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Coupe de France (32èmes)
ASSE - Nîmes : 2-0
Les Verts renouent avec la victoire
Source :  Site Poteaux Carrés

Dimanche 7 janvier 2018                  

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Les réactions :    Bryan Dabo     Jonathan Bamba    Jessy Moulin    La joie des Verts

Les Verts ont entamé la nouvelle année en retrouvant le goût de la victoire. Robert Beric a soigné son retour dans le Forez, lançant son équipe vers la qualification grâce à une bonne deuxième période de la part de l’ensemble des Stéphanois.

Le match

Même s’il ne voulait pas s’autoriser le moindre relâchement en conférence de presse d’après-match, Jean-Louis Gasset connaît l’importance du succès obtenu par ses hommes ce dimanche. Lui le Montpelliérain peut savourer ce succès face au Nîmes Olympique. Il lance 2018 de la plus belle des manières et permet à ses joueurs de reprendre des couleurs. Les prochains rendez-vous diront si le rétablissement est déjà effectif, mais le mieux stéphanois s’est vu grandeur nature lors de ce premier rendez-vous de l’année.

Motivés à l’idée d’affronter un club de l’élite, qu’ils espèrent retrouver dès l’été prochain, les Nîmois l’étaient sans doute un peu trop au coup d'envoi, en témoignait ce tacle de Boscali sur Gabriel Silva, à hauteur de genou. Dès la douzième minute de jeu, la rencontre vivait alors un premier tournant, puisque le latéral gardois était exclu par Olivier Thual. De quoi, aussi, redistribuer les cartes du match. Plutôt entreprenants dès l’entame, les Stéphanois butaient ensuite sur deux lignes adverses très compactes. Mais, loin de subir, les Crocodiles menaient les débats, avec l’aide de Del Castillo, leur numéro 10 de poche, dans tous les bons coups ce dimanche. Une première frappe non-cadrée (23e), une autre sur Jessy Moulin (30e), puis deux offrandes, pour Valdivia (32e) et Alioui (35e), non converties par ses partenaires. Du côté stéphanois, seul Loïs Diony, bien lancé par Rémy Cabella, donnait un peu de relief à ce premier acte, sur une tentative contrée par Baptiste Valette, qui retrouvait ce dimanche son club formateur (45e).

La deuxième partie du match allait complètement changer la donne. Jean-Louis Gasset lançait Robert Beric dès la pause et changeait son système. Le Slovène ne tardait que dix-huit minutes à signer son grand retour. Sur un coup-franc tiré par Cabella, le buteur reprenait le ballon de la tête, d’un geste d’attaquant pur, précis mais surtout décisif (ASSE 1-0 Nîmes Olympique, 63e). Dans la foulée, sur un centre de Cheikh M’Bengue, Jonathan Bamba, lui aussi entré en cours de match, tentait et réussissait une reprise de volée qui trompait Valette (ASSE 2-0 Nîmes Olympique, 68e). Deux entrants et deux buteurs différents pour Jean-Louis Gasset et ses hommes, qui auraient pu corser l’addition, notamment sur une tête de Léo Lacroix qui s’écrasait sur la transversale (73e). Robert Beric, très en verve, est passé proche d’un doublé (74e) tout comme Jonathan Bamba, dont la frappe décroisée fleuretait avec le poteau (64e). Alertes, les Verts tenaient un succès, enfin, en forme de soulagement. Et de boost pour leur confiance à l’aube d’un mois de janvier décisif.

Jean-Louis Gasset : "Une victoire pour travailler dans la sérénité"

Après la qualification de son équipe pour les 16e de finale de Coupe de France, Jean-Louis Gasset a exprimé sa satisfaction d’avoir vu l’ensemble de son groupe forcer la décision pour venir à bout du Nîmes Olympique (2-0).

Comment accueillez-vous cette victoire?
Je suis rassuré ! Nous n’avions pas le droit à l’erreur aujourd’hui. Mais ce n’est qu’un match de Coupe de France, il ne nous donne pas de points pour le championnat. Il faudra mettre d’autres ingrédients la semaine prochaine, face à Toulouse, pour se créer plus d’occasions car c’était insuffisant en première période. Cette victoire va nous permettre de travailler dans la sérénité et de prolonger le discours du stage. 

