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Championnat (28ème journée)
ASSE-Dijon FCO : présentation
Source :  Site Poteaux Carrés

Vendredi 2 mars 2018              

L'ASSE continue sa bonne série :  2 victoires importantes contre des concurrents directs pour le maintien : Caen (2-1) à domicile et Amiens (0-2) à l'extérieur, un bon nul à domicile contre l'OM (2-2), une victoire à Angers (0-1) et un nul largement mérité à Lyon (1-1). L'idéal serait de confirmer mais l'adversaire du jour, Dijon, qui précède l'ASSE au classement d'un tout petit point. En cas de victoire, les Verts commenceront à regarder le haut du classement. 

Jean-Louis Gasset : "je garde les pieds sur terre"    la video

L'entraîneur des Verts entend les éloges mais ne perd pas de vue son objectif : le maintien. Le technicien rappelle que ses joueurs ne doivent pas céder à l'euphorie avant la réception de Dijon (ce samedi à 20h).

Vous avez reçu beaucoup de louanges de la part des médias à propos du coaching ces derniers temps. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Ça me fait plaisir bien sûr, mais dans ce métier je sais que ça peut rapidement changer, alors je garde les pieds sur terre.
 
En tant que technicien, estimez-vous que l’ASSE aurait pu faire mieux contre Lyon ?
Après coup, oui ! Car le plan A était de ne pas prendre de but avant de mettre de plus de pression en fin de match. Mais on a été mené au score et Stéphane Ruffier a sorti une belle parade pour éviter un 2-0 qui aurait pu sonner la fin du match. Ensuite, notre égalisation à la dernière minute est ce qui pouvait se passer de plus beau mais si on avait égalisé plus tôt, on aurait pu être plus ambitieux en fin de match.
 
Vous aviez souhaité une implication totale de vos joueurs pour disputer des matches importants contre Marseille et Lyon mais aussi jouer trois rencontres à l'extérieur. Etes-vous comblé ?
La confiance venant, il ne faut plus se contenter d’être dans la réaction. On a renversé la situation contre Caen, puis égalisé contre Marseille et Lyon mais aujourd’hui on doit prendre le jeu à notre compte pour faire la différence. C’est d’ailleurs ce qu’on travaille à l’entraînement. On est sur le bon chemin mais il nous reste encore beaucoup de travail.
 
Qu'est-ce qui a permis à l’ASSE d’inverser la tendance depuis le début de l'année ?
C’est l’arrivée des nouveaux joueurs dont l'expérience et le professionnalisme ont changé la donne. Ils sont des exemples pour les autres joueurs. Un vrai professionnel s’occupe de son corps car c’est son outil de travail et si ces joueurs ont une belle carrière; c’est grâce à ce professionnalisme. Aujourd’hui, je vois les comportements changer. On monte en confiance et on commence à avoir un semblant d’équipe.
 
Pensiez-vous que leur impact serait déterminant aussi vite ?
C’est ce dont j’avais rêvé. Je sais que les joueurs ne sont pas encore à 100%. Il faut les ménager ! C’est pour cette raison que beaucoup de joueurs ont un programme adapté car ils ont beaucoup d’envie. Le seul qui a vraiment du gaz c’est Debuchy, il faut même l’empêcher d’en faire trop. Mais ça explique qu’il ait marqué déjà deux buts. Ce sont les gens qui ont faim qui réussissent.
 
A propos des recrues, que pensez-vous de Yann M’Vila ?
Il pourra apporter encore plus quand il sera au top physiquement. Il a déjà perdu du poids et quand on voit le but marqué à Lyon, on sent que c’est lui le patron du milieu de terrain. C’est lui qui donne le tempo au jeu : il freine, il accélère, c’est pour ça qu’il est venu.
 
Quand vous autoriserez-vous à regarder le haut du tableau ?
Le jour où on sera dans la première partie de tableau. J’espère que ça arrivera dès samedi soir mais je sais que le match contre Dijon ne sera pas une partie de plaisir. On va jouer contre la 5e attaque du championnat. Ils ont marqué 10 buts de plus et ils sont un point devant nous au classement. Ça veut dire qu’ils ont des qualités, c’est évident. Alors, méfiance ! On n’a que 34 points et il reste 11 matches : il reste donc presque autant de points à prendre qu’on en a déjà pris. Une fois qu’on aura 42 points, on verra si on peut aller chercher la 5e ou 6e place. Mais il ne faut pas oublier où on était il y a quelques mois. Pour le moment, il faut continuer à engranger les points.
 
