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Toutes les compétitions de la FFF et de la LFP sont suspendues
Source :  Site Poteaux Carrés

Jeudi 12 mars 2020               

Dans un communiqué paru ce soir, Noël Le Graët annonce que la FFF suspend toutes ses compétitions.

"Les annonces du Président de la République conduisent la Fédération Française de Football à prendre ses responsabilités pour contribuer sans ambiguïté à endiguer la crise sanitaire qui frappe notre pays. En conséquence, je souhaite annoncer dès ce soir la suspension de l’ensemble des activités et compétitions gérées par la Fédération, ses ligues et ses districts, sur l'ensemble du territoire. Ainsi, tous les championnats amateurs féminins et masculins, de toutes les catégories d’âge, les divers tournois et rassemblements, les entraînements et l’activité des écoles de football sont interrompus à compter de demain vendredi 13 mars, et jusqu'à nouvel ordre. Ils reprendront dès que les conditions sanitaires le permettront."

Pour rappel, la réserve de l'ASSE (avant-dernière) aurait dû jouer à Bourges samedi et les Amazones (deuxièmes) auraient dû recevoir Arras ce dimanche.

Selon la chaîne de l'Equipe, la LFP devrait à son tour suspendre les championnats de L1 et de L2 demain matin.

Annonce de la LFP

Comme l'avait anticipé Bernard Caiazzo hier, la LFP vient d'officialiser par communiqué la suspension de la Ligue 1 et de la ligue 2 avec effet immédiat, et jusqu'à nouvel ordre.

Les Verts ne se rendront donc pas à Monaco ce week-end.

Le conseil d'administration de la Ligue se réunira à nouveau le 17 mars, suite à la réunion programmée par l’UEFA (qui devrait décider du calendrier de fin de saison des coupes européennes et de l'Euro 2020).

Réaction de Bernard Caiazzo le 12 mars

"Nous avons dû nous résoudre au huis clos vis-à-vis des diffuseurs, qui payent pour un spectacle. Ces revenus sont si primordiaux pour nous qu’il est inconcevable de mettre le championnat en suspens" déclare notre inénarrable Nanard dans la dernière édition du Monde.

Le conseil d'administration de la LFP devrait pourtant acter demain matin la suspension des championnats de L1 et de L2 selon l'Equipe. Une décison inéluctable pour Galette : "les matches ne vont très vite plus avoir lieu. Rien n'est plus important que la santé. Je suis convaincu qu'il va y avoir des décisions importantes qui seront prises. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement."

Réaction de Bernard Caiazzo le 13 mars

Nanard, qui affirmait la veille dans Le Monde que la suspension du championnat était "inconcevable", concède aujourd'hui dans Le Progrès qu'elle est inéluctable.

"La LFP serait bien obligée de suivre si les ligues voisines prennent une telle décision. C’est la moins mauvaise des solution.  Je préfère ce scénario avec nos supporters plutôt que le huis clos même si on doit rester tout avril sans jouer. La finale de la Coupe de France sera sans doute reportée, c’est le risque."

Cesc Fabregas demande l'arrêt des compétitions (13 mars), comme Waldemar Kita

Comme le souligne aujourd'hui Nice-Matin, le milieu de terrain monégasque Cesc Fabregas a interpellé la LFP hier soir pour qu'elle suspende le championnat de France. "Qu'est-ce que vous attendez ?" a lancé sur son compte twitter l'ancien champion du monde. Décevant sur le Rocher, l'ex-crack a reçu pas mal de réponses de la part de supporters monégasques : "Que tu coures", "que tu te sortes les doigts du cul", "que tu partes", "que tu retrouves ton niveau de jeu", "que tu sois plus décisif", "de voir de la peur dans les yeux de tes adversaires quand tu as le ballon", "plus de hargne et de volonté", "que tu marches sur Sainté." 'Toi t'as pas envie d'affronter Denis Bouanga dimanche" s'amuse le twittos stéphanois Bieric.

Dans Le Parisien, Waldemar Kita glisse un petit tacle aux dirigeants qui comme Nanard ne voulaient pas entendre parler d'une suspension du championnat pour des raisons financières.

