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Europa League (journée 1)
La Gantoise - ASSE : présentation
Source :  Site Poteaux Carrés

Mardi 17 septembre 2019                Le déplacement à Gand (video)    Loïc Perrin   Ghislain Printant     
Des déplacements inoubliables en Europe

Après la déception du match contre Toulouse (2-2 à domicile), les Verts entament l'Europa League en se déplaçant à gand pour affronter La Gantoise.   

Bienvenue à Gand

Focus sur la ville flamande qui accueillera les Verts ce jeudi soir pour leur grand retour en Coupe d’Europe.

La deuxième ville la plus peuplée de Belgique
Les Verts pourraient presque passer inaperçus à Gand : en effet, ils seront noyés parmi les 455000 habitants de l’agglomération de la deuxième ville la plus importante de Belgique, derrière Anvers. Bruxelles, pourtant capitale du royaume, ne compte que 174000 habitants, un total comparable à celui de la ville de Saint-Étienne.

Ici, on parle flamand !
Même si les supporters stéphanois n’auront pas de soucis avec la langue à Gand, ils pourraient vite être surpris. Les panneaux, les cartes de restaurants, les publicités : tous les supports de communication privilégient le flamand. Dialecte du néerlandais, il est une des langues nationales en Belgique et est l’idiome maternel de plusieurs millions d’habitants du Plat Pays. Alors, Welcom ! (Bienvenue !)

L’industrie textile comme flambeau
Gand, tout comme Saint-Étienne, est une ville ouvrière qui connaît la valeur du travail. La cité flamande s’est faite un nom dans l’industrie textile, et notamment les manufactures de tissage. Depuis le milieu du siècle dernier, le port maritime de la ville a permis à l’économie d’insuffler un souffle nouveau sur la région. Un peu plus de trois-cents entreprises y ont même élu domicile !

Une ville où le sport est roi
La Gantoise en football, le VDK Gent en volley-ball, les Gent Hawks en basketball ou bien encore le HC DB Gent en handball féminin : la ville de Gand est une ville très sportive. Plusieurs clubs de la ville évoluent même dans l’élite de leurs sports respectifs. Le patronyme de La Gantoise est d’ailleurs valable pour les clubs de football, d’athlétisme et d’hockey sur gazon.

Ghislain Printant : "L'ASSE et l'Europe, une histoire d'amour"

Le technicien stéphanois connaît l’importance de l’Europe à Saint-Étienne. Jeudi soir, face à La Gantoise, il veut voir ses hommes conquérants pour lancer au mieux leur campagne continentale.

Que craindre de La Gantoise ?
C’est une équipe qui a très bien démarré son championnat, notamment à domicile. Elle a un vrai jeu de possession et effectue un gros pressing. Il faudra être extrêmement vigilant et capable de se sortir de ses temp fort. On devra donc se montrer rigoureux et concentré dans nos tâches.

Comment abordez-vous votre entrée en lice en UEFA Europa League ?
C’est une nouvelle compétition qui démarre. Les joueurs le savent. Une rencontre de Coupe d'Europe nécessite beaucoup de concentration. À ce niveau-là, la moindre erreur se paie cash. On a suffisamment de garçons d’expérience pour faire passer le bon message.

En l’absence de Jessy Moulin, quel gardien prendra place sur le banc ce jeudi ?
Les deux joueurs (Stefan Bajic et Théo Vermot) ne le savent pas eux-mêmes. Ils le découvriront demain (jeudi) durant la causerie. On en a parlé un peu avec le staff et on prendra notre décision tranquillement. J’ai connu cette situation il y a quelques années lorsque j’étais à Montpellier. Ce sont de jeunes garçons qui découvrent cette compétition. Pour eux, c’est déjà bien qu’ils soient présents avec nous. Ça sera fort et positif à la fois. On va d’abord leur laisser le temps de savourer.

Que représente le fait d’être le coach de l’ASSE à l’orée d’une compétition européenne ?
Coacher Saint-Étienne est une fierté. C’est encore plus vrai pour un match en coupe d’Europe. L’Europe et l’ASSE, c’est une histoire d’amour. Je connais la tâche. Il faut désormais avoir de l’ambition. C’est un groupe ouvert, comme j’avais pu le dire après le tirage. À ce niveau-là, il n’y a pas de match facile. Soyons généreux dans nos convictions.


La préparation d'un tel match est-elle différente de celle d'une rencontre de championnat ?
Ce fut une semaine très courte car on vient de jouer dimanche. On connaît beaucoup moins La Gantoise que les équipes du championnat de France. On a donc effectué une séance vidéo supplémentaire sur leurs individualités. Pour le reste, le déplacement est aussi différent. Venir s’entraîner sur la pelouse du stade où l’on jouera le match crée une petite émulation.

Loïc Perrin : "On sait ce que représente l'Europe"

Le capitaine stéphanois mènera les siens vers une nouvelle campagne continentale dont il espère se servir comme d’un détonateur.

