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Claude PUEL nouvel
entraîneur de l'ASSE |
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Vendredi 4 octobre 2019 |
L'ASSE a officialisé les arrivées de Claude Puel, Jacky Bonnevay et Xavier Thuilot dans un communiqué paru sur le site officiel.
Communiqué officiel
L’ AS Saint-Étienne
est heureuse d’annoncer la nomination de Claude Puel au poste de manager général
et entraîneur. Le technicien s’est engagé avec le club jusqu’en 2022.
Son arrivée illustre la volonté de l’ASSE de poursuivre le développement
d’un projet sportif ambitieux. Claude Puel intégrera le Directoire présidé
par Roland Romeyer et au sein duquel siègera également Xavier Thuillot, nommé
Directeur général.
Sur le terrain, Claude Puel sera assisté de Jacky Bonnevay, lequel sera son
premier adjoint.
Claude Puel a toujours su donner un style de jeu aux équipes dont il a eu
la responsabilité tout en obtenant des résultats collectifs significatifs.
Sa capacité à faire éclore des jeunes à fort potentiel dessine le profil
d’un entraîneur complet qui sait garder le cap. Il partage avec l’AS
Saint-Etienne les mêmes valeurs de travail et d’humilité.
Avant de devenir un entraîneur reconnu, Claude Puel a été un joueur
exemplaire dans l’engagement et le professionnalisme. Double champion
de France avec l’AS Monaco en 1982 et 1988, il a également décroché une
Coupe de France en 1991 et disputé la demi-finale de la Coupe d’Europe des
clubs champions 1994.
Éducateur dans l’âme et manager visionnaire, Claude Puel a dirigé 577 matches de Ligue 1 Conforama, ce qui fait de lui le technicien le plus expérimenté du Championnat de France. il a marqué l’histoire partout où il est passé. A Monaco, il a remporté un titre de champion de France (2000) et un Trophée des champions (2000). À Lille, où il est resté de 2002 à 2008, il a fait grandir le club qu’il a conduit à la 2e place du championnat (2005) mais aussi jusqu’en 8e de finale de la Ligue des champions. Il a notamment été l’artisan d’un succès historique aux dépens de l’AC Milan à San Siro. Élu meilleur entraîneur de Ligue 1 en 2006, Claude Puel a structuré le club nordiste, contribuant à l’épanouissement de plusieurs jeunes joueurs formés au club, dont Mathieu Debuchy et Yohan Cabaye.
Ensuite, à Lyon, Claude Puel a qualifié l’équipe pour les demi-finales de la Ligue des champions, ce qui constitue la meilleure performance européenne dans l’histoire du club. A Nice, il a une nouvelle fois favorisé la progression de plusieurs jeunes tout en obtenant une 4e place en Ligue Conforama qualificative pour l’UEFA Europa League.
Cette réussite lui a ouvert les portes de la Premier League où il a permis à Southampton d’atteindre la finale de la League Cup face à Manchester United avant de prendre en main Leicester qu’il a quitté en février dernier.
Claude Puel et la L1 : une histoire qui dure
Le nouvel entraîneur de l’ASSE peut se targuer d’une expérience de 577 matches sur les bancs de Ligue 1 Conforama.
C’est un entraîneur expérimenté qui arrive à la tête des Verts. Après Monaco où il a passé la quasi-totalité de sa carrière de joueur, Claude Puel a ensuite successivement dirigé Lille, Lyon et Nice en Ligue 1 Conforama. Sa longévité dans l’élite fait de lui un entraîneur aux portes du top 5 des managers les plus expérimentés en première division. Le top 10, dont il fait partie, n’est constitué que de grands noms du football français.
Ce dimanche, Claude Puel mènera les Verts dans le Derby. La rencontre constituera sa 578e dans l'élite du football hexagonal. Le technicien s'emparera donc seul de la septième place des entraîneurs avec le plus de matches de première division à leur compteur. À la fin de saison en cours, Claude Puel entrera même dans le top 5 de la catégorie.
Le top 10 des entraîneurs les plus expérimentés en première division
1. Guy Roux : 894 matches
2. Kader Firoud : 782 matches
3. Albert Batteux : 658 matches
4. José Arribas : 654 matches
5. Louis Dugauguez : 603 matches
- Jean Fernandez : 603 matches
7. Joël Muller : 577 matches
- Claude
Puel : 577 matches
9. Michel Le Milinaire : 570 matches
10. Jean Snella : 565 matches
Claude Puel : "Un club avec une grande histoire"
Nommé manager général et entraîneur, Claude Puel a pris part à sa
première conférence de presse ce vendredi. Et a délivré un message fédérateur
pour débuter sa mission à la tête de l’équipe professionnelle.
Quel est votre sentiment après avoir été nommé manager général
et entraîneur de l’ASSE ?
Je remercie mes deux Présidents, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, de
m’avoir proposé un tel projet. Il y avait une réflexion de ma part à
mener car Saint-Étienne est mal classé. C’est toujours très difficile de
reprendre un club en cours de saison, c’est un vrai challenge. En très peu
de temps, on doit être efficace, aller à l’essentiel. Je n’ai pas vécu
la préparation pour connaître l’équipe. Saint-Étienne est un grand club,
une grande histoire, beaucoup d’engouement, de passion et également
d’attente. Ce sont les vrais ingrédients du football.
Comment définiriez-vous votre méthode de coaching ?
Partout où je suis passé, dans mon implication et mon travail,
j’ai essayé de donner le maximum et le meilleur de moi-même. Je ne suis
pas carriériste. Je respecte mes dirigeants et les supporters. Quand je défends
les couleurs d’un club, je les défends à fond. Ma vision est tournée vers
le long terme afin de développer les composantes du club, mettre en place un
projet sportif et collectif, faire progresser des joueurs, une équipe, faire
la liaison entre la formation et les professionnels. C’est quelque chose qui
me tient à cœur.
Qui vous accompagnera au quotidien dans votre nouveau rôle ?
Jacky Bonnevay m’assistera pour une deuxième aventure. Il est de Roanne.
C’est un supporter de l’ASSE. Les Présidents voulaient étoffer le club.
Xavier Thuilot était sur la liste des candidats au poste de directeur général.
Ma venue a accéléré son arrivée. Nous avons vécu une aventure commune au
LOSC. Je connais son expérience, sa droiture. Je sais tout ce qu’il peut
apporter au club. J’ai appris avec lui les attentes, les paramètres, les
différents services d’une institution. Souvent, les entraîneurs sont
uniquement fixés sur les joueurs. Du côté des dirigeants, on a besoin de pérenniser
le club et de faire les choses avec cohérence. En arrivant ici, au tiers de
la saison, il faut aller à l’essentiel. Je savais en m’engageant avec
Xavier que l’on pourrait relever ce défi. Le staff existant continuera
autour de l’équipe première car je suis respectueux de ce qui a été mis
en place.
Justement, comment abordez-vous l’attente autour de votre arrivée
?
Le challenge reste difficile. L’équipe a besoin de confiance. Il
faut l’accompagner. Tout un club va travailler main dans la main de façon
à redonner une meilleure image et de bons résultats aux Stéphanois. C’est
un vœu pieu de ma part. On donnera notre maximum. Un match arrive très vite.
Il est important que je sois sur le banc, même avec peu de recul.
Dans quel état d’esprit, abordez-vous votre premier match en
tant qu’entraîneur de l’ASSE ?
Un Derby n’a pas nécessairement besoin d’éléments tactiques ou
techniques. Il demande de la solidarité, de l’abnégation et de la cohésion.
