Un ancien entraîneur (11 novembre 2008-15 décembre 2009) Alain PERRIN | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Il
est né le 7 octobre 1956 à Luré (Haute-Saône). Joueur: Sa carrière de joueur fut modeste. 1966-1970 : SR Haguenau 1970-1971 : Tomblaine 1971-1975 : AS Nancy-Lorraine 1976-1981 : Varangéville 1983-1987 : AS Nancy-Lorraine (entraîneur-joueur DH); Très tôt, il s'est intéressé au métier d'entraîneur. |
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Pour en savoir plus Portrait d'Alain PERRIN Prolongation de son contrat Son éviction |
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Entraîneur
Palmarès
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Mai 2016 : Alain Perrin évoque son avenir
Viré de Chine en début d'année, l'ancien entraîneur stéphanois Alain Perrin évoque son avenir dans un entretien paru sur le site officiel de l'ESTAC.
"Je vais avoir 60 ans en octobre. Légalement, me concernant, je pourrai faire valoir mes droits à la retraite à 62 ans. C’est mon objectif. Mais dans le football, on n’est jamais vraiment maître de sa carrière. Je pourrais donc arrêter avant, ou après si on me propose un challenge intéressant. Revenir en France ? A priori, je cherche plutôt à prendre une sélection étrangère. Il ne faut jamais dire jamais, mais je regarde prioritairement à l’étranger. J’ai pourtant vécu de belles aventures en France après mon départ de Troyes : la Coupe de France avec Sochaux, l’expérience marseillaise et la Champions’League, le doublé avec Lyon. Des matches extraordinaires.
J’ai côtoyé les plus grands joueurs. Depuis Lyon, je n’ai plus les mêmes sensations. Je ne cours pas après la gloire et n’ai jamais été carriériste. Mon challenge m’entraîne plutôt vers l’étranger, pour la vie, ma curiosité et mon désir d’aventure. Aujourd’hui, les Etats-Unis m’intéressent, de même que l’Afrique. Pourquoi pas une sélection, même si c’est toujours un peu compliqué, tellement d’évènements pouvant se produire et interférer. Je reçois des propositions, directement puisque je n’ai plus d’agent depuis mon départ de France. Personne ne fait du lobbying pour moi."
Octobre 2018 : Alain Perrin redevient Nancéen
Selon L'Est Républicain, Alain Perrin (62 ans) a été nommé hier conseiller du président de l'ASNL, où évoluent actuellement Didier Tholot, Jérémy Clément et Loris Néry. Sans emploi depuis son départ forcé de la Chine en janvier 2016, l'ancien entraîneur des Verts aura pour mission d'auditer l'ensemble des secteurs sportifs de l'actuelle lanterne rouge de L2. Pour rappel, l'ex-mentor de Galette connaît bien Nancy pour y avoir débuté sa carrière de coach. Entraîneur-joueur de l’équipe de Division d’Honneur de 1983 à 1987, le natif de Lure (comme Romain Hamouma) avait ensuite pris la direction du centre de formation et de l’équipe réserve de l'ASNL jusqu’en 1993.
27 Octobre 2018 : Alain Perrin redevient l'entraîneur de Nancy
"Le métier d’entraîneur, c’est
terminé. J’ai pris ma retraite le 7 octobre, quand j’ai eu 62 ans. J’arrête.
Vous ne me reverrez plus sur un banc. Didier Tholot n’a rien
à craindre de moi" déclarait Alain Perrin il
y a 11 jours dans France Football. L'ex-coach des Verts vient
pourtant d'être officiellement nommé nouvel entraîneur de la lanterne rouge
nancéienne, l'ancien attaquant stéphanois ayant été démis de ses fonctions
suite au match nul concédé hier soir à Valenciennes par l'ASNL de Jérémy
Clément (titulaire) et Loris Néry (remplaçant).