Comment abordes-tu ce premier match de Coupe d’Europe ?
C’est une compétition nouvelle qui, je l’espère, va lancer notre saison. Notre début de championnat est compliqué au niveau comptable mais il y a du mieux dans ce que l’on propose. Il faut gommer les petites erreurs que l’on commet. On n’est pas en réussite mais l’état d’esprit est bon. Ça va venir.

Que t’inspire le fait de vivre une nouvelle campagne européenne en UEFA Europa League avec ton club de toujours ?
C’est une très belle compétition. On y a vécu de superbes moments d’un point de vue collectif. On a rencontré des grandes équipes européennes, effectué de magnifiques déplacements. Par rapport à il y a quelques saisons, les clubs jouent désormais l'Europa League à fond, c’est une vraie coupe d’Europe. D’autant plus pour nous à Saint-Étienne. Si le club est reconnu à l'étranger, c’est aussi grâce à ses participations européennes.

Tes coéquipiers et toi serez d’ailleurs soutenus par plusieurs milliers de supporters stéphanois.
C’est magnifique. Et ce n’est pas une surprise car on a l’habitude. On sait ce que l'Europe représente pour nos supporters, pour le club. Il y a une excitation particulière. Il n’y a qu’à voir le match face à Nice, la saison dernière, quand on s’est qualifiés pour cette édition, la joie de la fin était magnifique. Ona fait vivre des bons moments à nos supporters et ils ont envie d’en revoir. On est forcément heureux. C’est une chance.

Que connais-tu de La Gantoise ?
C’est une bonne équipe du championnat belge. Les joueurs ont de l’expérience. Il y a des internationaux. La Belgique est aujourd’hui une grosse nation du football, avec une sélection de très haut niveau. Le championnat est d’un niveau élevé. C’est une compétition excitante à jouer et demain nous aurons un match compliqué. Ce sont des petits groupes de quatre équipes avec finalement peu de matches. La première rencontre est importante pour le bilan comptable. Et aussi pour marquer les esprits.

L’équipe cherche à retrouver le chemin de la victoire. Qu’aimerais-tu noter comme amélioration en tant que capitaine ?
Il nous manque le fait de concrétiser nos occasions dans nos temps forts. C’est ce qu’on a eu mal à faire face à Toulouse. On a mis beaucoup de ballons dans la surface sans toutefois en convertir. Il faudrait marquer les premiers car on a souvent couru après le score. Ce que l’on a montré dimanche est encourageant même si on sait que gagner des matches est ce qu’il y a de plus important dans le football.

Ils sont encore 4 à avoir marqué pour l'ASSE en Europa League   

4 joueurs à avoir connu l’ivresse d’un but européen en Vert, encore présents au club à quelques jours du nouveau Saint-Etienne Coupe d’Europe tour.

Hamouma, Monnet-Paquet, Beric et Perrin ont ainsi claqué 19 buts lors de nos précédentes campagnes.

A tout seigneur, tout honneur, commençons par Dieu, qui a eu 2 fois le plaisir de faire trembler les filets européens. La première fois remonte à … 2008, et une victoire en poule 3-1 sur le terrain de Copenhague. La seconde, plus triste, remonte au match aller des barrages perdu 4-3 à Esbjerg en août 2013.

Beric et KMP ont, eux, claqué chacun 5 fois.
Pour Bob, dès son arrivée lors de la campagne de 2015 et avant qu’un vilain le mette à terre, il a claqué à domicile contre Dniepropetrovsk (3-0) et Rosenborg (2-2)
De retour sur les terrains, la saison suivante, il marquera à Athènes contre l’AEK (0-1), à Qabala (1-2) et à Mayence (1-1) contredisant un peu son profil de joueur exclusivement buteur à domicile.

Pour KMP ses 5 pions ont été claqués lors de trois campagnes différentes, d’abord en 2014 lors du match retour à émotions contre Karabukspor (1-0), puis en 2015 contre Dniepropetrovsk (3-0) et par un lob somptueux à la Lazio (3-2), enfin en 2016 lors de deux belles victoires à Anderlecht (2-3) et contre Bâle (3-2).

Enfin, Romain Hamouma n'est pas que notre meilleur buteur en ligue 1 de ce siècle, il est également notre meilleur buteur européen avec 7 buts, marqués lors de deux campagnes. Les deux premiers contre Milsami et Esbjerg (3-4) à l’été 2013. Les cinq autres furent tous marqués lors de l’édition 2015 avec 2 pions contre Targu Mures lors de la victoire 3-0 en Roumanie (en tour préliminaire), un but à l'aller lors du barrage contre Milsami (1-1) et 2 contre Dniepropetrovsk (lors des victoires 1-0 et 3-0 en poule).

Roi Reinshreiber au sifflet

L'UEFA a désigné les arbitres pour le 1er match de poule de l'Europa League : c'est l'Israélien Roi Reinshreiber qui sifflera l'entrée en lice des Verts à la Gantoise.