Avez-vous peur que votre groupe se relâche ?
Oui parce qu’on a fait un mois de février très prolifique. Mais il ne faut pas. Depuis janvier, je ne cesse de dire que c’est à Geoffroy-Guichard qu’on prendra les points. Alors j’espère que les 25 000 ou 30 000 spectateurs vont encourager l’équipe samedi car elle a eu du cran contre Lyon. J’ai vu une scène de joie magnifique à la dernière seconde du match, j’ai vu un groupe qui vivait et ça, ça doit plaire au Stéphanois parce tout un club, toute une région attendait ce match pour laver en partie l’affront du match aller.

Trois semaines sans match à Geoffroy Guichard

Ce samedi (20h), l’AS Saint-Etienne retrouvera Guichard-Geoffroy et le meilleur public de France à l’occasion de la réception de Dijon. Les Verts n’avaient plus évolué devant leur public depuis trois semaines.

Le temps doit sembler long au Peuple Vert… Trois semaines ! Cela fait trois semaines que les supporters de l’ASSE ont quitté le Chaudron sur un bon résultat face à l’Olympique de Marseille. Contre l’une des meilleures formations de France en 2018, les hommes de Jean-Louis Gasset ont montré qu’ils avaient du répondant en revenant deux fois au score pour signer un match nul (2-2).
 
Depuis, Loïc Perrin, Stéphane Ruffier et consorts ont parfaitement négocié leur deux matches loin de leur pelouse préférée. A Angers, ils sont sortis vainqueurs d’un match étriqué (0-1) et consolidé leur redressement au classement (11e) avant de se présenter au Parc OL pour disputer le derby retour. Contre l’armada rivale et face à un public entièrement acquis à la cause des Lyonnais en raison de l’interdiction de déplacement des supporters stéphanois, les Verts ont signé un deuxième résultat positif en obtenant le point du nul (1-1).
 
C’est donc forte de deux déplacements réussis que l’AS Saint-Etienne, désormais 12e de Ligue 1 Conforama avec 34 unités au compteur, retrouvera son stade préféré et des supporters privés de communion depuis trois semaines. Nul doute que les retrouvailles seront chaleureuses dans un Chaudron qui affiche déjà complet en Kop Nord. Alors vivement samedi!

Jean-Louis Gasset prudent

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a souhaité se montrer prudent quant à d'éventuelles perspectives alléchantes pour les Verts, avant d'affronter, au complet, Dijon (samedi, 20h) : "Recevoir des louanges, ça fait plaisir, mais je sais que ça peut très vite changer. On n'a que 34 points, s'il y en a un qui se relâche, c'est qu'il n'est pas allé à l'école, ou en tout cas à la mauvaise école. Quand nous en aurons 42, si les autres ne sont pas très loin devant, alors nous essaierons d'aller les chercher.
Sur l'égalisation dans le derby, j'ai vu une vraie scène de joie. J'ai vu un vrai groupe. On commence à avoir un semblant d'équipe, mais offensivement on doit faire mieux.
J'espère que nous serons dans la première partie de classement samedi. Mais, je sais que ce ne sera pas une partie de plaisir. Nous sommes un peu dans l'euphorie mais nous allons affronter une équipe qui a marqué 10 buts de plus que nous. Donc, méfiance. Si tout se passe bien lors des deux dernières séances d'entraînement, le groupe sera au complet pour le match de samedi.
Depuis janvier, je vous dis que c'est à Geoffroy-Guichard que nous allons prendre des points parce que nous allons reconquérir notre public. J'espère que les spectateurs qui vont nous recevoir vont encourager cette équipe qui a eu beaucoup de cran lors du derby."

