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 Adao Carvalho ne lâche pas Roland Romeyer


Source :  Site Poteaux Carrés

Vendredi 10 novembre 2017        

Adao est de plus en plus bas : après le rejet de sa demande d'aménagement de peine, Carvalho se voit confisquer par la justice les parts qu'il possède indirectement dans le capital de l'ASSE (via la société Croissance Foot), rapporte France Bleu. Le réquisitoire du parquet de Saint-Etienne a donc été entendu par le juge.

Malgré tout, son avocat Maître Buffard ne compte pas en rester là comme il l'explique dans l'Equipe.

 "Mon client a été relaxés sur le blanchiment mais condamné sur le recel, sans peine de prison ni amende. Mais au niveau des conséquences c’est pareil, puisque la justice a saisi les parts. On sent bien qu’il s’agissait de l’obsession de l’autorité judiciaire. On va bien sûr faire appel pour aller jusqu’au bout de la logique de mon client. Et s’il le faut, on fera trancher la Cour de cassation."

 Une obstination qui met Roland Romeyer en rogne dans le quotidien sportif.

 "La décision d'hier  ne fait que confirmer ce que je dis toujours depuis le début : il a étécondamné à cause de ses agissements frauduleux. Je suis content que la justice l’ait reconnu. Il n’a pas mis un euro de sa poche. Chacun comprendra qu’on ne peut pas être propriétaire de quelque chose avec de l’argent volé. Carvalho compte faire appel ? llsiront jusqu’où ils voudront et j’espère que la justice continuera à condamner cet homme. C’est un voleur, un malhonnête à tous les points de vue. Depuis 2013, toutes les décisions de justice m’ont donné raison. Cet allongement de la procédure rne risque pas de nous freiner dans notre recherche d’un actionnaire minoritaire. Carvalho est associé dans Croissance Foot, pas de l’ASSE. Ses déclarations sont insupportables. Je n’ai pas de leçon de légitimité à recevoir de sa part. Quand je me suis associé avec Bernard Caïazzo, en août 2004, cette association a été souhaitée par les Stéphanois qui voulaient un représentant local. Moi, je voulais faire bénéficier un industriel local qui avait pignon sur rue. C’était alors le cas de Carvalho. La société Setcar Invest qu’il avait constituée n’a respecté aucun de ses engagements financiers. Et trois ans après, je me suis retrouvé impliqué dans une procédure pénale aucours de laquelle j’ai découvert le pot aux roses. Heureusement que je n’ai pas racheté ses parts d’origine frauduleuse. Carvalho a refusé de toute manière de rétablir la situation. La première victime dans cette histoire, c’est moi. Car j’ai subi un grand préjudice moral et dans mes affaires."