C'est un arbitre rompu aux joutes européennes, puique cette saison, il a déjà dirigé 2 matchs de tours préliminaires de coupe d'Europe.

Il a, par ailleurs, arbitré un club français lors de la défaite de Bordeaux à domicile face à Copenhague (2-1) en octobre 2018.

A signaler que la VAR n'est pas utilisée en phase de groupe de l'Europa League, ce sera le cas uniquement à partir de la saison prochaine

Des nouvelles des adversaires

Si l'ASSE n'a pu faire mieux qu'un match nul à domicile avant-hier contre Toulouse, La Gantoise a facilement battu Malines 3-0 une heure plus tard à la Ghelamco Arena, où évolueront les Verts ce jeudi à 21h00 en Europa League. Sur un centre de son capitaine Vadis Odjidja-Ofoe, l'international ukrainien Roman Yaremchuk a ouvert le score à la 29e. Deux minutes plus tard, l'international canadien Jonathan David a inscrit le but du break sur une offrande de l'international suédois Mikael Lustig. En renard des surfaces, l'international belge Laurent Depoitre a profité d'un cafouillage pour tuer le match juste avant la mi-temps. Alors que Sainté a dû s'arracher pendant toute sa seconde période contre les Violets, les Buffalos ont donc pu gérer tranquillement leur large avantage... Gand est quatrième du championnat belge, à deux points du leader (Standard) mais avec un match de moins que les Liégeois.

Attendu le 3 octobre prochain dès 18h55 dans le Chaudron, Wolfsbourg a fait match nul 1-1 sur le terrain du Fortuna Düsseldorf. Après avoir concédé l'ouverture du score à la 16e minute, les Loups ont égalisé dès la 29e sur un centre en retrait du jeune international croate Josip Brekalo repris par l'international néerlandais Wout Weghorst. Josuha Guilavogui et ses coéquipiers sont cinquièmes de Bundesliga après cinq journées, à deux petits points du leader (Leipzig).

Devant 1 373 spectateurs, Oleksandria s'est imposé 2-0 à domicile face à Dnipro-1 grâce à des buts d'Oleksiy Dovgiy et Artem Sitalo. Attendu le 24 octobre à Geoffroy-Guichard, la bande à Volodymyr Sharan est 3e du championnat ukrainien, à 9 points du leader (Shakhtar Donestk).

120ème match européen des Verts

Ce soir à Gand, les Verts disputeront le 120ème match de leur histoire en Coupe d'Europe.
Pour l'instant le bilan est positif avec 49 victoires, 35 nuls et 35 défaites.
En nombre de matchs disputés sur la scène européenne, Sainté est 6ème en France derrière les Vilains, le PSG, Bordeaux, Marseille et Monaco.   

Romeyer soutient Printant

Le président du directoire de l'ASSE soutient son entraîneur dans un long entretien paru dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Il s’agit du meilleur effectif que l’on ait eu depuis que je suis arrivé en 2004. Il faut apprendre aux joueurs à travailler ensemble. Mais je suis confiant. J’ai discuté avec les cadres, ils sont tous optimistes. Ghislain Printant n'est pas du tout fragilisé. J’accorde une grande confiance à Ghislain Printant et son staff. (...) Il n’y a pas d'objectif fixé cette saison. On va jouer les quatre compétitions à fond. L’ADN du club c’est de pouvoir disputer une coupe d’Europe chaque saison. Il faut tout faire pour y arriver. Mais cette saison, il va y avoir une grosse concurrence. (...)  On a élaboré un budget ambitieux. 109 millions d’euros, c’est historique. Depuis 2015, il est en augmentation de 40 %. La masse salariale, par exemple, augmenté de plus de 40 %. On a fait des efforts. Les enjeux sportifs et financiers sont importants. C’est lourd."

  Les Verts logeront à Ostende

Les Verts ne logeront pas à Gand comme le rapporte la dernière édition de la Pravda.

"Sans Jessy Moulin, touché au poignet lors de l'entraînement d'hier, les Verts s'envolent ce matin à 10h00 de l'aéroport d'Andrézieux-Bouthéeon pour gagner celui de la station balnéaire d'Ostende, où ils s'arrêteront déjeuner. Les hôtels de Gand étant complet en raison d'un congrès de criminologie et du match de Ligue des Champions entre Bruges et Galatasaray programmé ce soir, les Verts iront ensuite prendre leurs quartiers à Oostkamp, situé à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la Province de Flandre-Orientale. Ils s'entraîneront sur la pelouse du stade de La Gantoise à 18h00."

Un chef avec les Verts

Comme le rapporte la dernière édition de l'Equipe, l'ancien chef de La Poularde est du voyage à Gand.

