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 Metz veut imiter les Verts de 1988-1989


Source :  Site Poteaux Carrés

Samedi 13 janvier 2018        

Comme le souligne l'Equipe, l'ASSE est le seul club à avoir réussi à se sauver avec 11 points à mi-championnat depuis l'instauration de la victoire à trois points en Ligue 1 à vingt clubs. Extraits.

 "En manque de repères, l'équipe stéphanoise connaît un début de saison 1988-1989 catastrophique, alignant 13 matches sans victoire. Installé à Sion, Geiger se souvient : "Le compteur n'avançait pas. On était inquiets car, avec la victoire à trois points, l'écart se creusait." Conspué par une partie du public et contesté par certains anciens, tel son gardien et capitaine Jean Castaneda, l'entraîneur Robert Herbin est maintenu à son poste. Le 12 novembre, au soir de la 19e journée, Saint-Etienne (19e) pointe à sept longueurs de Laval, premier non-barragiste.

Les Foréziens mettent alors à profit la mini-trêve internationale pour partir en stage en Mauritanie. "Ça a permis de s'aérer l'esprit, de ressouder le groupe et de repartir dans un esprit neuf", se souvient le buteur Philippe Tibeuf, qui travaille aujourd'hui dans l'immobilier commercial. À leur retour, les Verts enquillent 4 succès d'affilée, dont 3 contre des adversaires directs, et s'extirpent de la zone rouge dès la 23e journée, avant la trêve. "La victoire à Strasbourg a été le déclic, estime Geiger. Autant on galérait quand on ne gagnait pas, autant on s'est libéré ensuite."

 Sur le terrain, Herbin semble avoir trouvé la martingale. Le joker qu'il a fait venir fin octobre, le gaucher Pierre Morice, rééquilibre l'entrejeu, Fournier glissant à droite. "Avec Laurent, on se complétait bien, analyse Morice, joint aux États-Unis où il est docteur en chiropraxie. Il était plus dans la percussion et moi, j'étais chargé d'alimenter les attaquants par ma qualité de passe." Le Sphinx peut aussi enfin faire faire évoluer Chaouch en même temps que les défenseurs suisse Geiger et danois John Sivebaek. Le Marocain n'a en effet obtenu sa naturalisation qu'en novembre. Or, à l'époque, le règlement interdit d'aligner plus de deux étrangers par match.

"Herbin avait aussi piqué notre orgueil, complète Tibeuf. On ne pratiquait pas forcément du beau football mais on jouait chaque match avec l'esprit combattant." Ressuscités, les Verts réalisent une seconde partie de saison canon (10 victoires, 7 nuls, 2 défaites) et se maintiennent dans un fauteuil : 14e avec 48 points ! "Ça prouve que Saint-Étienne reste un club unique", se marre Geiger.