L'ÉQUIPE CFA DE L'ASSE
(les joueurs nés en 88 ou 89 peuvent jouer en moins de 18 ans)
Saison 2006-2007

Voir les résultats                           Coach : Claude Robin
Poste Nom et Prénom Né le Lieu de naissance

Taille/
poids

Au club depuis

Club précédent

Gardien MOULIN Jessy 13/01/1986 Valence 1,83m  77kg 1999 Montélimar
Gardien MERMILLOD Alan 16/05/1987 Annecy 1,88m  76kg 1997 Annecy
Gardien BRUEL John 01/03/1988 Saint-Etienne 1,86m  76kg 2001 Ol St-Etienne
             
Défenseur BADEL Anthony 23/03/1986 Saint-Etienne 1,68m 70 kg 1999 Dervaux
Latéral gau MOULIN Damien 03/01/1987 Chaulgnes (58) 1,84 m  75kg 2004 Louhans-Cuiseaux
Défenseur BENALOUANE Yohan 28/03/1987 Bagnol sur Cèze 1,80m 74kg 2001 Bollène
             
Milieu NOYER Cyril 20/08/1987 Saint-Vallier 1,68m 66kg 2000 Sarras
Milieu PERROT Jonathan 02/02/1987 Montluçon 1,73m  65kg 2000 Montluçon
Milieu CETOUT Julien 02/01/1988 Chartres 1,83m  74kg 2004 Clairefontaine
             
Attaquant DEGACHE Mathias 23/06/1987 Tournon 1,77m 70kg 2000 Sarras
Attaquant UGUR Ismaël 18/12/1987 St-Claude 1,73m 65kg 2001 Jura-Sud
Attaquant BAUTHEAC Eric 24/08/1987 Bagnol/Cèze 1,65m 67kg 2001 Orange
Attaquant GENSEL Julien 23/03/1987 Valence 1,77m 75kg 2005 Valence
Attaquant FAYE Maodomalick 13/12/1987 Kahone (Sénégal) 1,83m  72kg 2006 ASC Yeggo

Maodomalick Faye et Yohan Benalouane passent professionnels.
Départs en fin de saison 2006-2007
Damien Moulin retourne à Louhans-Cuiseaux en juin 2007
Alan Mermillod s'engage avec le Toulouse FC comme 3ème gardien
Julien Gensel part à Montceau (CFA)
Mathias Degache s'en va à Moulins (CFA)
Ismaël Ugur signe à Sakaryospor (Turquie)
Cyril Noyer s'en va à Andrezieux (CFA)
Jonathan Perrot s'en va à Montluçon (CFA)
Eric Bauthéac s'en va à Cannes (National)

Dans un entretien paru le 20 mars 2018 sur le site Actufoot, l'ailier de Brisbane (Australie) Eric Bauthéac revient sur ses vertes années. Extraits. 

"Le centre de formation de l'ASSE, c'est l’un des plus beaux du pays. Je n’en garde que de bons souvenirs. Je suis parti très jeune de chez moi, je m’en rends compte maintenant que je suis père… Je me rappelle, à l’époque j’avais fait des pieds et des mains pour partir mais mes parents ne voulaient pas trop. Je voulais connaître le plaisir de jouer pour un des plus grands clubs français… A force de casser les pieds de mes parents, ils m’ont laissé partir pour réaliser mon rêve de jouer au plus haut niveau. J’y suis resté 7 ans ! On était qu’entre mecs, c’est une expérience de fou à vivre. Tu es dans une bulle pendant que tes potes sortent et voient des filles… Nous, on est dans notre chambre au centre, on mange foot et on dort foot. On était pour la première fois immergé dans le monde du ballon rond.

 Quand j’arrive à la fin de mes 7 ans à l’ASSE, il y a trois solutions qui peuvent s’offrir à moi : soit un contrat stagiaire, soit un contrat pro, soit aucun contrat du tout. A l’époque, il y avait deux entraîneurs : Ivan Hasek et Laurent Roussey. Il y en avait un qui me voulait : Ivan Hasek et l’autre qui ne me voulait pas : Laurent Roussey. Et à ce moment-là, il devait y en avoir un des deux qui devait quitter le club et ça a été Ivan Hasek… Laurent Roussey m’a un peu mis des bâtons dans les roues mais il y avait pas mal de monde au club qui poussait pour que je signe. Finalement, ils m’ont proposé un an de contrat en stagiaire. Mais le coach n’avait pas confiance en moi et je ne voulais pas finir à la cave. A l’ASSE, je n’avais pas fait de matchs avec les professionnels à part en amical et forcément quand tu ne joues pas, tu n’es pas connu.

 J’ai alors fait confiance à Patrice Carteron qui a tout fait pour me faire venir à l’AS Cannes en National. J’avais du mal à repartir de plus bas mais après ça m’a forgé. Je suis parti à Dijon car Patrice Carteron est parti à Dijon aussi. C’est un coach qui m’a fait confiance dès le début et j’ai voulu lui rendre la pareille. C’est un homme qui a beaucoup compté pour moi et qui a aussi compté sur moi. On est monté en L1. Tu réalises qu’enfin tu y es arrivé… Et ce malgré les portes que tu t’aies pris dans la gueule. Tu te dis : "Ça y est, j’y suis !". J’ai savouré le moment car à Saint-Etienne c’était un échec de ne pas pouvoir jouer en Ligue 1. Je suis reparti de plus bas pour gravir les échelons petit à petit et j’y suis arrivé. Je n’ai jamais baissé les bras, c’est ça qui a fait ma force. Je suis un battant, sur le terrain je ne lâche jamais rien, c’est ça qui a fait ma réussite !"

