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Oscar GARCIA quitte l'ASSE
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Mercredi 15 novembre 2017 |
Mercredi matin : le départ d'Oscar Garcia est annoncé par la presse et sa succession est évoquée
Selon Mohamed Bouhafsi, Oscar Garcia a annoncé sa démission à Roland Romeyer la veille du derby et ses conseillers ont débarqué à l'Etrat le lendemain de cette soirée cauchemardesques pour négocier son départ. Le journaliste de RMC et BFM TV évoque un désaccord profond entre l'entraîneur catalan et les deux présidents de l'ASSE, notamment un clash après la piteuse élimination de la Coupe de la Ligue à Strasbourg. Il ajoute que Julien Sablé et Alain Ravera vont assurer l'intérim.
De son côté, le journaliste de Yahoo Sport
Manu Lonjon développe sur
son compte twitter la position du démissionnaire : "Oscar Garcia
s’est vu refuser les joueurs qu’il souhaitait dès cet été, Wantier
imposant ses choix. Se sentant seul, il a demandé plus de poids et des
recrues cet hiver. On lui propose... de reprendre Beric !!! Il a voulu partir
vendredi puis s’est ressourcé à Barcelone ce week-end. Hier matin, il a
demandé à sa direction de faire revenir Jérémie Janot pour l’aider
sportivement et mieux maîtriser l’environnement du club ! Repoussé par la
direction. Nouvelle réunion ce midi. Pas d’avancées. Clash ce soir.
Oscar Garcia était seul ! Pensez que pas un membre du board n’a eu l’idée
de lui faire rencontrer les supporters à la veille du derby qu’il sache où
il mettait les pieds et comprenne le club ! Il attend encore que Caiazzo monte
au créneau pour le defendre depuis le derby... Oscar Garcia s’est rendu
compte des luttes internes au club, des gens dont le job principal consiste à
rester en place et asseoir leur pouvoir. Il avait une liste de 23 noms cet été,
on lui en a donné : aucun ! Pour moi, il est un bouc émissaire. Il se
murmure que Dominique Rocheteau et Christophe Galtier auraient échangé ces
dernières heures au sujet d'un retour."
Le Progrès évoque également un possible come-back de Christophe Galtier : "Son nom revient avec insistance. Libre de tout contrat, il n’a pas pris la direction de Rennes où on l’annonçait. Il a l’avantage de bien connaître la maison verte mais son retour risque d’entraîner des changements avec, par exemple, un vrai rôle de manager."
Après
Manu Lonjon, c'est au tour de l'Equipe d'expliquer pourquoi Oscar
Garcia a décidé de claquer la porte. Extraits : "Oscar
Garcia ne supportait plus le mode de gouvernance à l'ASSE. A commencer par
l'interventionnisme de Roland Romeyer. Ce dernier a vu chaque membre du staff
technique en tête-à-tête après la défaite historique face à Lyon. Oscar
Garcia a pris l'initiative de son président comme une ingérence dans ses prérogatives
techniques. Il avait déjà très peu goûté que Romeyer convoque dans son
bureau Romain Hamouma pour lui expliquer la façon dont il aurait dû frapper
son tir au but, raté, lors de la piteuse élimination des Verts en Coupe de
la Ligue à Strasbourg. Constatant aussi que l’ASSE ne possédait pas les
moyens financiers à hauteur de ses ambitions, Oscar Garcia a fait part de sa
décisionde quitter le club à ses dirigeants. Ces derniers ont d’abord
refusé l’idée de le voir partir, moins de cinq mois après l’avoir
choisi. Mais la décision du Catalan était ferme et définitive. Son agent,
Josep Maria Orobitg, est venu à Saint-Etienne lundi pour négocier la sortie
d’Oscar Garcia. Le Catalan possédait encore 19 mois de contrat. S’il
part, il n’entend pas démissionner pour autant. Autrement dit, il veut
toucher une indemnité de départ. Son agent aurait exigé 2 M€, une somme
que le club a bien entendu refusé de lui payer. Les négociations se trouvant
au point mort, Orobitg a quitté Saint-Etienne hier après-midi. Mais les
discussions se sont poursuivies dans la soirée au téléphone.
