UN ANCIEN ENTRAÎNEUR (janvier 2001-juin 2001) Rudy GARCIA | |
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Il
est né le 20 février 1964 à Nemours Joueur: Lille (1982-88), Caen (1988-91) Entraîneur : Corbeil-Essonnes (1994-98), Saint-Étienne (préparateur physique de 1998 à 2000 puis entraîneur adjoint de juillet 2000 à janvier 2001, puis co-entraîneur de janvier 2001 à juin 2001) Part entraîner Dijon pour la saison 2002-2003
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Après
le départ inattendu de Toshack (le successeur de Nouzaret) en janvier
2001, les joueurs ont décidé de reprendre la main et ont demandé à
leur capitaine Jean-Guy Wallemme de diriger le groupe avec un rôle,
rarissime, d'entraîneur-joueur. Aidé par Rudy Garcia, lassé d'être
l'éternel adjoint, le libéro stéphanois a accepté la tâche. Pour réparer
ce qu'il appelle "la trahison" de John Toshack. Les deux
hommes ne se sont pas partagés les compétences. Ils les exercent
toutes à deux. La co-décision est la règle, même en ce qui concerne
les remplacements de joueurs, donc des partenaires directs de Jean-Guy
Wallemme. Tactiquement, l'équipe se cherche entre le 5-3-2 de John Toshack, un 5-4-1 extrêmement frileux et réactif et essentiellement dû à la pénurie d'attaquants et une tentative de retour en 4-4-2 marquée par une belle prestation contre Auxerre en coupe de la Ligue (2-0). L'arrivée de Wallemme et Garcia à la direction technique n'a pas globalement remis en cause l'équilibre défensif de l'équipe. Elle a redonné la côte à Julien Sablé, devenu indiscutable au poste de demi défensif axial, et même redescendu au poste de libéro un soir de Coupe de France à Lyon (1-1, 3-4 tab). L'adjoint aura là la possibilité de montrer ses talents de chef. Il réussira à faire monter le club de la Côte d'Or en L2 dès la saison 2003-2004, et atteindra même une flatteuse 4ème place en 2004-2005. |
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L'Après
ASSE
2001-2002 : année blanche 2002-2007 : Dijon
FCO 2007-2008 : Le Mans UC 2008-2011 :Lille OSC 2013 - 13 janvier 2006 : AS Rome 20 octobre 2016 : Olympique de Marseille En 2018-2019, le technicien compte trois
champions du monde dans son effectif avec Steve Mandanda, Adil Rami et
Florian Thauvin. Durant le mercato estival 2018, il permet de faire
venir à l'Olympique de Marseille un joueur qu'il avait eu sous ses
ordres à l'AS Rome, Kevin Strootman. Le 5 septembre 2018, il participe
au 20e Forum des entraîneurs des clubs de l'élite de l'UEFA
à Nyon en compagnie de ses homologues étrangers tels que Diego Simeone,
José Mourinho, Carlo Ancelotti, Massimiliano Allegri ou encore Rafael
Benitez. Ce forum aborde les thèmes relatifs aux aspects
technico-tactiques du jeu et à son évolution, à l’harmonisation des
périodes de transfert et aux questions d’arbitrage. 14 octobre 2019 : Olympique de Lyon |
En 2001, Rudy Garcia a failli entraîner l'OM(Source : Poteaux Carrés novembre 2016)
Revenant sur les vertes années du nouvel entraîneur marseillais Rudi Garcia, France Football nous rappelle aujourd'hui que l'ancien co-entraîneur des Verts avait failli rebondir à l'OM juste après son expérience stéphanoise. Extraits.
