Entraîneur adjoint (juin 2015-juin 2017) Thierry OLEKSIAK |
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Thierry Oleksiak quitte alors son club formateur et
rejoint l'OGC Nice où il dispute trois saisons. Ces bonnes performances
sous le maillot niçois lui valent d'être appelé en équipe de France
olympique par le sélectionneur Jacky Braun pour rencontrer la Suède.
Dans un match sans enjeu pour les Français, déjà éliminés dans la
course aux qualification aux JO de 1988, les Suédois s'imposent 2-1.
Il joue ensuite deux ans au FC Metz puis en 1991 signe au Lille
OSC où il reste également deux ans. Il termine sa carrière
professionnelle au SCO Angers lors de la saison 1993-1994. Thierry Oleksiak devient entraîneur-joueur d'Aurillac FCA en 1994 et en fin de saison, le club remporte le Champion de France de Division 3. Les « Cantalous » battent en finale du championnat la réserve du Red Star sur le score de quatre à deux. L'année suivante, le club atteint les seizièmes de finale de la coupe de France où il est éliminé par le FC Gueugnon. Après quatre saisons au niveau CFA, Thierry Oleksiak quitte le club et rejoint, en 2000, l'Amiens SCF comme entraineur-adjoint de René Marsiglia puis de Victor Zvunka. Il revient dans le club d'Aurillac dès la saison suivante et y reste jusqu'en 2008. En mai 2008, il devient entraîneur adjoint de Stéphane Ziani au
FC Libourne Saint-Seurin et en devient l'entraîneur principal en décembre,
suite aux mauvais résultats du club. Sous ses ordres, le club passe de
la dix-neuvième à la seizième place en fin de championnat mais se
retrouve relégué en CFA pour raisons financières. Après une année
en CFA où les « Pingouins » terminent neuvième du groupe
C, le club connaît une nouvelle rétrogradation administrative et se
retrouve en CFA2. Le FC Libourne est relégué sportivement en division
d'honneur en 2011 et il quitte alors le club girondin qui n'a plus les
moyens financiers de conserver un entraîneur professionnel. En juin 2015, il devient l'adjoint de Christophe Galtier à la tête de l'équipe professionnelle pour 2 ans, jusqu'en mai 2017 : son contrat ne sera pas renouvelé et il quittera le club en même temps que Christophe Galtier. Il le rejoindra, toujours comme adjoint, quelques mois plus tard lorsque ce dernier deviendra le coach de Lille OSC le 22 décembre 2017. |
Les confidences de Thierry Oleksiak (Poteaux Carrés : 18 février 2018)
Avant de recevoir l'OL le 18 février 2018en fin d'après-midi, l'entraîneur adjoint du LOSC Thierry Oleksiak s'est confié à Nord-Eclair. Extraits.
"J'ai joué au LOSC, c’est une belle période de ma vie. Jacques Santini et Bernard Gardon m’avaient recruté. Jacquot je le connaissais bien, j’ai joué avec lui à Saint-Étienne. Bernard aussi. J’étais en pays de connaissance. Quand je suis arrivé ici, j’étais blessé au genou, je m’étais fait les ligaments croisés. Je n’ai joué qu’à partir du mois de septembre. Mais après c’était parti…Mon père a également porté le maillot du LOSC en 1963-64. Enfant, je venais souvent dans la région. Mes grands-parents habitaient en effet Houdain et je suis venu plusieurs étés de suite passer quelques jours chez ma grand-mère. J’ai des souvenirs précis de la maison. On y voyait les oncles, on jouait au foot devant la maison. Mes grands-parents ont vécu et sont enterrés à Houdain. Je n’ai pas connu mon grand-père qui est mort de la silicose. J’ai prévu d’y retourner très prochainement.
J'ai joué avec Christophe Galtier à Angers avant de collaborer à Saint-Etienne dans un autre contexte. Quand l’opportunité lilloise s’est présentée, on a tout de suite été emballés. Quand j’arrive dans un club, ça devient mon club. Ce n’est pas une posture, c’est naturel. Ma priorité est alors de lui être le plus utile. Christophe, c’est quelqu’un qui t’emmène car il a une grande force de travail. La journée n’est pas finie quand l’entraînement se termine. Avec lui, c’est 24h/24 pour relever le challenge. Parfois, c’est nécessaire qu’on ne soit pas dans la même humeur. Quand il est en énervé, c’est bien que je sois calme. Mais regardez le but de Ié contre Strasbourg quand Christophe court le long du terrain pour recadrer les joueurs pour la dernière minute. Là, j’adore car il se passe un truc avec le groupe. Ça veut dire qu’on est dans la course au maintien, qu’on est dans la bagarre."