Quel discours avez-vous tenu à vos joueurs à la pause?
Je leur ai d’abord dit qu’on allait changer tactiquement puis je leur ai dit de jouer plus relâché pour qu’ils soient en confiance. Nous avons fait une deuxième mi-temps intéressante même si nous avons eu la chance d’être en supériorité numérique.

Ce match est-il une bonne préparation pour les prochaines échéances en championnat?
Il ne faut pas oublier que les paramètres nous ont été favorables. L’adversaire a eu une expulsion mais nous sommes tout de même allés chercher la réussite. Les matches contre Toulouse et Metz seront importants. Il va falloir gravir les marches petit à petit et, je le répète, mettre d’autres ingrédients contre Toulouse pour se créer plus d’occasions car c’était insuffisant en première période.

Pour son retour à Saint-Etienne, Robert Beric s’est montré décisif. Est-ce un motif d’espoir pour la suite de la saison?
Il est venu pour ça et c’est bien pour lui qu’il ait marqué dès son premier match même s’il n’est pas encore au top physiquement. Mais je le connaissais un peu, je savais que sa blessure était derrière lui et j’ai découvert sa présence devant le but pendant le stage. Il est très courageux et se dépense énormément à l’entraînement. Il fait l’unanimité au niveau du groupe, tout le monde plaisante avec lui. Pour le moment, il va manquer de rythme et de confiance devant le but. Ça reviendra avec des centres et des ballons dans la surface.

Robert Beric, buteur précoce

Le 31 août 2015, Robert Beric rejoint officiellement l’ASSE en provenance du Rapid Vienne, où il vient d’inscrire 27 buts en une saison. Douze jours plus tard, il dispute les quatre dernières minutes du match à Montpellier. Les Stéphanois s’imposent (2-1) et signent ainsi la 300e victoire dans l’élite à l’extérieur de l’histoire du club. Le 17 septembre, Robert Beric signe ses grands débuts à Geoffroy-Guichard. Il lui suffit de 4 minutes pour marquer face à Rosenborg en UEFA Europa League (2-2).

Revenu officiellement le 1er janvier dernier à l’ASSE d’un prêt à Anderlecht (Belgique), le numéro 12 d’un soir n’a cette fois-ci eu besoin que de 18 minutes pour marquer d’une pierre blanche son retour dans le Forez. D’une tête imparable, il a lancé les Stéphanois vers la qualification pour les 16e de finale de la Coupe de France face à Nîmes.

Revenu dans le Forez début janvier, le buteur slovène a vite retrouvé ses repères. Présent au stage en Espagne, auteur du premier but de la victoire face au Nîmes Olympique (2-0), Robert Beric a déjà soigné son retour. Avant, espère-t-il, de mener l’équipe vers une deuxième moitié de saison réussie, qu’il entend démarrer dès ce dimanche face au TFC.

Qu’as-tu ressenti au moment de ton but face à Nîmes ?
Le meilleur sentiment que puisse ressentir un attaquant : le sentiment d’avoir marqué un but important. Celui-là était un peu spécial. J’ai eu la même joie intérieure que lors de mon tout premier but avec l’ASSE, face à Rosenborg (*).

Est-ce un retour idéal?
Oui, car l’équipe a gagné. Si j’avais marqué et que nous n’avions pas remporté le match, je n’aurais pas savouré mon but. Retrouver la joie d’une victoire était primordial.

As-tu gardé un contact avec l’ASSE durant ton prêt à Anderlecht ?
Oui, je n’ai jamais perdu le lien avec le club. J’ai regardé les matches ou simplement les résultats quand je jouais en même temps. J’ai suivi de près le dernier de l’année, à Guingamp. L’équipe n’a pas eu de chance avec ce but encaissé à la dernière seconde. De loin, c’était un peu difficile à vivre.