Lors de sa négociation de contrat en juin, l’idée d’inclure une clause
prévoyant que chacune des deux parties devait six mois de salaire à
l’autre en cas de rupture anticipée avait été envisagée. Mais ce type de
clause est illégal en France et Romeyer a refusé de la signer sous seing
privé. Il semblerait toutefois que cette idée ait été réactivée, mais
sous une autre forme, plus favorable à l’entraîneur au vu des
circonstances actuelles. Oscar Garcia continuerait ainsi à percevoir son
salaire jusqu’au 30 juin 2018, soit 80 000 euros brut mensuels. Au
total, son départ anticipé devrait coûter près de 600 000 euros aux
Verts. Par ailleurs, le cas de ses trois adjoints espagnols n’est toujours
pas réglé.
En parallèle, une solution intérimaire a été trouvée. Les rênes de l’équipe
sont confiés à partir de ce matin au tandem Ravera-Sablé. Arrivé en
juillet comme quatrième adjoint, Alain Ravera (52 ans) présente l’avantage
d’être le seul au club à posséder le BEPF, le diplôme d’entraîneur
professionnel. Julien Sablé, nommé directeur du centre de formation le 2
juin dernier, est un proche de Romeyer. Davantage que Laurent Batlles, entraîneur
de l’équipe réserve depuis 2016. C’est cette proximité qui a permis à
Sablé d’être préféré à Batlles. Il pourrait fêter ses grands débuts
sur un banc de L1 dès vendredi soir, à Lille."
Le Progrès officialise le départ d'Oscar Garcia
L’AS Saint-Etienne a officialisé mercredi le départ de son entraîneur espagnol Oscar Garcia, qui a démissionné de son poste cinq mois seulement après son arrivée chez les Verts, classés actuellement à la sixième place de la Ligue 1.
«L’accord conclu ne comporte aucune indemnité de départ et Oscar Garcia n’a pas voulu être rémunéré au-delà de son dernier jour de travail», a souligné le club dans un communiqué, ajoutant que Julien Sablé, directeur du centre de formation et ancien capitaine des Verts, prenait désormais en charge l’entraînement de l’équipe -dont il a déjà dirigé une séance mercredi après-midi (lire ci dessous).
Garcia, 44 ans, a initialement signé en juin un contrat de deux ans pour succéder à Christophe Galtier qui a dirigé l’équipe stéphanoise de décembre 2009 à juin 2017. Il arrivait d’Autriche, où il avait gagné deux fois le championnat lors de son passage au Red Bull Salzbourg (décembre 2015-2017).
Son bilan à la tête de l’ASSE en Ligue 1 est de cinq victoires, trois nuls et quatre défaites, la dernière face à Lyon (5-0) en championnat. Il est assorti d’une élimination précoce en Coupe de la Ligue, dès les seizièmes de finale, à Strasbourg 1-1 (5-4 aux tirs au but).
«Oscar Garcia a exprimé le souhait de quitter l’AS Saint-Etienne. Les deux parties ont trouvé un accord à l’amiable pour cesser leur collaboration. Les discussions se sont déroulées dans un climat serein», a assuré la direction de l’ASSE, précisant que les contrats des entraîneurs adjoints, Ruben Martinez, Enrique Sanz et Antonio Puche, étaient également été résiliés.
L'annonce officielle par l'ASSE
Oscar Garcia a exprimé le souhait de quitter l’AS Saint-Etienne. Les
deux parties ont trouvé un accord à l’amiable pour cesser leur
collaboration. Les discussions se sont déroulées dans un climat serein.
L’accord conclu ne comporte aucune indemnité de départ et Oscar Garcia
n’a pas voulu être rémunéré au-delà de son dernier jour de travail.
