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L'ASSE va exploiter Geoffroy Guichard
Source :  Site Poteaux Carrés

Lundi 25 septembre 2017                  Lire : La gestion de Geoffroy Guichard en question

Selon la dernière édition de l'Equipe, le principe de confier l'exploitation totale du stade Geoffroy-Guichard à l'ASSE a été acté lors d'une réunion avec les élus locaux  vendredi dernier. Extraits.

 "Gaël Perdriau et Roland Romeyer ont reparlé de la mauvaise qualité de la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, point ce crispation récurrent, vendredi dernier à l'hôtel de ville. Romeyer s'y est rendu accompagné du staff dirigeant de l'ASSE au grand complet. Au cours de cette réunion, la vente du stade a été enterrée. Tout comme l'idée d'en confier la jouissance au club via un bail emphytéotique, sur le modèle du stade Raymond Kopa d'Angers, ou sous la forme d'un bail commercial classique. Mais pas le principe d'une exploitation totale du Chaudron par l'ASSE, et sur une longue durée.

 Les collectivités garderaient alors la possibilité de l'utiliser lors de grands évènements, comme la Coupe du monde de rugby 2023 (si la France obtient son organisation) et les JO de 2024. Les deux parties se sont donné un mois pour se revoir. Autour du 20 octobre donc, une réunion technique finalisera la forme juridique et le contenu de la future convention. Le gros oeuvre (comme la toiture) pourrait rester à la charge de Saint-Etienne Métropole tandis que l'ASSE assumerait tous les aménagements intérieurs (pelouse, sono, viéosurveillance...) à partir du 1er janvier 2018, l'actuel bail de location se terminant le 31 décembre."

Après l'Equipe, c'est au tour du Progrès d'évoquer l'exploitation du stade Geoffroy-Guichard par l'ASSE. Extraits.

 "Si la vente du Chaudron n'est plus une solution envisageable, il est maintenant certain que le club gérera l’exploitation du stade de manière partielle ou totale. L’ASSE pourra mieux maîtriser son image et en tirer des revenus confortables. Il lui sera plus simple de trouver un équilibre budgétaire. "Le club fera ce qu’il voudra des espaces et des loges", ajoute Roland Goujon, vice-président de Saint-Etienne métropole en charge des sports.

 Avec le système de vidéosurveillance actuel, le club a perdu 200 points au classement de la licence club. Les Verts ont perdus des places dans ce classement qui a toute son importance car est un critère entrant dans la répartition de l’argent des droits TV. Le financement du nouveau dispositif de vidéosurveillance fait partie des négociations en cours. Roland Goujon assure qu’ils seront réalisés par la métropole : «"Nous avons pris des engagements, ils seront tenus"

 Saint-Etienne Métropole restera propriétaire du stade et devra donc continuer de s’occuper de l’entretien de la structure, de la toiture tandis que pelouse et autres aménagements incomberont à l’ASE. La forme juridique que prendra l’accord entre le club et la métropole est encore inconnue. Le loyer actuel payé par l’ASSE s’élève actuellement à 1,4 millions d’euros et devrait être plus élevé dans le prochain bail."

Toujours au sujet de Geoffroy Guichard, à la page 72 de son rapport publié vendredi 29 septembre sur les soutiens publics à l'Euro 2016 et leurs retours d'expérience pour les pouvoirs publics, la Cour des Comptes déplore que la capacité du Chaudron soit surdimensionnée.

 "Après sa rénovation à l’occasion de l’Euro 2016 (+ 4 600 places), le nombre de places inoccupées à Geoffroy-Guichard est passé d’environ 7 000 en moyenne avec l’ancienne jauge à 12 000 en moyenne. Si la modernisation du stade était indispensable à l’accueil du tournoi, son augmentation capacitaire ne l’était pas, le stade étant déjà au-dessus des exigences de l’UEFA dans sa catégorie. De ce fait, le club constate que la nouvelle capacité requiert une politique d’invitation gratuite conséquente (voire la fermeture de certaines zones) pour atteindre un taux de remplissage de 70 %. Aussi, après déduction des places sur invitation, le nombre moyen de spectateurs payants sur la dernière saison se limite à 27 175 pour 42 000 places, soit un taux de fréquentation payante de seulement 65 % pour un investissement de 65 M€. La mesure exacte et définitive de ces surcoûts ne pourra être appréciée qu’à l’issue de plusieurs saisons de championnat. Ils ne seront atténués que si l’effet « nouveau stade » entraîne une hausse de la fréquentation moyenne des enceintes sportives. En revanche les surcapacités issues de l’Euro 2016 ont un effet immédiat et durable sur la hausse du niveau des redevances d’exploitation des stades, alors que les recettes de billetterie pourraient ne pas s’élever à due proportion, comme l’exemple du stade de Saint-Etienne l’illustre."