Commentaires de Poteaux Carrés

Annoncé depuis un moment, le transfert de Nolan Roux à Metz est désormais officiel. Arrivé à Saint-Etienne à l'été 2015 pour remplacer en attaque Mevlut Erding, il a disputé 77 matchs sous les couleurs vertes, en marquant 16 buts dont plusieurs très importants pour la course à l'Europe au printemps 2016. Après ces deux saisons passées à l'ASSE, il part donc en Moselle pour remplacer en attaque... Mevlut Erding, prêté la saison dernière par Hanovre au FC Metz. Il retrouvera dans les vestiaires ses anciens coéquipiers Stéphanois Renaud Cohade et Benoit Assou-Ekoto.

Commentaires du site officiel de l'ASSE

L’AS Saint Etienne et le FC Metz ont conclu un accord pour le transfert de Nolan Roux en Lorraine. Ce mercredi, l’avant-centre âgé de 29 ans a signé un contrat de trois ans avec son nouveau club.

Arrivé à Saint-Etienne à l’été 2015, il a disputé 50 matches de Ligue 1 et marqué 16 buts sous le maillot vert, toutes compétitions confondues. Toujours d’humeur égale, il était apprécié par le vestiaire stéphanois.

L’ASSE lui souhaite une pleine réussite sous ses nouvelles couleurs.

La réaction de Nolan Roux

Sur le site officiel de son nouveau club, Nolan Roux se réjouit d'avoir quitté le loft des Verts pour rejoindre les Grenats. Extraits.

 "La fin de saison dernière a été un peu difficile pour moi mentalement mais le fait d'être contacté par le FC Metz rapidement m'a rassuré. C'était important pour moi de découvrir un nouveau groupe et d'arriver dans un club ambitieux qui m'a affiché sa confiance très tôt ! J'ai envie de retrouver rapidement mon enthousiasme et le plaisir de jouer au football. L'objectif, c'est de gagner des matches, de jouer le plus possible et d'être décisif ! Si je peux marquer beaucoup de buts et permettre à mon équipe d'accrocher une très belle place, je signe tout de suite.   Le fait de rejoindre une équipe où se trouvent des joueurs avec lesquels j'ai évolué à Sainté comme Renaud Cohade et Benoît Assou-Ekotto, ça aide mais c'est surtout le discours des dirigeants, celui du coach avec qui j'ai échangé assez tôt, la bonne ambiance du groupe et l'ambition de jeu qui m'ont convaincu."

Au micro de la radio lorraine D!rect FM, Nolan Roux explique pourquoi il est passé des Verts aux Grenats.

 "Je viens à Metz pour retrouver le plaisir de jouer, l'enthousiasme, la confiance. Aujourd'hui j'ai 29 ans, je ne pouvais pas me permettre d'avoir encore une saison sans avoir beaucoup de temps de jeu. A Metz, j'ai senti vraiment cette confiance. Quand on est attaquant, à ce poste-là, on a besoin de sentir qu'on est important. Ce qui m'a séduit dans le projet messin, c'est surtout le style de jeu. Certains vont dire que c'est un style un peu rapide, mais moi, ce qui m'a fait un peu connaître dans le foot, c'était l'époque à Brest. C'était notre style de jeu. C'est ce qui a fait pencher la balance. C'est aussi le fait de vouloir me relancer, d'être dans un club sain. Je n'ai pas de pression mais je sais qu'on demande beaucoup à un attaquant, on lui demande de marquer et de faire gagner l'équipe. Il y a beaucoup d'attente et c'est normal. Ce sont des défis à relever, il faut avoir de la force mentale. Après tout ce que j'ai subi, je pense qu'aujourd'hui le mental ne peut qu'aller mieux."

Soulagé d'avoir quitté le loft stéphanois, Nolan Roux revient sur son transfert à Metz dans la dernière édition du Républicain Lorrain.

 'Metz m’a appelé alors que le mercato n’avait même pas commencé. Ça m’a rassuré. J’ai lu que je n’avais pas envie de venir, c’est faux. Je voyais plutôt l’ambition de jouer et j’ai aimé le discours du coach. Rester sans jouer et sans pouvoir accéder au vestiaire à Saint-Etienne a été difficile mentalement. Ça sert de leçon. Maintenant, j’ai envie de reprendre le foot, de retrouver de l’enthousiasme. Ici, je ne me mets pas de pression particulière. Je viens juste pour marquer des buts. Mon père a joué au PSG avec une légende du FC Metz, Jules Bocandé. J'aimerais d’ailleurs porter le n°26 chez les Grenats. C’était le numéro de mon père quand il a fini sa carrière et le mien quand j’ai commencé."