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Championnat (22ème
journée) |
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Dimanche 21 janvier 2018 |
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Les réactions : Loïc Perrin Paul-Georges Ntep Autour du match |
Auteurs d’un match cohérent face aux Azuréens, les Verts se sont inclinés sur un coup-franc de Cyprien. Ils ont dominé la seconde période, se sont créé des occasions mais repartent avec une défaite qui ne reflète pas la qualité de leur prestation.
Le match
La différence entre Niçois et Stéphanois est tenue. Elle réside,
principalement, dans les dynamiques différentes qui animent en ce moment les
deux équipes. L’OGC Nice marche sur l’eau, sort d’un match nul face au
champion de France en titre en ayant dominé la rencontre (2-2, face à l’AS
Monaco) et s’apprête à vivre un duel européen face au Lokomotiv Moscou
après avoir vécu une première partie de saison inquiétante. Un point
commun avec les Stéphanois qui, eux, ne se sortent pas de leur spirale négative.
Ces derniers n’ont pas livré une copie digne d’un 16e de Ligue 1, ont joué
les yeux dans les yeux face à leur adversaire et ont tenu les Azuréens à
deux petits tirs cadrés. Malheureusement, un seul a suffi, sur un coup-franc
face au but de Cyprien (OGC Nice 1-0 ASSE, 22e). La
moindre bise devient une bourrasque et les dégâts matériels sont à chaque
fois plus lourds.
Comme un symbole du manque de réussite qui les anime, les Verts ont cédé
dans un temps fort. Robert Beric avait loupé de peu le cadre dès l’entame
(1e) et Paul-Georges Ntep, pour sa première en Vert, avait obligé Benitez à
la parade sur une reprise de volée (19e). Hormis une frappe lointaine de
Balotelli, puissante et à la trajectoire vicieuse (43e), les hommes de Lucien
Favre ne dominaient pas un premier acte au cours duquel ceux de Jean-Louis
Gasset se montraient sous un jour rassurant. Avec Stéphane Ruffier, Loïc
Perrin, Yann M’Vila, Rémy Cabella et Paul-Georges Ntep, ils possèdent une
colonne vertébrale enviable, et sans doute enviée par de nombreux
adversaires. Malheureusement, la série de mauvais résultats, uniquement
endiguée par la victoire face au TFC en Ligue 1 (2-0), agit comme un mauvais
rhume, que l’on sait curable, mais dont on a du mal à déceler les causes.
Le scénario de la deuxième période voyait même Romain Hamouma égaliser,
mais son but était refusé pour une légère position de hors-jeu (72e).
Jessy Moulin se prenait la tête à deux mains sur le banc. Le portier stéphanois
savait que la rencontre s’était jouée sur quelques centimètres La tête
de Léo Lacroix, sortie par Lees-Melou suivie par une frappe de Yann M’Vila
non cadrée (88e), tout comme une ultime tentative de Gabriel Silva qui
manquait de puissance (90e), ne faisaient qu’amplifier les regrets stéphanois,
légitimes au vu de leur débauche d’énergie. Jean-Louis Gasset avait beau
lancer ses trois jokers offensifs pour les vingt dernières minutes, rien
n’y faisait. Ses hommes méritaient mieux mais, comme souvent, payaient leur
manque de réussite.
Loïc Perrin : "On pouvait espérer mieux"
Si les Verts se sont inclinés cet après-midi face à Nice, le capitaine des Verts voit des choses meilleures dans la copie globale rendue par son équipe. Disciplinée, l’ASSE a présenté un visage rassurant pour la suite du championnat.
«On a mis en place un plan de jeu qu’on a bien respecté et on s’est procuré des occasions. On prend un but sur un coup de pied arrêté, la seule occasion de Nice en première période. C’est une défaite mais il y a du mieux. Notre prestation aujourd’hui n’a rien à voir avec le match qu’on a fait à Metz», a analysé le capitaine des Verts sur l'antenne de beIN Sports avant de poursuivre son analyse en zone mixte.
Jean-Louis Gasset : "On est sur le bon chemin"
Les Verts ont été exemplaires aujourd’hui à Nice. Satisfait par l’état d’esprit affiché face au Gym, Jean-Louis Gasset rappelle que l’issue de la rencontre s'est jouée sur quelques détails.
Êtes-vous satisfait malgré le résultat final ?
