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Championnat (journée 5)
ASSE-Angers : présentation
Source :  Site Poteaux Carrés

Samedi 9 septembre 2017                  

Avec 3 victoires, à domicile contre Nice et Amiens, à l'extérieur contre Caen, les Verts ont été stoppés dans leur élan par le Qatar SG, mais sans démériter et en ayant eu le mérite d'inquiéter l'armada qatari. Après la trêve internationale, c'est le retour au championnat avec la réception d'Angers, encore invaincu à ce jour. C'est l'occasion de se placer à la seconde place du classement, Monaco venant d'être sèchement battu à Nice (4-0). 

Oscar Garcia : "Continuer à travailler avec humilité"  La video

L'entraîneur catalan espère que son équipe reprendra sa marche en avant ce dimanche (15h) au stade Geoffroy-Guichard, face à Angers. Avec la même ligne directrice: s'entraîner dur !

Vous avez remporté trois de vos quatre premiers matches de championnat avant la trêve internationale. Ne criagnez-vous pas que celle-ci casse cette dynamique ?
Aujourd’hui (vendredi), nos internationaux étaient de retour et nous avons pu enfin nous entraîner tous ensemble. Bien sûr, ce n’est pas l’idéal pour préparer un match qui va se dérouler dans quarante-huit heures, mais je pense qu’il n'y aura pas de décompression. Nous sommes réalistes, nous gardons les pieds sur terre. Nous devons continuer à travailler avec humilité pour progresser car nous sommes conscients que nous n’avons pas suffisamment de qualités pour gagner nos matches sans nous entraîner dur chaque jour. C'est notre leitmotiv.
 
Le SCO Angers est-il un adversaire dont il faut se méfier ?
Angers est une équipe toujours invaincue et nous nous attendons à un match difficile. De toute façon, nous ne devons pas considérer qu’il y a des rencontres plus faciles que d’autres.
 
Qu’attendez-vous de Rémy Cabella ?
Rémy Cabella est un joueur que tout le monde connaît et qui a voulu venir ici. Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur lui. Il doit s’adapter à nos consignes, à notre manière de jouer,  mais il a de grandes qualités. Il n’a qu’une semaine d’entraînement avec nous, mais je lui ai déjà donné beaucoup d’informations. Nous verrons s’il digère rapidement toutes ces informations. Je lui ai parlé de tous les postes auxquels il peut évoluer, notamment lorsque nous avons le ballon mais aussi sans le ballon car il doit aussi nous aider à la récupérer.

Les terrains d’entraînement sont désormais équipés d’un système vidéo pour filmer chaque séance. Est-ce un outil que vous avez déjà utilisé ?
Aujourd’hui, nous avons justement commencé à travailler avec la vidéo. Il est intéressant de pouvoir montrer aux joueurs sur le terrain et après la manière dont ils travaillent. C’est important pour nous de pouvoir compter sur un tel outil.

Habib Maïga : "Rester en haut du classement"  La video

Pour sa première conférence de presse, le jeune milieu de terrain des Verts a fait preuve d’une grande maturité en répondant avec calme mais détermination aux questions des journalistes. Heureux d’avoir débuté face à Paris, il entend faire le maximum pour répondre aux attentes de coach Garcia.

Racontez-nous votre titularisation ainsi que votre match au Parc des Princes face au PSG ?
J’ai su que j’allais être titulaire seulement quelques heures avant le match. Démarrer un match de Ligue 1 à Paris, c’est d’abord une grande joie. Tout footballeur rêve de vivre ce genre de moment. J’ai eu beaucoup de plaisir à débuter même si j’ai quand même mis quelques minutes à complètement rentrer dans le match. J’avais à cœur de montrer de belles choses. Je pense que le coach me fait confiance, comme à toute l’équipe. Et j’essaie de lui rendre cette confiance sur le terrain en faisant le maximum.

On vous a d’ailleurs senti déterminé et loin d’être impressionné par Neymar…
Jouer face à Neymar, c’est un plaisir, un joueur de classe mondiale. J’ai beaucoup de respect pour lui, il est dans le top 3 mondial mais le terrain est une autre réalité. C’est vrai que j’ai gagné quelques duels face à lui. S’il faut mettre le pied, je n’hésite pas et je ferais la même chose même si c’était mon frère (rires) ! Tout petit déjà, je rêvais de devenir footballeur professionnel, c’était aussi le rêve de ma famille. Je viens d’un milieu où il y avait quasiment 0% d’y parvenir. Mais je n’ai jamais cessé de rêver et de travailler dur. Pour moi c’est un leitmotiv, j’ai toujours envie de faire plus.