"Roland Romeyer a discuté mardi avec Ghislain Printant. Sur les conseils de Bernard Caïazzo, Romeyer a décidé d'une réunion informelle avec son entraîneur toutes les semaines. S'il ne se déplace plus pour les matches de Championnat, Romeyer est présent à Gand, depuis mercredi histoire de resserrer les rangs. A sa demande, Gilles Etéocle, inconditionnel supporter des Verts, a accepté de venir superviser l'alimentation des joueurs durant leur séjour à l'étranger."

Pour rappel, l'ancien chef de La Poularde (Montrond-les-Bains) avait déjà été sollicité lors du déplacement des Verts à Bakou il y a cinq ans pour éviter les troubles gastriques qui avaient touché les Stéphanois (notamment Galette et Jérémy Clément) lors de leur séjour en Turquie.

Le groupe stéphanois 

Ghislain Printant a convoqué un groupe de vingt-et-un joueurs pour le déplacement des Verts à La Gantoise. Comme contre le Téfécé, Gabriel Silva, KMP, Sergi Palencia, Franck Honorat, Jean-Eudes Aholou et William Saliba sont forfaits. A noter l'absence de Jessy Moulin (compensée par la présence de Stefan Bajic).

Le groupe : Stéphane Ruffier, Stefan Bajic, Théo Vermot - Harold Moukoudi, Timothée Kolodziejczak, Miguel Trauco, Loïc Perrin, Mathieu Debuchy, Mickaël Nadé - Yann M'Vila, Mahdi Camara, Yohan Cabaye, Zaydou Youssouf, Ryad Boudebouz - Loïs Diony, Wahbi Khazri, Denis Bouanga, Arnaud Nordin, Romain Hamouma, Robert Beric, Charles Abi.

L'Equipe et Le Progrès annoncent le même onze stéphanois pour le match de ce soir à Gand. Décevant depuis le début de saison (notamment lors de son dernier match contre Toulouse), le numéro 7 des Verts devrait débuter sur le banc : Ruffier - Moukoudi, Perrin, Kolodziejczak - Debuchy, Cabaye, M'Vila, Trauco - Hamouma, Khazri, Bouanga

33 pour Ruffier

S’il participe demain à l’entrée en lice des Verts en Europa League à la Gantoise, Stéphane Ruffier disputera son 33ème match européen sous le maillot Vert. Dans l’histoire du club, il rejoindrait ainsi Farison et Curkovic.

On trouve quatre Verts dans le top 10 de ce classement avant ce match à La Gantoise :

1. Lopez et Janvion : 43 matchs

3. Perrin : 34 matches (dont 2 en Intertoto)
4. Curkovic et Farison : 33 matchs
6. H.Revelli, Ruffier : 32 matchs
8. Larqué, Monnet-Paquet : 29 matchs
10. Hamouma : 27 matchs

Les supporters en nombre

Pour le premier match de la saison de l'ASSE en Europa League, les Verts pourront compter sur 983 supporters prêts à se casser la voix pour le mythique maillot selon le site officiel. A noter qu'aucune place ne sera vendue le jour de la rencontre puisque le parcage est désormais complet. 

Jeff Thorup ambitieux

En conférence de presse, le coach danois de La Gantoise, Jeff Thorup, ex-joueur et coach de .. Esbjerg, a rappelé l’ambition de son club avant d’entamer les poules contre Sainté demain : « Ce premier match à domicile est très important pour nous. Nous avons gagné sept matchs depuis le début de la saison. Nous sommes invaincus à domicile. Mais nous savons aussi que Saint-Etienne est une excellente équipe. Je ne sais pas si nous sommes actuellement la meilleure équipe du championnat belge. On a 6 ou 7 joueurs qui sont arrivés cet été. On a eu des difficultés au début. On joue bien mais on doit garder les pieds sur terre.
Nous ne sommes pas là que pour participer. Nous nous sommes battus pour nous qualifier. Nous sommes ambitieux et voulons sortir du groupe. Même si Saint-Etienne est une équipe importante.
Je ne me méfie pas particulièrement d'un joueur à Saint-Etienne. C'est avant tout une équipe forte, solide. Et c'est ce qui me préoccupe. Nous avons un bon milieu de terrain et des attaquants qui amènent de la vitesse. » 

L'avis d'Owusu

Formé par les vilains (de 2010 à 2018), le numéro 6 de La Gantoise Elisha Owusu (21 ans) a cité son homologue stéphanois hier en conférence de presse, comme le rapportent La Pravda et Le Progrès.

"C'est sûr que ce match sera spécial pour moi car j'ai passé l'ensemble de ma formation à Lyon où j'ai disputé de nombreux derbys contre Saint-Etienne. Mon prêt de la saison dernière à Sochaux m'a permis de jouer contre Harold Moukoudi, qui était encore au Havre. C'est un très bon défenseur. Il y a aussi M'Vila. Quand j'étais petit, j'aimais beaucoup le regarder lorsqu'il jouait en équipe de France. Il y a de très bons joueurs chez les Verts, c'est une grosse équipe."

