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Des nouvelles du stage à Murcie
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Jeudi 4 janvier 2018 |
L'Equipe du jour publie aujourd'hui un reportage sur le stage des Verts à Murcie. Extraits.
"Les Verts sont à pied d’œuvre. Ghislain Printant,
l’adjoint de Jean-Louis Gasset, n’a pas perdu sa voix. Il anime des
exercices faciles pour aider ses hommes à reprendre confiance. Comme au LOSC,
autre mal classé (18e), l’idée est à la simplicité. Gasset détend
l’atmosphère. Il sait qu’il doit soigner autant les têtes que les pieds.
"Va pas trop vite, tu vas te faire flasher", rigole-t-il en voyant
Perrin en train de courir. L’entraîneur se contente d’un rôle
d’observateur. Là aussi, l’efficacité n’est pas au rendez-vous, même
dans des situations anodines… Surprise, trois gamins espagnols, quasiment
les seuls présents dans le centre, réclament un autographe à Stéphane
Ruffier. Le gardien n’en revient pas. Il a la banane, s’avance, interpelle
son coach : "Oh mais je suis international, vous voyez !" Il est le
seul à obtenir l’honneur d’un selfie.
Gasset et Printant ont trop traîné. Le bus stéphanois est parti et ils
retourneront en voiture dans leurs foyers. Coïncidence : les Lillois
finissent tout juste et les croisent à la sortie. Les retrouvailles sont
chaleureuses. "Tu nous as piqué du monde ou quoi ?", balance Gasset
en voyant Oleksiak, l’ancien Stéphanois. Galtier lui répond sur le même
ton : "Tu as récupéré mon appart ?" Puis le second de Laurent
Blanc tombe dans les bras de Mike Maignan, le gardien côtoyé au PSG.
"Salut mon petit, comment tu vas ?" Maignan l’embrasse,
visiblement heureux. Le temps file. Et les complices tchatchent encore. À
l’intérieur du car, ça s’impatiente, ça chambre. Certains frappent sur
les carreaux pour demander à Galtier de se presser. Fabrice Grange, en charge
des gardiens stéphanois, enfourche le vélo pour rejoindre l’hôtel distant
d’à peine un kilomètre. Un décrassage tranquille sous une température
encore élevée.
Pendant que les Lyonnais en
terminent avec une séance ludique avant de s’en aller l’après-midi, que
Lille finalise dans son coin, Saint-Étienne effectue une opposition sur grand
terrain sous un ciel radieux (plus de 25 °C). Loïs Diony claque deux buts.
Gasset et Printant le félicitent. Dominique Rocheteau, le directeur sportif,
respire : "Sortir du contexte de L’Étrat, c’était primordial. Les
conditions sont super ici et je sens que ce stage va être positif. Jean-Louis
(Gasset) fédère, il a un discours qui passe bien et, avec Ghislain, ce sont
deux super mecs. On ne sent pas les mêmes joueurs que j’ai quittés après
Guingamp (1-2). À l’image de Diony, que je n’ai pas vu de la saison comme
ça." Et Gasset de sourire : "Et on n’a toujours pas encaissé un
but en 2018…" C’est déjà un bon début…
Joaquin Martinez, l'un des patrons du complexe sportif de la Pinatar Arena,
raconte ces stages clés en main. "Le prix moyen par jour et par
personne, c’est environ 100 euros, mais ça dépend des équipes et des hôtels,
s’ils sont dans un 4 ou 5 étoiles, voire un 3 étoiles pour les équipes de
jeunes ou amateurs (ça avait coûté environ 100 000 euros à l’ASSE,
l’an passé). Lyon, c’est, par exemple, un 5 étoiles avec un terrain
exclusif. L’été dernier, nous avons eu aussi Valenciennes en juillet.
C’est la première équipe française venue l’été, comme Saint-Étienne
a été la première en hiver l’année dernière. Christophe Galtier est
revenu avec Lille. C’est qu’il était content, non ? Les clubs français
n'ont pas demandé à être séparés, mais comme on a Saint-Étienne et Lyon,
on sait qu’on ne peut pas les mettre ensemble. On connaît la rivalité.
Lille et l’ASSE, ça ne pose pas de problème."
Le Progrès du jour revient sur l'opposition qui s'est déroulée hier matin à la Pinatar Arena (Murcie).
"Jean-Louis Gasset a réuni ses joueurs pour un petit briefing au milieu du terrain avant de passer aux choses sérieuses à savoir une opposition en deux mi-temps d’une demi-heure devant servir à ébaucher l’équipe qui affrontera Nîmes. Le nouveau patron technique des Verts a suivi les débats, assis dans la tribune du terrain d’honneur, s’autorisant des remarques, voire des coups de gueule, lorsque ses recommandations n’étaient pas respectées. Bryan Dabo en a pris pour son grade « tu t’es fait plaisir tout seul avec ta roulette, donne le ballon ! », Rémy Cabella s’est fait reprendre de volée mais on a entendu aussi des « c’est bien, Ole » à l’adresse de Selnaes, des remarques plus techniques sur le jeu « le bloc équipe doit avancer, on est un de plus au milieu » ou « allez, les gars, on donne encore un peu mentalement, même si on est fatigué ». Question confiance, le but inscrit par Loïs Diony sur une belle passe en profondeur de Selnaes, après s’en être vu refuser un autre pour hors-jeu au préalable, peut lui en insuffler. Jessy Moulin a été attentif sur les frappes de Bamba, Soderlund et Gabriel Silva."