"Je travaille dans le milieu médical. Il m’est apparu très vite que cette histoire de coronavirus allait prendre des proportions considérables. Au début, les autres présidents de L1 et L2 m’ont regardé avec l’air de dire : « Mais qu’est-ce qui lui prend de s’affoler comme ça ? » Aujourd’hui, je crois qu’on me voit différemment. J’ai pourtant une vision simple : le foot pro, ce n’est pas que des droits télé et de l’argent. C’est de l’humain.
Les huis clos, c’est n’importe quoi ! Une équipe qui joue, entre les joueurs, le staff, les dirigeants et les administratifs, ce sont plusieurs centaines de personnes qui se retrouvent au même endroit en même temps. Le risque de contamination existe. il faut stopper la Ligue 1 pendant au moins un mois. Ou déjà quinze jours ou trois semaines. Ensuite, on regarde où en est le pic de l’épidémie et on décide si on reprend ou si on poursuit l’arrêt."

Les Verts à l'arrêt

Ce matin, vendredi 13 mars, les Verts se sont donc entraînés pour la dernière fois, jusqu'à nouvel ordre a précisé le club dans son communiqué officiel.

France Bleu annonce une reprise d'entraînement lundi 23 mars. Nos joueurs ont donc 9 jours de vacances !

En Ligue 1, il y a deux écoles : Toulouse, Bordeaux ou Rennes ont mis leurs joueurs en vacances comme l'ASSE.

En revanche, Nice Nantes ou Lille ont décidé de poursuivre les entraînements.

Quant à nos futurs adversaires monégasques, ils sont au repos jusqu'à mercredi 18 mars.

C'était inéluctable selon Bernard Caiazzo (13 mars)

Bernard Caïazzo avait affirmé avant-hier dans Le Monde que la suspension du championnat était "inconcevable". Maintenant qu'elle est actée, Nanard se présente comme son principal militant dans une interview accordée ce soir à Eurosport

"La suspension du championnat de France ? Je crois que j'étais l'un de ceux qui ont milité le plus là-dessus. Hier on a mobilisé un certain nombre de clubs. Ce n'était pas ce qui était prévu, car à la suite du conseil d'administration de la Ligue de mercredi, il s’agissait de faire des huis clos. Avant l'intervention du Président de la République, notre sentiment c'était qu’on ne pouvait pas être les seuls à jouer à huis clos, il y avait des questions de santé, on craignait pour la santé de nos joueurs. On a vu ce qui se passe à la Juve et au Real, on se demande comment est-ce possible que l'on n'ait pas des joueurs qui finissent par être touchés ? Donc nous nous sommes fortement mobilisés.

On avait une petite minorité de clubs qui l'était moins. Mais quand ils ont entendu bien évidemment les propos du Président de la République, tout le monde a rallié le mouvement. On a mobilisé la Ligue, la Fédération et en fait on a demandé au conseil d'administration de prendre une décision et bien sûr tout le monde a voté à l'unanimité ce matin. À un moment donné, on ne parle plus de sport, on ne parle plus de football, mais de responsabilité civique et sociale. On est au milieu d'une crise majeure, sanitaire, il faut penser avant tout à la santé pas seulement des joueurs, mais des dirigeants, des personnes qui travaillent dans les clubs, des trucs et bien sûr les supporters.

Maintenant il faut avoir une vision, se dire qu’on est dans une bataille sanitaire et il faut la gagner. Si le championnat ne reprenait pas, ce serait une catastrophe économique, c’est sûr ! Ce serait un secteur d'activité complètement sinistré. Potentiellement c’est possible si les choses ne s’arrangent pas. On ne peut pas imaginer qu’on peut se passer pendant trois ou quatre mois des ressources, continuer à payer nos charges et nos joueurs et se passer des ressources qui vont avec. Ce n’est pas possible !

Soyons très clairs : des problèmes importants de droits télés pourraient mettre à mal un tiers des clubs professionnels français et les envoyer en faillite. On est loti exactement pareil que les petites entreprises, les artisans, les commerçants, les restaurants... Dans l’économie française, une crise qui durerait ferait des dégâts majeurs. C’est vrai pour le football mais pas que pour le football, c’est vrai malheureusement pour la totalité du tissu économique français.

