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Championnat (journée 36)
ASSE - Bordeaux : 1-3
Les Verts stoppés dans leur élan !
Source :  Site Poteaux Carrés

Dimanche 6 mai 2018                  

La fiche du match    La video du match    

Les réactions :     Loïc Perrin   Yann M'Vila   

Après avoir enchaîné 13 matches sans enregistrer le moindre revers, l'ASSE s'est inclinée pour la première fois de l'année, cet après-midi, face aux Girondins de Bordeaux. C'est pourtant Rémy Cabella qui avait ouvert la marque avant que les Marine et Blanc renversent le cours de la rencontre.

Le match

LE RÉSUMÉ DU MATCH

De la joie, de la peine et un peu de déception. Le Chaudron, sans son kop Sud et à guichets fermés pour l’occasion, est passé par toutes les émotions ce dimanche. La joie d’abord, avec l’ouverture du score de Rémy Cabella, qui a transformé un penalty sifflé pour une faute sur Robert Beric, lançant ses protégés vers un 14e match sans défaite (27e). La peine, ensuite, face à la réaction quasi immédiate des Girondins. Sankharé, d’une tête face au but (30e), puis Koundé, après un corner bien tiré (36e), concrétisaient la prestation d’ensemble de Bordelais venus jouer leur va-tout pour l’Europe. Groggys, les Stéphanois mirent du temps à réagir et trouver un second souffle. Vint alors la déception de voir Jonathan Bamba (83e) puis Mathieu Debuchy (88e) toucher les montants de Benoît Costil. En réussite, le gardien bordelais sortit même un nouveau penalty tiré par Rémy Cabella, à soixante secondes de la fin du temps réglementaire (89e). Malgré un coaching résolument offensif (entrée de Jonathan Bamba et de Paul-Georges Ntep), Jean-Louis Gasset et ses hommes se seront heurtés jusqu’au bout à la défense girondine. Malcom, sur la dernière action de la rencontre, aggrava le score d’une frappe lointaine (90+5). Cette première défaite depuis le 20 janvier n’empêchera pas les Verts de rester dans la course à l’Europe. Les Stéphanois, chasseurs et chassés, sont toujours en bonne position au classement.

LES BUTS 

27e (1-0) : Rémy Cabella ouvre le score ! Le numéro 10 stéphanois transforme en puissance son penalty en prenant Benoît Costil à contre-pied.

30e (1-1) : Bordeaux égalise dans la foulée. Younousse Sankharé, de la tête, remet les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Sabaly.

36e (1-2) : nouveau but pour les Girondins. Sur un corner, Jules Kounde donne l’avantage aux siens d’une demi-volée puissante à bout portant.

90e+5 (1-3) : Malcom clôt tout suspense sur la dernière action du match. Sa frappe, lointaine, trompe Stéphane Ruffier au bout du temps additionnel.

L’ANALYSE DU COACH

A la pause, Jean-Louis Gasset a demandé à ses hommes d’aller "au bout des choses". Avec deux montants touchés et un penalty obtenu, ces derniers ne sont pas passés loin d’étirer leur incroyable série d’invincibilité. Avant le match, le technicien stéphanois craignait un accroc face à une équipe aussi puissante que Bordeaux, lors d’un match disputé sous une chaleur écrasante.  Après la rencontre, en conférence de presse, il a évoqué le manque de fraîcheur de ses hommes qui ont beaucoup donné ces dernières semaines pour ramener le club dans la première partie du tableau et même aux portes de l'Europe : "Nous avons tout donné. Nous touchons le poteau, la barre, loupons un pénalty. Nous avons trop mal défendu après l’ouverture du score pour mériter autre chose. Bordeaux était physiquement au-dessus de nous. Mais en 2e mi-temps, on les a mis dans leur trente mètres."