Après son expérience d'entraîneur à Corbeil-Essonnes, l'ancien joueur du LOSC et de Malherbe Rudi Garcia, à 34 ans, est en quête d'un retour dans la sphère pro. L'occasion survient à l'été 1998 via Robert Nouzaret, son entraîneur à Caen, qui prend en main Saint-Etienne en L2. Rudi Garcia, supporter des Verts des années 70 et de Dominique Rocheteau, est ravi. Il s'improvise préprateur physique, puis devient adjoint la saison suivante alors que le club retrouve l'élite. Il vit de l'intérieur la crise qui secoue l'ASSE : gestion erratique du président Alain Bompard et du directeur général Gérard Soler, affaire des faux passeports, passage exprès sur le banc de John Toshack... Il est nommé entraîneur en duo avec le capitaine Jean-Guy Wallemme, "qui n'avait aucune notion de la préparation d'une séance d'entraînement et l'admettait." Les deux hommes ont des visions tactiques opposées. La relégation est inévitable. Il est poussé dehors à l'été 2001. "J'avais l'impression d'être inutile dans ce bateau ivre qui prenait l'eau de toutes parts." C'est quand même chez les Verts que Rudi Garcia a (co)dirigé ses douze premiers matches de L1.
Après la folie stéphanoise, Rudi Garcia accomplit des stages d'observations à Lyon et Valence dans le cadre de son DEPF. En novembre 2001, Gérard Soler lui apprend que Bernard Tapie s'intéresse à lui pour remplacer Tomislav Ivic. "Moi, entraîneur de l'OM ? J eme pinçais pour arriver à y croire. Et bien, banco ! "Sans vouloir passer pour un prétentieux, le défi ne m'inspirait aucune peur particulière." Le 8 décembre, il est invité en loge présidentielle au Stade Vélodrome. Bernard Tapie lui fixe un rendez-vous pour le lendemain soir. "J'allais m'engager vers le large boulevard qui me conduirait à ma nouvelle vie." En fait, Rudi Garcia apprendra que la rencontre est annulée alors qu'il roule vers Marseille. Albert Emon lui est préféré. "A chacun de mes retours à Marseille, je n'ai pu m'empêcher de repenser à cet épisode. Qu'aurait été ma carrière si Bernard Tapie avait tenu ses engagements ?"
C'est grâce à Rudy Garcia qu'Alex a eu sa chance(Source : Poteaux Carrés novembre 2016)
Dans la dernière édition de l'Equipe, Robert Nouzaret nous rappelle que c'est grâce à Rudi Garcia qu'Alex a eu sa chance à Sainté.
"Rudi était spécialisé dans la préparation athlétique et je cherchais un préparateur à Saint-Etienne. Gérard Soler le connaissait et me l'a proposé. Je parlais souvent avec Rudi et je voyais qu'il avait envie d'autre chose. Il avait des compétences tactiques, voyait juste. Cela aurait été du gaspillage de le laisser préparateur. Je l'ai donc nommé adjoint numéro un. Il n'était pas là pour poser les plots, j'ai vite vu qu'il n'en resterait pas là.
Rudi m'a permis de faire des coups, comme avec Alex. Depuis le début de saison, il n'avançait pas, on était prêts à s'en séparer. On joue alors contre Nancy et Rudi me dit qu'il faudrait, malgré tout, prendre Alex dans le groupe. Il m'explique qu'avec ses dribbles courts, il peut être utile face à une défense regroupée. On perd 1-0 à la mi-temps et j'essaie Alex. Il égalise et fait la passe décisive à José. On a gagné 2-1 !
A Saint-Etienne, on avait pris l'option du jeu vers l'avant. Pour gagner, et pas pour éviter de perdre. Rudi a gardé cette philosophie. Sur le banc, il est expansif comme je l'étais. A Sainté, à Rome, il y a une communion avec le public. Cela va le servir pour Marseille, ce sont des clubs sous pression. Je lui ai conseillé de fermer sa gueule. Il a dû s'en souvenir quand il a recadré Basile Boli. Ce genre d'annonce vous retombe toujours sur la gueule."
Fousseni Diawara encense Rudy Garcia (Source : Poteaux Carrés 8 février 2018)
Dans la dernière édition du Progrès, Fousseni Diawara ne tarit pas d'éloges sur Rudi Garcia, qui fera son retour à Geoffroy-Guichard vendredi 8 février 2018.