Le gouvernement a promis un certain nombre de choses, on va voir comment ça va se passer. Je sais que la DNCG a prolongé les remises de dossier à la mi-mai. Je sais également que les passages à la DNCG ne se feront qu'en juillet. Le football va faire de son mieux pour essayer de se retrouver dans une situation qui soit la plus consciente. Tout le monde a conscience des difficultés, le gouvernement aussi. C’est aussi vrai dans tous les autres pays."

L'avis de Xavier Thuilot, le Directeur Général des Services de l'ASSE (14 mars)

Interrogé par l'Equipe, Xavier Thuilot (directeur général de l'ASSE) s'est exprimé sur l'arrêt des activités du club ainsi qu'un éventuel arrêt définitif de la Ligue 1. Extraits : 

"Dans un cas comme celui-là, les conditions sanitaires de protection de la santé priment. On n'a pas attendu la lettre de la DTN pour fermer notre centre de formation. La production de spectacles s'étant arrêtée, c'était s'entraîner pour ne pas jouer. En terme sportif, quitte à couper, autant couper tout de suite. Tous les salariés de l'AS Saint-Étienne qui le peuvent sont en télétravail.

Cela fait partie des hypothèses car on va dans l'inconnu. Quand on voit que le Giro (le tour d'Italie cycliste), dont le départ devait être donné le 9 mai, a déjà été reporté en Italie, qui vit son pic de contamination, cela donne à réfléchir. 

Franchement, on n'est pas dans ces calculs. On subit une situation qui, en termes d'organisation, est inédite. On n'est plus dans les petits calculs franchouillards, dont l'un constituerait, par exemple, à prendre le classement de la saison passée (l'ASSE avait terminé quatrième, se qualifiant directement pour la phase de groupes de la Ligue Europa)."

Jean-Michel Aulas, qui s'est livré hier dans Le Monde à ce petit calcul franchouillard, a fait réagir Dimitri Payet sur twitter : "Mais il est sérieux celui-là ? Il a craqué, il faut prendre sa température vite ! C'est quoi le classement actuel ? Ah d'accord j'ai compris. C'est bien tenté !"

Quel impact selon Noël Le Graët ?

Dans la dernière édition du Parisien, Noël Le Graët évoque l'impact du coronavirus sur la fin de saison. Extraits.

"La finale de Coupe de France PSG-ASSE est prévue le 25 avril. D’ici là, aura-t-on la possibilité de rejouer ? Je n’en sais rien. Si la date reste possible, la finale sera disputée, sinon on appliquera un report. Donner des dates de reprise du championnat ne serait pas prudent. Aujourd'hui, l’objectif est de vaincre le virus ! Pas de jouer au foot. On aura toute notre vie ensuite pour rejouer au foot. Les dates n’ont pas beaucoup d’importance.
Si on rejoue fin septembre, ce sera compliqué, par contre on peut jouer en mai, juin ou juillet. Mais qui peut aujourd’hui dire que l’on va rejouer le 13 avril, le 22 avril ou le 3 mai ? Personne ! Finir les championnats mi-juillet ? Tout est possible ! C’est plus dur de vaincre le virus que de trouver une date pour le foot. Il ne faut pas changer de débat. Les contrats de certains joueurs se terminent le 30 juin ? On trouvera une solution. Cela n’a aucune importance."

Comme il l'avait fait avant-hier dans Le Parisien, le président de la FFF Noël Le Graët évoque l'impact du coronavirus sur la fin de saison dans la dernière édition du Progrès. Extraits : "Pour le moment, c’est la chasse au virus, de faire en sorte qu’il n’avance pas. Le football reprendra dès que la maladie aura pris recul. La saison peut aller à son terme, on a le temps. On peut jouer au mois de juin, il n’y a absolument aucun problème. Le président de l'OL évoque l'idée une saison blanche ? Peut-être que Jean-Michel Aulas était mieux classé l’année dernière que cette année.Je  ne sais pas, je n’ai pas vérifié… Le foot, je m’en fous. Le foot n’est pas la priorité. La priorité, c’est d’être tous solidaires pour que le virus recule le plus vite possible. Après, on trouvera bien des dates… On arrivera à organiser une fin de saison sans problème dès que le coronavirus montrera des signes de faiblesse notables."