Les réactions

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a commenté la défaite de son équipe, la première depuis le 21 janvier : "La fin de la série… on la sentait venir. J’ai essayé de régénérer tout le monde cette semaine mais jouer en pleine chaleur ne nous a pas aidés. Nous avons tout donné. Nous touchons le poteau, la barre, loupons un pénalty. Nous avons trop mal défendu après l’ouverture du score pour mériter autre chose. Bordeaux était physiquement au-dessus de nous. Mais en seconde mi-temps, on les a mis dans leur trente mètres. Mon discours ne va pas changer. Si nous avions eu plus de réussite, nous aurions fait 2-2, nous aurions donc eu seulement un point de plus. J'ai senti que cette réussite nous fuyait. On a tenté et on a fini vidés. Ça, il ne faut pas le perdre. Il reste six points à prendre. Aujourd’hui nous ne méritions pas d’avancer plus. Nous avons perdu un match sur quatorze. C’est ce que je dirai aux joueurs. Si nous avions été au niveau du public, nous aurions gagné... Je suis simplement un peu déçu parce que, avec un brin de réussite, nous aurions pu prendre un point."

Dans la dernière édition du Progrès, Loïc Perrin revient sur la défaite des Verts contre les Girondins. Extraits : "On touche deux fois les poteaux, on loupe un penalty : on n’a pas eu la réussite que nous avons eue lors de certains matches. On ne va pas tout remettre en question parce qu’on perd un match. Il reste deux matches pour finir le plus haut possible. Bordeaux a de la qualité, de la percussion. On a marqué les premiers, on se fait rejoindre rapidement, c’est dommage. On court ensuite après le résultat, ce n’est pas évident. Ils ont bien défendu, on a eu du mal à trouver des ouvertures. C’était dur physiquement, pour eux aussi. 
Il faisait très chaud. Physiquement, on a été un peu en dessous d’eux. En première mi-temps, on a trop souvent et trop vite rendu le ballon aux Bordelais. Avec cette chaleur, il aurait fallu le conserver afin de ne pas courir après.Il vaut mieux être dans notre position qu’au fond du classement. Il reste deux matches intéressants à jouer, on va les jouer à fond. On va essayer de relever la tête à Monaco. Sur le plan personnel, cela a été dur sur le plan physique. Je n’ai pas beaucoup de séances d’entraînement, il y avait la chaleur. Rien ne remplace la compétition."

En zone mixte, Yann M'Vila est brièvement revenu sur la défaite des Verts contre Bordeaux : "On fait un bon début de match, on maîtrise bien notre sujet, on arrive à marquer. Mais après ce but, on s'est relâché et jusqu'à la mi-temps on a subi. La chaleur ? On ne va pas se cacher derrière ça. Je pense que c'était un problème mental. Je pense qu'ils avaient tout simplement plus d'envie que nous. Cela fait quelques matches qu'on n'était pas très bien, la chance était de notre côté. Là on met un poteau, une barre, on loupe un penalty. On a perdu cette petite chance qu'on avait, elle a tourné. A nous de tout faire pour remporter les deux derniers matches. On n'est pas abattu, on va essayer de relever la tête. Nous avions peut-être besoin de cette petite claque pour la suite. Il faut se vider la tête et repartir. Il nous reste six points à prendre."

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur la défaite des Verts face à Bordeaux : "Les Verts restaient sur une belle série mais ils ont été dominés tout au long de la rencontre. Je pensais que l’ouverture du score allait libérer cette équipe stéphanoise. Le contraire s’est produit. Bordeaux a été vexé et l’ASSE a été totalement débordée. C’est quelque chose que j’ai du mal à expliquer. J’ai attendu une réaction des Verts qui n’est jamais venue si ce n’est dans les toutes dernières minutes. Je ne m’attendais pas à voir les Bordelais autant déterminés. Ils m’ont surpris. 
J’ai lu que pour expliquer ce match raté, on évoquait la fatigue. Je voudrais bien savoir d’où peut provenir cette fatigue. Que je sache, l’ASSE ne joue qu’un match par semaine. On évoque également une éventuelle fatigue mentale mais il est plus agréable de jouer l’Europe que le maintien. Les Stéphanois auraient dû avoir une autre motivation. Ils se déplacent à Monaco, ce ne sera pas du gâteau, à moins qu’ils affichent une tout autre détermination."

Dans Le Progrès, le décevant mais lucide Paul-Georges Ntep commente brièvement la contre-performance de Sainté contre Bordeaux : "Si on ne veut pas gâcher notre belle série, il ne va pas falloir se relâcher. S’il nous reste du jus ? On a fait de gros efforts pour passer de la dix-septième à la cinquième place. Il peut y avoir un petit coup de moins bien mais on ne doit pas chercher d’excuse car notre dernier match remontait à vendredi dernier, on a largement eu le temps de se reposer."