"Il était très investi en tant que numéro 2. Il aime la rigueur, est passionné, et fait tout à fond. Lors de ses causeries il n’oubliait aucun détail sur l’adversaire et sur nous. Il se focalisait sur ce que l’on avait. S’il en est là aujourd’hui c’est qu’il a cru en lui. Il a commencé tout doucement à Dijon. C’est la preuve d’une certaine humilité. Prendre une équipe de si loin jusqu’à parvenir à la Ligue des Champions : il fallait le faire. C’est grâce à son travail. J’ai eu la chance d’aller le voir à l’AS Rome animer ses séances. Il avait de grands joueurs autour de lui mais sa façon de faire de la pédagogie lui a donné une autorité naturelle auprès de son effectif. À l’ASSE, il a cru au maintien jusqu’au dernier moment malgré les problèmes en interne. C’est lui qui m’a lancé en Ligue 1. J’ai marqué mon premier but grâce à lui. Il m’avait dit "Fousseni tu suis tous les ballons" et sur une frappe repoussée de Pédron, j’ai suivi et j’ai marqué. Il transmet son envie à ses joueurs. Il est un adepte du beau jeu et préfère gagner 3-2 que 1-0. Ses équipes ne sont pas ennuyeuses à voir jouer."
Jean-Guy Wallemme évoque ses relations avec Rudy Garcia (Source : Poteaux Carrés 9 février 2018)
Dans la dernière édition du Parisien, Jean-Guy Wallemme évoque ses relations avec Rudi Garcia. Extraits.
"J’avais été choisi par le président. Rudi avait été vexé de ne pas être désigné alors qu’il était l’adjoint. Mais j’avais besoin de quelqu’un sur le banc pendant que je jouais. Il voulait devenir le numéro un mais je lui avais dit qu’en fin de saison je souhaitais continuer à jouer et qu'il n'avait rien à craindre de moi. Je lui avais même proposé de nous présenter aux médias comme un duo même si je devais commander. Il a accepté, et nos débuts avaient été très bons. Après deux qualifications en Coupe de France et Coupe de la Ligue, on a battu le PSG. On était alors 13es mais, d’un coup, la Ligue nous a retiré sept points à cause de l’histoire des faux passeports. On s’est retrouvés avant-derniers.
La spirale était cassée, et le club a fini par être relégué. Avec Rudi, on a fini par se fâcher. Au bout de quelques matchs, je suis allé demander au président Bompard d’arbitrer notre conflit… et il a confié les clés de l’équipe à Garcia ! Dans la foulée, Rudi m’a écarté de l’équipe. Je suis passé d’entraîneur-joueur à rien du tout ! Je sais qu’à cette occasion le président lui avait dit qu’il conserverait son poste la saison suivante. Une promesse non tenue puisqu’il s’est fait virer à l’intersaison suivante. Rudi est quelqu’un de méticuleux, précis et travailleur, mais on ne pouvait pas penser qu’il aurait un tel parcours. Je suis néanmoins admiratif. Je le lui ai dit, puisqu’on a pu se reparler quelques années après notre fâcherie."
Rudi Garcia quitte l'OM (Source : Poteaux Carrés mai 2019)
Alors qu'il était encore sous contrat avec l'OM
jusqu'en 2021, Rudi Garcia (55 ans) a annoncé aujourd'hui sur
le site des sardines qu'il quitterait le club phocéen en fin de saison : "J’ai
décidé de partir et j’ai proposé cette solution à mon président, qui l’a
acceptée. Si j’écoutais seulement ma détermination et mon caractère, je
resterais mais si j’écoute mon bon sens et ma raison, je dois arrêter.
Pourquoi ? Car je crois énormément en ce projet. En deux ans et demi, j’ai
fait partie de ce projet et pour le bien de celui-ci, je pense que c’est mieux
que je parte maintenant. Ça a été un grand plaisir d’entraîner l’OM.
J’ai beaucoup appris et pas que dans la réussite de mon parcours à l’OM.
Je ne pense pas seulement aux 77 points de l’an dernier et à la finale de
l’Europe League pour dire ça.
Je pense que cette saison m’aura appris plus que toutes les autres saisons.