Il faut donner le meilleur de nous-mêmes et obtenir le meilleur résultat
possible. Après, il sera temps de faire connaissance, assurer des équilibres,
mettre en place des stratégies sportives.
Comment jugez-vous votre nouvelle équipe ?
Il faut être à l’intérieur pour savoir, connaître les forces en
présence. Je pense que Saint-Étienne a réalisé une superbe saison l’année
dernière. Avec les mauvais résultats, il y a un manque de confiance qui
s’installe. Jouer tous les trois jours, ça s’apprend. Disputer la Coupe
d’Europe est également difficile. Une équipe qui y est moins habituée
considère parfois le championnat comme routinier. C’est aussi de
l’apprentissage. Ce groupe, malgré les résultats, a sans doute beaucoup
appris dans le management et la gestion de son parcours. L’essentiel est de
corriger. J’ai trouvé l’équipe en progrès jeudi soir. Avec plus de
consistance, d’intensité, d’envie commune. C’est la base pour retrouver
d’autres qualités. La solidarité a toujours été la force de ce club.
L’engouement est extraordinaire, on l’a encore vu hier soir lors de la
rencontre face à Wolfsburg. On aura besoin de ces gens. Venir à Saint-Étienne
ne m’intéressait pas pour être le pompier de service. J’ai toujours été
dans une démarche de coup de cœur. Avant un autre match, la démarche aurait
été la même.
Qu’allez-vous dire à vos joueurs avant le Derby ?
On a rencontré le groupe tout à l’heure avec le staff. On est allé
à l’essentiel. Après le match de dimanche, on aura le temps de faire
connaissance. On ne va pas changer grand-chose d’ici à dimanche. Je veux
que cette équipe joue le Derby avec beaucoup de liberté, qu’elle se lâche
et qu’elle ne soit pas accaparée par de nouvelles consignes ou des
contraintes.
La
première conférence de presse de Claude Puel
Bien meilleur communicant que ses nouveaux patrons et que son prédécesseur
sur le banc stéphanois, Claude Puel s'est imposé d'emblée comme le nouvel
homme fort du club hier en conférence de presse. Extraits.
"Je ne viens pas pour du court terme mais je m'inscris toujours pour une action sur le long terme. Mon action a toujours été portée pour développer les différentes composantes du club, les structures, mettre en place un projet sportif, développer des joueurs, une équipe, faire la liaison entre la formation et les professionnels. Essayer de donner au club une vue à moyen terme, sur le futur, pas seulement sur les résultats mais aussi sur le développement des joueurs quels qu'ils soient.
Jacky Bonnevay m'accompagne pour la seconde fois pour cette nouvelle aventure, comme Xavier Thuilot que j'ai connu à Lille et j'ai appris avec lui les attentes d'un club et les différents paramètres dont il faut tenir compte. L'équipe a besoin de soutien, de confiance, d'un projet et d'être accompagnée. Ce n'est pas seulement le sportif qui va remonter, c'est le club dans tout son ensemble. Je veux entraîner tous les employés dans notre sillage.
Au-delà de ma personne, Le match contre Lyon est un vrai challenge car il arrive dans un moment un peu difficile pour le club et une succession de matches. Lyon a un jour de récupération supplémentaire et peut faire tourner son effectif, changer ses onze joueurs s'ils le décident. Ce ne sera pas notre cas. Cela ne va pas s'arrêter après le derby. Mon action commencera après et quel que soit le résultat. Il y a de l'attente sur ce match et bien sûr nous relèverons ce défi dès dimanche."
Bernard Caiazzo et Roland Romeyer : "Heureux et fiers"
Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont salué l'arrivée de Claude Puel sur le banc de l'équipe professionnelle de l'ASSE.
Bernard Caïazzo (Président du Conseil de surveillance ): "Nous sommes très heureux d’accueillir Claude avec les personnes qu’il a souhaitées avoir autour de lui. On recherchait un directeur général et après mûre réflexion avec Roland Romeyer, nous avons pensé que c’était la meilleure des solutions pour mettre Claude dans les bonnes dispositions. Nous vivons une situation compliquée. Le budget pour cette saison est un budget record pour l’ASSE. Nous avons réfléchi aux solutions et il n’en existait pas beaucoup. Claude Puel fait partie des vingt meilleurs managers sportifs en Europe. Cela faisait longtemps que nous voulions travailler avec lui. Claude est un bâtisseur, il fait jouer les jeunes et possède un profil pour travailler dans la durée. Sa philosophie nous plaît. Au niveau des actionnaires, nous faisons un gros effort. Il a des exigences en conséquence. Nous sommes sur la même longueur d’ondes. Dans ce genre de situation, on s’en sort en mettant les grands moyens. Que Claude veuille diriger l’équipe pour le Derby est une sacrée preuve de courage. Ça ne fait que nous conforter dans notre choix."
Roland Romeyer (Président du Directoire): "Je suis très fier de la venue de Claude car c’est quelqu’un dont je suis fan de par son professionnalisme et ses valeurs. C’est un travailleur, humble, avec les mêmes valeurs que l’ASSE. Je suis ici au quotidien et très proche du centre de formation. Cette année, on a gagné la Coupe Gambardella. Claude, qui est un bâtisseur, va pouvoir intégrer les jeunes dans l’équipe professionnelle. On est réalistes. On n’a pas les fortunes de certains autres clubs. Notre objectif est de former des talents pris en compte par un entraîneur bâtisseur. Concernant l’arrivée de Jacky Bonnevay, c’est quelqu’un que j’apprécie. Je suis content qu’il nous ait rejoint. Les deux actionnaires vont faire le maximum pour donner du bonheur à tous les gens qui aiment ce club. Je remercie Claude d’avoir accepté de venir chez nous."
Claude
Puel avait été viré par l'OL
Claude Puel, qui va étrenner ce dimanche ses nouvelles fonctions d'entraîneur
stéphanois, avait été viré par les vilains pour faute grave, comme nous le
rappelle aujourd'hui
l'Equipe : "L'OL s'appuie en juin 2011 sur un mail de Jean-Michel
Aulas destiné à Claude Puel dans lequel il était demandé « un plan de
bataille » et resté sans réponse pour prétexter le licenciement pour faute
grave. Une procédure contestée par l'entraîneur qui avait entrepris une
longue bataille juridique pour réclamer près de 7 M€ d'indemnités. Une
demande rejetée par le conseil des prud'hommes de Lyon, puis en appel et
enfin en cour de cassation. « Je pense que la remise en cause de son travail,
son licenciement et le contentieux qui en avait découlé, ça reste une
blessure pour lui, estime Olivier Martin, l'avocat lyonnais qui défend
notamment les intérêts de... l'AS Saint-Étienne et dont il s'était adjoint
les services en fin de contentieux. Il ne faut pas oublier qu'il termine cette
saison-là en qualifiant l'OL en Ligue des champions grâce à une victoire à
Monaco qui condamne le club de la Principauté, son club de coeur, à la
descente en Ligue 2. Claude Puel est une personne avec une très grande force
de caractère et d'une vraie loyauté. Là, il n'est pas dans un esprit de
revanche. Il est à Saint-Étienne pour construire quelque chose."
Après avoir perdu le mythique 100e derby de l'histoire, Claude Puel
serait bien inspiré de remporter le 119e ce dimanche !