Un gros potentiel offensif

Le quotidien belge La Dernière Heure met aujourd'hui en exergue le gros potentiel offensif de La Gantoise dont nous avait parlé Jérémy Perbet. Extraits.

"En 12 matchs toutes compétitions confondues cette saison, La Gantoise a déjà marqué à 29 reprises, soit en moyenne une fois toutes les 37 minutes. Et son trio d’hommes forts affole les compteurs. Laurent Depoitre en est déjà à six réalisations, soit autant que lors de ses deux dernières saisons, Roman Yaremchuk et Jonathan David à sept.

"On est tous en confiance, il n’y a pas d’individualisme entre nous. Chacun joue pour l’autre et nous nous entendons vraiment bien, franchement, c’est impeccable", savoure Depoitre. "Au milieu, avec Vadis, Kums et Owusu, on ne perd pas beaucoup de ballons et on attend le bon moment pour placer nos attaques. Nous savons que les ballons vont arriver, nous avons juste à faire les bons appels."

L'entraîneur Jess Thorup n’a pas succombé à la mode du dépassement de fonctions. Le Danois se veut adepte d’une ligne directrice qui a le mérite de la clarté : "Les milieux doivent créer du jeu et les attaquants marquer. Je n’ai pas besoin que mes attaquants soient loin de la surface et participent beaucoup au jeu. Ils doivent être dans les 16 mètres, dans l’axe, pour apporter de la présence. Ils doivent apprendre à être patient aussi."

120ème match de Coupe d'Europe

Ce soir à Gand, les Verts disputeront le 120ème match de leur histoire en Coupe d'Europe.
Pour l'instant le bilan est positif avec 49 victoires, 35 nuls et 35 défaites.
En nombre de matchs disputés sur la scène européenne, Sainté est 6ème en France derrière les Vilains, le PSG, Bordeaux, Marseille et Monaco.
Passer à 120 et rentrer dans le top 50 (victoires), ça aurait de la gueule ?

Idriss Saadi : "Jouer la gagne à Gand" (Source : Poteaux Carrés)

Idriss Saadi, qui a joué contre La Gantoise le week-end dernier avec le Cercle Bruges, nous donne son avis sur le premier adversaire européen que les Verts affronteront cette saison.

Quelle impression t’a laissé cette équipe de La Gantoise ?

C’est une équipe qui a de la qualité technique dans toutes les zones. C’est son point fort. Les joueurs de La Gantoise aiment avoir le ballon. C’est une équipe qui joue en 4-4-2 losange en règle générale. Pour les embêter, il faut jouer sur ce qu’ils n’aiment pas. Il faut essayer de les faire courir. Une équipe qui aime avoir le ballon mais qui se retrouve à courir, c’est là qu’elle est le plus en danger. Dans cette formation, c’est surtout le collectif qui est mis en avant. Les joueurs se trouvent facilement, ils aiment avoir la possession, construire et déséquilibrer l’équipe adverse. Ils aiment faire des passes courtes au sol et trouver des intervalles. Ce n’est pas une équipe de contre-attaque, ce n’est pas une équipe axée sur les duels. Ce n’est pas leur point fort en tout cas.

Quelles individualités sortent du lot dans cette équipe ?

Ce n’est pas le genre de club qui va tout miser sur une grosse individualité pour faire la différence. Mais bien sûr La Gantoise a de bons joueurs, cette équipe n’est pas en phase de groupes de l’Europa League par hasard. J’avais d’ailleurs déjà croisé quelques-uns de ses joueurs la saison 2016-2017 lors de ma première expérience dans le championnat belge.

Je trouve que Sven Kums (photo), qui joue au milieu de terrain, est un super joueur. Je l’avais affronté lors de mon premier match avec Courtrai, il était déjà à La Gantoise à l’époque. Il a ensuite joué une saison en Série A à l’Udinese puis deux saisons à Anderlecht. C’est un organisateur de jeu, un numéro 8. Balle au pied il est très bon, il sait bien se placer. Je trouve qu’il oriente très bien le jeu. C’est son rôle. Il est rarement dans la dernière passe et il n’est pas non plus trop dans la récupération. C’est vraiment un relayeur.

La Gantoise a aussi fait revenir Laurent Depoitre, qui a joué les deux dernières saisons en Premier League à Huddersfield. Avec son gros gabarit d’1m90 et 90 kilos, il pèse sur les défenses. Il est très costaud et fait un bon travail dos au jeu. Il libère des espaces pour les autres mais il est aussi capable de finir les actions. Contre nous, il a ouvert le score et ensuite il a été passeur décisif quand La Gantoise a repris l’avantage. Il y également un autre attaquant à surveiller, qui nous a fait du mal lui aussi en réalisant un doublé plus une passe décisive : Jonathan David. J’avoue que je ne le connaissais pas. C’est un jeune de 19 ans qui avait claqué pas mal de pions avec le Canada lors de la dernière Gold Cup. Je n’aime pas juger quelqu’un sur un seul match mais on voit qu’il a du talent, de la technique et le sens du déplacement.