Quels sont vos objectifs pour cette première vraie saison avec le groupe pro ?
Je n’ai qu’un objectif : jouer le plus de rencontres possibles et en remporter le maximum. Il y a de la concurrence dans le groupe, il n’y a rien d’acquis, je dois donc travailler dur pour m’imposer. Il y a beaucoup d’aspects sur lesquels je dois progresser comme la technique, le physique, l’endurance.

Et avec l’équipe nationale de Côte d’Ivoire ?
La sélection nationale est le rêve de tout footballeur. J’ai fait toutes les catégories, je suis le capitaine de l’équipe Espoirs. Je veux franchir un palier pour arriver en équipe A. Ce serait certes un rêve qui se réaliserait, mais je ne suis pas focalisé là-dessus. Le plus important est pour moi d’être performant en club.

Comment abordez-vous le match de dimanche (15h) face au SCO Angers ?
Je sens le groupe très concerné, chacun garde bien la tête sur les épaules. Si nous respectons les consignes du coach, je pense que nous réaliserons un superbe matche face à Angers et nous obtiendrons un bon résultat. Le plus important est de rester en haut du classement sur la durée. Nous voulons être constants et ne pas avoir de résultats en dents de scie. A nous de prendre tous les matches comme des finales pour engranger le maximum de points. 

Saidy Janko évoque le match 

Au micro de France Bleu, Saidy Janko évoque la réception du SCO programmée ce dimanche à 15h00.

 "J'espérais un tel départ c'est sûr mais ça a un peu été une surprise parce qu’avec un nouveau coach, même si tout le monde était motivé, trois victoires à la suite, c'est génial. Après on a joué contre Paris, c'est difficile contre eux même si on aurait pu faire mieux avec d'autres décisions. Maintenant on va poursuivre sur notre lancée ce dimanche. On se concentre sur le prochain match, sur le prochain adversaire, pas sur ce qui vient plus tard. La Ligue 1 est vraiment un championnat difficile, on le voit chaque weekend. Chaque équipe nous rend la tâche compliquée, que ce soit Paris ou une autre équipe. Donc vraiment il faut bosser dur et ce concentrer sur le match qui vient."

Habib Maïga déterminé

En conférence de presse ce midi, l'homme qui a malmené Neymar au Parc a affiché une envie prometteuse avant la réception d'Angers :

"Être footballeur, c'est mon rêve depuis tout petit. C'était aussi le rêve de mon père. J'espère qu'il est fier de moi. Je viens d'un milieu difficile, ça me donne une force. Je travaille deux fois plus pour que le futur soit plus beau que le présent. Le coach me fait confiance. Le plus important c'est de lui rendre la pareille sur le terrain. Sur le terrain il n'y a plus de Neymar. Si en face c'est mon frère et que je dois mettre le pied pour prendre le ballon, je le fais. Le but est de gagner et faire un bon championnat, que je sois sur le terrain ou sur le banc. Je n'ai pas de problème avec ça. Avec tout le respect que j'ai pour Angers, si nous faisons tout ce que l'entraîneur nous demande il n'y a pas d'équipe en face. Il faut attaquer tous les matchs comme une finale, comme le dernier match de notre vie, si nous voulons prendre le plus de points. Nous sommes tous conscients qu'il ne faut rien relâcher. Il y a une bonne ambiance, on a tous envie de travailler."

De son côté Oscar Garcia a confirmé indirectement qu'il avait bien bossé son sujet avant de venir à Sainté : "Je connaissais Habib avant de venir car j'ai vu beaucoup de matchs. Je l'ai aussi vu en équipe nationale."

Des statistiques favorables

L'historique des matches disputés contre le SCO Angers montre que l'ASSE apprécie particulièrement cet adversaire.