Claude
Puel loge à la Charpinière
L'Equipe
du jour nous apprend que le nouvel entraîneur de l'ASSE a posé ses
valises dans un célèbre établissement baldomérien, où les vilains se
mettent au vert aujourd'hui pour préparer le derby. Extraits : "Vendredi,
Claude Puel a passé la soirée avec Roland Romeyer et Jacky Bonnevay, attablé
au restaurant de la Charpinière. C'est d'ailleurs dans ce quatre-étoiles de
Saint-Galmier que l'ancien entraîneur de Lyon a décidé de momentanément
s'installer. Ce dimanche matin, il laissera toutefois la place aux...
Lyonnais. Puel ne les croisera pas, cela fera déjà un moment qu'il aura gagné
son nouveau bureau à l'Étrat. Comme hier, il a prévu d'y être dès 9
heures du matin."
Claude
Puel a imposé Thuilot comme DGS
Comme le rapporte Le
Journal du Dimanche, Roland Romeyer a dû lâcher du pouvoir et de
l'oseille pour attirer son nouveau DG et son nouvel entraîneur, qui touchera
un salaire trois fois plus élevé que son prédécesseur.
"Rentré de Saint-Martin lundi, Claude Puel a rencontré dans la foulée les dirigeants stéphanois à La Turbie. Il impose une condition : recruter Xavier Thuilot comme directeur général. Le président Romeyer tique. Puis accepte deux jours plus tard. Puel s'est engagé vendredi jusqu'en 2022 pour près de 250 000 euros par mois (Thuilot touchera lui 20 000 euros)."
L'avis de Fabrice AbrielL'avis de Jacques Vendroux
Consultant Football à Radio France, chroniqueur à CNews et Manager général du Variétés Club de France, Jacques Vendroux se réjouit de l'arrivée de Claude Puel tout en incitant Nanard et Roro à se retirer pour de bon.
"L'arrivée de Claude me ravit car c'est un grand professionnel. Il ne vient pas faire un passage. Claude vient reconstruire. Parce que c'est sa mentalité. Comme il l'avait fait à Lille, comme il l'avait fait à Nice. Comme il l'a fait également à Lyon mais différemment. Comme il a tenté de le faire à Southampton et à Leicester. Claude a tout pris en main. Maintenant il faut lui laisser du temps. Il faut lui faire confiance parce que c'est quelqu'un de sain, de droit. Claude est fidèle en amitié, c'est d'ailleurs l'un de mes grands amis dans la vie. Moi je trouve que c'est formidable qu'il aille entraîner LE club mythique du football français. Parce qu'on peut me raconter tout ce qu'on veut sur le PSG ou sur Marseille, Saint-Etienne est un club mythique, légendaire. L'ASSE est une institution, et le mot institution il ne faut pas le galvauder.
Il faut dire que Saint-Etienne a quand même usé quatre entraîneurs en quatre ans. L'arrivée de Claude, j'espère que c'est au minimum pour cinq ou six ans, afin que l'ASSE retrouve durablement son rang et la Ligue des Champions. Il faut surtout que les deux artistes qui président le club laissent travailler Claude. Même s'ils apportent les thunes, il faut que Romeyer et Caïazzo le laissent bosser. Qu'ils arrêtent de se mêler de tout et de rien ! Qu'ils essayent de trouver un pacte de non agression. Claude et Xavier Thuilot se sont bien exprimés hier en conférence de presse, mais les présidents... Ils ne doivent jamais intervenir ! Romeyer, c'est une blague ! Autant la conférence de presse était bien préparée, autant l'intervention de Romeyer était ridicule ! Et ça, il faut le dire ! Il faut que les deux prennent du retrait et laissent les clés du club à Claude et Xavier, qui sont deux très belles personnes. Ce sont des gens compétents.
Moi je regrette infiniment que Gasset soit parti. Mais si Gasset s'en va, si Dominique Rocheteau s'en va, c'est qu'il y a forcément une raison quelque part ! La raison, c'est qu'ils ne peuvent plus travailler avec les deux clowns, là ! Attention, ils sont gentils, hein, mais ils sont complètement dépassés par les évènements ! Ils ne sont plus dans l'affaire ! Que Caïazzo préside les clubs de je ne sais pas quoi, de son association des clubs de Ligue 1, et Romeyer n'a qu'à s'occuper des clubs des supporters ou je ne sais quoi. Mais qu'ils ne se mêlent pas du quotidien, qu'ils arrêtent une bonne fois pour toutes ! Ils ont sauvé le club, cest vrai, mais ils font tellement de mal au club maintenant... L'attitude de Romeyer hier - moi j'étais en plateau à CNews - je croyais que c'était une blague ! C'est le dîner de cons, c'est l'imposteur."
L'avis de Christophe Pignol (Source : Poteaux Carrés)
L'ancien latéral des Verts Christophe Pignol, sacré champion de France avec Monaco en 2000 sous la houlette de Claude Puel, ne tarit pas d'éloges sur le nouvel entraîneur de l'ASSE.
Peux-tu nous
rappeler le contexte de ta collaboration avec Claude Puel ?
J’ai connu Claude trois saisons à Monaco, de 1997 à 2000. Je l’ai
d’abord eu comme adjoint de Jean Tigana pendant dix-huit mois, et ensuite je
l’ai eu comme entraîneur principal. C’est sous sa houlette que j’ai décroché
le second titre de champion de France de ma carrière, cinq ans après celui
que j’avais eu chez les Canaris. Quand il est passé de numéro deux à numéro
un, il n’y pas eu de grands changements dans le sens où il était déjà très
impliqué dans les séances d’entraînement. Il échangeait beaucoup avec
Jean Tigana, il était déjà très investi dans les entraînements. Même si
les séances tactiques étaient plutôt l’apanage de Jean Tigana, c’est
Claude qui menait les séances. Jean Tigana m’avait fait venir à Monaco de
Nantes. Quand Claude a repris l’équipe, je n’entrais pas trop dans ses
plans mais je n’arriverai pas à dire de mal de Claude Puel.
Ce n’est pas ce qu’on te demande, ne t’inquiète
pas !
(Rires) Je sais bien mais ce que je veux dire par là, c’est que même si
j’ai beaucoup moins joué avec lui mes derniers mois à Monaco, je garde de
bons souvenirs de l’homme qu’il est, de son professionnalisme, de ses compétences,
de son honnêteté. Il ne m’a pas fait jouer mais ce sont les aléas d’une
carrière, des décisions d’entraîneur, il faut les respecter. J’étais
en concurrence avec Philippe Léonard. Jean Tigana avait plus envie que je
participe au jeu offensivement comme je venais de Nantes et que c’était un
peu mon profil. Quand Claude a repris l’équipe, il avait plus envie de
quatre joueurs à vocation plus défensive. Philippe Léonard avait un profil
qui lui convenait mieux. Mais je n’ai eu aucun problème avec Claude, que je
revois de temps en temps avec le Variétés Club de France.
Toi qui l’as connu au tout début de sa carrière
d’entraîneur, tu te doutais qu’il deviendrait durablement l’un des
meilleurs entraîneurs français en activité ?
Je ne suis pas surpris de la belle carrière qu’il réalise. Ceux qui
l’ont connu en tant que joueur te diront qu’il était déjà entraîneur
avant de finir sa carrière, qu’il avait ça en lui. Mais réduire son aura
ou son management au fait de dire qu’il est entraîneur comme il était
joueur, je trouve que ce n’est pas tout à fait vrai. C’était certes un
joueur de devoir, mais c’est un entraîneur qui aime le jeu, qui veut aller
vers l’avant, qui laisse s’exprimer les individualités. Quand j’étais
à Monaco, il y avait Henry, Trézéguet, Benarbia, Ikpeba, Simone… Claude
laissait de la liberté à ses joueurs offensifs. Maintenant, c’est vrai
qu’il a toujours attaché beaucoup d’importance au collectif, au bloc. Je
ne suis pas étonné qu’il ait réussi dans sa carrière de coach car
c’est un grand professionnel, minutieux et il sait bien s’encadrer.