Que peux-tu nous dire de la défense de La Gantoise ? Elle est hermétique ou elle présente des failles ?

Je pense qu’elle a des failles, d’autant plus que cette équipe est portée vers l’avant. J’ai constaté que leur latéral gauche, international iranien [ndp2 : Milad Mohammadi], monte énormément. En tout cas contre nous il a joué vachement haut et a beaucoup participé au jeu. C’est moins le cas de leur jeune latéral droit [ndp2 : Alessio Castro Montes]. Souvent l’équipe de La Gantoise se retrouve à deux voire trois derrière. C’est une équipe qui prend beaucoup de risques, leur défense n’est pas impénétrable. Ce n’est pas le genre de bloc défensif où tu te dis en tant qu’attaquant adverse que tu vas galérer. Il y aura forcément des opportunités pour Saint-Etienne. Forcément ! La Gantoise a quand même de bons joueurs derrière, des gars expérimentés. Il y a notamment un international camerounais très costaud en charnière centrale [ndp2 : Michaël Nagdeu-Ngadji]. Mais cette défense a des failles.

Tu connais bien le gardien de La Gantoise pour avoir évolué avec lui à Courtrai…

C’est exact, j’ai joué là-bas avec Thomas Kaminski. C’est un bon gardien, moins imposant qu’un Stéphane Ruffier par son gabarit. C’est un gardien de grande taille mais plus longiligne. Thomas est un gardien assez vif, très à l’aise balle au pied. Personnellement je trouve que c’est un super gardien.

Sainté est en mesure d’aller gagner à Gand le 19 septembre ?

Vu les ambitions affichées par Saint-Etienne, oui ! Les Verts doivent aller là-bas avec l’ambition de prendre trois points. Ils peuvent jouer la gagne à Gand. Ils joueront à l’extérieur mais je ne pense pas que la Ghelamco Arena soit une forteresse imprenable pour eux. C’est un beau petit stade d’une capacité de 20 000 spectateurs je dirais. Je le trouve beau, de l’extérieur comme à l’intérieur. En termes d’architecture, il est bien fait. Après, en termes d’ambiance, par rapport à ce qu’on connaît à Sainté, ce n’est pas la folie. Il sera rempli, il y aura du bruit mais ce n’est pas le Chaudron ! Ce match sera très important pour La Gantoise car je pense que cette équipe est beaucoup plus à l’aise chez elle qu’à l’extérieur. Je m’attends donc à un match équilibré le 19 septembre.

L'avis de Jérémy Perbet (Source : Poteaux Carrés)

Après Idriss Saadi (Cercle Bruges), c'est au tour du Ponot Jérémy Perbet (Louvain) de nous présenter le premier adversaire européen des Verts de la saison.

Jérémy, quels souvenirs gardes-tu de ta saison à La Gantoise ?

Je ne garde que de bons souvenirs de cette saison 2016-2017. On avait fait un beau parcours en Europa League, on était arrivé en huitième de finale. C’était la saison où Sainté avait battu Anderlecht avant de se faire éliminer en 16e de finale par Manchester United, futur vainqueur de la compétition. Nous, on était sorti deuxième de notre poule derrière le Shakhtar Dontesk mais devant Braga et Konyaspor. En 16e de finale on a éliminé Tottenham. J’ai marqué l’unique but de la victoire à l’aller et au retour j’ai marqué à Wembley devant 80 000 spectateurs à dix minutes de la fin le but du 2-2 qui nous a qualifiés. Hélas par la suite, Genk, un autre club belge, nous a éliminés en huitième de finale avant de se faire sortir par le Celta Vigo.

Cette saison-là, j’ai marqué 16 buts toutes compétitions confondues dont une dizaine en championnat. On avait fait partie des six équipes qualifiées en play-offs 1 et on avait terminé à la troisième place de ces play-offs derrière Anderlecht et le Club Bruges. Au-delà des résultats, je garde en mémoire la très bonne relation que j’avais avec ce public de la Gantoise et avec l’entraîneur de l’époque, Hein Vanhaezebrouck. C’est lui qui m’avait fait venir de Charleroi, où j’avais fini meilleur buteur du championnat avec 22 buts. J’aurais aimé rester à La Gantoise mais il y a eu un changement d’entraîneur, le nouveau comptait un peu moins sur moi. Tu connais le foot, dans des cas comme ça parfois il vaut mieux partir…

Comment nous décrirais-tu ce club de la Gantoise ?

C’est un club bien structuré qui a de bonnes installations, notamment un stade, la Ghelamco Arena, qui a été inauguré il y a six ans. C’est un stade moderne de 20 000 places, sans doute le plus beau du pays, il est toujours comble. La Gantoise a des infrastructures au top niveau, t’as des chambres vraiment bien au centre d’entraînement, tout est vraiment professionnel et carré et en même temps il y règne une bonne ambiance. Dans le stade, l’ambiance ne vaut pas le Chaudron ou le Vélodrome mais ça pousse quand il y a des actions.

