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Roland ROMEYER aime le vélo 
Source :  Site Poteaux Carrés

Lundi 17  juillet 2017            

Selon la dernière édition du Progrès, le président du directoire de l'ASSE avait prévu d'assister hier à la fin de l'étape du Tour de France entre Laissac-Séverac et Le Puy-en-Velay. Si un rendez-vous de dernière minute lié au mercato des Verts l'a privé de ce plaisir, Roro accro au vélo, comme il l'explique au quotidien régional.

 "Quand je suis sur mon vélo, je suis mieux dans ma tête. Cela m’arrive même de solutionner des problèmes. Avant, je parcourais entre 12 000 et 15 000 kilomètres par an à vélo. Maintenant, 4000, c’est le maximum. J’aimerais pouvoir sortir beaucoup plus mais je n’ai pas le temps. Le vélo devient également très dangereux. Cela fait peur parfois. Les automobilistes et les cyclistes, ça ne va pas ensemble. Je déplore que la France soit un pays pauvre en termes de pistes cyclables. Heureusement, j’ai la chance d’avoir des copains qui connaissent des routes en Haute-Loire exceptionnelles qui ne sont pas trop fréquentées. On fait aussi un peu de VTT l’hiver sur les chemins forestiers. Le problème du vélo, c’est que tu n’as pas de carrosserie. Quand tu tombes, ça ne rigole pas.

 Pour moi, le cyclisme est l’un des sports les plus difficiles. Quand tu n’as plus de jambes, c’est fini. J’ai fait un peu de foot parce qu’il est plus facile de courir derrière un ballon que d’appuyer sur les pédales. Moi, je ne serais pas capable de gérer une équipe cycliste. C’est pour cela que je ne mettrai pas mon nez là-dedans. Je n’en ai pas la capacité. Il a déjà fallu du temps pour que je m’adapte au monde du football. Et pourtant, j’avais dirigé 16 entreprises avant ça. J’ai managé pas mal de monde dans ma vie. Mais le footballeur comme le coureur cycliste, ce sont des hommes différents. Il y a aussi les agents, les médias qui sont présents. Ce n’est pas facile.

 J'ai eu comme idole Roger Rivière, un Stéphanois. Il a marqué la région. Je me souviens de sa chute dans la descente du col de Perjuret qui mit un terme à sa carrière. Bardet, je l’ai invité plusieurs fois au stade. Je l’aime beaucoup. Je suis un de ses supporters. Il est de Brioude, juste à côté de chez nous. C’est vraiment un bon mec, très sympa. Il est humble, possède un sacré mental. J’aime ces gars qui sont de gros travailleurs. Romain a su rester simple. Il est même presque timide. Pourquoi il ne gagnerait pas ce Tour de France ? Il a toutes ses chances. On assiste à un joli Tour qui peut réserver des surprises."