Quels souvenirs gardes-tu de son style de
management ?
Je l’ai connu au tout début de sa carrière d’entraîneur, je pense
qu’il a beaucoup évolué au gré de ses différentes expériences, que ce
soit en France (à Lille, Lyon et Nice) ou en Angleterre (à Southampton et
Leicester). Claude est un gars posé et réfléchi, qui aime construire, bâtir
autour d’un projet sportif. Il a l’image d’un gars austère, pas commode
mais en fait Claude sait rire, sait s’amuser. On me dit que Claude et Vahid
ne sont pas rigolos mais dans le haut niveau il ne faut pas rigoler tous les
jours. C’est du travail, de la rigueur. Après, Claude est un type comme
tout le monde. C’est un gars qui sait se marrer, qui sait apprécier les
victoires. Claude, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup.
Que t’inspire son arrivée à Sainté ?
Je tiens déjà à dire que j'ai beaucoup de tristesse pour Ghislain Printant.
Je ne l’ai jamais eu comme entraîneur mais humainement je l’aime
beaucoup, ce qu’il vit actuellement n’est pas facile. Je n’entrerai pas
dans les détails de sa mise à l’écart mais je pense que la nomination de
Claude est une bonne chose pour l’ASSE. Certes, il arrive dans un contexte
un peu difficile. Claude aime bien avoir un vrai projet, d’ailleurs ce
n’est pas pour rien qu’il a spécifié en arrivant qu’il était manager
général. C’est comme ça qu’il a fonctionné dans nombre de ses précédents
clubs. Claude veut avoir la mainmise sur le sportif, il ne veut pas
d’interactions avec les présidents et avec les gens extérieurs. S’ils
lui laissent vraiment le loisir de mettre en place ce qu’il veut, c’est le
bon choix pour l’ASSE.
Connaissant très bien la mentalité de cette région, du club, de la culture
footballistique du Forez, des supporters, c’est quelqu’un qui peut
parfaitement coller à Sainté. Claude a une grosse capacité d’adaptation.
Quand on est quelqu’un de sain, qui vient pour travailler… Claude n’est
pas le genre de gars qui tire la couverture à lui, il est vraiment dans
l’intérêt du club avant tout, il va se mettre à son service avec beaucoup
de détermination. C’est ce qui ressort d’ailleurs de la conférence de
presse de jeudi après-midi. Claude ne cherche pas la lumière et les
projecteurs, il est focalisé sur la progression du club à tous les niveaux.
Il saura composer avec ses deux nouveaux patrons ?
Je pense que Claude a mis les choses au clair tout de suite, sinon il ne
serait pas venu. Je savais qu’il attendait un projet, qu’il ne voulait pas
se lancer dans n’importe quel projet. S’il a accepté de venir à Sainté,
c’est qu’il a rappelé de suite son mode de fonctionnement et que ce
dernier a été accepté. Je connais un peu Monsieur Romeyer, je ne connais
pas Monsieur Caïazzo. Mais je pense qu’ils ont tout intérêt à le laisser
travailler, dans l’intérêt suprême du club. Bien sûr, Claude va devoir
dans un premier temps agir dans l’urgence, il démarre d’emblée par le
derby. Les Verts ont un urgent besoin de points. C’est rare que Claude débarque
dans un club en cours de saison. Là en 48 heures il va falloir qu’il rende
de la confiance aux joueurs. Je sais que c’est toujours mal perçu quand les
Verts perdent contre les Lyonnais mais quand bien même ça tournerait mal
pour Sainté dimanche, Claude ne sera pas jugé sur ce derby. A mon avis il
sera jugé sur les matches suivants.
Ton emploi du temps te permettra de suivre le
derby ?
Oui, je suivrai ça avec attention. Ce week-end je ne travaille pas.
Habituellement je partage mon temps entre mon complexe de futsal à Gémenos -
j’y passe un peu moins de temps et le week-end j’essaye de me libérer
pour voir des matches en tant que consultant de beIN Sports, sachant que je ne
couvre que le Sud de la France. Je suis sur le point de vendre mon affaire à
Gémenos. Après douze années à le gérer, je souhaite tourner la page.
C’est un choix de vie. Je vais essayer de rebondir peut-être dans un club
pro, pourquoi pas à l’ASSE ? (rires) Il n’y a pas beaucoup de clubs qui
me feraient bouger de mon Sud natal mais il est évident que Saint-Etienne est
un club particulier pour moi. Ce que je connais, ce que je maitrise, c’est
le foot. C’est mon environnement. J’ai failli retrouver Vahid à Nantes,
il voulait que j’intègre la cellule de recrutement en décembre dernier.
J’ai préféré ne pas m’aventurer là-bas vu ses difficultés avec Kita.
L'avis d'Eric Bauthéac (Source : Poteaux Carrés)
Formé à l'ASSE, l'actuel attaquant de l'Omonia Nicosie Eric Bauthéac connaît très bien le nouvel entraîneur stéphanois Claude Puel pour avoir travaillé trois saisons sous ses ordres à l'OGC Nice (de 2012 à 2015).
Quels souvenirs
gardes-tu des trois saisons que tu as jouées sous la houlette de Claude Puel
?
Claude Puel, déjà, c’est un passionné. Il fait tout pour aider les
joueurs, pour les faire progresser, surtout les jeunes. Les jeunes prennent
une ascension avec lui, c’est assez exceptionnel. Claude Puel est un entraîneur
très rigoureux. C’est aussi pour ça que ça marche. Quand on travaille
sous la direction de quelqu’un de très droit, de très rigoureux, parfois
très froid, c’est bien pour une équipe car ça permet de garder une ligne
de conduite et de tous tirer dans le même sens. Avec Claude Puel, ça ne part
pas dans tous les sens. Il fixe une ligne de conduite, il s’y tient, et on
se doit tous de la respecter. Et ça marche ! En tout cas à Nice ça a marché,
le club a progressé grâce à lui. On a pu voir que certains joueurs pas très
connus ont beaucoup progressé et ça nous a permis de faire de belles
saisons.
Tu penses à des joueurs en particulier ?
Je pense à moi déjà ! (rires) J’ai beaucoup progressé avec lui sur les
appels de balle. Quand j’étais plus jeune, j’étais un peu foufou, je
courais un peu partout, je m’épuisais souvent pour rien. Je me dispersais.
Lui m’a appris à me canaliser, à faire les bons appels. On a beaucoup
travaillé sur ça, sur mon positionnement aussi. On a beaucoup travaillé
aussi sur l’aspect défensif. Un joueur offensif a envie d’attaquer, de
marquer des buts ou de donner des passes décisives. Il n’a pas forcément
envie de défendre. Mais avec Claude Puel, un attaquant est obligé de faire
des efforts défensifs. Il m’a appris ça, il m’a permis à devenir mort
de faim défensivement aussi.
