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Julien CORDONNIER, nouveau recruteur à l'ASSE


Source :  Site Poteaux Carrés

Lundi 26 février 2018       

Ancien défenseur professionnel (passé notamment par Châteauroux, Beauvais, Neuchâtel Xamax et Clermont Foot) et ex-directeur sportif d'Orléans, le Chartrain Julien Cordonnier (37 ans) a annoncé ce soir qu'il intégre la cellule de recrutement des pros. "Content de rejoindre ce club mythique et merci à David Wantier et à Dominique Rocheteau pour leur confiance" a écrit le Chartrain dans un tweet relayé par le compte Le chercheur de talents.

Membre de la cellule de recrutement de l'ASSE depuis hier, Julien Cordonnier fait aujourd'hui l'objet d'un papier dans La Nouvelle République. L'on y apprend notamment qu'il a signé un CDI, qu'il a fait ses armes auprès de l'agent Philippe Fiorentino à la suite de sa carrière de joueur, et que l'ASSE cherche un recruteur à l'étranger.

 Il explique aussi un peu ce qui l'attend : « Au départ, ils cherchaient quelqu’un pour travailler à l’étranger et j’ai décliné car j’ai aussi une vie de famille. Puis, ils m’ont proposé un poste de recruteur sur toute la France. Et là, ça ne se refuse pas. Le vendredi, j’irai surtout voir de la Ligue 2, et le reste du week-end de la L1. Ma priorité va être de m’imprégner de la politique du club et de trouver ensuite les joueurs qui ont le profil stéphanois. Mon challenge sera de faire signer des joueurs qui sont au-dessus de ce qu’ils ont déjà avec un potentiel à la revente, une donnée aujourd’hui primordiale dans le football actuel. »

Son parcours professionnel : 

    1997-2000 : LB Châteauroux 2 (CFA2) : 
   
2000-2002 : LB Châteauroux (L2) : 6 matchs + 1 en Coupe
    2002-2004 : AS Beauvais Oise (L2 puis N) : 37 matchs, 1 but + 5 matchs en Coupe
    2004-2006 : Neuchâtel Xamax FC (L1 suisse) : 53 matchs, 1 but, 3 matchs en Coupe Intertoto, 1 but + 2 matchs en Coupe, 1 but
    2006-2008 : Clermont Foot (N puis L2) : 62 matchs, 5 buts + 10 matchs en Coupe
    2008-2011 : LB Châteauroux (L2) : 84 matchs, 7 buts + 10 matchs en Coupe
    2011-2013 : US Orléans (N) : sa carrière est stoppée en novembre 2012 par une rupture du tendon d'Achille. A 32 ans, l'ancien capitaine des jaunes et rouges va intégrer les bureaux du club en occupant la fonction de directeur sportif. Arrivé au club en juin 2011, Julien a porté le maillot orléanais à 47 reprises en championnat National (1 but) et 10 fois en Coupe.
    
     

Article de La Nouvelle République :

Julien Cordonnier avait un rendez-vous de la plus haute importance, hier. Il s’est rendu au siège de l’AS Saint-Étienne afin d’y signer un CDI avec le club mythique de la Loire. Il intègre ainsi la cellule professionnelle de recrutement des Verts. Une sacrée promotion pour celui qui portait encore le maillot de la Berrichonne au mois de mai 2011 et qui y avait effectué ses débuts de 2000 à 2002.
Depuis qu’il a mis un terme à sa carrière de joueur, en 2012, suite à une rupture du tendon d’Achille, alors qu’il évoluait à l’US Orléans, Julien Cordonnier (37 ans) a plutôt bien négocié sa reconversion en restant dans le milieu du football.
« Ça s’est fait très rapidement, rappelle “ Cordo ”. A ma blessure, je me suis entendu avec le président de l’USO, Philippe Boutron, pour basculer sur le poste de directeur sportif. » Et pendant près de cinq ans, l’ancien défenseur central a permis au club du Loiret de s’installer en Ligue 2 où il évolue toujours actuellement.
Julien Cordonnier, lui, a dû quitter le navire prématurément, en janvier 2017, lorsque le club naviguait dans le bas du classement de L2. « On a convenu d’une rupture conventionnelle, indique-t-il. Ensuite, j'ai supervisé pas mal de matchs pourt rester au contact du milieu. »
“ Ça reste le même métier ”Une bonne manière de se faire remarquer dans le monde du recrutement où il faut un bon flair afin de dénicher les talents de demain. Et lorsque l’AS Saint-Étienne lui a proposé d’intégrer sa cellule de recrutement, Julien Cordonnier n’a pas hésité une seconde. Enfin presque. Il explique : « Au départ, ils cherchaient quelqu’un pour travailler à l’étranger et j’ai décliné car j’ai aussi une vie de famille. Puis, ils m’ont proposé un poste de recruteur sur toute la France. Et là, ça ne se refuse pas. Le vendredi, j’irai surtout voir de la Ligue 2, et le reste du week-end de la L1. »
Le travail effectué par Cordonnier à Orléans n’a pas laissé insensible Dominique Rocheteau, directeur sportif de l’ASSE, et David Wantier, responsable du recrutement des Verts. « Pour moi, ça reste le même métier, assure encore celui qui a fait venir Aholou (Strasbourg), Pépé (Lille) ou encore Baretto (Auxerre) un temps à l’USO. Ma priorité va être de m’imprégner de la politique du club et de trouver ensuite les joueurs qui ont le profil stéphanois. Mon challenge sera de faire signer des joueurs qui sont au-dessus de ce qu’ils ont déjà avec un potentiel à la revente, une donnée aujourd’hui primordiale dans le football actuel. »