C’est une saison qui n’est pas bonne car on n’est pas là où l’on veut
être. J’assume entièrement ma part de responsabilité dans cet échec de ne
pas avoir ramené l’OM en Ligue des Champions. Je suis fier d’avoir
collaboré avec l’OM. J’espère que Frank McCourt va rester longtemps pour
le bien du club. Ma décision de partir a mûri petit à petit. L’important,
c’est que l’OM regarde devant pour les saisons à venir. C’est une équipe
qui a encore des ressources et du potentiel, plus que ce qu’elle ne l’a
montré cette saison. Je crois fortement au projet de l’OM."
Rudi Garcia le 5ème coach vert à l'OL (Source : Poteaux Carrés octobre 2019)
Avant Rudi Garcia, quatre entraîneurs auront officié sur le banc des Verts et sur celui des banlieusards : Robert Herbin, Robert Nouzaret, Alain Perrin et Claude Puel.
Le site de 20 minutes a évoqué hier le passage stéphanois du nouveau coach des vilains.
"Il débarque en juin 1998 comme préparateur physique, puis il devient analyste vidéo, puis adjoint, puis entraîneur en tandem avec Jean-Guy Wallemme (2001). Coach des Verts entre 1998 et 2000, Robert Nouzaret garde un regard très positif sur l’ascension de son poulain. "Je le connaissais comme joueur mais on s’était perdus de vue, glisse-t-il. Quand Rudi est venu me voir en entretien à Montpellier, la partie était gagnée d’avance pour lui, puisque c’est Gérard Soler qui m’avait dit de le voir.
Garcia espérait un poste d’adjoint mais il découvre que la place est prise. Alors il tente, à l’intox, de se vendre comme préparateur physique. Quand Robert Nouzaret lui demande « s’il s’y connaît un peu », l’ancien milieu de terrain lâche avec aplomb « qu’il s’y connaît en tout ». « Je lui ai fait confiance sans savoir ce qu’il valait sur le plan professionnel, reconnaît aujourd’hui Nouzaret. Il m’a paru attachant, sérieux et sympathique. Et il avait quand même préparé son plan, il avait ses idées. »"
Robert Nouzaret parle de Rudi Garcia (Source : Poteaux Carrés 2 novembre 2019)
Dans une interview accordée à So Foot, Robert Nouzaret évoque le cas de son ancien adjoint Rudi Garcia, devenu entraîneur de l'OL. Extraits.
"Si Lyon a des résultats, les supporters arrêteront de l’emmerder par rapport à l’ASSE et à l’OM. En revanche, si ça ne marche pas, il est mort... Ce contexte me rappelle mon arrivée à Saint-Étienne, à une époque où il y avait moins de communication : les supporters se souvenaient que j’étais né à Marseille, que j’avais joué puis entraîné à Lyon. Mais finalement, les choses s’étaient arrangées.
Rudi est un mec intelligent mais il va falloir qu’il apprenne à travailler avec Jean-Michel Aulas. Ce n’est pas évident. Il parle beaucoup, parfois trop. Il reste trop présent. Il a fait de Lyon un grand club, mais ce n’est pas simple de bosser avec lui. Moi, j’étais déjà en place quand il est arrivé. Et rapidement, il voulait que je fasse jouer Eugène Kabongo. Je lui ai dit que c’est moi qui décidais qui jouait ou pas. On perd un match, et il en profite pour me virer. Aulas, comme d’ailleurs presque tous les présidents, a une cour autour de lui, pour le conseiller, le rassurer...
Quand Rudi est arrivé à Saint-Etienne, c’était pour s’occuper de la préparation physique notamment. Mais j’ai assez vite compris qu’il me serait encore plus utile dans un rôle d’adjoint numéro 1. Car il s’intéressait beaucoup au contenu des séances, au management, aux compositions d’équipe. On voyait bien que c’était quelqu’un d’investi, de passionné. Il avait toutes les aptitudes pour gravir les échelons.
Je me souviens qu’un jour, alors qu’il était mon adjoint, on s’apprêtait à recevoir Nancy. Arrivé deux mois plus tôt, Alex était catastrophique. Mais on sentait que c’était plus psychologique qu’autre chose. Et Rudi m’avait conseillé de prendre Alex dans le groupe et de le faire entrer si on était en difficulté. On est mené 1-0 à la mi-temps, et je fais entrer Alex, qui fait basculer le match, grâce à sa vivacité. Rudi avait vu juste. Et à la fin, j’avais failli étrangler Alex."