L'avis de Bernard Caiazzo (14 mars)

Poursuivant sa tournée médiatique, Bernard Caïazzo s'est attribué hier sur les ondes d'Activ Radio la paternité de la suspension des compétitions alors qu'il jugeait cette idée "inconcevable" il y a trois jours dans Le Monde.

"La situation est historique. C’est l’ASSE qui a pris l’initiative d’appeler tous les clubs, la plupart des clubs de Ligue 1 en disant qu’on est dans une situation difficile et que jouer à huis clos sans supporters c’est aussi oublier les joueurs, c’est leur faire prendre des risques. Il y a aussi des personnes autour qui sont sur un match. Vu ce qui s’est passé sur les autres sports, vu ce qui se passe dans les autres pays, la raison faisait qu’on devait suspendre le championnat et ne pas jouer.

Nous avons décidé d’attendre ensuite tous ensemble l’allocution du Président de la République. A la suite de cette allocution, bien évidemment, tout le monde s’est rallié au point de vue de l’ASSE et d’un certain nombre de clubs qui avaient pris cette initiative. Le président de la fédération, de la Ligue, tout le monde a été responsable. C’est une question qui dépasse le sport, c’est une responsabilité sociale. On est en plein milieu d’une crise, on espère qu’elle durera le moins longtemps possible.

Tout le monde est touché mais il faudra bien que le football reprenne à un moment donné. On a des crises parfois mais le sport continue. Le sport nous permet de dépasser par des moments de bonheur les mauvais moments d’une situation sociale. Il est très possible que l’UEFA décide mardi de repousser l’Euro. Bien évidemment, on prendra alors d’autres décisions, on a une nouvelle réunion mardi.

Il est très possible – moi j’espère que ça va se passer comme ça – qu’on joue en mai et en juin. Bien évidemment dans ces cas-là on espère que les matches se joueront avec nos supporters. La finale de Coupe de France nous tient beaucoup à cœur, bien évidemment il est hors de question de la jouer à huis clos, ça n’aurait pas de sens.

On espère que la crise passe et qu’on puisse rejouer au football car le football c’est un moyen de donner du bonheur à tous ceux qui souffrent. On a tous cette perspective de cette merveilleuse finale qu’on voudrait vivre, de Coupe de France, après 48 ans. Moi je suis un optimiste, et je dis cette finale, nous la vivrons, elle sera certainement décalée, mais on la vivra, que ce soit en mai ou en juin. Je suis sûr qu’on la vivra tous ensemble."

On rappellera au président du conseil de surveillance de l'ASSE que la dernière finale de Coupe de France disputée par les Verts s'est déroulée il y a 38 ans. Il y a 48 ans, Georges Carnus et Bernard Bosquier l'avait remportée aux dépens de Bastia mais sous le maillot de l'OM, premier club de coeur de notre inénarrable Nanard.

La polémique des Présidents (15 mars)

Jean-Michel Aulas avait confié au Monde que l'annulation du Championnat serait la solution la plus logique si la compétition ne pouvait pas s'achever en raison de la pandémie de coronavirus. Le DG de l'ASSE Xavier Thuilot a qualifié cette proposition de "petit calcul franchouillard" dans la Pravda d'hier. Bernard Caïazzo se garde bien de contredire le président des vilains sur le fond et déplore juste le timing des déclarations du banlieusard dans la dernière édition du quotidien sportif. "En tant que président de Première Ligue, j'estime que ce n'est pas le bon moment de s'exprimer, par respect pour les Français qui vivent des problèmes beaucoup plus difficiles."