Les réactions

Après la victoire contre Nîmes, Loïs Diony s'est confié à 20 Minutes. Extraits : "On ne se fait pas siffler par notre public en sortant du terrain. Dans le vestiaire, on s’est tous regardés avec le sourire. On ne pouvait pas mieux commencer l’année. on a mis les choses au clair pendant cette trêve. On s’est vidé la tête. Dans la vie, il y a des périodes basses et ça en faisait partie. Nous sommes repartis sur de nouvelles bases. Je pense que le retour de Robert Beric pourrait me permettre de retrouver mon registre dijonnais. En deuxième mi-temps aujourd’hui, on a joué avec trois attaquants et j’étais sur l’aile gauche. Mais en stage, on a pu jouer ensemble et ça m’a un peu rappelé le 4-4-2 à Dijon avec Julio Tavares donc je pense que c’est un plus pour moi. J’ai bien repris l’année après m’être vidé la tête. J’ai fait un très bon stage. J’ai envie de tout casser. 2018, c’est une nouvelle page du livre qui commence. Je suis prêt après six mois… d’adaptation, on va dire.
Ma première partie de saison n’était pas facile. Surtout quand on voit qu’encore aujourd’hui, une partie du public me siffle quand je sors. Le foot, c’est comme ça, il faut être fort mentalement pour avancer. Je sais de quoi je suis capable. C’était une période durant laquelle l’équipe n’était pas à son meilleur niveau donc pour moi, c’était un peu compliqué. Mais aujourd’hui, on a quand même produit un beau football. C'est avant tout une question de confiance et avec Garcia en début de saison, ça n’a pas été facile pour moi. Je n’ai pas trop apprécié comment il m’a managé. Mais maintenant, c’est du passé, je préfère regarder devant. Je mouille le maillot pour mon équipe. Il faut que je marque et là, on pourra parler de déclic. Je n’ai pas marqué depuis six mois. Même dans mes premières saisons, je marquais au moins tous les trois ou quatre mois. Là, ça fait énormément de temps et j’attends ce but avec impatience."

Auteur du premier but de la victoire des Verts contre les Crocos, Robert Beric savoure son retour gagnant dans la dernière édition du Progrès : "Mon passage à Anderlecht fut une période difficile. J’étais parti pour avoir du temps de jeu et finalement, je n’ai pas beaucoup joué. Je suis vraiment heureux d’être de retour à Saint-Etienne. Je profite. Je suis reconnaissant envers l’ASSE de m’avoir rappelé. Je ne pense pas être le sauveur. Il faut qu’on soit une équipe, nous devons agir en tant que tel. C’est l’équipe qui va nous sauver. Aujourd’hui, je suis très content d’avoir marqué, spécialement pour mon premier match. C’est important pour la confiance. Mais le plus important c’est que l’équipe ait gagné. On commence l’année avec une énergie positive."

Jessy Moulin commente la victoire de Sainté contre Nîmes dans la dernière édition du Progrès : "C’est une victoire avec la manière même si le carton rouge nous a un peu facilité les choses. Nîmes est une très bonne équipe. Ils étaient bien repliés derrière. Il a fallu trouver des espaces. Je trouve qu’on a eu de bonnes intentions. Il y a eu du jeu. On s’est, peut-être, un peu précipité en première période. On était impatient. Les Nîmois étaient à dix. On sait la difficulté de jouer en infériorité numérique. On a assez vécu ça ces derniers temps. Il fallait être rigoureux, respecter l’adversaire et se montrer patient. Ça allait venir. Marquer, ne pas prendre de but, c’est bon pour le moral. On a vécu des moments assez difficiles. On est sur la bonne voie. Et cela fait vraiment plaisir de revoir Geoffroy-Guichard qui fait du bruit !"

Dans la dernière édition de l'Equipe, Jessy Moulin se réjouit du retour gagnant de Robert Beric. "C’est une personne très gentille et un exemple de travail. Certains d’entre nous ont vécu des moments difficiles à ses côtés après sa blessure. On sait ce qu’il a enduré, mais on connaît aussi sa force mentale."