Ça m’a beaucoup aidé dans ma carrière. Tous les clubs où je suis passé
ensuite ont beaucoup apprécié ça. Je faisais beaucoup d’efforts offensifs
et défensifs, ce qui n’est pas le cas de tous les ailiers. Pour Claude Puel,
on attaque à onze et on défend à onze. Il a raison, c’est comme ça que
ça se passe le football. Il faut compter sur tout le monde. Je ne suis pas le
seul à avoir progressé grâce à Claude Puel. Valentin Eysseric, qui était
parfois nonchalant avant son arrivée, a franchi des paliers avec lui, il a
aussi gagné en confiance. Jérémy Pied aussi a énormément progressé à
son contact. Même les moins jeunes ont franchi un cap avec lui. Je pense
notamment à Dario Cvitanitch, qui avait déjà 28 ans quand il est arrivé
chez nous. Vraiment, Claude Puel est un super coach !
Quelle est la marque de fabrique d’une équipe
dirigée par Claude Puel ?
Des guerriers sur le terrain. Vraiment ! Claude Puel veut une équipe de lâche-rien.
Il veut des mecs qui se battent sur le terrain, qui mouillent le maillot, qui
ne renoncent jamais au combat. Si les joueurs comprennent ça, ça va super
bien se passer. Les supporters vont adhérer à son discours car ils aiment ça,
des joueurs qui ne lâchent rien, qui sont prêts à se mettre le cul par
terre pendant quatre-vingt-dix minutes. C’est ce que prône Claude Puel. Les
supporters stéphanois vont adorer ça. C’est aux joueurs de le comprendre,
c’est ce qui manquait un peu lors des premiers matches de la saison. S’ils
adhérent au discours de Claude Puel, vous allez passer une saison
exceptionnelle, vous allez vous régaler !
Claude Puel a l’image d’un entraîneur plutôt
axé sur la solidité défensive, c’est réducteur ?
C’est vrai que sa première idée, c’est de ne pas prendre de but, mais ça
ne veut pas dire pour autant que c’est un entraîneur défensif. A Nice on
avait une équipe avec des joueurs rapides sur les côtés et Dario devant
marquait beaucoup de buts. On contrait pas mal les équipes. Claude Puel
considérait que la base, c’était d’avoir déjà un bon bloc défensif.
Et après, quand on récupérait le ballon, l’idée c’était de partir à
deux mille devant. Si tu récupérais haut le ballon, l’idée c’était de
partir rapidement en contre-attaque. Et si tu récupérais le ballon bas et
que l’équipe en face était bien en place, l’idée c’était de
conserver le ballon. Il fallait qu’on souffle aussi car on avait quand même
une sacrée débauche d’énergie. Tu ne peux pas courir sans arrêt pendant
quatre-vingt-dix minutes.
Peux-tu nous parler de son style de management ?
On lui colle parfois l’étiquette d’un technicien austère et froid…
Il peut paraître froid de l’extérieur, c’est sûr. Avant qu’il vienne
à Nice, c’est comme ça qu’il était qualifié. Mais pour avoir travaillé
trois saisons sous ses ordres, j’ai pu me rendre compte qu’il était très
protecteur avec ses joueurs. Pour lui, ses joueurs sont un peu ses enfants.
Cette froideur apparente, j’ai l’impression que c’est un peu une
carapace, pour mettre de la distance entre le coach et les joueurs. Mais
Claude Puel a quand même un grand cœur, il est très protecteur de ses
poulains. Parfois il va prendre des coups à la place des joueurs. C’est son
rôle aussi.
Claude Puel est-il comparable à Patrice Carteron,
que tu as connu à Dijon, et à Frédéric Antonetti, que tu as côtoyé à
Lille ?
Non, Claude Puel est différent des autres entraîneurs. En fait, il ressent
bien le football. Il est très pointilleux aussi. Il travaille beaucoup sur
les petits détails. Dans le football de haut niveau, les petits détails font
des grandes différences. Il travaille énormément là-dessus. Avec lui on
faisait beaucoup de travail tactique à l’entraînement. On bossait pas mal
sans ballon, juste sur des déplacements, pour que l’équipe coulisse
ensemble et travaille ensemble. On a bouffé beaucoup de tactique à l’entraînement.
Parfois c’était un peu « boring" ! (rires) Quand tu t’entraînes,
t’as envie de toucher le ballon, de faire des jeux, des matches… Quand
t’es footballeur et que tu fais beaucoup de séances tactiques, tu peux
trouver ça parfois ennuyeux. Tous les mardis on se tapait une bonne heure de
tactique. Mais le fait est que ça nous a beaucoup servis. Sur le moment
c’est « relou », mais ce travail a été hyper bénéfique. En match, on
coulissait les yeux fermés, on savait exactement comment se placer, où
aller. On était bien en place.
Claude Puel a –t-il un schéma tactique et des
principes de jeu bien arrêtés ? Est-il dogmatique ou pragmatique ?
C’est un entraîneur qui a des convictions mais qui sait s’adapter, comme
le haut niveau l’exige. Claude Puel s’adapte avec les joueurs qu’il a à
sa disposition. Quand t’as des blessés, t’es obligé de mettre d’autres
joueurs et d’autres tactiques de jeu, on l’a vu hier soir lors du derby.
Claude Puel est également un entraîneur qui prête particulièrement
attention aux forces et aux faiblesses de l’adversaire. Claude Puel est très
pointilleux, c’est un énorme bosseur. Il ne s’arrête jamais de
travailler, c’est impressionnant ! Il s’adapte à tous les schémas de
jeu. Il peut te sortir un 4-3-3, une défense à cinq, un 4-4-2… Il n’est
pas dogmatique. C’est aussi pour ça qu’il fait l’unanimité et qu’il
est très respecté par ses joueurs. Et avec son côté froid, t’as pas trop
envie de l’emmerder ! (rires) Avec d’autres entraîneurs, si t’as envie
de lâcher un peu, tu peux te le permettre. Mais avec lui, t’as pas intérêt
parce que lui il ne va pas te lâcher ! (rires)
Claude Puel est-il le meilleur entraîneur que tu
aies eu dans ta carrière ?
Je pense que oui. C’est en tout cas l’entraîneur qui m’a fait le plus
progresser. Je lui dois beaucoup, j’ai appris énormément de choses avec
lui. Je l’en remercie encore. Si j’en suis là, c’est en partie grâce
à lui et je lui en suis vraiment reconnaissant. Quand je suis arrivé à
Nice, je n’étais pas le joueur que je suis devenu. Patrice Carteron est
aussi un entraîneur qui a compté pour moi car c’est lui qui m’a lancé
dans le monde professionnel. Je suis encore en contacts avec lui. J’ai également
apprécié Hervé Renard, avec qui j’ai travaillé à Lille. On n’a pas
bossé assez ensemble. Pour moi c’est un super mec et un super coach. On ne
lui a pas laissé assez de temps au LOSC pour s’imposer et mettre ses idées
en place, c’est un peu dommage !
T’as des dossiers ou à défaut quelques
anecdotes sur Claude Puel ?
C’est un très mauvais perdant. Je l’ai constaté à l’entraînement.
Claude Puel déteste perdre ! Je ne sais pas s’il le fait encore car
maintenant il ne doit plus être très loin de la soixantaine [ndp2 :
Claude Puel a 58 ans], mais à l’époque il s’entraînait régulièrement
avec nous à Nice. Il faisait par exemple des tennis-ballons. Quand il
perdait, il pétait un plomb ! Et nous forcément on le chambrait, on savait
que c’était un peu le moment de détente deux jours avant le match. On
savait qu’on pouvait le charrier sur ça. C’était le seul moment de la
semaine où on pouvait le faire donc on ne s’en privait pas ! (rires) Lui il
était vraiment énervé quand il perdait mais malgré tout il rigolait à nos
blagues, il savait qu’on avait besoin de décompresser un peu. C’est un
gros compétiteur mais il acceptait de se faire taquiner. Enfin bon, pas tout
le temps ! (rires)
Autre anecdote, Claude Puel courait avec nous et pas mal de joueurs
n’arrivaient pas à suivre son rythme car il avait une sacrée condition
physique. Quand il jouait avec nous, c’était un peu compliqué car il
n’est plus tout jeune. Mais sur les entraînements physiques, quand on
courait, il n’était pas mauvais ! Il voulait finir premier. Bon, ce n’était
pas évident car on avait quand même deux ou trois marathoniens dans l’équipe.
