UN ANCIEN ENTRAÎNEUR (octobre2000-janvier 2001)     John Benjamin TOSHACK
Il est né le 22 mars 1949 à Cardiff. 
Joueur: Il a joué à Cardiff City (1965-1970), puis à Liverpool (1970-1978), et a terminé sa carrière à Swansea. Il a gagné la Coupe de l'UEFA (1973 et 1976), a été Champion d'Angleterre (1973, 1976, 1977), a gagngé la Cup en 1974. Il compte 40 sélections en équipe de Galles au poste d'avant-centre.
Entraîneur: Il a successivement entraîné Swansea City (1978-1983), le Sporting du Portugal (1984-1985), la Real Sociedad (1985-1989), le Real Madrid (1989-1991), de nouveau la Real Sociedad (1991-1995), La Corogne (1995-1997), Besiktas Istambul (1997-1999), de nouveau le Real Madrid (juillet-novembre 1999), l'ASSE (octobre 2000-janvier 2001). Après son départ de Saint-Etienne il revient immédiatement  entraîner la Real Sociedad (janvier 2001-mars 2002), Catane (2002-2003), Real Murcie (2004), le pays de Galles (2004-2010), la Macédoine (2011-2012), le FK Khazar Lankaran Azerbaïdjan (2013-2014), le Wydad Athletic Club Casablanca Maroc (2014-2016).  
A noter qu'il a été entraîneur de l'équipe galloise en 1993-1994. Comme entraîneur, son seul et unique titre est Champion d'Espagne avec le Real Madrid en 1990.
John Toshack a été recruté par Alain Bompard et Gérard Soler pour remplacer Robert Nouzaret auquel était reproché un mauvais début de saison, du moins pas en rapport à l'objectif  européen. Dans un premier temps, ils avaient pensé à Oswaldo Piazza, le légendaire stoppeur vert des années 1970 : Mais Piazza étant sous contrat avec son club d'Independiente, il ne put se libérer. En cette soirée d'automne, à Londres, lorsque le contrat est paraphé c'est un vrai mercenaire que l'ASSE vient de recruter. John Toshack a découvert Saint-Etienne en mars 1977, lorsque l'équipe dont il était l'avant-centre, Liverpool, s'était qualifiée pour les demi-finales de la coupe d'Europe des clubs champions en éliminant les Verts. Le contact a ensuite été rompu pendant vingt-trois ans, et le technicien gallois ne redécouvre l'équipe qu'avec des cassettes video remises à Londres par les dirigeants stéphanois, après cinq heures de négociations, qui auraient sans doutes été plus laborieuses encore (ou écourtées par refus!) si Toshack n'avait pas gardé un bon souvenir du stade et du club. Souvenir si ému qu'il lance, quelques semaines après son arrivée, sa théorie du "géant endormi", en vertu de laquelle Saint-Etienne doit redevenir le grand club qu'il avait affronté en 1977 car toutes les conditions à pareille réussite sont réunies. Le Gallois reconnaît dès son arrivée ne pas savoir grand chose du football français, sinon d'avoir entraîné Karembeu et Anelka au Real, Madar, Martins et Bonnissel à La Corogne, avec qui il avait été éliminé en demi-finale de la coupe des Coupes en 1996 par le PSG.
Présenté comme le sauveur de Saint-Etienne, en septembre 2000, John Toshack restera comme l'un des entraîneurs de D1 les plus éphémères de ces dernières années. Après seulement douze matches, le Gallois a quitté comme un voleur le froid de la région forézienne pour la chaleur du championnat espagnol et de la Real Sociedad, un club où il avait déjà officié à deux reprises. Mais il ne restera que 14 mois à la tête des Basques puisqu'il sera remercié en mars 2002.
A la tête de l'ASSE, son bilan n'est cependant pas forcément mauvais. En trois mois, il a réussi à sortir provisoirement le club de la zone de relégation...avant que celui-ci n'y replonge à cause de l'affaire des faux passeports. Mais à quel prix. Toshack, c'est un peu la négation du jeu: il fait adopter aux verts un jeu ultra-défensif aux antipodes du football spectacle prôné par Nouzaret. Rappelant souvent (trop au goût de Nouzaret) que l'équipe prenait trop de buts avant son arrivée (vingt en dix matches), il redéploie le 4-4-2 classique de son prédécesseur en un 5-3-2 qu'il affectionnait déjà à Madrid. Il se défend pourtant d'être un homme défensif, et rappelle à qui veut l'entendre qu'aucune équipe espagnole n'a marqué autant que son Real de 1990, soit 107 buts.

Le 12 novembre 2004, il est appelé à la tête de la sélection nationale du Pays de Galles.

L'avis de Jérémie Janot (juin 2019)
Vainqueur des deux premières C1 de l'histoire des Reds (qui viseront ce soir un 6e sacre dans cette compétition), l'ancien entraîneur stéphanois John Toshack se fait tacler par Jérémie Janot dans l'autobiographie de ce dernier "Sans Filet" parue le 22 mai dernier aux éditions Marabout.

"Le technicien gallois, passé par le Real de Madrid, est un sketch à lui tout seul. Chaque matin, il arrive au volant de son gros 4x4 et équipé de son sac de golf. Les premiers mots qu'il nous adresse en français à son arrivée : "Bientôt le beaujolais !" Il nous demande de nous entraîner avec les maillots de match pour retenir plus rapidement nos noms. Moi il m'appelle "le petit Barthez". Il m'aime bien. D'ailleurs, il finit par m'aligner à la place de Levystsky pour les deux dernières journées avant la trêve. Pour me motiver, il me lance : "A Madrid, j'ai lancé Casillas. Aujourd'hui, je te lance, toi." Je prends ça comme un joli compliment. Je suis donc aligné contre Bordeaux puis à Lyon, pour mon premier derby en tant que numéro un, enfin ! Je suis heureux et fier de me voir opposé à mon modèle, Gérgory Coupet, que je retrouve avec plaisir et non sans une certaine émotion. Hélas, Lyon s'impose 2-1 avec ce but assassin inscrit dans les dernières secondes par Christophe Delmotte. A le reprise, début 2001, Toshack arrive au stage à La Grande-Motte avec sa voiture chargée à bloc, reste une heure et s'éclipse. On ne l'a jamais revu. Il est parti comme un voleur, sans nous dire au revoir. Trois mois et puis s'en va. Il n'en avait rien à foutre."

Toshack revient au WAC Casablanca (juillet 2019)
Après avoir été limogé du WAC Casablanca en septembre 2016, John Toshack, âgé maintenant de 70 ans, revient chez les rouges. Il va en effet occuper le poste de manager général du club casablancais. 

Pour rappel, Toshack a entraîné le WAC Casablanca de 2014 à 2016. Il a remporté le titre de champion du Maroc lors de la saison 2014/2015. Il a également conduit le WAC vers la demi-finale de la Ligue des champions CAF 2016, perdue contre les Égyptiens du Zamalek. C'est à l'issue de ce match qu'il avait limogé.

Si, comme joueur, il n'a connu que trois clubs, Cardiff City, Liverpool et Swansea, il a par contre entraîné une quinzaine d'équipes : Swansea, Sporting du Portugal, Real Sociedad (à 3 reprises), Real Madrid (à 2 reprises), équipe nationale du Pays de Galles (à 2 reprises), Deportivo La Corogne, Besiktas, ASSE, Calcio Catania, Real Murcie, équipe nationale de Macédoine, FK Khazar Lankaran et donc WAC Casablanca.