Jean-Louis Gasset a souligné l'apport des recrues hivernales lors de la conférence de presse d'hier relayée aujourd'hui par Le Progrès. Extraits : "Le déclic, c’est l’arrivée des nouveaux joueurs. Ils ont du talent et ce sont des professionnels. Ils montrent l’exemple tous les jours dans le vestiaire. Ils arrivent à 9 h 00, ils font de la musculation, ils partent à 15 h 00. Avant, il y en a qui languissaient d’aller faire les courses avec leur femme. Ils ont vu ce que c’était d’être professionnel. Je leur avais expliqué quand je suis arrivé que c’est quelqu’un qui s’occupe de son corps parce que c’est son outil de travail. Tout le monde est en train de franchir un palier dans ce domaine. Certains ont monté leur niveau et on commence à avoir un semblant d’équipe. Mais on doit faire beaucoup mieux sur le plan offensif. Les joueurs arrivés au mercato, c’est ce que j’avais rêvé. Je sais qu’ils ne sont pas à 100 %. Le seul qui ait vraiment du gaz, c’est Mathieu Debuchy. Il languissait tellement de jouer qu’il donne tout. C’est les gens qui ont faim qui font ça. Même s’ils ont fait une belle carrière ça n’enlève pas l’appétit."

L'Equipe du 2 mars explique comment Jean-Louis Gasset a rasséréné les Verts. Extraits : "Plutôt que de vouloir remobiliser le vestiaire en utilisant des termes guerriers et lancer tout de suite une opération commando, Gasset a d'abord cherché à le détendre et à lui redonner confiance. Homme du Midi, volontiers chambreur, il veille à distribuer les bons mots aux supporters comme à ses dirigeants. Son phrasé imagé que parfois lui seul comprend - "Patator envoie un galétor" - se révèle contagieux en termes de bonne humeur. Au regard du traumatisme engendré par la défaite historique engendré par le derby aller, la personnalité de Gasset entre pour beaucoup dans le redressement des Verts. S'il donne du "fils" à tour de bras, il sait aussi être dur quand il le faut. Ses mots "forts et justes" (Perrin) lors de ses causeries transcendent ses joueurs et emportent leur adhésion. "A la mi-temps à Lyon, il nous a assurés qu'on allait repartir avec un ou trois points. Et on a effectivement égalisé" confie M'Vila.

 Quand il a accepté de succéder à Julien Sablé, Gasset avait posé trois conditions : les arrivées d'un défenseur central, d'un milieu et d'un attaquant de couloir. "J'ai aussi eu droit à un bonbon au dernier jour du mercato d'hiver" apprécie-t-il avec la venue de Mathieu Debuchy. Gasset a compris qu'il ne s'en sortirait pas avec les joueurs déjà là. A commencer par Loïs Diony, même s'il n'a pas ménagé ses efforts pour tenter de le remettre en confiance. Il l'a pris à part pour le faire travailler des spécifiques mais n'a pas réussi à le relancer. Alors qu'Oscar Garcia avait poussé Robert Beric dehors contre l'avis de ses dirigeants, Gasset a pesé de tout son poids pour faire revenir le Slovène et insisté pour que des dirigeants ne vendent pas Bamba. Gasset a purgé le vestiaire sans états d'âme car le comportement de certains joueurs lors des claques automnales restaient en travers de la gorges des cadres avec qui il a discutés."

Dans Le Progrès du jour, Jean-Louis Gasset souligne l'apport de Yann M'Vila : "Il nous apportera encore plus physiquement quand il sera au top. Là il commence à perdre du poids. Dans la maîtrise technique aussi il est là. Quand je regarde la dernière action du derby, c’est lui qui fait une diagonale. Ça veut dire qu’à la 90e minute il a encore la technique et la lucidité pour voir un joueur excentré et lui poser le ballon sur le pied. Ça vient petit à petit mais c’est déjà lui, le patron du milieu, lui qui donne le tempo au jeu, l’accélère, le freine."