On dit parfois que dans les clubs wallons, c’est plus familial, joyeux, dans la bonne humeur. Du côté flamand c’est plus le travail, la rigueur, la discipline. La Gantoise est un club flamand mais il y en a beaucoup qui parlent français dans ce club. La Gantoise a acquis un certain statut en Belgique. Comme ils disent ici, t’as les équipes du top : Le Club Bruges, normalement Anderlecht même si depuis un an ce n’est plus trop ça et Genk. La Gantoise est dans les équipes du « sub-top », c’est-à-dire troisième ou quatrième.

La Gantoise a fait un coup d’éclat en remportant le championnat en 2015. Dans la foulée, elle a réussi à se qualifier en 8e de finale de Ligue des Champions. Elle s’est fait éliminer par Wolfsbourg, qu’elle retrouvera donc cette saison en Europa League. La Gantoise a acquis une bonne expérience de la Coupe d’Europe, c’est un club stable qui sert de tremplin à certains joueurs, le championnat belge ayant une bonne visibilité. En termes de jeu, La Gantoise a acquis une certaine identité de jeu au fil des années. C’est une équipe qui aime avoir le ballon, qui a une bonne défense et des joueurs rapides devant. Il y a des garçons percutants et rapides sur les côtés, souvent les attaquants en profitent.

Avec Charleroi, tu as affronté cette saison La Gantoise lors de la première journée du championnat belge. Quelle impression t’a laissé cette équipe ?

C’était notre premier match de la saison et c’était le deuxième pour La Gantoise, qui avait écrasé trois jours plus tôt un club roumain en tour préliminaire de l’Europa League [ndp2 : victoire 6-3 contre Viitorul]. Nous à Charleroi on joue un peu en attendant l’adversaire, en fonction de l‘adversaire. C’était un match à domicile mais on avait attendu La Gantoise, on avait procédé en contre. Ça n’avait pas très bien marché car sur ce match-là ils avaient été assez costauds. C’est leur défenseur central camerounais [ndp2 : Michael Ngadeu-Ngadjui] qui avait ouvert le score de la tête. C’est un mec super physique, un peu rentre-dedans mais pas forcément très technique dans la relance. On avait égalisé en toute fin de match, il me semble d’ailleurs que j’avais fait l’avant-dernière passe sur cette action conclue par Massimo Bruno.

Je me souviens que La Gantoise avait eu la maîtrise alors que leur attaquant Laurent Depoitre n’était pas encore arrivé. Maintenant il a l’air vraiment bien physiquement et il marque but sur but. Je crois qu’il en a déjà mis six cette saison [ndp2 : trois en championnat belge et trois en Europa League]. On avait fait match nul mais il faut reconnaître qu’il leur manquait quelques éléments. C’est une équipe qui avait quand même dominé, elle adore avoir le ballon. Ils aiment faire tourner le ballon, jouer sur les côtés et partir en vitesse pour amener des centres à destination de leur Ukrainien Roman Yaremchuk, qui a marqué lui aussi six ou sept buts cette saison, ou à Laurent Depoitre. Ils ont également un jeune Canadien qui va vite et est également très adroit devant le but. Jonathan David est d’ailleurs actuellement co-meilleur buteur du championnat belge avec cinq buts.

Dans les buts et en défense, ça donne quoi ?

C’est assez solide. Je connais bien Thomas Kaminski car on a joué ensemble à Courtrai. Je trouve que c’est un gardien qui a de très bons réflexes. Il a un bon jeu aérien, il n’hésite pas à sortir. Je trouve que le jeu au pied de Thomas est également intéressant. C’est un gardien complet, de bon niveau. On peut compter sur lui, il fait rarement des boulettes. Je connais bien également le latéral gauche Nana Asare, un Ghanéen expérimenté qui a d’ailleurs été capitaine de La Gantoise pas mal d’années. C’est un gars qui ne paie pas de mine mais qui répond toujours présent. Je le trouve régulier, il va assez vite et a une bonne qualité de centres, il n’hésite pas à déborder pour pouvoir centrer. Défensivement il est également très costaud. C’est un garçon qui adore tacler. Parfois on croit qu’il est débordé mais il sait s’arracher.

Tu comptes également d’anciens coéquipiers dans l’entrejeu de La Gantoise…

Oui. Notamment Sven Kums, qui était capitaine l’année où ils ont été champions. Après deux saisons mitigées avec Anderlecht, il est revenu à La Gantoise. Il est dans son jardin, il est chez lui, il a retrouvé la confiance. C’est un milieu de terrain doté de très bonnes qualités techniques, c’est un peu lui qui distille le jeu. Il a une super vision du jeu et un bon jeu long. Maintenant, si tu lui mets la pression et que tu lui mets un petit coup en début de match… C’est un joueur qui a parfois tendance à baisser la tête quand il se rend compte que ça devient compliqué physiquement. Je pense que les Verts tenteront de le neutraliser en mettant de l’impact.