Le président de l'OM Jacques-Henri Eyraud est beaucoup plus virulent. "Dans le football, nous tenons notre "Lider maximo", prêt à bondir sur un virus dévastateur pour occulter la saison difficile de son club en Ligue 1. Faut-il les dissoudre (les 28 journées de Championnat) dans l'égoïsme de celui dont la seule boussole est sa participation à la Ligue des champions ? [...] Quand la fièvre sera retombée, Jean-Michel Aulas verra l'obscénité de sa proposition opportuniste et reviendra vite aux valeurs qui font de lui un immense dirigeant du football. Ses propos sont d'une totale indécence."

Le classement arrêté après 27 journées ?

Avocat spécialisé en droit du sport, Maître Sevan Karian préconise dans la Pravda du jour d'arrêter le classement de L1 après 27 journées si le championnat ne pouvait pas reprendre à cause du coronavirus.

"Les règlements de la LFP ne prévoient pas spécifiquement les conséquences d'un tel cas de force majeure sur le résultat final des compétitions. Nous sommes face à un vide juridique. L'article 519 du Règlement des compétitions prévoit que ces règles d'accession et relégation s'appliquent "à l'issue de la dernière journée de Championnat". Mais il n'y a pas de définition claire de ce qu'est la "dernière journée". L'article 518 précise que chaque ligue est composée de 20 clubs, avec une phase aller et une phase retour comptant chacune 19 "matches".

Cela est-il synonyme de "journées" et la "dernière" est-elle nécessairement la 38e, je ne pense pas. Au vu des circonstances actuelles, et le terme "dernière journée" n'étant pas clairement défini, on pourrait considérer que la dernière journée est celle qui a été effectivement jouée par toutes les équipes. Il s'agirait alors de la 27e en Ligue 1 (le match Strasbourg-PSG ayant été reporté). Et le classement actuel serait le classement final. Vu le stade avancé du Championnat, cela me paraîtrait en tout cas plus logique qu'une annulation totale."

Le classement après 27 journées 

1. Paris SG

2. OM

3. Stade Rennais

4. LOSC

5. Lyon

(...)

16. ASSE

17. Dijon

18. Nîmes

19. Amiens

20. Toulouse

La réserve sauvée en cas de saison blanche ?

Actuellement avant-dernière de son groupe avec un match de plus et trois points de moins que le premier non relégable (Chamalières), la réserve de l'ASSE pourrait se maintenir si le championnat de National 2 ne pouvait pas reprendre. Dans l'hypothèse où la compétition ne pourrait pas redémarrer à cause du coronavirus, le Président du district de la Loire du football Thierry Delolme préconise en effet une saison blanche dans la dernière édition du Progrès.

"Arrêter une action, ce n’est pas compliqué, c’est la reprendre qui l’est… Si le gel des compétitions va au-delà des quatre week-ends à venir, on ne pourra pas finir nos championnats. La solution serait de valider une saison blanche. Mais j’imagine que la fédération réfléchit à tout ça. S’il faut jouer des matches en semaine, on verra. On devrait y voir plus clair mercredi prochain. On est dans une situation d’état de guerre. La santé de nos licenciés est primordiale. Et puis ce n’est que du foot…"

L'Euro reporté

Dans l'Equipe du 17 mars, Bernard Caïazzo se réjouit que l'UEFA s'apprête à reporter d'un an l'Euro programmé initialement du 12 juin au 12 juillet 2020.

"C'est une bonne solution. Si on ne finit pas les championnats européens, un grand nombre de clubs, un peu partout en Europe, vont être sinistrés. Les effets financiers seraient énormes, avec un quart des recettes qui partiraient en fumée. Même si on doit finir en juillet ou en août, on doit achever la saison."

Pour Bernard Caiazzo, l'impératif est de finir le championnat (17 mars)

Dans la dernière édition du Parisien, Bernard Caiazzo souligne l'impérieuse nécessité de finir le championnat pour que les clubs aient les moyens économiques de se sauver : "Pour la France, c'est 500 M€ de manque à gagner si on ne termine pas la saison. Cela entraînerait aussi une plongée du mercato et une perte supplémentaire. Quitte à terminer en août ou en septembre, il est impossible d'imaginer ne pas finir la saison. C'est leur peau que risquent les clubs français."