Mais il finissait toujours dans les cinq ou six premiers. Ça veut dire que
t’en avais quand même vingt derrière lui ! Ce n’est pas normal qu’un
quinqua mette la misère à des petits jeunes de vingt ans ! (rires) En pré-saison
on courait beaucoup en forêt et il se mettait toujours dans le premier
groupe, le groupe de ceux qui courent le plus longtemps et le plus vite. Il était
avec nous et il ne lâchait pas. Les entraînements étaient durs physiquement
avec Claude Puel… Mais du coup on était prêt pour les matches.
Hormis son côté mauvais perdant, Claude Puel a-t-il des défauts ?
Forcément, on a tous des défauts. Si j’en avais un à souligner,
je dirais que parfois il pourrait lâcher un peu prise. C’est difficile d’être
tout le temps à 100% tous les jours de la semaine. Parfois on a envie de se
reposer un peu, de donner un tout petit moins à l’entraînement. Mais lui
il est toujours derrière, quand il voit qu’on est un peu moins bien ou
quoi… vlan, il nous le fait savoir ! (rires) Après, je ne sais pas si
c’est vraiment un défaut. C’est un entraîneur exigeant, qui nous pousse
à nous dépasser.
Son style tranche manifestement avec celui de son
prédécesseur sur le banc stéphanois. Penses-tu qu’il est l’homme de la
situation à l’ASSE ?
Ah oui, carrément ! S’il fallait prendre un mec pour Sainté, c’est bien
lui ! Il a vraiment le profil pour s’imposer à Sainté. Je pense qu’il va
faire progresser tout le club et qu’il va donner sa chance aux jeunes. Il
n’a pas peur de les lancer. On l’a vu d’ailleurs dès hier soir en
titularisant Charles Abi lors du derby. Quand il a un titulaire un peu moins
bien et qu’un jeune commence à pousser derrière, Claude Puel ne se pose
pas de question. Certains coaches sont un peu frileux à l’idée de faire
jouer des jeunes, mais lui, il n’a pas peur. Avec lui, chaque joueur qui le
mérite peut avoir sa chance. C’est très ben car ça permet aux jeunes de
ne pas lâcher.
Les jeunes, quand ils voient une équipe en place qui ne bouge pas, ça peut
les démotiver à terme. Ils peuvent se dire : « A quoi bon m'entraîner
comme un chien cette semaine, je sais déjà que je ne vais pas jouer. » Avec
Claude Puel, ce n’est pas le cas. Un jeune qui s’entraîne bien, qui est
bon et qui se montre, le coach va le faire jouer ou il le mettra au moins sur
le banc. C’est une très bonne chose car ça permet aussi aux cadres de ne
pas lâcher, de ne pas se reposer sur leurs lauriers. Quand t’es sûr d’être
dans le onze, consciemment ou pas, t'as tendance à lâcher un peu, à te la
couler un peu plus douce, à rester à l’infirmerie… Avec Claude Puel
t’as pas trop intérêt à faire ça. Et je trouve ça très bien car ça
permet de tirer le groupe vers le haut. Quel que soit ton statut dans l'équipe,
t’es obligé de te remettre en question.
Que penses-tu de la première réussie de Claude
Puel sur le banc stéphanois ?
Je suis content pour lui et pour les Verts. J’ai beaucoup aimé la communion
entre les joueurs et le public à la fin de la rencontre. C’était
magnifique ! Gagner un derby dès ton premier match, surtout quand on connaît
le passé lyonnais de Claude Puel, c’est particulièrement savoureux ! Je
suis vraiment heureux pour lui. Après, au niveau du jeu, il y a pas mal de
choses à revoir. Ce n’était pas un grand derby, j’ai trouvé que c’était
assez brouillon, surtout du côté lyonnais en fait. C’est un petit Lyon, ce
n’était pas le Lyon que j’ai connu avant. La victoire de Sainté est méritée,
je pense même que les Verts auraient pu marquer un ou deux buts de plus.
J’ai apprécié l’interview d’après-match de Claude Puel, il a bien
insisté sur le fait qu’il y avait beaucoup de travail à accomplir. Il va
avoir du boulot et il en a conscience. Dans un premier temps, il va
s’efforcer de faire remonter petit à petit son équipe au classement. On
verra à la trêve hivernale où sera le club. En tout cas pour moi Claude
Puel est la recrue idéale pour les Verts. A part le PSG qui est hors
concours, peu d’équipes se détachent. Lille carbure moins que la saison
dernière, Lyon c’est vraiment pas terrible, Marseille n’en parlons pas.
Monaco, mouais… Il y a des places à prendre en haut du classement mais il
faut déjà que les Verts arrivent à se sortir définitivement de cette merde
du bas de tableau avant de nourrir des ambitions pour la seconde partie de
saison.
L'avis de Geoffrey Dernis (Source : Poteaux Carrés)
Faisant désormais le bonheur du Racing Club Olympique Agathois (N3), Geoffrey Dernis nous parle de son ancien entraîneur lillois Claude Puel, le nouvel homme fort des Verts.
Peux-tu nous
rappeler le contexte de ta collaboration avec Claude Puel ?
Il m’a entraîné trois saisons chez les Dogues, de 2003 à 2006. Quand
j’ai signé pro au LOSC, il y avait encore Vahid Halilhodzic mais j’ai été
prêté une première saison à Wasquehal. Quand Claude Puel est arrivé, il
ne me connaissait pas et comme il ne comptait pas sur moi, j’ai enchaîné
une deuxième saison en prêt à Wasquehal. Comme ça s’est bien passé là-bas,
Claude Puel m’a demandé de rester au LOSC les saisons suivantes. En 2006
j’ai quitté Lille pour Sainté tandis que Claude Puel est resté encore
deux saisons dans le Nord avant de partir à Lyon.
Quels souvenirs gardes-tu de Claude Puel ?
Je garde le souvenir d’un gagneur. C’est un compétiteur-né. A Lille, il
participait quasiment tout le temps aux séances avec nous. Que ce soit les séances
athlétiques, les fractionnés, les séances de musculations, les séances de
jeu, même les sorties à vélo qu’on faisait lors des stages. Non seulement
il voulait tout faire mais il voulait tout le temps arriver dans les premiers.
Il inculquait l’esprit de compétition et de gagne à toute l’équipe. Il
était au taquet. Parfois j’avais l’impression que ça l’arrangeait
qu’il manque un joueur car il pouvait jouer lors des séances. Bon, il
n’est pas allé au bout de sa logique, il ne s’est jamais fait entrer en
jeu lors d’un match de championnat ou de Coupe mais à mon avis ça le
taraudait ! (rires) Bon, c’était il y a quinze ans, maintenant je pense
qu’il participe moins aux séances. Il a acquis de l’expérience, il a
acquis depuis un gros vécu d’entraîneur et il s’appuie sur son staff.
Quel type d’entraîneur était-il ?