On n’est jamais satisfait quand on perd mais le comportement des joueurs a
été exemplaire. Le foot se joue sur des détails : un coup de pied arrêté
pour Nice, un but refusé pour hors-jeu de notre côté. Ce sont de petits détails
qui nous font perdre en ce moment.
Qu’est-ce qui vous a plu dans le jeu de votre équipe ?
Avec cet état d’esprit, je suis confiant pour la suite. Autant j’étais
inquiet après Metz, autant là, je ne le suis pas. Nice n’a pas eu une
occasion, Stéphane Ruffier n’a pas fait d’arrêt. Je sentais qu’on
pouvait égaliser à tout moment. Avec un état d’esprit comme ça, on est
sur le bon chemin pour faire une série et sortir de ce mauvais classement.
Qu’a-t-il alors manqué au Verts aujourd’hui ?
Dans les 30 derniers mètres, il nous manqué une peu plus de folie, un peu
plus de confiance, mais c’est le plus difficile. La preuve c’est que Nice
ne s’est pas créé beaucoup d’occasions dans le jeu alors que c’est
l’une des meilleures attaques du championnat. Il lui a fallu un coup de pied
arrêté pour marquer. Ce que je retiens c’est qu’on avait la sérénité
derrière et la qualité de jeu.
Que souhaitez-vous retenir de ce match ?
Le comportement collectif. Tout le monde a défendu. A Metz, les joueurs
s’arrêtaient à la perte du ballon. Aujourd’hui tout le monde a travaillé
et à partir du moment où on le récupérait on a essayé de jouer vers
l’avant en première période. En seconde, on a mis Nice sur le reculoir et
il n’a manqué qu’un petit geste pour prendre ce point qui nous aurait
comblé.
Le match de Paul-Georges Ntep et Yann M’Vila vous donne-t-il des
motifs d'espoir ?
On sait que le problème du mercato d’hiver, c’est le rythme pour les
joueurs. Pour Ntep, il faut limiter le temps de jeu pour éviter les
blessures. M’Vila a joué 60 minutes à Metz, aujourd’hui il a fait un
match plein. Ça viendra aussi pour Ntep. Il faut arriver à jongler avec
toutes ces contraintes.
Que peuvent vous apporter ces deux joueurs ?
Je sais qu’ils peuvent faire beaucoup plus. Mvila nous appporte de la
tranquilité dans le jeu et une certain base technique. Ntep, lui, va monter
en puissance et nous apporter de la percussion sur les côtés. J’espère
qu’ils seront en forme le plus rapidement possible.
Paul-Georges Ntep : "C'est encourageant"
Frustré par la défaite, Paul-Georges Ntep sait qu’il sera bientôt en mesure d’apporter encore plus à l’AS Saint-Etienne. Le milieu de terrain veut réagir et engranger un maximum de points.
Quel bilan faites-vous de votre premier match pour l’AS
Saint-Etienne ?
Je me suis bien senti, je manquais un peu de repères avec mes partenaires
mais on n’a pas eu beaucoup de séances collectives. C’est encourageant
pour la suite. L’envie est là, mes partenaires m’ont mis à l’aise
rapidement. De toute façon, on n’a pas le temps de tergiverser. L’AS
Saint-Etienne va avoir besoin de tout le monde. On reste sur deux revers
d’affilée, il va falloir réagir.
Comment avez-vous attaqué cette rencontre ?
Avec beaucoup d’envie. On savait que la solution pouvait passer sur les côtés,
on a essayé d’appuyer là-dessus. Après le but ça été un peu plus
compliqué mais c’est encourageant. Avec le travail, les affinités avec mes
partenaires vont venir, on fera beaucoup mieux.
Quel sentiment vous laisse cette rencontre ?
On a un sentiment mitigé parce qu’on a la sensation qu’on aurait pu faire
mieux contre une équipe de Nice un peu amoindrie. On n’a pas eu peur, on a
fait preuve de caractère et on a su être bons avec le ballon et se créer
des occasions. Mais on n’a pas eu ce petit brin de réussite. On a encaissé
ce but sur coup de pied arrêté, leur seule frappe cadrée du match. On n’a
pas à rougir de notre prestation, il fallait faire un match d’hommes être
collectifs, compacts et c’est ce qu’on a fait. Il va falloir répéter
cette prestation à chaque match. Si on continue comme ça, on va devenir une
équipe difficile à jouer.
Cette frustration peut-elle être un moteur pour la suite ?