Jean-Guy Wallemme parle de Rudi Garcia (Source : Poteaux Carrés 10 novembre 2019)
Entraîneur de Chartres (3e de son groupe en N2), Jean-Guy Wallemme évoque dans Le Parisien du jour sa verte collaboration avec l'actuel coach des vilains Rudi Garcia : "L’affaire des faux passeports nous a tués. On débute tous les deux par une victoire contre le PSG dans un Chaudron bouillant et on nous retire dans la foulée 7 points. Cela a été un ascenseur émotionnel terrible. J’avais laissé une nuit à Rudi pour accepter de venir avec moi. Je voulais quelqu’un de confiance, même si on ne passera pas nos vacances ensemble. On a été en froid un moment en fin de saison car il avait repris l’équipe, et moi je n’étais plus ni entraîneur ni joueur. Humainement, cette période m’a fait mal mais j’en voulais surtout au président. Avec Rudi, on s’est expliqués depuis et je ne suis pas quelqu’un de rancunier. Aujourd’hui, il a prouvé ses qualités d’entraîneur, il n’y a pas de débat."
Rudi Garcia encensé par Paquet et Gomis, pas par Payet (Source : Poteaux Carrés 10 novembre 2019)
L'actuel entraîneur des vilains est encensé aujourd'hui dans Le Parisien par deux autres viellies connaissances de la maison verte : son ancien DG lillois et son ex-buteur marseillais.
Frédéric Paquet : "On a vraiment eu de très bonnes relations. Rudi Garcia est droit et respectueux. Il a su tirer la quintessence de son effectif notamment lors du titre en 2011. Rudi a besoin d’avoir un environnement à pression. C’est quelqu’un qui aime ça et qui a besoin de ça. C’est un moteur pour lui. La Roma, c’était un environnement particulièrement exigeant. L’Olympique de Marseille aussi. Lyon, le projet dans lequel il s’inscrit, met une pression forte sur l’entraîneur. Partout où il est passé, il a réussi. Il est capable de s’intégrer dans tout projet de club. C’est un entraîneur qui entraîne mais qui défend aussi son club, qui s’implique. C’est appréciable"
Bafetimbi Gomis : "J’ai eu une relation forte avec lui. Il a d’ailleurs été d’un grand soutien quand j’ai perdu mon père à cette période. Il m’est arrivé d’avoir des explications avec lui quand il attendait plus de moi. Il ne mâche pas ses mots, mais au moins il dit les choses pour le collectif. Avant chaque match, il allait aussi frapper à la porte des chambres de joueurs, avait toujours un mot pour tout le monde. Il peut également prendre des décisions fortes et les assumer. Le groupe avait élu Lassana Diarra comme capitaine mais il a souhaité que ce soit moi peu après son arrivée. Il est alors allé parler à Lass alors que je me sentais vraiment mal par rapport à ça."
Mais Rudi Garcia s'est fait tailler en conférence de presse par un autre de ses anciens capitaines phocéens, passé lui aussi par l'ASSE : Dimitri Payet.
"On a vécu une dernière saison difficile, compliquée. Nos rapports se sont détériorés. La communication ne passait plus. Il y a eu des prises de tête, on ne s'est pas séparés en bons termes. Et ça fera bizarre de le voir dans le camp d'en face ce dimanche. Il y a quelques mois, on recevait Lyon, et vu sa causerie sur les joueurs lyonnais, les supporters lyonnais, le président lyonnais... Je n'irai pas dans le détail, mais je n'aimerais pas qu'il parle de nous comme ça. Cela fait bizarre qu'il postule trois mois après pour ce club-là. Mais il a bien fait, vu qu'il y est. Il ne faut pas qu'on commence à mettre nos sentiments dans un match comme ça, cela pourrait nous faire déjouer. Il faut mettre ça dans un coin de notre tête, s'en servir pour se booster."