A ce jour, sur 26 réceptions à Geoffroy Guichard, 24 matchs ont été disputés dans le cadre de la L1 ou D1 : les Verts l'ont apporté à 14 reprises, ont fait 6 nuls et se sont inclinés à 4 reprises. A ces 56 rencontres, on peut ajouter 2 rencontres amicales qui se sont toutes deux terminées par une victoire de l'ASSE: 5-0 en 1960 et 5-4 en 1968

Espérons que, dimanche, ils ne feront pas mentir les statistiques. 

Attention, danger !

Sur le papier la réception du SCO d'Angers n'effraie pas particulièrement le supporter vert. Angers, c'est d'abord l'un des plus faibles budgets de Ligue 1.
C'est aussi une image de promu qui colle à la peau du club, même si les hommes de Moulin ont eu le talent de se maintenir sans trembler deux saisons de suite.
Enfin Angers, malgré sa solidité, c'est deux défaites la saison dernière face aux Galette boys (à chaque fois 2-1) et aucune victoire dans le chaudron sur ses dix derniers déplacements (8 victoires, 2 nuls).

Bref vu de loin, Angers c'est sans danger pour Sainté.

Vu de loin. Mais à y regarder de plus près, Garcia et ses troupes ont tout à craindre de leur adversaire de dimanche.
D'abord parce que le club de Stéphane Moulin est invaincu depuis le début du championnat et a su notamment tenir tête à Bordeaux, Lille et Marseille au Vélodrome.

Ensuite parce qu'à la sortie de la première trève internationale de la saison, Angers a l'avantage d'être quasi au complet et de ne déplorer aucun forfait majeur et récent.
Seul Ketkeophompone, victime d'une rupture des croisés et qui reprend seulement l'entraînement, n'est pas encore disponible. Pour le reste, RAS dans le groupe qui ne comptait que trois sélectionnés importants pendant cette trève : le Malien Coulibaly (4 matchs cette saison), le Sénégalais Ciss (aucun match) et l'international espoir Français Fulgini (4 matchs aussi).

 
Enfin parce que les départs majeurs de cet été (Pepe, Bamba, Diedhiou, Ndoye) semblent avoir bien été digérés et compensés avec les arrivées (Enzo Crivelli et Baptiste Guillaume déja buteurs) et l'éblouissante forme d'un Mangani libéré par sa prolongation de contrat.

Bref, une 4ème victoire dimanche, sans être un exploit, serait une vraie belle preuve que Sainté est à prendre très au sérieux cette saison.

Un nouveau Bryan Dabo

Bénéficiant cette saison de la confiance de son entraîneur, Bryan Dabo savoure dans Le Progrès du jour son début de championnat réussi... et les quelques jours de repos qui se profilent.

 "Cette semaine on a fait beaucoup de travail tactique, physique aussi. C’est psychologique, pendant les semaines de trêve, on est plus fatigué que lorsqu’il y a des matches. On a trois jours de repos pour récupérer àa la fin de la semaine, ça va nous faire du bien. Je suis très heureux de mon début de saison et espère continuer sur cette lancée.
 

Le coach et son staff me parlent beaucoup. Avec Oscar Garcia, on a une relation très professionnelle. Il n’apporte pas forcément d’importance à tout ce qui est extra-sportif et fait vraiment confiance. On est des grands garçons, on doit avoir un comportement irréprochable. Tout ce qui intéresse le coach, c’est le foot. Le matin, quand il arrive, il va directement sur le terrain pour nous attendre.

 Cette année, tout le monde se lâche. Il faut faire attention car, quand tout va bien, la chute peut faire très mal. Dans le groupe, il y a quelques joueurs d’expérience. Il y a des petits rappels à l’ordre pour ne pas qu’on s’enflamme trop vite. Depuis le début de l’année, ça n’a jamais été le cas. On a fait attention sur les retours qu’on a envoyés après les rencontres. On est conscient que, d’un match à l’autre, l’opinion publique peut changer."

Avant de défier le SCO, Bryan Dabo se confie également dans la dernière édition de l'Equipe. Extraits.