Bryan Dabo revient sur la victoire des Verts contre les Crocos dans la dernière édition du Progrès. Extraits : "On est content pour nos supporters qui commençaient à se montrer hostiles envers nous, pour les dirigeants, pour tout le monde. On va savourer sans s’enflammer. Cette victoire, c’est un tout, le travail de toute une équipe, on a tous fait beaucoup d’efforts, on les a usés. En première période, on a eu la maîtrise technique mais sans jamais être dangereux, c’est vrai. À la mi-temps, le coach nous a demandé de rester sereins, de ne pas s’affoler. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, qui sait gérer ces situations. On savait que le temps allait jouer pour nous, à onze contre dix, et c’est ce qui s’est passé. En championnat, c’est compliqué. À nous d’aller chercher des points qui comptablement pourraient compter double."

Jean-Louis Gasset en conférence de presse

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a commenté la qualification des Verts pour les 16es de finale de Coupe de France, dont le tirage sera effectué demain à 20h00 et diffusé en direct sur Europsort 2. Extraits.

 "Même si l'adversaire était réduit à dix, nous avons livré une seconde période qui n'était pas mal. J'ai découvert les qualités de Robert durant notre stage en Espagne et notamment sa présence devant le but. A partir du moment où il devait rentrer, nous devions passer par les côtés, délivrer des centres ou des coups de pieds arrêtés excentrés. Il est venu pour marquer des buts. C'est bien pour lui de marquer dès sa première entrée, même s'il n'est pas au top physiquement.

 Cette victoire va nous permettre de travailler un peu plus dans la sérénité. On va continuer le discours tenu durant le stage, tout en sachant que nous sommes loin du compte. Les conditions d'aujourd'hui nous ont été favorables. L'adversaire a eu un joueur exclu. Il y a des petits paramètres qui font qu'à un moment donné la réussite est avec vous. Il faut aller la chercher et gagner de la confiance. Aujourd'hui, on a monté une petite marche. Tous les matches seront importants. Nous recevons Toulouse et nous allons à Metz. Ce sont des matches très importants face à des adversaires classés derrière nous.

 Il faut gravir les marches petit à petit. Il reste beaucoup de travail. Nous allons essayer de recruter les deux ou trois joueurs qui nous manquent et nous allons récupérer Loïc Perrin. Romain Hamouma va gagner du temps de jeu. Il ya quand même des points positifs et nous allons tenter de pousser avec cela. Je suis rassuré. Nous n'avions pas le droit à l'erreur contre Nîmes. Cela aurait été catastrophique de perdre mais ce n'est qu'un match de Coupe qui ne donne pas trois points. Il faut dès dimanche contre Toulouse mettre d'autres ingrédients car c'était largement insuffisant en première période, nous n'avons eu aucune occasion."

Baptiste Valette a apprécié

Ancien gardien numéro trois des Verts, le portier nîmois Baptiste Valette revient pour Poteaux Carrés sur son baptême à Geoffroy-Guichard.