Nouvel entraîneur de Nancy, Alain Perrin tente de justifier sa prise de fonction dans la Pravda du jour malgré ses déclarations parues le 16 octobre dernier dans France Football : "Ce que j'ai dit, c'est que j'arrêtais ma carrière d'entraîneur, que je n'avais plus vocation à le devenir. Ce n'était pas un projet de devenir coach de Nancy, et ça ne l'est toujours pas parce que je suis intérimaire. J'ai longtemps résisté. J'ai défendu la cause de Didier Tholot. Le groupe était derrière lui. Mais ça reste mon club, et il fallait trouver un entraîneur. J'étais partant pour une position d'adjoint, éventuellement, derrière un jeune entraîneur (Benoît Pedretti, qui reste adjoint). Puis on s'est rendu compte que ç'aurait pu être ambigu. J'étais pris dans un engrenage : si j'étais prêt à être adjoint, prêt à m'impliquer avec les joueurs, pourquoi ne pas être numéro 1 ? C'est peut-être plus clair comme ça. Je suis au service du club de façon temporaire, pour cette mission, je laisserai la place dès que les dirigeants auront trouvé un entraîneur. Il n'est pas prévu que je finisse la saison, en tout cas. Ce n'est pas le projet. Mais on ne sait pas comment les choses vont se dérouler. Si on arrive à redresser la barre, est-ce que les dirigeants vont me demander de rester plus longtemps ?"
1er mai 2019 : Alain Perrin, entraîneur de Nancy, avant son match à Troyes
Dans la dernière édition de L'Est Eclair, l'ancien entraîneur stéphanois Alain Perrin commente son imminent retour au Stade de l'Aube, évoque les Verts, fait allusion à Vagner avant d'aborder brièvement son avenir. Extraits.
"Je pense que les supporters troyens sont contents de me revoir, j’ai laissé un bon souvenir à Troyes… Je suis conscient de la trace que j'ai laissée là-bas. Les gens parlent encore des matches contre Leeds, Newcastle… On est dans l’histoire du club. C’était un exploit d’arriver là. Regardez la difficulté, ne serait-ce pour se maintenir en Ligue 1. Il y a des grosses cylindrées devenues intouchables. Même les bons clubs traditionnels comme Saint-Étienne et Rennes ont du mal à toujours être en haut. Derrière, beaucoup d’équipes sont proches les unes des autres et veulent déjà assurer le maintien. En plus, on voit bien la difficulté, pour des clubs historiques comme Nancy, Sochaux, Lens, Auxerre, de sortir de Ligue 2 !
Quand on essaye de jouer, on prend des risques. Et si on manque de qualité de technique ou de concentration, on s’expose. Mais c’est aussi ce qui nous a permis de remonter car je pense toujours que les résultats de Nancy passent par le jeu. Au mercato, on est allé chercher des joueurs qui étaient meilleurs que ceux qu’on avait chez nous, c’était le critère de base. Furlan a dit que l'ASNL jouerait la montée la saison prochaine ? C’est le projet du club. Avec sa structure globale, Nancy est un club de L1. On veut refaire une équipe compétitive pour la saison prochaine.Moi, je suis concentré sur l’objectif maintien. S’il est acquis, je verrai avec les dirigeants quel est le projet car le club est susceptible d’être vendu. Il y a encore quelques incertitudes sur l’avenir du club, donc on verra comment on les lève."