C’est quelqu’un qui faisait énormément travailler tactiquement et
physiquement. Il connaissait parfaitement les qualités techniques de chaque
joueur, il les utilisait à bon escient, il savait tirer la quintessence de
son groupe. Il partait du postulat qu’un joueur qui n’était pas bien
physiquement ou qui ne comprenait pas ce qu’on lui demandait tactiquement ne
lui servait à rien. J’ai le souvenir de certaines séances où l’on ne
touchait pas le ballon, on ne travaillait alors que la tactique. Ça nous
permettait de progresser, d’avoir un bagage de footballeur bien plus
complet. Claude Puel nous a vraiment aidés à monter en puissance.
Moi ça m’a fait du bien, j’étais un jeune joueur, je ne demandais qu’à
apprendre. Je constate que sa méthode a été couronnée de succès. Quand je
vois les résultats que nous avons eus… Même les anciens ont progressé à
son contact. Les deux ou trois premiers mois de la saison, on bossait beaucoup
la tactique pour bien assimiler ce qu’il nous demandait. Après on avait des
séances plus portées sur le jeu, des spécifiques attaquants/défenseurs.
C’était plus varié. Quand on arrivait sur le terrain pour les matches, on
était au top physiquement et tactiquement. Il avait parfois un côté rugueux
voire colérique quand on ne lui donnait pas satisfaction mais avec le recul
je me suis rendu compte qu’il m’a fait beaucoup progresser.
Tu étais déjà un boute-en-train à l’époque
alors que Claude Puel est plutôt austère. Ça a matché entre vous ? Il appréciait
ton humour potache ?
On n’a pas tout à fait le même caractère et on entretenait une relation
classique d’entraîneur à joueur. J’étais respectueux mais tu me connais
bien, parfois je ne peux pas m’empêcher de faire des blagues. C’est vrai
que ce n’était pas quelque chose qui l’emballait. Du coup j’essayais de
faire ça un peu discrètement ! J’étais un peu obligé (rires) La seule
fois que je l’ai fait très ouvertement, on était en stage d’hiver. Pour
animer une soirée, on avait dit qu’on allait mettre des noms dans un
chapeau et en fonction des noms qu’on tirait, on lui offrait un cadeau. Je
te le donne en mille, j’ai tiré Claude Puel. J’étais sur la pointe des
pieds, je lui ai fait une blague plutôt sympa. C’était l’époque du film
Starsky et Hutch avec Ben Stiller, et comme Claude Puel lui ressemblait,
j’avais monté une photo de Claude Puel en Starsky, je lui avais offert des
flingues, des menottes. Je ne savais pas trop comment il allait le prendre
mais finalement il l’a bien pris ! Après, dans le travail, ce n’est pas
forcément quelqu’un qui aime trop l’humour.
Après Benjamin Corgnet, c’est la deuxième fois
qu’on a un sosie de Ben Stiller à Sainté ! Quel regard portes-tu sur sa
carrière d’entraîneur ?
Quand tu analyses son parcours, tu te rends compte qu’il a obtenu de bons résultats.
A Lille, on ne peut pas dire qu’il avait une équipe pour jouer le haut de
tableau, et il a emmené le LOSC en Ligue des Champions. C’est vrai qu’à
Lyon ça a été un peu plus compliqué. Le fait qu’il ait eu des stars et
des joueurs qui ont été champions pendant plusieurs années peut
l’expliquer. Claude Puel ne fait pas la différence entre les anciens et les
jeunes. Avec tous il a ce côté gagneur, compétiteur, il demande à tout le
monde de s’arracher à l’entraînement.
Peut-être que son discours est mal passé à Lyon. Y’en a qui ont dû lui
dire : « je suis cinq fois champion, je suis international, qu’est-ce que
tu viens me prendre la tête ? » Ensuite il a permis à Nice d’obtenir de
très bons résultats, il a fait du très bon boulot là-bas, un peu comme à
Lille. Et son bilan en Angleterre est loin d’être déshonorable, même si
ça s’est mal fini pour lui à Leicester. Quand j’observe sa carrière, je
dis « respect ! » A chaque fois qu’il a pris un club, il a fait progresser
pas mal de joueurs.
Que t’inspire sa nomination à l‘ASSE ? Claude
Puel va permettre au club de franchir un palier ?
Oui mais d’abord j’ai une pensée pour Ghislain Printant, un mec adorable
que je connais bien. Il a été jeté sur la place publique par les deux présidents,
qui n’ont pas mâché leurs mots. Leur attitude a été d’un ridicule
monumental, ils n’ont aucun respect, ça me fait de la peine pour Ghislain.
Claude Puel arrive avec ses idées, avec sa façon de travailler. Il a récupéré
une équipe qui mentalement et mathématiquement était en difficulté mais la
victoire lors du derby va faire du bien aux Verts. Claude Puel va remettre les
joueurs à niveau. Il va partir sur ce qu’il aime faire, les faire
travailler énormément. Je ne dis pas que Ghislain Printant ne le faisait pas
mais il avait peut-être une approche beaucoup plus joueuse et affective.
La trêve internationale va permettre à Claude Puel de connaître encore
mieux ses nouveaux joueurs. Il va les refaire travailler physiquement les
joueurs, il va voir comment il peut être à même tactiquement de mettre la
meilleure équipe en place. Claude Puel a cette capacité à garder les mecs
qui jouent un peu moins sur le qui-vive. Dès qu’un mec qui joue moins doit
remplacer quelqu’un, il est prêt. Avec Claude Puel, ceux qui ne jouent pas
bossent deux fois plus dans la semaine. Comme ça, dès qu’on a besoin
d’eux, ils sont prêts et on ne voit pas de différence.
La notion de bloc équipe est très importante
pour Claude Puel ?
Effectivement, c’est très important pour lui. Il tient à ce que ses équipes
soient parfaitement en place. Avec lui on fait beaucoup de travail tactique
sur le replacement. Claude Puel met en place un bloc défensif quand on n’a
pas le ballon. Mais en aucun cas je ne l’ai entendu dire que les attaquants
ne devaient pas trop attaquer. Par contre, on savait ce que chacun avait à
faire. Mais bien sûr Claude Puel demandait aux attaquants de se libérer et
de marquer des buts. Il tient à ce que les onze joueurs aient un travail défensif
mais offensivement il n’a jamais bridé personne, c’est pour ça que l’étiquette
d’entraîneur défensif qu’on lui colle parfois ne me plaît pas trop.
Je suppose que tu as suivi son premier match avec
les Verts !
J’ai bien sûr regardé le derby. On ne va pas se mentir, sur le plan du
jeu, ça n’a pas été le plus beau derby de l’histoire, il m’est arrivé
d’en jouer de meilleurs. Mais un derby, ça se gagne, et les Verts ont réussi
à le faire. Il n’y a pas eu de gros duels, les deux équipes se sont
respectées. Il faut dire qu’elles avaient besoin de se rassurer. On n’a
pas senti deux équipes se lâcher. Mais c’était le meilleur dénouement.
Claude Puel débute de la meilleure des façons.
Sa composition d’équipe en a surpris plus d’un, il a beaucoup fait
tourner. On pouvait se demander avant le coup d’envoi de ce derby ce qui lui
était passé par la tête. Claude Puel fait des choix forts qui peuvent paraître
déroutants vu de l’extérieur. Il se base vraiment sur ce qu’il voit à
l’entraînement et sur ce qu’il a envie de faire.Il ne fait pas de cadeau,
il n’a pas d’équipe type. Je me souviens qu’à Lille, ça arrivait
souvent qu’il change trois, quatre ou cinq joueurs d’un week-end à
l’autre. Mais par contre dans le rendu ça ne se voyait pas. Il savait précisément
ce qu’il voulait faire et il préparait les joueurs à ça. Encore une fois,
Claude Puel a analysé la situation du mieux possible avant le derby, il a
fait des choix en conséquence et les faits lui ont donné raison. Ce but de
Robert Beric à la 90e minute, c’était énorme. J’ai bondi de mon canapé,
j’étais heureux.
