Entraîneur adjoint  (juin 2015-juin 2017)       Thierry OLEKSIAK

Thierry Oleksiak est né le 11 septembre 1961 à Saint-Etienne. C'était un défenseur central ou un milieu de terrain. Il a effectué son premier match en professionnel lors de la mémorable victoire sur le PSV Eindhoven (6-0) le 7 novembre 1979. Il a joué ensuite à Nice, Metz, Lille et Angers. 
Comme entraîneur, il a dirigé le FCAurillac, Amiens (entraîneur adjoint)  et Libourne.
Son père Jean Oleksiak avait également joué à l'ASSE .

SON PALMARÈS :
Champion de France D3 avec l'ASSE
Champion de France 1981 avec l'ASSE
Vice-Champion en 1982
Champion de France D3 comme entraîneur avec Aurillac

SELECTIONS :
France Olympique : 1
France Espoirs : 12

Thierry Oleksiak est le fils de Jean Oleksiak, lui aussi footballeur professionnel dans les années 1950-1960 à l'ASSE (Il a remporté le championnat de France en 1963 et la coupe de France en 1962). Il fait naturellement ses débuts de footballeur à l'ASSE à l'âge de dix ans. 
Il effectue ses débuts en équipe première, le 7 novembre 1979, lors du match retour des seizièmes de finale de la coupe de l’UEFA face au PSV Eindhoven. L'entraîneur Robert Herbin le titularise au milieu de terrain aux côtés de Jean-Marie Elie, Jean-François Larios et Michel Platini. Les « Verts » l'emportent sur le score de six à zéro. La même année, il devient international junior et remporte, avec la réserve stéphanoise, le championnat de France de D3, face au RC Strasbourg (3-0 sur les deux matches).
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Il ne dispute qu'une rencontre lors de la saison 1980-1981 qui voit les « Verts » remporter le titre de champion de France. Jouant au poste de milieu défensif ou de défenseur central, il s'impose comme titulaire en 1982 alors que le club stéphanois est en pleine affaire de la « caisse noire ». Le 6 octobre, il est appelé pour la première fois en équipe de France espoirs par le sélectionneur Marc Bourrier. Lors de ce match amical face aux Hongrois, les « Bleuets » s'imposent 2-0. En fin de saison, il termine avec les espoirs troisième du Tournoi de Toulon. La saison suivante, l'ASSE est reléguée en D2, après s'être incliné en barrages face au Racing CP, 2-0 sur les deux matchs. Il déclare au sujet de cette relégation : « J'ai eu du mal à m'en remettre. Peu de temps après, en passant devant le stade Geoffroy-Guichard, je pleurais dans ma voiture. Je me sentais coupable... ».
Pour leur première saison à l'échelon inférieur, les Verts terminent 2èmes du groupe B à deux points de l'OGC Nice puis sont éliminés en pré-barrages d’accession par le Stade rennais. Les Stéphanois retrouvent la première division en fin de saison 1985-1986 en remportant le groupe A mais s'inclinent dans le match des champions face au RC Paris, 4-3 sur les deux matchs.
 

Saison Club Div Joués Buts
79-80 ASSE D1 10 0
80-81 ASSE D1 1 0
81-82 ASSE D1 10 0
82-83 ASSE D1 31 1
83-84 ASSE D1 35 1
84-85 ASSE D2 30 3
85-86 ASSE D2 15 1
86-87 Nice D1 26 0
87-88 Nice D1 35 2
88-89 Nice D1 36 0
89-90 Metz D1 37 0
90-91 Metz D1 26 0
91-92 Lille D1 27 1
92-93 Lille D1 20 1
93-94 Angers D1 15 0
Thierry Oleksiak quitte alors son club formateur et rejoint l'OGC Nice où il dispute trois saisons. Ces bonnes performances sous le maillot niçois lui valent d'être appelé en équipe de France olympique par le sélectionneur Jacky Braun pour rencontrer la Suède. Dans un match sans enjeu pour les Français, déjà éliminés dans la course aux qualification aux JO de 1988, les Suédois s'imposent 2-1. Il  joue ensuite deux ans au FC Metz puis en 1991 signe au Lille OSC où il reste également deux ans. Il termine sa carrière professionnelle au SCO Angers lors de la saison 1993-1994.
Thierry Oleksiak devient entraîneur-joueur d'Aurillac FCA en 1994 et en fin de saison, le club remporte le Champion de France de Division 3. Les « Cantalous » battent en finale du championnat la réserve du Red Star sur le score de quatre à deux. L'année suivante, le club atteint les seizièmes de finale de la coupe de France où il est éliminé par le FC Gueugnon. Après quatre saisons au niveau CFA, Thierry Oleksiak quitte le club et rejoint, en 2000, l'Amiens SCF comme entraineur-adjoint de René Marsiglia puis de Victor Zvunka. Il revient dans le club d'Aurillac dès la saison suivante et y reste jusqu'en 2008.