L'avis de Gabriel Silva     La video

Après Jean-Louis Gasset, c'est Gabriel Silva qui est revenu sur le derby de dimanche et les bons résultats actuels avant de se projeter sur la réception de Dijon ce week-end : « Je me sens très bien ici, dans le club et dans la ville.  C'est un résultat positif. On aurait voulu ramener les 3 points mais le nul est déjà une bonne chose. On était mené au score, alors revenir à la dernière minute c'était magnifique. Cette bonne série amène de la joie dans le vestiaire. C'est dans la tête que ça a beaucoup changé. Et il y a l'arrivée des renforts qui est loin d'être anodine. Voir tous les supporters (avant le départ pour Lyon), ça m'a rappelé le Brésil. Le match le plus important est le prochain. Il reste beaucoup de points en jeu. On ne pense pas pour l'instant à L'Europe League. »

Avant la venue de Dijon, ce samedi (20h), le défenseur brésilien a rappelé l’importance du travail dans le redressement de l’ASSE. Même si les Verts restent sur cinq matches sans défaite, il rappelle que le groupe doit rester humble.

Avec une semaine de recul, comment jugez-vous le match nul obtenu à Lyon la semaine dernière ?
On voulait faire un grand match et on aurait aimé remporter la victoire mais on a tout donné. On était mené au score et le fait d’égaliser dans les dernières minutes, c’était magnifique. On sait que le derby est un match particulier, ce point pris à Lyon a beaucoup d’importance.
 
Qu’est-ce que résultat change pour la suite de la saison ?
Pour l’instant on s’applique à bien suivre les consignes du coach. Cette série nous apporte plus de joie de vivre au quotidien mais, pour le moment, il faut continuer à travailler et prendre les matches les uns après les autres.  Cette semaine, ce sera contre Dijon qui a obtenu de bons résultats. Si on est toujours aussi près des places qualificatives pour l’Europe en fin de championnat, on verra.
 
Qu’avez-vous pensé de l’accueil des supporters au moment de votre départ pour Lyon, la semaine passée ?
Ça m’a fait penser à ce que j’ai vécu au Brésil. Depuis mon arrivée ici, je n’avais pas eu l’occasion de voir un tel soutien. C’est magnifique pour un joueur de vivre ce genre choses, ça donne encore plus d’énergie, ça nous pousse à nous donner à 120%.
 
Depuis plusieurs semaines, l’ASSE est en pleine ascension. Qu’est-ce qui a changé selon vous ?
C’est dans la tête qu’on a beaucoup évolué. Après notre mauvaise série, on s’est beaucoup remis en question… C’était un moment difficile mais chacun faisait de son mieux pour être meilleur. Quand on s’est approché de la zone rouge, il y a eu une prise de conscience supplémentaire, on a accentué le travail à l’entraînement et avec l’arrivée des recrues, la confiance est revenue. Car ce sont des joueurs qui ont joué dans de très grandes équipes partout dans le monde, ils ont apporté cette envie de gagner dans le groupe. Avec eux, on a continué à travailler dans la même optique. Pour moi, c’est vraiment le travail qui a fait la différence.
 
Comment vous sentez-vous dans cette « nouvelle » équipe ?
Je me sens très bien dans l’équipe, au club et à Saint-Etienne. Au début, il a fallu que je m'adapte à un nouvel environnement mais aujourd'hui, je me sens vraiment bien avec mes coéquipiers, le staff ou les gens du club.

Le groupe stéphanois

Comme annoncé, c'est un groupe au complet qui s'apprête à accueillir Dijon demain à 20h. Seuls Janko, M'Bengue et Tannane sont laissés à disposition de la réserve. Vagner, lui, réapparaît dans le groupe. 

Ruffier, Moulin, Guendouz

Subotic, Perrin, Théophile-Catherine, Debuchy, Silva, Pierre-Gabriel

M'Vila, Selnæs, Diousse, Pajot, Cabella, Hernani

Beric, Ntep, Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, Vagner

Benoît Millot au sifflet

Benoît Millot sera au sifflet dans le Chaudron ce samedi soir pour la réception de Dijon lors de la 28e journée. Né à Chatenay-Malabry (92) comme Allan Saint-Maximin, cet arbitre de 36 ans n'a croisé la route de l'ASSE qu'une seule fois cette saison, lors de la déroute à Saint-Symphorien. C'était il y a seulement six semaines, mais on a l'impression que ça fait une éternité tant l'équipe a changé ! Aux Verts de lui montrer qu'ils valent beaucoup mieux que ce qu'ils avaient affiché chez la lanterne rouge grenat...