On sait que quand on est dans une situation difficile comme la nôtre, les
coups du sort sont en notre défaveur. Il va falloir inverser la tendance pour
essayer d’engranger le maximum de points. En tout cas, on a pris conscience
de la situation, de l’état d’esprit à avoir chaque week-end. Tous les
joueurs et tout le club est tourné vers l’avant. On va essayer de repartir
sur une tendance positive. Il reste beaucoup de points à prendre. Il faut en
prendre le maximum à domicile et en gratter quelques-uns à l’extérieur.
Les réactions
Malgré la défaite, Jean-Louis
Gasset a tenu en conférence de presse à souligner la bonne
prestation de son équipe à Nice : "Quand on perd on n'est
jamais satisfait, mais le comportement des joueurs a été exemplaire. Le foot
se joue sur des détails, et il a fallu un coup de pied arrêté pour Nice et
un but refusé pour hors jeu, le petit détail qui nous fait perdre. À Metz
j'étais inquiet parce qu'on avait abandonné, mais là je sentais qu'on
pouvait égaliser à tout moment et que l'équipe poussait.
Avec un état d'esprit comme ça, on est sur un bon chemin pour faire une série
et sortir de ce classement. Il nous a manqué un peu de folie et de confiance
dans les 30 derniers mètres, mais c'est le plus difficile. M'Vila nous amène
de la technique et Ntep va monter en puissance et nous amener de la
percussion. Le mercato ? C'est bien avancé sur les négociations pour le
défenseur central, on négocie avec deux ou trois."
Sur le plateau du Canal Football Club, Frédéric Antonetti a commenté ce soir la prestation de son ancien protégé, Yann M'Vila à Nice : "Je l'ai trouvé bon sur le plan technique. Il faut qu'il retrouve un physique pour aller récupérer un peu plus les ballons. Au niveau des passes, je crois qu'il n'a perdu qu'un seul ballon, je les ai comptés pendant tout le match. Il n'a pas perdu cette qualité. Maintenant, il faut qu'il ait un peu plus de volume. Ntep va lui aussi apporter beaucoup parce qu'il a soif de balllon. Sur deux ou trois actions, il a montré des qualités. Maintenant il faut que ces qualités lui permettent de faire de grandes performances. Le contenu du match des Verts à Nice est encourageant."
Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur la défaite des Verts à Nice. Extraits : "L’attitude à Nice n’a rien eu à voir avec celle que les joueurs avaient eue à Metz. On a lutté, on s’est battu jusqu’au bout. Il y a eu une prise de consience qu’il faut avoir à chaque match. J’ai eu peur que nous perdions nos moyens après l’ouverture du score niçoise. Il n’en a rien été. Nous sommes dans une situation très délicate au classement mais le visage positif montré à Nice, c’est un début de victoire à mon sens. Il y a eu de petites erreurs mais plus d’application, plus de rythme. J’aimerais que Cabella mette de l’ordre dans son jeu. Il bouffe trop le ballon. Dribbler ne doit pas être son objectif mais faire jouer ses partenaires. Une équipe ne peut progresser que collectivement."
Loïc Perrin revient à son tour sur la défaite à Nice dans la dernière édition du Progrès. Extraits : "Par rapport à Metz, on n’a pas eu trop de mal à faire mieux. On a été cohérents. On a bien respecté le plan de jeu mis en place. Nous avons gratté quelques ballons car nous savions que Nice était une équipe très joueuse mais qui prenait des risques par moments. On a récupéré des ballons intéressants et on a réussi à se projeter, à finir nos actions. Il a manqué un petit quelque chose pour égaliser. Il faut continuer comme cela. Si on joue de cette façon, on va gagner des matches. On a fait le match qu’il fallait sans forcément de réussite. Nous allons bénéficier de l'expérience et du talent de nos recrues. Ils viennent juste d’arriver mais nous apportent déjà beaucoup. J’espère qu’ils feront la différence dans les matches à venir. On est en danger, il faut prendre conscience de la situation."
C'était la 300ème de Loïc Perrin
Féru de statistiques, le potonaute sam42 nous informe que Loïc Perrin a fêté hier à Nice son 300e match officiel en tant que capitaine de l'équipe première de l'ASSE (244 en L1, 31 en Coupe d'Europe, 14 en Coupe de France, 11 en Coupe de la Ligue). Pour rappel, c'est Laurent Roussey qui lui a donné son premier brassard, le 4 août 2007 à Monaco.