 "J'ai vraiment pris du plaisir à jouer ce match dans le Chaudron, j'ai eu de très bonnes sensations. Au niveau du sportif, c'est dommage qu'on ait été réduit à dix si rapidement. On a fait soixante belles premières minutes, notre dernière demi-heure a été plus compliquée. J'ai beaucoup apprécié l'accueil de toutes les personnes que j'ai pu croiser à Geoffroy et l'ambiance qu'il y a eu dans le stade. Il n'y avait que 13 000 spectateurs mais il y avait quand même un beau spectacle, comme d'habitude. Quelle que soit l'affluence, ça chante toujours et c'est hyper agréable quand t'es sûr le terrain. C'était la première fois que je jouais ici en match officiel, je crois que je ne l'oublierai jamais. Quand je suis entré sur le terrain, je n'ai eu droit à aucun sifflet. Je me suis échauffé du côté des Magic Fans, des gens m'ont reconnu et m'ont salué. Il y en a même qui m'ont applaudi. franchement, ça fait chaud cœur, et c'est pour ça que j'ai toujours une très bonne image du club de Saint-Etienne. Je pense que je garderai cette image toute ma vie.
 Je ne peux pas me satisfaire de ma prestation. Quand tu encaisses des buts, il y a toujours des choses à redire. Je n'ai pas grand chose à me reprocher sur l'ouverture du score. Le coup franc est très bien tiré par Rémy Cabella et Robert Beric met une belle tête décroisée imparable. Là-dessus, je ne peux pas faire grand chose. Sur le deuxième but, je pense que je suis un peu court. Même si le ballon est contré, je pense que je suis capable de la sortir. En fait ça se joue à quelques centimètres. Peut-être que j'aurais pu la sortir si j'avais eu la main un peu plus ferme. C'est un peu frustant d'encaisser ce but-là, d'autant plus que j'avais conscience qu'il scellait le succès des Stéphanois. Remonter un handicap de deux buts en étant en infériorité numérique, qui plus est à l'extérieur contre une équipe évoluant une division au-dessus, c'était mission impossible. Je suis bien sûr déçu par l'élimination mais pas mécontent de mon match, j'ai quand même montré de bonnes choses.
Derrière j'ai vu une équipe athlétique, avec de grands gabarits costauds. Au milieu de terrain, j'ai vraiment trouvé que la relation entre Bryan Dabo et Rémy Cabella était très bonne. Devant, on sent que Romain Hamouma revenait de blessure, il doit retrouver le rythme et a encore des marques à prendre. L'équipe est en construction, un nouveau staff est arrivé, il faut laisser le temps. Connaissant le coach Printant, je sais qu'il va faire de grandes choses avec Sainté. Les entrants ont fait beaucoup de bien à cette équipe. Robert Beric a l'art du placement pour toujours embêter les défenses. Il a l'expérience, le sens du but. Il faut saluer aussi la prestation de Jonathan Bamba. C'est un jeune joueur que j'ai connu lorsqu'on évoluait ensemble avec la réserve. Il avait déjà un gros potentiel et aujourd'hui il étoffe encore plus ses qualités. Son entrée nous a fait du mal. Je trouve qu'il a d'énormes qualités et en plus en dehors c'est un mec super sympa.
A la fin du match, je suis allé féliciter les Verts dans leur vestiaire. J'ai revu avec plaisir mes anciens collègues. J'ai donné le maillot que j'ai porté le match à Fabrice Grange. J'ai donné mon deuxième maillot à Bryan Dabo car c'est un ami. Fabrice aussi l'est devenu avec tout ce qu'il a pu m'apporter. Cela me tenait à coeur de leur offrir ça à tous les deux. J'ai aussi beaucoup échangé avec Jessy Moulin. J'ai discuté également avec le capitaine Loïc Perrin. C'était vraiment un moment très fort pour moi qui restera gravé dans ma mémoire. Je n'oublierai pas leur accueil. Je préfère retenir le côté positif de ce que j'ai vécu hier. On n'a pas à rougir, on a donné le maximum mais on est tombé sur plus forts que nous. Cela nous servira, ça a été un bon match pour nous jauger et pour préparer nos échéances en championnat. Et j'espère que Sainté, qui a retrouvé de la confiance grâce à ce match, confirmera en Ligue 1 pour s'éloigner un peu plus de la zone rouge."

Les crocodiles frustrés

Comme le souligne aujourd'hui Le Midi Libre, les Crocos ont eu des occases d'ouvrir le score en première mi-temps malgré leur infériorité numérique avant de craquer après l'heure de jeu. C'est la première fois depuis leur défaite du 21 août à Châteauroux que les Nîmois n'ont pas trouvé le chemin des filets.  Dans le quotidien languedocien, le milieu de terrain gardois Pierrick Valdivia a du mal à digérer l'expulsion d'Olivier Boscagli dès la 12e minute de jeu.

 "On ne va pas pas ressasser, mais ça dégoûte de devoir jouer à dix un match comme ça. On a affiché un beau visage, on a réussi à sortir le ballon proprement, on a eu la maîtrise en première mi-temps. Mais sur 90 minutes, à un moment donné, c'est forcément compliqué à 10 contre 11. Mais on a montré qu'on n'avait rien à leur envier, on va s'appuyer dessus pour le championnat. La Coupe, ce n'était pas notre priorité. L'important, c'est vendredi contre Lens."

L'hommage de Pierrick Valdivia

"Bravo aux supporters de Sainté, un kiff de jouer dans ce stade avec l'ambiance" a écrit le milieu de terrain nîmois Pierrick Valdivia sur son compte twitter. Bel hommage au peuple vert de la part du natif de Bron, qui a porté pendant neuf ans le maillot des vilains !