Comme un autre ancien latéral stéphanois travaillant lui aussi pour beIN, Patrice Ferri pense que les Verts ont de très bonnes chances de rebondir après leur défaite contre les Girondins : "Les Verts ont pris une petite gifle, c'est peut-être ce qui fera que sur les deux prochains matches ils vont se qualifier. Je pense qu'ils vont avoir ce susrsaut de survie qui va leur permettre d'aller chercher la cinquième place. Là, ils ont eu un gros coup d'arrêt avec cette défaite face à Bordeaux" a commenté le natif de la banlieue dans un entretien accordé à sa chaîne et relayé par le site girondins4ever. "Ils se sont relâchés après ce penalty de Cabella. Mais Bordeaux a été présent, Sainté était un peu fatigué mais va réagir. Sur le tir de Malcom en fin de match, c'est assez incroyable de voir Ruffier encaisser ce type de but. Il y a deux rebonds. C'est étonnant de voir Ruffier prendre un but comme ça."

"Pour les supporters, c'était un match extraordinaire à suivre! Il y a eu beaucoup d'événements a souligné Gustavo Poyet en référence aux deux penalties sifflés et aux tentatives stéphanoise renvoyées par les montants. "Ç'a été très difficile pour nous a-t-il soufflé en conférence de presse. C'est incroyable le nombre de centres, de corners et coup-francs qu'a envoyés dans la surface Saint-Etienne mais le match s'est bien fini pour nous. C'est une très grosse victoire qu'on n'aurait pas eue sans être solidaires s'est félicité l'entraîneur des Marine et Blanc. Et pour cause, les Girondins se relancent dans la course à l'Europe.

Dans un entretien accordé à la radio Gold FM et retranscrit par le site girondins4ever, Marius Trésor revient sur la victoire des Girondins à Saint-Etienne : "L'arbitre doit te siffler un penalty sur Malcom, l'action qui amène le pénalty contre Bordeaux, Beric est hors jeu... L'arbitre de touche avait un moustique dans l'oeil. La réaction de notre équipe a été extraordinaire. Quand je vois Jules Koundé, ce minot qui joue l'expérience sur Debuchy pour marquer le deuxième but... A la mi-temps, ça aurait pu faire 1-4, et il n'y a plus de fait. C'était magnifique la réaction de l'équipe, l'impact ! Sainté n'a pas eu beaucoup d'occasions alors que toi, qui joues à l'extérieur... Tu as la tête de Braithwaite, l'intérieur du pied de Malcom qui frôle le poteau. J'ai remarqué que Ruffier ne sort jamais, un peu comme Carrasso. Sur le but de Sankharé, il doit sortir, il doit avancer pour troubler Sankharé au moins !"

Décisif dans le Chaudron, le gardien bordelais Benoît Costil commente le succès de son équipe dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Extraits : "Cette victoire a une saveur particulière. J’avais entendu dire que notre sort serait scellé dès aujourd’hui. Et bien désolé, pas encore, ce sera peut-être le week-end prochain, peut être sur la dernière journée. Désolé de déranger mais on va encore essayer d’embêter tout le monde !  Si on peut tirer notre épingle du jeu sur le fil, on ne va pas s’en priver. C’était le meilleur endroit pour réussir ce genre de match. Il est toujours agréable de gagner ici. L’équipe méritait de gagner, aurait même mérité de mener sur un score un peu plus large à la pause. On a bien défendu, on a plutôt bien géré la possession de balle. On a réussi à se projeter vers l’avant et à se procurer des occasions. 
Ce penalty arrêté est un moment clé du match. C’est une balle de 2-2. Derrière, cela aurait été un peu particulier. Comme sur le premier, j'ai essayé de gratter beaucoup de temps avant le second penalty. C’était ma gestion, car je n’avais rien à perdre sur ce penalty. Rémy, lui, avait tout à perdre, sachant qu’il avait aussi loupé sa tentative contre Paris. J’ai réfléchi à sa course d’élan, à ses précédents penalties. Je suis parti du bon côté, un peu en avance et ça a marché. On ne méritait pas de prendre ce penalty. On essaie de dégager le ballon, quand ça tape la main, c’est la faute à pas de chance."