Les contrats des entraîneurs adjoints, Ruben Martinez, Enrique Sanz et
Antonio Puche, ont également été résiliés.
Julien Sablé, Directeur du centre de formation et ancien capitaine de l’équipe,
prend en charge l'entraînement du groupe professionnel.
Le club tient à remercier Oscar Garcia, Ruben Martinez, Enrique Sanz et
Antonio Puche pour leur professionnalisme.
Anecdote
Oscar Garcia ne regrettera pas Bernard caiazzo et Roland Romeyer. "Ils m'ont seulement acheté des caméras pour filmer les entraînements" a déploré l'entraîneur catalan dans le quotidien sportif Mundo Deportivo.
Le commentaire du journal "But"
« En six mois, l’ASSE s’est inclinée deux fois sur le score de 5-0 à Geoffroy-Guichard face à Paris et Lyon, avec à sa tête Christophe Galtier et Oscar Garcia. Et en six mois, Galtier et Garcia ont tous deux quitté le club de leur propre initiative. Le second sera resté beaucoup moins longtemps sur le banc des Verts que le premier : quatre mois et demi seulement. L’annonce de sa démission, mardi soir, n’a pas vraiment surpris. Le matin même, But ! avait sorti un dossier intitulé « Pourquoi Garcia pourrait claquer la porte »… L’entraîneur catalan envisageait de jeter l’éponge depuis l’humiliation du derby. Avant même son arrivée, il s’était interrogé sur le club et ses dirigeants quand ceux-ci lui avaient demandé de prendre en charge son déplacement à Paris, pour rencontrer Dominique Rocheteau et David Wantier, alors qu’il était en poste à Salzbourg. Garcia s’était également étonné de l’amateurisme de l’ASSE à sa prise de fonctions, pour diverses raisons. Les quatre mois et demi qu’il a passés dans le Forez ont donc eu raison de lui et de sa volonté de réussir en France. Les causes de son départ sont multiples. Sportivement, l’ancien joueur du Barça n’a pas pu recruter les joueurs qu’il voulait cet été (Mariano, Krychowiak, Muniesa). Il n’a fait que valider les choix de Rocheteau et Wantier, du bout des lèvres pour certains (Katranis, Janko).
Le successeur de Galtier ne s’attendait pas à avoir une équipe aussi faible. Il a dû composer avec la mise à l’écart de Jonathan Bamba. Humainement, il s’est senti trahi par certains propos de Romain Hamouma, qu’il avait tenu à prolonger cet été, puis par ceux de Florentin Pogba. Bernard Caiazzo, qui a appris la démission de Garcia alors qu’il était à Cologne pour le match de l’équipe de France, avait noté un changement de comportement du Catalan à son égard ces dernières semaines. De plus en plus renfermé, le natif de Sabadell n’avait pas apprécié certains propos de son président sur ses contacts avec Patrick Vieira, ni certaines initiatives de Romeyer après le derby, perçues comme des ingérences. Des tensions étaient apparues avec ses joueurs, avec ses présidents, mais aussi avec son staff où il soupçonnait certains « anciens » de l’ère Galtier de lui savonner la planche. Pour l’épauler, Garcia avait demandé ces derniers jours à Romeyer de rappeler Jérémie Janot. Le refus du président a été la goutte d’eau, dix jours après la déroute dans le derby. Entre temps, Garcia était parti trois jours en Catalogne. Ses allers-retours étaient de plus en plus fréquents, et son mal être de plus en plus palpable.
L'annonce d'Oscar Garcia sur son twitter
Garcia voulait remplacer Fabrice Grange par Jérémie Janot
Selon la dernière édition de l'Equipe, David Wantier est menacé car ses recrues se trouvent aujourd'hui vilipendées, mais l'ancien agent de Romain Hamouma et Kévin Malcuit bénéficie d'un CDI. Le quotidien sportif nous apprend par ailleurs qu'Oscar Garcia voulait remplacer Fabrice Grange par Jérémie Janot. Intime de Galette et devenu proche de Stéphane Ruffier, l'actuel entraîneur des gardiens stéphanois est en fin de contrat et va partir à la fin de la saison d'après l'Equipe.
