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Jean-Louis GASSET,
un an à la tête des Verts |
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Jeudi 20 décembre 2018 |
Premier anniversaire pour Jean-Louis Gasset comme entraîneur principal de l'ASSE. Le 20 décembre 2017, un communiqué officiel du club intronisait l'ancien Montpelliérain à la tête des Verts :
"A l’issue d’une réunion qui s’est tenue mardi soir, l’AS
Saint-Etienne a décidé de modifier l’organisation du staff de l’équipe
professionnelle.
Jean-Louis Gasset en assure désormais la direction, Julien Sablé
conservant sa place dans l’encadrement technique du groupe.
L’ASSE tient à souligner le professionnalisme, la rigueur et le courage
dont a fait preuve Julien Sablé dans un contexte extrêmement difficile où
il a dû diriger un groupe amoindri par plusieurs absences de joueurs cadres.
Le club compte sur l’expérience et les compétences de Jean-Louis
Gasset pour redresser une situation sportive délicate. Ce changement
d’organisation ne doit pas occulter l’engagement de Julien Sablé, lequel
conserve des missions essentielles au sein du staff tout en poursuivant sa
formation d’entraîneur professionnel.
En outre, cette décision, prise en totale concertation avec Jean-Louis
Gasset et Julien Sablé, permet au club de respecter les dispositions de
l’article 1 du statut des Educateurs et Entraîneurs de Football."
Si son premier match s'était soldé par une défaite (2-1) à Guingamp, les choses ont bien changé depuis. On peut dire qu'il fait l'unanimité dans le club. Ainsi que l'écrit France Bleu, les joueurs ne tarissent pas d'éloges envers leur entraîneur.
À commencer par Robert Beric. L'attaquant slovène auteur de sept buts la saison dernière est vraiment reconnaissant envers le coach."Il m'a donné une vraie chance. Il m'a encouragé depuis le début. Il m'a donné confiance en moi. Il a beaucoup d'expérience alors il apporte de la confiance aux joueurs. Il tire le meilleur de ses joueurs."
Ole Selnaes est impressionné par son charisme. "Il a beaucoup d'autorité quand il entre dans une pièce les gens l'écoutent quand il parle c'est très important. Il regarde beaucoup de match, il est très intelligent. Pour moi c'est le meilleur coach que j'ai eu depuis que je suis à Saint-Etienne. J'espère qu'il restera ici longtemps".
En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a fait le bilan de sa première année sur le banc de touche en tant qu’entraîneur numéro un. A vrai dire, il s’est régalé et continue de le faire au Stade Geoffroy-Guichard. "Niveau ambiance, il est très bon. Le contact avec les gens, les joueurs, se passe très bien."
"Mais on a un métier où on ne savoure jamais. Je dois donner le tempo, il faut toujours avoir le sourire et être positif", a-t-il nuancé. A propos de son avenir maintenant, Gasset a confié qu’il est "bien ici". Même s’il devait "partir demain", il garderait "en tête le plaisir" qu’il a "pris d’avoir entraîné l’AS Saint-Étienne".
"Êtes-vous prêt à signer lors des dix prochaines années à l’ASSE ?" a demandé hier une journaliste de TL7 à Jean-Louis Gasset en conférence de presse. Le Progrès du jour publie la réponse de l'entraîneur des Verts :
"Je ne serai pas en état. Je suis bien ici mais on peut s’embrouiller demain matin et, si on n’est pas bien ensemble, on se sépare, c’est tout. C’est l’avantage d’être expérimenté et sur la fin. Si on est bien, un fait un coup de mieux, si on n’est pas bien, on se serre la main et tchao. Mais j’aurais eu beaucoup de plaisir à entraîner Saint-Etienne. Je me suis régalé. Prolonger, c’est possible… ou pas. Prolonger de deux ou trois ans, je m’en fous de ça. Les dirigeants le savent. Si je suis heureux, on discute, si je ne le suis pas, je rentre chez moi."
On aura noté par ailleurs que Papy Jean-Louis croit au Père Noël :
"Je ne parle pas du mercato. On ne sait pas ce qui peut se passer. Des joueurs peuvent être sollicités, d’autres partir. Ça va commencer dès le 1er janvier. On va dire “ Saint-Etienne est en contact, Gasset a téléphoné... ” C’est votre travail. Mais bien sûr que j’ai écrit une petite lettre au Père Noël. Parce que j’ai une ou deux idées, c’est mon job. Après, c’est possible ou pas."
Article du site officiel
L’entraîneur fête sa première année à la tête des Verts. Il exprime sa fierté d’appartenir à un club prestigieux qui a marqué l’histoire du football français. Et souligne la valeur symbolique de la lampe de mineur qui trône chez lui, près des trophées qu’il a remportés.
Le jour où…j’ai décidé de signer à
l’ASSE.
Je venais de sauver Montpellier de la relégation mais,
psychologiquement, j’étais fatigué. Le football était loin de ma tête.
Il n’y avait que Saint-Étienne pour me faire partir de chez moi. Quand vous
êtes plus proche de la fin que du début, c’est le genre de défi qui vous
fait vibrer. Remettre en selle un club mythique comme ça constituait un énorme
challenge. Au départ, quand je suis venu donner un coup de main à Julien
(Sablé), c’était compliqué. On n’arrivait pas à gagner. L’équipe était
traumatisée. Mais, ce mois avec lui m’a permis de découvrir le groupe et
ses besoins.
Le jour où…j’ai convaincu quatre internationaux de
rejoindre l’ASSE.
Pour Yann (M’Vila), Paul-Georges (Ntep), Neven (Subotic) et
Mathieu Debuchy, le discours fut le même: je leur ai dit que j’avais besoin
d’eux. Que j’avais accepté un challenge et qu’ils devaient m’aider à
le relever. Hormis Neven, je les avais connus en équipe de France et ils étaient
dans une situation sportive un peu bancale. Ils sont venus pour m’aider. En
plus des challenges personnels, ils ont montré beaucoup de valeurs humaines.
Au final, Yann est revenu proche du niveau qu’il avait en sélection et
Mathieu a été à deux doigts de disputer la Coupe du monde. Je connaissais
les joueurs, leur niveau et leurs qualités, mais aussi les hommes. En leur
disant que j’avais besoin d’un coup de main, je savais que j’allais les
convaincre.
Le jour où… j’arrêterai ma carrière
Chez moi, sur mon armoire, à côté des trophées, il y a la lampe
de mineur que le club m’a offerte la saison dernière. Cette lampe, elle est
belle. Elle représente le travail. Je pense avoir une image de quelqu’un de
travailleur. La lampe est l’incarnation des valeurs de cette région et ça
me va très bien. Je ne suis pas en costard-cravate, je ne suis pas
bling-bling, je n’aime pas trop passer à la télévision. Moi, c’est le
travail qui m’intéresse. Le travail et la passion de ce métier. Quand
l’histoire avec Saint-Étienne se terminera, j’aimerais dire que j’ai réussi
ma mission dans un club que j’aime avec des gens qui valent le coup.