Debuchy apprécie

Selon la dernière édition du Progrès, plus de 25 000 spectateurs sont attendus dans le Chaudron pour la réception de Dijon. De quoi ravir Mathieu Debuchy, déjà sensible à la ferveur du peuple vert quand il portait d'autres couleurs. "Avec Lille, alors que nous jouions le titre, nous étions sortis sous les applaudissements de Geoffroy-Guichard. C’était une magnifique sensation. C’est là que l’on voit que le public stéphanois est un public de connaisseurs."

Des statistiques favorables aux Verts

Les confrontations entre l'ASSE et le DFCO ne sont pas très nombreuses dans l'histoire des deux clubs, mais elles ont souvent eu le bon goût de la victoire pour les Verts.

On compte seulement 6 matchs officiels (5 en championnat de L1 et 1 en Coupe de France) avec : 

Les confrontations amicales sont au nombre de 4 avec :

Loïc Perrin croit en Loïs Diony

Loïc Perrin s'est confié au Bien Public avant de recevoir ce soir le DFCO. Extraits.

 "Ça fait cinq matches que l’on n’a pas perdu. C’est toujours intéressant de prendre un point à Lyon, même si on aurait pu faire mieux. On a vraiment eu des moments compliqués cette saison, notamment fin 2017. Aujourd’hui, on va mieux, ce qui se ressent dans les résultats et dans le jeu. On prend plus de plaisir. Depuis janvier, on présente un nouveau visage. Les arrivées ont été déterminantes, avec des joueurs de qualité, des internationaux qui jouaient dans des grands clubs. On en avait besoin, ils nous ont apporté leur expérience, leurs qualités, leur détermination. Ils n’avaient aussi pas vécu ces moments douloureux et ont amené leur fraîcheur.

 Le classement est tellement serré que l’on n’est pas loin des places européennes dans ce championnat à deux vitesses. Parler d’Europe est encore un peu prématuré. Il y a deux mois de cela, beaucoup de personnes nous enterraient. On va déjà commencer par atteindre le maintien. Même s’il joue moins, je suis les performances de mon ami Cédric Varrault. J’aime bien cette équipe dijonnaise, qui fait un beau parcours. Je crois encore en Loïs Diony, en ses qualités et son état d’esprit. Il a le profil pour jouer à Saint-Etienne. Malheureusement, il a été pris en grippe par une partie du public, ce que je n’ai pas trop compris. Les gens attendaient beaucoup de lui."

Dijon, pire équipe à l'extérieur

Pire équipe de l'élite à l'extérieur (seulement 6 points pris) et en défense (déjà 52 pions encaissés !), le DFCO ne viendra pas pour autant en victime expiatoire samedi soir à Geoffroy-Guichard. Pour la première fois de la saison, Dijon vient en effet d'enchaîner deux matches de L1 sans prendre de but (0-0 à Troyes, victoire 2-0 contre Caen).

 "Cela faisait longtemps qu’on attendait ça, ça donne la confiance. On est connu pour notre jeu, tout le monde l’apprécie. Mais quand on est trop joueur, on le paye cash. On a décidé d’être plus direct : on voit que ça paye. On va continuer comme ça. Mais à Saint-Etienne, on sait que ce sera un match difficile" déclare le robuste stoppeur Cédric Yambéré (photo) dans la dernière édition du Bien Public.

Des incertitudes à Dijon

N'ayant toujours pas digéré le péno victorieux de Jo Bamba au match aller, Fouad Chafik, qui rêvait de succéder à Ghoulam à Sainté, est très incertain pour le match retour programmé ce samedi soir dans le Chaudron selon Le Bien Public paru ce mercredi : "L’international sud-coréen, Kwon Chang-hoon, s’est entraîné mardi en marge du groupe sous la houlette du préparateur physique, Fabien Tissier. Il devrait reprendre avec le groupe ce mercredi. Xeka est resté en salle, car toujours gêné. "Ce n’est pas le genou, mais le tenseur du fascia lata (muscle latéral de la hanche dont le rôle principal est la stabilisation du genou) qui s’est enflammé", explique Olivier Dall’Oglio. Le milieu de terrain portugais doit lui aussi retrouver les terrains aujourd’hui. Touché au bas-ventre il y a huit jours à Troyes et ayant dû subir une légère intervention chirurgicale, Fouad Chafik est toujours out."