L'avis de Christophe le Grix sur Alain Perrin (4 mai 2019)
Sur le site Foot d'avant, Christophe Le Grix, ex-joueur de Caen, Troyes, Saint-Brieux, Lorient, Metz, Dives sur Mer, Istres, reconverti aujourd'hui dans la vente de fruits et légumes à Biarritz, évoque Alain Perrin qui a été son coach à Troyes de 1994 à 1996 : "Je garde de très bons souvenirs de mes années à Troyes. Il y avait un super groupe. Sur le plan tactique, Alain Perrin était déjà très, très fort. Humainement c’était plus compliqué car il est très impulsif et caractériel. Après, il s’entendait bien avec moi. Je sortais souvent après les matchs. Un jour, je suis parti à une quinzaine de kilomètres de Troyes. Une fois arrivé dans la discothèque, j’ai vu Alain Perrin. Le coéquipier qui était avec moi m’a dit : « Christophe, on s’en va ». « S’il est là, j’ai aussi le droit de venir », lui ai-je répondu. Finalement, j’ai discuté et vidé la bouteille de whisky avec Alain Perrin (rires). Il avait une belle vision du jeu. Il voulait qu’il y ait des décalages en partant de derrière. Il avait un temps d’avance sur les entraîneurs de l’époque. Avec lui, je me suis éclaté sur le terrain. Il était intransigeant mais juste. J’ai beaucoup aimé sa façon de fonctionner. Il m’a vraiment fait progresser."
Alain Perrin revient sur sa carrière (11 février 2020)
Dans la dernière édition du Parisien, Alain Perrin revient sur sa carrière. Extraits.
"L'adrénaline du terrain ne me manque pas. Je m'en tiens à un choix fait voici déjà deux ans. J'avais juste accepté, la saison passée, d'y déroger pour aider Nancy à se maintenir en Ligue 2. J'ai travaillé énormément. Presque même plus que d'habitude, je suis un peu un fou là-dessus, il n'était pas question pour moi d'échouer. À une époque pas si lointaine, j'aurais pu être sensible à des challenges sur de courtes périodes, à des dépannages voire à une opération commando à l'étranger pour un tournoi comme CAN ou l'Asian Cup par exemple. J'ai même fait l'objet de sollicitations récentes au Qatar ou aux Émirats, mais maintenant c'est bel et bien terminé.
Je sais d'où je viens. Je n'ai pas été pro. J'ai construit, pierre après pierre, ma carrière pour remporter des trophées et toucher au très haut niveau avec notamment la Ligue des champions. Plus généralement, je n'avais pas choisi ce métier pour la gloire, le pouvoir ou l'argent. J'étais plutôt guidé par la passion, la transmission ou la problématique du jeu. J'avais ressenti très tôt dans ma pratique du sport des bienfaits en termes d'épanouissement personnel et de rencontres. Je voulais les partager. De formateur, à mes débuts, à sélectionneur en Chine, j'ai exploré toutes les facettes de cette profession passionnante.
À Lyon, j'ai réussi le doublé en 2008 et l'aventure s'est pourtant achevée. On ne m'a pas laissé le temps. J'ai payé cash des rivalités internes au sein du staff avec les historiques. Au regard des bons résultats obtenus, les choses auraient pu, j'en demeure persuadé, se normaliser. Chacun, à sa place, avait fait le boulot. J'ai essayé, en vain, de convaincre Jean-Michel Aulas. Il avait peur de reconduire l'expérience une seconde saison. Il en reste une certaine frustration mais pas de regret. La fin d'une expérience donne naissance à une nouvelle. Pour moi, ça a alors été Saint-Etienne quelques mois plus tard à peine. J'étais un peu le coach à la mode dans la seconde partie des années 2000.
Je suis admiratif du boulot de Christophe Galtier. Au début, il a eu du mal à franchir le cap. Il est demeuré longtemps numéro 2 avec Gérard Gili ou avec moi. À Sochaux, on avait eu une discussion à ce sujet. Je l'avais alors incité, à court ou moyen terme, à voler de ses propres ailes. Lui il aimait le terrain, le contact avec les joueurs. Il était moins fan des rapports avec les agents ou les dirigeants… La maturité venant, il a eu l'opportunité d'assurer un intérim à Saint-Etienne après mon éviction en décembre 2009. Ça a bien marché et à partir de là, il a su apprivoiser ces contraintes et tracer un brillant chemin."