J’ai également joué avec Brecht Dejaeger, qui entame sa septième saison à La Gantoise. C’est un milieu de terrain qui se bat comme un chien, il court tout le match. Il récupère des ballons et a un certain talent pour obtenir des fautes. Il arrive toujours à accentuer les petites fautes qu’on commet sur lui. Il tombe tellement bien que tous les arbitres sifflent faute. Il ratisse beaucoup mais n’est pas toujours très juste techniquement. Ceci étant, c’est vraiment le genre de joueur qu’il vaut mieux avoir dans une équipe.

Dans un style assez proche, il y a l’international Espoirs Louis Verstraete, qui a fait ses premières apparitions en pro à l’époque où j’étais à La Gantoise. C’est un milieu défensif un peu plus petit que Dejaeger mais un peu plus rapide. Même si je n’ai pas joué avec lui, il faut également noter la présence de Vadis Odjidja-Ofoe dans l’entrejeu de La Gantoise. C’est le capitaine, un bon joueur même si je le trouve un peu lourd physiquement, emprunté. Il ne tient pas tout un match mais je trouve qu’il a de bonnes qualités techniques.

Tu as également côtoyé des attaquants qui évoluent toujours à La Gantoise.

Effectivement. On parlait tout à l’heure de Laurent Depoitre, je l’ai brièvement côtoyé. En fait on n’avait joué que deux matches ensemble en tout début de saison et ensuite il était parti au FC Porto. C’est un attaquant très costaud. T’as l’impression qu’il est un peu lourd mais je le trouve quand même assez rapide quand il est lancé. Lui aussi fait son retour à La Gantoise cette saison après une expérience de deux ans en Angleterre. Laurent était à La Gantoise quand ils ont été champions. Ce n’est pas LE buteur car il travaille quand même pas mal, il va dans les espaces. Mais c’est un mec qui est capable de marquer.

J’ai davantage joué avec Yuya Kubo. C’est un joueur japonais qui venait à l’époque des Young Boys de Berne et qui évoluait la saison dernière en Bundesliga à Nuremberg. Lui aussi a choisi de revenir à La Gantoise. C’est un joueur très fin techniquement, balle au pied c’est vraiment difficile de lui prendre la balle. C’est un garçon assez rapide, qui sent bien les coups. Il marque quelques buts mais il crée surtout beaucoup d’espace pour les autres. Il tourne autour de Laurent Depoitre et Roman Yaremchuk. Quand l’un des attaquants décroche, il prend bien la profondeur. Il sent bien de jeu. Mais lui aussi, dès que tu lui mets le pied, un petit tacle au début… Il peut être moins performant face à des équipes fortes physiquement.

Je n’ai pas joué avec Roman Yaremchuk car il est arrivé la saison d’après en provenance du Dynamo Kiev. Mais Sainté devra se méfier de cet attaquant. Comme Laurent Depoitre, il est grand, il doit mesurer 1m90. C’est un international ukrainien, un attaquant axial assez complet : il est très fort de la tête, il va assez vite, il a les deux pieds. Cette équipe de La Gantoise a vraiment un potentiel offensif très intéressant car il ne faut pas oublier Jonathan David. Il est virevoltant sur le côté et marque beaucoup en ce début de saison.

Offensivement le danger ne vient pas que des attaquants à La Gantoise : cette équipe compte également un défenseur central qui a marqué sept buts la saison dernière, ce qui est énorme pour un joueur évoluant à ce poste : Dylan Bronn. C’est un international tunisien qui a joué la CAN au début de l’été avec Wahbi Khazri. Il a fait sa première apparition de la saison ce week-end contre Malines. Il me fait penser à Samuel Gigot, qui jouait à La Gantoise et qui a marqué plusieurs buts cette saison avec le Spartak Moscou. Ils ont tous les deux une qualité de relance que certains défenseurs centraux n’ont pas.

Quel est ton prono pour le match de jeudi ?

Cette saison j’ai regardé le match des Verts à Marseille. Je suis supporter de l’OM, mon père est fan des Verts, du coup j’étais plus content que lui à la fin de la rencontre. Mais je reconnais que Sainté ne méritait pas du tout de perdre. J’avais trouvé les Stéphanois très bons dans le jeu, hélas pour eux ils n’ont pas concrétisé leurs occasions. Les Verts ont fait 2-2 à la maison contre Toulouse ce dimanche, ils vivent un début de saison un peu compliqué. Jeudi soir je m’attends à un match ouvert. Je pense que Gand à domicile ne va pas fermer le jeu, au contraire. Je pense que La Gantoise va essayer de prendre le jeu en main. Je m’attends à un bon match. Je suis nul en prono mais je vois un petit match nul 1-1. Ouverture du score de Romain Hamouma et égalisation de Laurent Depoitre parce que je l’aime bien !