Des absents à Dijon

En conférence de presse vendredi 2 mars, Olivier Dall'Oglio, le coach Dijonais a confirmé les absences pour blessure de 3 joueurs dans le Chaudron : les milieux Xeka (16 matchs) et Massouema (1 match) et le défenseur Chafik (17 matchs).

Par ailleurs le coach des Bourguignons est revenu plus en détail sur l'opposition de demain : "Saint-Etienne est plutôt bien en ce moment après son mercato, l’apport des nouveaux y est pour quelque chose car ce sont des joueurs d’un bon niveau et ça se traduit au niveau des résultats. Ça peut être un match serré. On est sur un bon résultat à l’extérieur, sans avoir pris de but à l’Estac. On va y aller avec le même état d’esprit. On se souvient du match aller. C’était un beau match même si le score n’était pas mérité. Il y avait aussi ce penalty qui nous avait perturbés. On était sorti frustrés. Depuis, il y a de l’eau qui a coulé sous les ponts, mais si on peut effacer ce match, on ne va pas se gêner. C’est déjà l’occasion contre une bonne équipe de Saint-Etienne de vérifier si on peut continuer sur cette voie-là. Ça va être un bon test là-dessus. J’attends toujours ce genre de matches où en face il y a des individualités. Je pense à Jonathan Bamba, Paul-Georges Ntep, Romain Hamouma, Robert Beric… Ce sont des garçons qui sont avec des noms. Saint-Etienne a un potentiel devant qui va nous permettre de nous juger. On va pouvoir se frotter à autre chose, Caen était plus athlétique avec beaucoup de centres. Saint-Etienne, même s’ils marquent beaucoup sur centres, ils s’appuient aussi sur de la profondeur, des joueurs qui percutent, qui éliminent… C’est autre chose, mais nous on devra être du même niveau, notamment au point de vue défensif. "

L'avis de Jordan Marié

Remis de son entorse à la cheville contractée face à Rennes le 26 janvier dernier, le milieu de terrain dijonnais Jordan Marié évoque aujourd'hui dans Le Bien Public le déplacement du DFCO à Saint-Etienne programmé ce samedi soir à 20h00.

 "On doit essayer de continuer sur la lancée du match à Troyes puis de Caen. Ça fait deux matches qu’on n’a pas encaissé de but, ça faisait longtemps qu’on attendait ça. Il faut profiter de cette réussite défensive pour obtenir un point minimum dans le Chaudron."

La formation dijonnaise à la hauteur

Ex-entraîneur des U15 de l'ASSE (de 1998 à 2002) et actuel directeur du centre de formation du DFCO, l'ancien formateur de Loïc Perrin et Jessy Moulin Sébastien Degrange se réjouit d'engranger de bons résultats et de rivaliser avec Sainté dans la dernière édition du Bien Public : "On sent que l’on se rapproche de l'ASSE. Avant, on faisait le yo-yo en U19, avec des montées et des descentes. Aujourd’hui, avec des U17 titulaires, on arrive à se maintenir largement et à jouer les premiers rôles. Actuellement on est même en tête devant les Nancy, Auxerre, Reims, Troyes, Lyon, Sochaux ou encore Metz. En jouant avec beaucoup de première année, nos U17 sont 3e de leur groupe. Le curseur est monté d’un cran. Dans le recrutement, on n’a pas le premier choix comme à Saint-Etienne, ce qui ne nous empêche pas de rivaliser avec ces clubs. On commence à avoir des jeunes internationaux comme Ntumba ou Barbet, même si on n’a pas le même palmarès qu’un club comme Saint-Etienne. Saint-Etienne, c’est une plus grosse machine, avec plus de jeunes au centre. On a 22 pensionnaires, ils en ont une quarantaine."