Entraîneur des U17 Nationaux : Christophe CHAINTREUIL |
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A lire : Le retour de
Christophe Chaintreuil à l'ASSE (1er janvier 2018) Christophe Chaintreuil quitte l'ASSE (21 mai 2019) Gilles Rodriguez devant de faire opérer d'un
genou, Christophe Chaintreuil, ancien joueur de l'ASSE (1991-1993) a
été engagé, le 1er janvier 2018, pour assurer son remplacement. |
Apprécié par Christian Sarramagna, qui connaît bien le football
gardois pour avoir entraîné Pont-Saint-Esprit de 1985 à 1987,
Chaintreuil n'hésite pas une seconde quand Pierre Garonnaire le
sollicite. A 27 ans, il découvre la première division en signant à l'ASSE
en 1991. Le nouveau coach de l'ASSE en fait un titulaire indiscutable sous sa direction et de solide joueur de D2, Chaintreuil devient un cadre dans l'élite en jouant 34 matches lors de sa première saison stéphanoise (1991-92). Il inscrit même cette année là contre Montpellier ce qui restera son unique but en vert: sur un corner mal dégagé par la défense héraultaise, Christophe trompe Barrabé et permet aux Verts d'égaliser à Geoffroy-Guichard. La saison suivante, Chaintreuil dispute une vingtaine de matches mais le nouvel entraîneur Jacques Santini ne compte plus vraiment sur lui. Comme Tholot, Bouquet et Pagal, Christophe prend alors ce qu'il appelle "le charter pour Martigues" après 58 matches sous le plus beau maillot de France. Pour autant, le Gardois conserve de bons souvenirs de ses deux saisons en vert: "J'ai eu la chance de découvrir la première division dans un club mythique. C'est gratifiant de jouer dans un club comme l'ASSE. Souvent, on réalise son bonheur après-coup. Certains jeunes joueurs ne réalisent pas la chance qu'ils ont de jouer à Saint-Étienne. Pour moi, c'était différent car j'avais déjà une certaine maturité à 27 ans". L'ancien milieu de terrain stéphanois est alors particulièrement marqué par la popularité du club: "A domicile comme à l'extérieur, c'était un vrai plaisir de jouer dans des stades pleins. A part Marseille, je ne connais aucun club en France qui suscite un tel engouement ! En quinze ans de professionnalisme, je n'ai joué que deux ans à Sainté. Mais les gens que je croise ne retiennent que mon passage chez les Verts: ça prouve que ce club a une aura incomparable". Même si Christophe Chaintreuil n'a pas conservé de contacts avec ses anciens partenaires, il garde en mémoire les prestations de ses coéquipiers: "J'étais un p'tit joueur d'un niveau moyen, mais j'ai côtoyé de très bons joueurs à Sainté. Je pense notamment à Jean-Pierre Cyprien, qui avait un talent incroyable et est passé à côté d'une grande carrière. Lubo Moravcik était aussi un footballeur impressionnant. Et je garde un excellent souvenir de Joseph-Antoine Bell, qui avait encore un super niveau même s'il était en fin de carrière. Je suis persuadé que Grégory Coupet, qui était alors le troisième gardien, a beaucoup appris à son contact". A Martigues, Chaintreuil se relance dans un club familial où il ressent moins de pression qu'à Sainté: "C'était tranquille, je retrouvais la douceur de vivre méditerranéenne. Le soleil, la plage, le foot. La belle vie quoi ! J'ai apprécié, ma famille aussi" Du coup, forcément, Madame Chaintreuil fait un peu la tête quand son mari signe à Sochaux: "J'avais encore une année de contrat à Martigues mais au-delà mon avenir dans le club n'était pas assuré. J'ai préféré rejoindre Sochaux, un bon club de D2" Christophe joue quatre saison dans le Doubs, où il évolue aux côtés de nombreux anciens et futurs Verts (Jean-Guy Wallemme, Olivier Baudry, Adel Chedli, Stéphane Santini...) avant de mettre un terme à sa carrière suite à une blessure au genou. "Mon aventure sochalienne s'est terminée en eau de boudin. Alors que j'étais un des joueurs cadres du club, le Président Gilles Daget a voulu se débarrasser de moi. J'ai même été en procès avec le club". En accident du travail pendant 3 ans (!), Christophe Chaintreuil, dont le fils sera pensionnaire du centre de formation sochalien (le lionceau n'est pas rancunier), retourne dans le Gard au début des années 2000. Après avoir entraîné les équipes de jeunes de Bagnols-sur-Cèze, il devient entraîneur de l'équipe première d'Avignon (DHR): "Ce club, qui a connu pas mal de déboires ces dernières années, a décidé de faire appel à moi. J'ai relevé ce défi, et cette expérience est très enrichissante. Mais dans un petit club comme ça, il faut s'occuper de tout, c'est très prenant. A terme, j'aimerais bien faire mes preuves dans un club mieux structuré. J'aimerais par exemple intégrer le centre de formation d'un club professionnel". Après deux ans dans la ville des Papes, son souhait est exaucé lorsqu'il continue sa route vers le sud pour diriger les U17 du SC Bastia. Cette première expérience dans la formation dure jusqu'en 2010 où il est nommé entraîneur du Pontet, club vauclusien classé alors 13e dans son groupe de CFA. Mais il est démis de ses fonctions en avril 2012 et rebondit... au Qatar, où il prend en charge la formation de jeunes joueurs du Golfe en novembre de la même année. Son retour en France a lieu en juin 2014, lorsqu'il est nommé à la tête du centre de formation de l'AC Arles-Avignon, qui lutte pour sa survie en Ligue 2. Il y reste une année, avant de partir pour Singapour, pour un poste de formateur auprès des équipes nationales de jeunes. Son contrat s'achevait en décembre 2017, ce qui tombait bien pour remplacer Gilles Rodriguez, devant se faire opérer d'un genou en février 2018. Christophe Chaintreuil revient donc à l'ASSE pour s'occuper des U17 Régionaux de janvier à mai 2018. Il est conservé pour la saison 2018-2019 et se voit même confier les U17 Nationaux. En désaccord avec sa direction au sujet de la prolongation de son contrat, Christophe Chaintreuil décide de quitter l'ASSE, dès la fin du championnat (21 mai 2019). Il prend alors la direction de Nîmes où il est nommé Directeur du centre de formation et entraîneur des U19. Sa carrière
Son palmarès |