En mai 2008, il devient entraîneur adjoint de Stéphane Ziani au FC Libourne Saint-Seurin et en devient l'entraîneur principal en décembre, suite aux mauvais résultats du club. Sous ses ordres, le club passe de la dix-neuvième à la seizième place en fin de championnat mais se retrouve relégué en CFA pour raisons financières. Après une année en CFA où les « Pingouins » terminent neuvième du groupe C, le club connaît une nouvelle rétrogradation administrative et se retrouve en CFA2. Le FC Libourne est relégué sportivement en division d'honneur en 2011 et il quitte alors le club girondin qui n'a plus les moyens financiers de conserver un entraîneur professionnel.
En
janvier 2012, Thierry Oleksiak intègre la cellule de recrutement de l'ASSE.
 Au début de la saison
2013-2014, suite à une réorganisation du centre de formation de l'AS Saint-Étienne, il est nommé entraîneur de l'équipe réserve et du nouveau groupe excellence destiné à préparer les meilleurs joueurs du club âgés de 15 à 18 ans en vue de leur intégration future au groupe professionnel.

En juin 2015, il devient l'adjoint de Christophe Galtier à la tête de l'équipe professionnelle pour 2 ans, jusqu'en mai 2017 : son contrat ne sera pas renouvelé et il quittera le club en même temps que Christophe Galtier. Il le rejoindra, toujours comme adjoint, quelques mois plus tard lorsque ce dernier deviendra le coach de Lille OSC le 22 décembre 2017.

Les confidences de Thierry Oleksiak (Poteaux Carrés : 18 février 2018)

Avant de recevoir l'OL le 18 février 2018en fin d'après-midi, l'entraîneur adjoint du LOSC Thierry Oleksiak s'est confié à Nord-Eclair. Extraits.

 "J'ai joué au LOSC, c’est une belle période de ma vie. Jacques Santini et Bernard Gardon m’avaient recruté. Jacquot je le connaissais bien, j’ai joué avec lui à Saint-Étienne. Bernard aussi. J’étais en pays de connaissance. Quand je suis arrivé ici, j’étais blessé au genou, je m’étais fait les ligaments croisés. Je n’ai joué qu’à partir du mois de septembre. Mais après c’était parti…Mon père a également porté le maillot du LOSC en 1963-64. Enfant, je venais souvent dans la région. Mes grands-parents habitaient en effet Houdain et je suis venu plusieurs étés de suite passer quelques jours chez ma grand-mère. J’ai des souvenirs précis de la maison. On y voyait les oncles, on jouait au foot devant la maison. Mes grands-parents ont vécu et sont enterrés à Houdain. Je n’ai pas connu mon grand-père qui est mort de la silicose. J’ai prévu d’y retourner très prochainement.

 J'ai joué avec Christophe Galtier à Angers avant de collaborer à Saint-Etienne dans un autre contexte. Quand l’opportunité lilloise s’est présentée, on a tout de suite été emballés. Quand j’arrive dans un club, ça devient mon club. Ce n’est pas une posture, c’est naturel. Ma priorité est alors de lui être le plus utile. Christophe, c’est quelqu’un qui t’emmène car il a une grande force de travail. La journée n’est pas finie quand l’entraînement se termine. Avec lui, c’est 24h/24 pour relever le challenge. Parfois, c’est nécessaire qu’on ne soit pas dans la même humeur. Quand il est en énervé, c’est bien que je sois calme. Mais regardez le but de Ié contre Strasbourg quand Christophe court le long du terrain pour recadrer les joueurs pour la dernière minute. Là, j’adore car il se passe un truc avec le groupe. Ça veut dire qu’on est dans la course au maintien, qu’on est dans la bagarre."