 "Mon père burkinabé est docteur en physique et ma mère sénégalo-malienne est une esthéticienne reconvertie infirmière. Mes parents ne rigolent pas avec les études, j'ai eu mon bac S à 17 ans. J'entretiens une relation rare, un cercle vertueux, avec mes parents et ma soeur cadette, optométriste. Si je gagne, je suis euphorique et ils se chargent de me calmer. Si je perds, Evan, mon fils de quatre ans, est le seul qui arrive à m'apaiser. Ma détermination sur un terrain, où je me mets en mode compétition, peut faire peur. L'adrénaline me galvanise. Cela ne frise pas la schizophrénie mais il y a deux Bryan en moi. J'ai été champion de France cadets de karaté. Ce sport m'a aidé à me canaliser. Je ne suis pas impulsif mais j'ai beaucoup d'énergie et ça va vite dans mon cerveau. Dès que je ne tape pas dans un ballon, je joue de la guitare, de la basse, du saxo et surtout du piano. C'est mon vice, une vraie passion. Cela me permet de m'évader. Je ne vais pas profiter de ma renaissance pour régler mes comptes avec Christophe Galtier. Ce serait de l'ingratitude envers un entraîneur qui a porté le club du bord de la relégation à la Coupe d'Europe. J'ai aussi ma part de responsabilité que je n'ai pas explorée. C'est sans haine ni rancoeur ou esprit de revanche que je mords dans cette nouvelle saison."

Karim Abed au sifflet

Karim Abed (28 ans) a été désigné pour arbitrer le prochain match des Verts contre Angers, le dimanche 10 septembre à 15h00. Pour rappel, le brillant Brignolais avait sifflé la saison dernière le pénalty égalisateur de Nolan Roux à la 95e minute contre Dijon. Pour avoir vertement apostrophé le Varois, le Varrault avait vu rouge avant d'écoper de trois matches de suspension. Il a déjà dirigé deux matches de Ligue 1 Conforama cette saison (5 cartons jaunes). 
Pour la rencontre de ce dimanche (15h00) à Geoffroy-Guichard, Karim Abed sera assisté de Julien Aube, Aurélien Drouet et Bastien Dechepy.

Le groupe stéphanois

Remplacé à la 72e minute au Parc des Princes, Gabriel Silva a passé une IRM qui a révélé une lésion musculaire à l'ischio-jambier droit selon l'Equipe. Le quotidien sportif annonce aujourd'hui une indisponibilité de quatre semaines pour le latéral gauche brésilien, qui ne pourra donc pas effectuer son retour à la compétition au mieux avant la venue de Rennes le 24 septembre. Gabriel Silva étant blessé, Oscar Garcia a logiquement fait appel à Alexandros Katranis.

Oscar Garcia a retenu 19 joueurs pour le match contre Angers. Rémy Cabella est présent pour la première fois depuis son arrivée en provenance de Marseille. Gabriel Silva (blessé) et Kévin Théophile-Catherine (suspendu) sont absents. Ole Selnaes pourrait être le joueur qui restera dans les tribunes. Le Norvégien a été touché dans un contact à l'entraînement en fin de semaine.  

Gardiens de but : 1.Anthony MAISONNIAL ; 16.Stéphane RUFFIER ; 30.Jessy MOULIN. 
Défenseurs : 3.Alexandros KATRANIS ; 4.Léo LACROIX ; 12.Cheikh MBENGUE ; 15.Saidy JANKO ; 24.Loïc PERRIN ; 29.Ronaël PIERRE-GABRIEL.
Milieux de terrain : 5.Vincent PAJOT ; 7.Bryan DABO ; 8.Assane DIOUSSE ; 10.Rémy CABELLA ; 13.Habib MAIGA ; 17.Ole SELNAES ; 20.HERNANI.
Attaquants : 9.Loïs DIONY ; 14.Jonathan BAMBA ; 21.Romain HAMOUMA.


L'avis de Stéphane Moulin, coach d'Angers

En conférence de presse, Stéphane Moulin a démontré qu'il nous avait observé de très près et dresse un tableau très complet du Saint-Etienne de Garica :

"C'est une équipe qui est solide, il y a une belle qualité d'ensemble. Donc ce ne sera pas simple. Il y a plus d'intensité dans leur jeu, une solidité défensive qui existait mais qui je trouve s'est accrue et puis un peu plus de vitesse dans l'animation offensive, une équipe très performante en attaque rapide et qui lorsqu'elle ouvre le score sait le conserver avec beaucoup d'enthousiasme, de générosité et de rigueur sur le plan tactique, une équipe qui est capable de jouer très bas, de subir et est capable d'imposer un pressing à l'adversaire. Ils ont plusieurs facettes qui leur permettent d'être performants."