Le défenseur des Girondins Maxime Poundjé se réjouit d'avoir battu Sainté à GG dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest : "Cette victoire, il nous la fallait, elle est importante. Dans cette partie, il fallait se lâcher. Ce n’était pas évident face à cette équipe stéphanoise difficile à manœuvrer avec de réels atouts offensifs. Mais on a fait un match sérieux, c’est ce qu’on retiendra, ainsi que les trois points qui nous font énormément de bien. On a su gérer les temps forts et les temps faibles en étant vigilant, attentif et concentré. C’était chaud mais en même temps, on était dans le Chaudron, c’était prévisible ! On a eu les opportunités de mener plus largement en première mi-temps."

Dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, l'ancien gardien bordelais Gaëtan Huard se réjouit du penalty de Rémy Cabella arrêté par Benoît Costil : "C'est la 5e fois qu'il arrête un péno cette saison. C’est remarquable. Et c’est toujours sur des matchs et à des moments importants. Dans sa course, je trouvais Cabella tendu. Quand tu as en face un mec qui arrête autant de penaltys, tu as forcément du doute. Il y a trois éléments primordiaux : le pied, la course, et le moment. Un droitier a une zone préférentielle, particulièrement quand il est stressé, avec une indication corporelle quand il veut changer ; pareil pour les gauchers. En fin de match, les tireurs veulent se rassurer et ne pas prendre de risques. J’ai vu aussi Benoît aller perturber le tireur, prendre le ballon. Tout ça, ça compte."

L'hommage à Marin    La video

Le courage, dont a fait preuve Marin en novembre 2016 pour avoir défendu un couple agressé à cause d'un simple baisé, force le respect. Grand supporter des Verts, Marin tenait à donner le coup d'envoi d'un match à Geoffroy-Guichard. L'AS Saint-Etienne lui a permis d'exaucer son rêve ce dimanche après-midi. Accompagné de sa maman, Audrey, Marin a reçu une magnifique ovation du Peuple Vert et les encouragements des joueurs qui lui ont donné beaucoup d'énergie pour poursuivre de sa rééducation. "C''est un incroyable bonheur d'être ici", a-t-il dit en quittant le Chaudron. L'hommage de Geoffroy-Guichard a ému tous ceux qui étaient présents au stade mais aussi tous ceux qui ont regardé les images de l'événement.

les chiffres du match

Les Verts et les Girondins se sont livrés un duel très équilibré ce dimanche sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Le ballon fut assez bien réparti entre les deux équipes, même si les Stéphanois en ont un peu plus bénéficié que leur adversaire (53%, contre 47). Malgré la chaleur et l’intensité des duels, les deux équipes ont d’ailleurs connu peu de déchet. Prime à l’ASSE, qui a réussi 86% de ses passes (83% pour leur adversaire). De quoi permettre aux deux formations de se créer de multiples opportunités et de beaucoup tenter : 16 tirs en faveur des Verts, 11 pour les Girondins.

Pour l’emporter, les Girondins de Bordeaux ont su également se montrer efficaces dans la surface adverse. A la pause, ils menaient déjà sur leurs deux seuls tirs cadrés de la première période. Il leur a suffi de deux autres tentatives cadrées lors du deuxième acte pour inscrire un troisième but fatal aux Stéphanois. Au total, les Bordelais ont ainsi inscrit 3 buts sur 4 tirs cadrés. Du côté stéphanois, avec seulement 3 tentatives cadrées, on pourra longtemps regretter de ne pas avoir davantage mis à contribution un Benoît Costil serein dans ses buts.

Enfin, les Verts, dominateurs dans les dernières vingt minutes, ont longtemps cru renverser la vapeur en jouant énormément dans la surface adverse. Ainsi, ils ont tenté 29 centres, le 3e plus gros total de toute la phase retour. Souvent sortis par la défense adverse, ils se sont heurtés au potentiel physique bordelais, même si sur l’un deux intervint le penalty malheureusement raté par Rémy Cabella.

Si elle n'a hélas pas réussi à enchaîner un 14e match sans défaite, l'ASSE a marqué pour la 14e fois d'affilée lors d'un match de L1. Comme nous le rappelle le potonaute sam42, les Stéphanois n'avaient pas réussi une telle performance depuis Robert Herbin (saison 1978-1979). Mais les hommes de Jean-Louis Gasset sont encore loin du record détenu par les protégés d'Albert Batteux (26 matches).