Au-delà de ce derby, je pense que Claude Puel est un très bon choix
d’entraîneur. Et je trouve ça très bien qu’il soit venu avec Xavier
Thuilot. Ils ont déjà collaboré à Lille, ils s’apprécient. Ils ont la même
façon de voir les choses. Xavier Thuilot est quelqu’un qui maîtrise son
sujet dans la gestion du club. Avec Claude Puel et lui, ça a toujours été
intelligent, carré. Quand on s’est qualifié pour la Ligue des Champions,
ils n’ont pas fait n’importe quoi. J’espère que les deux présidents
vont les laisser travailler comme il faut. Claude Puel sait très bien où il
veut aller. Depuis des années, il y a des problèmes à la gouvernance de
l’ASSE. Les gens partent pourquoi ? Parce qu’il y en a toujours un qui
s’embrouille avec l’autre. Quand il y en a un qui ramène quelqu’un, ça
ne va pas à l’autre. A un moment donné, ça suffit, laissez les mecs
travailler ! C’est pour ça que Claude Puel a conditionné sa venue à celle
de Xavier Thuilot, qui va servir de tampon. J’espère que ça va bien se
passer, c’est de l’intérêt de tous qu’il en soit ainsi !
L'avis de Timothée Kolodziejczak (Source : Poteaux Carrés)
Timothée Kolodziejczak s'est confié à l'Equipe avant de défier les Girondins à Bordeaux (19 octobre). Extraits.
"Avec le nouveau coach, le niveau de concentration et d'application est plus élevé, ce qui n'est pas normal. On doit être conscient de la responsabilité que l'on porte. J'ai une pensée pour Ghislain Printant car c'est en partie de notre faute. Chacun doit se regarder dans une glace, faire son autocritique et se demander si ce n'est pas de sa faute. C'est évidemment un plus pour moi de connaître déjà notre nouvel entraîneur. J'ai connu Claude Puel à 16 ans et j'ai joué cinq ans sous ses ordres, à Lyon et Nice. J'ai un respect et une estime pour son travail.
Sa méthode ? Rigueur, abnégation, performance. Il a une vision audacieuse du football. Son ambition, c'est le jeu. Il fait répéter les gammes jusqu'à ce que la partition lui convienne. A force, ce b.a.-ba devient naturel et plus facile. J'ai débuté ma carrière à gauche et depuis Séville, je joue dans l'axe. J'y ai pris goût et ça a toujours été ma préférence. Je suis revenu pour jouer dans l'axe mais je suis un joueur d'équipe. S'il y a un problème à gauche, je joue à gauche pour elle. Je suis revenu à Sainté pour confirmer ma bonne saison dernière dans ce grand club. Je veux continuer l'aventure ici et pas ailleurs."
Pour rappel, Kolo est prêté par les Tigres de Monterrey avec une option d'achat à 4,5 M€.
L'avis de Serge Recordier (Source
: Poteaux Carrés, 3 novembre 2019)
Ancien milieu de terrain de l'ASSE et ex-coéquipier de Claude
Puel à Monaco, le recruteur des Aiglons Serge Recordier
parle de l'actuel entraîneur des Verts dans la dernière édition du Progrès.
"Il aime s’amuser mais ne fait pas n’importe quoi. Il n’a jamais dévié là où certains se sont peut-être laissés aller. Il avait des objectifs. Il n’était peut-être pas surdoué mais il avait un mental extraordinaire. Il était très fort tactiquement et dans la compréhension du jeu. Le premier nom que l’entraîneur devait mettre, c’était le sien. Marcel Dib et lui étaient très complémentaires."
Les avis de Denis Bouanga et Arnaud Nordin (Source : Poteaux Carrés, 3 novembre 2019)
Dans la dernière édition du Parisien, deux ailiers stéphanois se réjouissent de travailler sous les ordres de Claude Puel.
Arnaud Nordin : "Il s’appuie beaucoup sur des détails tactiques. On a davantage de repères avec lui. Il est très à cheval sur la vie de groupe, la ponctualité, les prééchauffements en salle de musculation. Il n’a pas peur de faire confiance à des joueurs moins expérimentés. Ça nous donne envie de nous battre pour lui."
Denis Bouanga : "Quand il nous parle, tout le monde écoute. On est tous concernés. Il nous apporte de l’exigence, de la confiance."
Claude Puel a failli devenir Rossoneri (Source : Poteaux Carrés, 5 novembre 2019)
Selon France Football, Claude Puel étaient dans les petits papiers des Rossoneri avant de s'engager avec les Verts.
"Le mois dernier, les noms de plusieurs coaches hexagonaux ont circulé alors que le Milan AC cherchait un remplaçant à Marco Giampaolo, écarté quatre mois après son arrivée. Certains noms familiers autant en Ligue 1 qu'en Serie A avaient filtré, ceux de Rudi Garcia (ex-entraîneur de la Roma de 2013 à 2016) et de Laurent Blanc (joueur du Napoli et de l'Inter dans les années 1990-2000), souvent cités et présents dans une liste élargie.
Mais c'est bien Claude Puel (58 ans) qui figurait dans la short-list des dirigeants lombards. Il faut rappeler qu'Ivan Gazidis, administrateur délégué du Milan après avoir été celui d'Arsenal durant près d'une décennie, a côtoyé Claude Puel lorsque celui-ci était en Premier League, à Southampton (2016-17) et Leicester (2017-2019).
Mais Paolo Maldini et Zvonimir Boban, les deux directeurs techniques rossoneri, préféraient une solution italienne, et Stéphano Pioli (ex-Inter) a finalement été choisi le 9 octobre, cinq jours après la signature de Puel à Saint-Étienne, en remplacement de Ghislain Printant."
les éloges de Laurent Jaoui (Source : Poteaux Carrés, 7 novembre 2019)
Le journaliste de Canal Plus Laurent Jaoui n'a pas tari d'éloges sur l'actuel entraîneur des Verts hier sur Europe 1.
"Il fait partie des techniciens les plus sous-estimés en France. Puel a la réputation d’être un vrai bétonneur, d’être trop défensif, alors qu'il a des vraies idées sur le jeu. C'est quand même le seul gars en France qui a su faire briller Ben Arfa en Ligue 1. Avant son arrivée à Saint-Etienne, le club était un bateau ivre, il faut dire les choses telles qu'elles sont. Puel est capable de fixer un cap. Il a des idées sur le foot, il l'a prouvé par le passé avec des effectifs pas toujours identiques. Il a un projet.
C'est un bosseur. À l'entrainement, il arrive le premier et repars le dernier. Je me souviens à Lille quand ils étaient encore dans les pré-fabriqués lorsque le domaine de Luchin n'était pas totalement installé, c'était le premier qui arrivait à 7h30, il repartait à 21h30. L'adjoint de Claude Puel, Jacky Bonnevay, vit un enfer, il faut travailler quinze heures par jour. Souvent quand vous interrogez les joueurs, ils vous diront que Puel l'ont marqué. Il sait faire de l'individuel, du personnalisé. Il est capable de remonter les joueurs un par un."