Entretien exclusif sur footnational.com (12 février 2013)

Victime d'une grave blessure en novembre dernier, Julien Cordnnier a raccroché les crampons pour épouser une carrière de... directeur sportif du côté de l'US Orléans. Pour Foot-National, l'ancien défenseur de Châteauroux évoque son actualité, et ses projets. Entretien exclusif.

Bonjour Julien, tu t'es sérieusement blessé il y a trois mois maintenant. Tout d'abord, comment vas-tu?

Julien Cordonnier : En effet, j'ai été victime d'une rupture totale du tendon d'Achille le 12 novembre dernier en toute fin d'entraînement. Le lendemain, je suis allé consulter sur Paris et le verdict m'a été confirmé. J'ai été opéré une semaine plus tard, le 19 novembre. Il s'agit d'une lourde blessure, longue à soigner.

Le premier pronostic faisait état d'une absence comprise entre six et huit mois. Finalement, tu as décidé de mettre un terme à ta carrière de joueur. Un choix forcément difficile...

Il me restait une année de contrat avec l'US Orléans. Dans un premier temps, mon but était donc de me soigner pour retrouver le terrain la saison prochaine. Mais au regard de ma rééducation, des échanges avec la direction et le staff, il semblait préférable de dire stop. Et puis on a commencé à parler de ce rôle de directeur sportif qui ne m'a pas laissé insensible...

Justement, tu es le nouveau directeur sportif de l'US Orléans. Lors de notre dernière entretien, tu avais déjà évoqué cette envie de te reconvertir. Etait-ce déjà dans ce secteur que tu te voyais poursuivre ton parcours dans le football?

En signant un contrat de trois ans à Orléans, j'ai voulu m'inscrire dans un projet. Là, je n'étais pas sûr de reprendre à 100% du fait de ma grave blessure. Passer mes diplômes d'entraîneur, en plus du DUGOS (Diplôme Universitaire de Gestion des Organisations Sportives), c'était ça l'objectif, afin de rester au contact du terrain. Et puis je me suis rapproché du staff, et je me suis aperçu qu'il n'y avait pas forcément un vrai lien entre ce dernier et le président. Mon but sera donc de faire le tampon entre les deux parties. C'était une évidence que ce soit moi pour le président. Et devenir un homme du club est un honneur pour moi.

Qu'est-ce que tu retiens de cette belle carrière? Un parcours impressionnant chez les pros, et une pointe de déception après ce départ de Châteauroux peut-être?

Je n'ai que deux regrets au regard de toute ma carrière. Celui de ne pas avoir goûté à la Ligue 1, alors qu'après mon passage à Beauvais, j'aurais pu en avoir l'opportunité, mais cela ne s'est pas concrétisé. Et puis le regret relatif à mon retour à Châteauroux. J'y étais retourné afin de terminer ma carrière là-bas. J'habite d'ailleurs toujours à Châteauroux... Mais au-delà de ça, je suis content, j'ai eu une belle carrière, avec plus de 300 matches chez les professionnels à mon actif. J'ai signé pro dès l'âge de 19 ans, c'était donc très important pour moi de rester dans le milieu.

Orléans est un peu dans la même situation que l'an dernier. Une position en milieu de tableau mais deux voire trois matches de retard sur les premiers rangs. Quel sera l'objectif de l'USO sur cette fin de saison? Le maintien ou le podium?

On avait de belles ambitions l'été dernier mais les débuts "comptables" ont été difficiles. Puis on a redressé la tête, ce qui nous permet aujourd'hui de pointer en milieu de tableau avec quelques matches de moins que les autres. L'objectif, c'est de bien finir pour préparer la saison prochaine dans de bonnes conditions. Nous avons un groupe de qualité, et terminer dans les six-sept premiers me semble réalisable.

Enfin, grâce à ton vécu au sein du monde professionnel, penses-tu pouvoir permettre à Orléans de franchir un cap sur le moyen terme et enfin accéder à la Ligue 2?

Orléans est un club qui progresse petit à petit. Les évolutions sont constantes mais la marche entre le National et la Ligue 2 est l'une des plus difficiles à franchir. L'ambition de ce club est bien évidemment de goûter au monde pro. C'est pourquoi il faudra jouer la carte de la stabilité cet été, en conservant une bonne partie du groupe tout en y ajoutant quelques renforts utiles au collectif. C'est trop difficile de repartir de zéro tout le temps. Ce sera aussi ça mon rôle, veiller à ce que le club parte sur de très bonnes bases l'été prochain, tout en remerciant le président de sa confiance, en aidant l'USO à poursuivre sa progression.