 Jean-Louis Gasset : "On a fini vidés"

Logiquement déçu par le revers enregistré contre Bordeaux cet après-midi, l'entraîneur des Verts s'attendait à cette baisse de régime. Il reste néanmoins satisfait de l'état d'esprit affiché par un groupe qui conserve toutes ses chances de qualification européenne.

Quel sentiment éprouvez-vous après cette défaite?
On avait pris l'habitude de gagner, alors je suis forcément déçu mais aujourd'hui on ne méritait pas plus qu'un point. Avec un brin de réussite, je pensais qu'on aurait pu le prendre mais quand j'ai vu la barre et le poteau, j'ai senti que cette réussite nous fuyait. On a tenté et on a fini vidés. Ça, il ne faut pas le perdre.

Quel a été votre discours à la mi-temps?

Il fallait être plus offensif, alors j'ai remplacé Selnaes qui venait de prendre un jaune pour mettre un attaquant. J'ai aussi demandé aux joueurs d'aller au bout des choses et c'est ce qu'on a fait. On a touché les poteaux et la barre. On aurait mérité de prendre un point quand on domine comme on l'a fait en seconde période mais on a trop mal défendu en première période pour espérer plus. Bordeaux nous a été supérieur physiquement.

Votre équipe connaît-elle une baisse de régime?

On la sentait venir depuis un moment. Cette semaine, j'avais essayé de ménager tout le monde mais le fait de jouer à 15h, par cette chaleur, ne nous a pas aidé. Pourtant le public nous a poussés, si on avait été comme eux, on aurait peut-être gagné le match.

Avez-vous des regrets concernant le penalty manqué?

Je désigne les deux tireurs et ensuite c'est au joueur qui se sent le mieux de le tirer. Je n'en veux pas du tout à Rémy Cabella parce qu'il faut avoir du cran pour tirer un penalty.

Cette défaite va-t-elle changer votre discours?

Pas du tout! Avec un peu de réussite, on aurait eu un point de plus et ça n'aurait pas changé grand-chose à notre situation. On n'a perdu qu'un match sur les quatorze derniers et il reste encore six points à prendre, c'est ce que je dirai aux joueurs en début de semaine.

Lutte acharnée pour l'Europe et le maintien

La 36e journée de championnat a déjà permis de livrer plusieurs verdicts sur la saison prochaine. Pour les Verts, le revers face aux Girondins de Bordeaux ne condamne en rien les espoirs européens.

A trois journées de la fin, les points valent parfois double. Celui obtenu par l'Amiens SC face au Paris Saint-Germain, vendredi soir (2-2), a une saveur particulière. Il a permis au promu picard de valider officiellement son maintien. Le FC Metz, lui, a définitivement enterré ses espoirs d'être à nouveau parmi l'élite l'été prochain en s'inclinant face à Angers dans les ultimes secondes (1-2). Une victoire décisive pour le SCO qui, grâce à ce succès, peut vivre les deux dernières journées sans la moindre crispation.

En bas de classement, la lutte fera rage une journée de plus. Le LOSC de Christophe Galtier s'est offert un énorme bol d'air en allant s'imposer sur la pelouse du Toulouse FC (3-2). Menés 2-1 à l'aube des dix dernières minutes de jeu, les Nordistes ont inscrit deux buts consécutivement pour finalement l'emporter. Une victoire chez un concurrent direct qui permet aux Lillois de grimper à la quinzième place, juste devant le RC Strasbourg, battu à Rennes (1-2). Troyes, défait à Lyon (0-3), reste dans la zone rouge et Caen, dominé dans les dernières secondes par l'AS Monaco (1-2), n'a pas encore validé son billet pour le maintien.

Enfin, la lutte pour l'Europe est toujours autant animée. L'OM, qui a dominé l'OGC Nice (2-1), l'OL et l'AS Monaco ont tous les trois gagné et se tiennent en un point dans la lutte pour le podium. La qualification pour la Ligue Europa est également serrée. Le Stade Rennais a fait la bonne opération de la journée grâce à son succès face à Strasbourg et ravit la cinquième place à des Stéphanois désormais sixièmes, à seulement deux points des Bretons. Nice, un point derrière les Verts, Montpellier, vainqueur à Nantes (2-0), et Bordeaux reviennent dans la course.