Dans un entretien paru le 1er mai 2018 dans France Football, l'ailier de Brisbane (Australie) Eric Bauthéac dit sa satisfaction d'être en Australie. Extraits. 

Mis au ban par Marcelo Bielsa au Lille OSC, en juin dernier, l'ancien Vert Eric Bauthéac est content d'avoir rebondi en Australie, comme il l'explique dans un entretien à paraître demain dans France Football. Extraits.

 "Au début, les Français vivant à Brisbane étaient étonnés que je sois accessible. Je suis footballeur, et alors ? Je ne mets pas de barrière. En France, quand il faut faire un tour de terrain, tu coupes de dix mètres à chaque fois. Ici, jamais. Le capitaine prend les choses en mains. A Lille, par exemple, ce n'est pas Rio Mavuba qui allait dire : "Bon, les gars, on s'échauffe, montées de genoux", mais le coach ou son adjoint. Peut-être parce qu'on n'aurait pas écouté. A Brisbane, le capitaine parle, tout le monde suit.

 Ici, ils sont dingues de tatouages. En France, si t'es tatoué aux bras, au cou, ça sera difficile de trouver un métier. Ici, ils s'en foutent. Les Australiens ne font pas attention à l'apparence. Personne ne juge personne. Deux gays qui vont se tenir la main n'auront pas à affronter les regards. Les gens s'en foutent, eux, ils sont heureux. J'avais des offres en Turquie, en Russie et dans le Golfe. Le sacrifice, ça aurait été d'aller aux Emirats Arabes Unis. Je n'aurais pas pris de plaisir dans le foot, seulement de l'argent. A 30 ans, ce n'est pas ce que je voulais.

 J'ai fait un choix familial, équilibré. J'aurais pu partir à l'étranger plus tôt, en Allemagne notamment, mais je n'avais pas considéré cette option : mon aîné devait affronter une maladie infantile, un syndrome néphrotique, et je préférais rester en France pour lui donner les meilleurs soins. Aujourd'hui il va très bien, il est stabilisé. Tout était réuni. J'ai signé le 6 septembre à Brisbane mais j'ai dû attendre le 17 octobre pour prendre mon vol pour l'Australie, le temps d'avoir mon visa. En montant dans l'avion, je me suis dit que je tirais un trait sur le très haut niveau.

 Mon voyage a duré 25 heures. Trois jours plus tard, j'étais titulaire ! Sans entraînement, c'était déjà très compliqué. Sans connaître les consignes, c'était pire. Je ne comprenais rien. Le championnat australien, c'est meilleur que la Ligue 2. Après, c'est aussi différent de la Ligue 1. C'est moins technique, moins bon tactiquement aussi. Ici, ils apprennent les bases au niveau professionnel.  En Australie, c'est plus ouvert. Une fois que tu as récupéré le ballon, tu attaques mais les adversaires ne se replient pas. Pour un milieu offensif comme moi, c'est un régal de profiter d'autant d'espaces.

 La veille de notre match à Sydney contre le leader, on sort faire une promenade. Tout le monde se déshabille et reste un quart d'heure dans l'eau. En France, c'est impensable... Je retrouve des aspects du football amateur que j'ai connu à Cannes, sauf que c'est dans le milieu professionnel. La saison prochaine, je serai l'un des deux "marquee-players" de Brisbane, un joueur hors du salary cap. Sans salary cap, on compterait beaucoup plus de stars. L'Australie, c'est une vie de rêve. Le seul club qui pourrait me faire revenir, c'est Nice. Mais aujourd'hui, je suis bien où je suis. Je peux le dire maintenant : merci Marcelo Bielsa !"

Dans un entretien paru le 12 mai 2018 dans Nice-Matin, l'ailier de Brisbane (Australie) Eric Bauthéac parle de son expérience en Australie. Extraits.

Dans la dernière édition de Nice-Matin, l'ancien réserviste stéphanois Eric Beauthéac parle de son expérience en Australie. Extraits.

 "C'était le moment pour moi de partir à l'étranger. En France, j'avais fait le tour. J'ai commencé à Saint-Etienne à l'âge de treize ans au centre de formation. On a la chance de faire un métier qui nous permet de voyager, de découvrir d'autres horizons, d'autres cultures. Je suis arrivé à Brisbane sans préparation car j'ai eu un gros problème avec mon visa. J'ai commencé la saison en retard car j'ai été victime d'une usurpation d'identité  : un mec s'est présenté en tant qu'Eric Bauthéac en 2010 en Australie. Dingue ! Malgré le soutien de mon club, j'ai dû attendre un mois et demi pour obtenir mon visa. Quant à ce faux Eric Bauthéac, il est toujours dans la nature... S'il veut venir boire un coup à la maison, il est le bienvenu !

 Je vis une expérience de fou, je ne regrette rien. C'est du bonheur à tous les niveaux. Ici les gens ont une mentalité que j'adore, ils sont toujours prêts à te donner un coup de main. Là-bas, c'est peinard, c'est un peu esprit rugby. Cela n'a rien à voir avec l'Europe dans l'approche du foot. Quand j'étais blessé, les gars n'arrêtaient pas de me dire : "Mec, il faut que tu reviennes vite !" C'était choquant que ça vienne de gars qui jouaient au même poste que moi. En France, quand tu es blessé, ce n'est pas la même... Il y a également un rapport complètement différent à l'argent. On est deux marky players à vraiment bien gagner notre vie. Les autres, ça tourne autour de 10 000 euros par mois. Du coup, plusieurs de mes coéquipiers ont des business à côté, des cafés. Ma femme veut en ouvrir un."