milan…). Si le derby entre Stéphanois et Lyonnais est relativement «jeune», la première rencontre entre les deux équipes ayant eu lieu en 1951, il compte tout de même 115 éditions toutes compétitions confondues.

Au tableau de résultats, L’EQUIPE relate le bilan entre des deux équipes, qui reste toujours favorable aux Verts (43 victoires, contre 40 pour l’OL). Le derby reste d’ailleurs une partie riche en rebondissements, avec 2,48 buts en moyenne par match. En 115 rencontres de l’élite face à l’OL, les Stéphanois ont inscrit 152 buts.

Attention aux vilains tirs de loin

Selon une infographie d'Opta publiée aujourd'hui dans la Pravda, l'ASSE est 4e ex aequo avec Bordeaux, Montpellier et Dijon au nombre de buts marqués cette saison en L1 de l'extérieur de la surface (7). Les vilains (15) dominent ce classement devant le QSG (14) et Strasbourg (8).

Pas de supporters verts à Lyon mais un incroyable départ à l'Etrat    La video

C'est sous les encouragements très nourris de nombreux supporters stéphanois que les Verts ont pris la route vers le Rhône avec un objectif en tête: le derby!

 

JMA sera absent !

Selon la dernière édition de la Pravda, Jean-Michel Aulas ne sera pas du déplacement des vilains à Villarreal (que ratera également Marçal, suspendu). Opéré du genou, le président des banlieusards devrait même manquer le derby programmé ce dimanche à 17h00.


Nabil Fekir évoque le derby

Passeur décisif hier sur le but victorieux des banlieusards à Villarreal, Nabil Fékir évoque le derby dans Le Progrès du jour : "Le derby ? Je le vois arriver sereinement. Saint-Etienne s’est bien renforcé, ce n’est plus tout à fait la même équipe, et ce ne sera pas le même match qu’à l’aller. Je crois qu’ils vont être revanchards."

En conférence de presse, il est revenu sur sa vilaine célébration du match aller : "On sait que le derby, c'est un match très spécial et qu'on sera très attendus. Après ce qu'il s'est passé au match aller, on est conscient que Saint-Etienne va venir ici avec l'envie de se venger. Mais on se tient prêt et on est confiant. Mon geste du match aller, je ne le regrette pas, ça reste une célébration. Il n'y avait rien de provocant ou d'insultant. Derrière, il y a eu des débordements et c'est regrettable. Mais dans mon geste, il n'y avait rien de méchant. J'ai été un peu déçu de l'ampleur prise par une simple célébration."

Anthony Lopes forfait

Nos vilains voisins viennent d'annoncer le forfait d'Anthony Lopes. C'est donc Mathieu Gorgelin qui devrait garder les cages lyonnaises. Rappelons que sur ces 4 matchs pros, l'un l'a été lors d'un derby, en novembre 2013. Malgré un but encaissé de sa part, cela ne nous avait pas porté bonheur puisque cela s'était terminé par une défaite 2-1.

Bruno Génésio s'attend à un vrai combat

Lors du traditionnel point-presse d’avant-match, Bruno Genesio a estimé que le derby qui se tiendra au Groupama Stadium, dimanche à 17h, sera disputé.

Au lendemain de la victoire de ses troupes à Villareal (0-1), Bruno Genesio ne s’est inquiété ni de l’état physique ni de la soif de compétition de ses troupes. « On a l’habitude d’enchaîner rapidement les matches a souligné le technicien. C’est un derby qui nous attend et c’est plus facile de le préparer car la motivation vient d’elle-même. J’ai senti les joueurs déjà tournés vers le match de dimanche » a-t-il enchaîné sur le site officiel rhodanien.
 
A deux jours du match, le coach des Gones s’est montré prudent face à des Ligériens qu’il juge transformés. « On respecte l’ASSE, malgré les antécédents qu’il y a eus. Mais le match de dimanche sera complètement différent. Saint-Etienne a changé depuis, en prenant des joueurs qui ont plus d’expérience. Ce n’est pas du tout la même équipe. L'ASSE est sur une bonne dynamique, les deux contextes ne sont donc pas comparables » a-t-il prévenu avant de confier sa vision de la rencontre. « Ce sera un vrai combat, c’est toujours le cas lors d’un derby. On devra être à 100%. On doit aborder ce match avec confiance tout en étant vigilant » a mis en garde l’entraîneur. Solidaire de la cause des supporters, Bruno Genesio a estimé « dommage qu’il n’y ait pas de supporters stéphanois dimanche car le derby reste une fête à laquelle ces derniers devraient participer».


Les Lyonnais sans Lopes ni Ferri

Blessé au triceps face à Villareal, Anthony Lopes a dû déclarer forfait pour le derby programmé demain (17h). Jordan Ferri manquera également la rencontre face à l’ASSE pour cause de suspension.

C’est sans Anthony Lopes que les Gones affronteront les Verts demain. Touché au triceps jeudi soir, lors de la courte victoire lyonnaise à VIllareal (0-1), le gardien titulaire a été ménagé depuis mais il finalement dû résoudre à déclarer forfait pour le derby. En son absence, c’est Mathieu Gorgelin, sa doublure, qui gardera le but rhodanien. Ce forfait de dernière minute s’ajoute à celui de Jordan Ferri, suspendu.

LE GROUPE
Gardiens:
Gorgelin, Grange
Défenseurs: Rafael, Marçal, Marcelo, Diakhaby, Morel, Mendy, Tete
Milieux: Aouar, Ndombele, Tousart, Diop, Cornet
Attaquants: Depay, Fekir, Traoré, Mariano, Maolida