Oscar Garcia revient sur son départ (14 décembre 2017)
Dans une interview à paraître demain dans l'equipe, Oscar Garcia revient sur son départ. Extraits.
"C'est une décision à laquelle j'ai bien réfléchi et qui était la meilleure que je pouvais prendre à ce moment-là, tant pour le club que pour moi. Je suis très heureux et très fier d'avoir laissé l'équipe à la sixième place, dans le haut du tableau, parmi les formations qui jouent l'Europe. Cela prouve que nous avons fait du bon travail avec mon staff et les joueurs. Les résultats n'ont pas du tout influé sur ma décision, car nous étions loin de la zone de relégation. Cette décision a été motivée par d'autres raisons dont je ne souhaite pas parler.
Plusieurs
éléments se sont accumulés, jusqu'à ce que nous nous réunissions avec mon
staff et le président Romeyer, avant la trêve internationale. Nous avons
discuté et, à partir de là, mon staff et moi avons clairement compris ce
que nous devions faire. Même si nous avions gagné le derby. Le
malaise n'était pas nouveau mais, au lieu de s'améliorer, la situation a
empiré. Après avoir discuté avec mes adjoints, nous avons décidé de ne
pas continuer à travailler dans ces conditions.
Dominique Rocheteau m'a demandé de
patienter jusqu'à la fin de l'année avant de prendre ma décision, mais je
savais que les choses ne changeraient pas. Je sais comment j'aime travailler
et ce que je n'accepte pas. Il m'était impossible de poursuivre dans ces
circonstances. Je ne pouvais plus donner mon maximum pour ce club. J'ai dit au
président et à Dominique que je voulais seulement être payé pour les
jours pour lesquels j'avais travaillé, rien de plus. Je tiens à garder la
conscience tranquille. Je ne me voyais pas réclamer de l'argent puisque c'est
moi qui partais. Je préfère que le club utilise cet argent pour acheter des
joueurs.
Il n'y
a pas beaucoup de clubs qui ont deux présidents, mais ça, je le savais avant
de m'engager. Chacun gère son club comme il l'entend. Ce sont les propriétaires,
ce sont donc eux qui décident. Au fil du temps, j'ai compris qu'il y avait un
président qui était plus décideur au quotidien que l'autre, même si je
parlais régulièrement aux deux. Ma connaissance du marché français n'était
pas aussi pointue que celle que je pouvais avoir du marché européen. J'ai
donné à la direction plusieurs noms de joueurs. Pour une raison ou une
autre, aucun de ceux-là n'est venu.
À chaud, les joueurs peuvent parfois faire
des déclarations maladroites comme Romain à la mi-temps du match contre
Montpellier, mais il est ensuite venu en parler à mon bureau et il n'y a pas
eu le moindre souci. J'ai reçu de nombreux messages très émouvants de la
part des joueurs, qui m'ont remercié pour mon travail et souhaité bonne
chance, ce qui prouve bien qu'il n'y avait pas de problème entre nous. Je
n'ai rien remarqué en ce sens-là. Au contraire, plusieurs joueurs que j'ai
peu fait jouer m'ont écrit après mon départ.
Mon agent m'a dit que plusieurs clubs, dont
trois appartenant aux cinq grands Championnats européens, se sont montrés
intéressés par mon profil. J'évaluerai les différentes options dans les
prochaines semaines. Parmi ceux-là, il y a deux clubs de L1, qui pour le
moment ont un entraîneur en place, donc je n'ai pas donné suite... On a parlé
de Lille, mais ce n'est pas l'un des clubs qui ont contacté mon agent.
J'aurais évidemment aimé rester plus longtemps à Saint-Étienne. Si j'ai
l'opportunité d'entraîner à nouveau en France, cela me plairait."