Entraîneur-adjoint (20 juin 2008 - 10 novembre 2008) Luc SONOR | |
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Vendredi 20 juin 2008, l’ASSE a finalisé l’arrivée de Luc
Sonor qui intègre donc le staff technique de Laurent Roussey. Les
deux hommes se connaissent bien. En 2000-2001, ils avaient, en effet, déjà
travaillé ensemble à Créteil dans la même distribution des rôles.
A son arrivée au club cristolien, Laurent Roussey en avait fait son
adjoint alors que Luc Sonor entraînait la réserve. «C’est
un choix qui s’est fait en toute connaissance de cause puisque
j’ai travaillé avec lui à Créteil. Nous avons une bonne
connaissance l’un de l’autre. L’objectif était d’engager Luc»
s’est réjoui Laurent Roussey.
Agé de 45 ans, cet ancien international, qui cessera ses fonctions
de consultant pour Canal + et RFO, remplace Gérard Fernandez, appelé
à d’autres responsabilités au sein du club.
Sa fiche
d’identité
Né le: 15/09/1962 à Basse-Terre (Guadeloupe)
Poste : Défenseur
Clubs : Sedan (1975-1979), FC Metz (1979-1986), AS
Monaco (1986-1995), Ayr United Ecosse (1997-1998)
Palmarès : Vainqueur de la coupe de France en 1984
avec le FC Metz, champion de France en 1988 avec l’AS Monaco,
vainqueur de la Coupe de France en 1991 avec l’AS Monaco,
finaliste de la Coupe des Coupes en 1992 avec l’AS Monaco (Werder
de Brême 2-0 Monaco)
9 Sélections équipes de France :
1ère sélection le 14/10/1987 France-Norvége (1-1)
9ème sélection le 29/04/1989 France-Yougoslavie (0-0)
Son parcours Il ne restera que cinq mois à l'ASSE puisqu'il sera évincé en même temps que Laurent Roussey le 10 novembre 2008 |
Luc Sonor n'oublie pas les supporters verts (17 mai 2019)
Dans un entretien publié aujourd'hui sur le site Actufoot, Luc Sonor évoque brièvement sa expérience stéphanoise et ses relations avec Michel Platini.
"À Créteil, c’est Alain Afflelou qui m’a contacté car il allait reprendre le club et il voulait que je l’accompagne. Je devais prendre la réserve dans un premier temps, mais pour moi c’était trop tôt. En réfléchissant bien, j’ai accepté car c’était une belle opportunité à saisir. Le coach de l’époque était Gernot Rohr, mais au bout d’un mois, Alain Afflelou m’appelle pour m’informer qu’il va le virer et me propose le poste. Je lui dis que je n’étais pas prêt pour prendre une équipe première. Alain me demande de l’aider à lui trouver un entraîneur. J’avais entendu parler qu’à Rouen, Laurent Roussey faisait du bon travail. Je suis parti le voir et je lui ai proposé le poste. Il a accepté à condition de m’avoir comme adjoint. C’est le début de notre relation. Après pour Laurent, ça s’est mal terminé mais moi je suis resté à Créteil. A Saint-Etienne, 3-4 ans après, c’est Laurent qui m’a appelé pour me proposer un poste d’adjoint avec lui. Ce que j’ai accepté et que je ne regrette absolument pas. Ça a été une expérience fantastique, un public bouillant. J’ai vécu des moments sublimes.
J’ai fait partie de l’équipe de France la plus faible. On n’a rien fait, rien gagné. On a été éliminé lamentablement de la Coupe du Monde 1990, où on doit gagner à Chypre mais on fait un match nul. J’ai les boules de ne pas avoir fait le championnat d’Europe en Suède parce que j’étais souvent dans le groupe. Michel Platini a préféré d’autres joueurs. C’est un regret mais on ne peut pas vivre avec des regrets. En 2011, j’ai eu peur de finir tétraplégique après mon accident de la route. J’étais à la place du passager devant et Alexandre Ruiz était derrière, il a failli mourir. Moi, je ne sais pas comment je m’en suis sorti. Je ne remercierai jamais assez tous ceux qui ont eu l’amabilité de nous soutenir. Pour prendre un exemple, lorsque Michel Platini a appris notre accident il a appelé les professeurs Rolland et Saillant pour venir nous opérer. Je n’ai pas de séquelles particulières, heureusement. J’ai eu un bras déchiqueté. L’essentiel est d’être vivant et ce sont les péripéties de la vie. C’était dans le cadre du boulot et Canal + a été seigneur, a été extraordinaire avec nous deux."