Il s'est par ailleurs penché sur le cas de Jonathan Bamba :

"Il est dans la continuité de ce qu'il a fait chez nous. Il a franchi un cap chez nous. Toute la confiance qu'il a emmagasinée est primordiale pour un joueur à vocation offensive. Je suis très heureux pour lui, très heureux qu'il réussisse. Je n'en doutais pas avant qu'il vienne chez nous, et je n'en doute surtout pas maintenant qu'il est lancé. Il a trouvé un vrai style, un style très marqué, très à lui. On a toujours espéré le conserver. En vain."

Espérons que que Jo confirme dimanche (15h) tout le bien que son ex-coach dit de lui.

Alexandre Letellier apprécie Stéphane Ruffier

Le gardien angevin Alexandre Letellier, qui va découvrir le Chaudron en tant que titulaire, évoque le match de demain après-midi dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

 "C’est un petit challenge, puisque depuis la remontée du club en Ligue 1, on n’a jamais réussi une série de cinq matches sans défaite. On sait que ça va être difficile, puisque Saint-Étienne est un gros morceau, mais on va là-bas pour essayer de poursuivre cette série. Avec le kop  derrière, il faut rester dans sa bulle. On fait attention en rentrant sur le terrain, quand les équipes se mettent en place on jette un coup d’œil puis on se focalise à nouveau sur le match. Ça va être une sacrée ambiance, ça fait partie de la beauté du football. D’ailleurs, les grosses ambiances nous forcent encore plus à nous concentrer. C’est un mal pour un bien. J'ai toujours apprécié Stéphane Ruffier. Il fait partie des meilleurs gardiens français. Il m’arrive d’ailleurs de regarder comment il se comporte quand il fait des arrêts avec Saint-Étienne. Je ne sais pas si c'est un avantage de recroiser Jonathan Bamba. En tout cas, on est contents de le retrouver, en espérant qu’il ne nous fasse pas trop de misères… Avec Saint-Etienne, il marque, il est décisif. C’est dans la continuité de ce qu’il a fait avec nous l’année dernière. Il montre qu’il a encore progressé."

Le groupe angevin

Stéphane Moulin peut compter sur un groupe presque au complet pour se déplacer à Saint-Etienne (dimanche, 15h). Absents lors du match contre Lille, Karl Toko Ekambi et Ismaël Traoré sont présents dans le groupe angevin. Récemment arrivé, Thomas Touré n'est pas du voyage.

Le groupe complet :
Gardiens : Alexandre Letellier, Mathieu Michel.
Défenseurs: Yoann Andreu, Abdoulaye Bamba, Mateo Pavlovic, Mehdi Tahrat, Romain Thomas, Ismaël Traoré.
Milieux: Pierrick Capelle, Lassana Coulibaly, Angelo Fulgini, Thomas Mangani, Baptiste Santamaria, Gilles Sunu, Flavien Tait.
Attaquants : Enzo Crivelli, Baptiste Guillaume, Wilfried Kanga, Karl Toko Ekambi.

Stéphane Moulin, fier de son équipe

Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, l'entraîneur angevin Stéphane Moulin se targue d'avoir une équipe invaincue cette saison car difficile à bouger.

 "C'est toujours intéressant de surfer sur une dynamique d'invincibilité. On n'a pas perdu lors des quatre premières journées. Avec les amicaux contre Braga, Rio Ave, Caen et Châteauroux, ça fait huit matches de suite sans défaite. Même si ce ne sont que des amicaux, on est obligé d'en tenir compte. Ce groupe a ça : il n'est pas facile à battre. Mes joueurs maîtrsient plutôt bien les avant-matchs, et aussi les situations favorables, même si on s'est fait surprendre par Lille sur un exploit individuel. Collectivement, on n'est pas facile à manier. Il y a autre chose : on est revenu deux fois au score, ça me paraît très important. On ne se jette pas, quitte à se faire contrer. On construit nos matches, et dans cette manière de construire, il y a plus de tranquillité. Ce sera à nous de construire ce match à Saint-Etienne pour le gagner."