UN ANCIEN ENTRAÎNEUR DE L'ÉQUIPE DE CFA  (2005-2007)
Claude ROBIN

Il est né le 10 décembre 1960 à St Julien en Genevoix (Haute-Savoie). Il a joué à Ferney-Voltaire (1969-1977), Servette Genève (1977-1978), Besançon (1978-1983), Lille (1983-1986), Lyon (1986-1987), Grenoble (1987-1990), Gueugnon (1990-1993), Vesoul (1993-1996). Il a entraîné ce même club de Vesoul de 1993 (entraîneur joueur jusqu'à 37 ans) à juin 2005 date à laquelle il rejoint l'ASSE pour prendre en mains l'équipe de CFA, succédant ainsi à Gérard Fernandez. Entraîneur charismatique et passionné, il a fait grimper Vesoul de la Division Honneur au plus haut niveau amateur (CFA). 
Ce passionné de formation, en juillet 2007, va accepter la proposition de l'ES Troyes Aube Champagne, à savoir la Direction du Centre de Formation. C'est Jean-Philippe Primard qui le remplacera à la tête de l'équipe de CFA. 
Le 27 avril 2009, Claude Robin  prendra la direction de l'équipe professionnelle de Troyes, mal classée en L2. Il reviendra ensuite à la tête du centre de formation troyen.

En décembre 2015, il sera de nouveau rappelé comme coach de l'équipe professionnelle de l'ESTAC, en remplacement de Jean-Marc Furlan limogé pour mauvais résultats : l'ESTAC est 20ème de L1 avec aucne victoire en 17 matches. Il y restera jusqu'au 4 février 2016.
Du 10 janvier 2017 à juin 2017, il est nommé à la tête du Red Star, qu'il ne peut sauver de la relégation en championnat National. Au printemps 2018, il effectue une pige pour l'Equipe de France de Didier Deschamps.  Le 27 septembre 2018, il s'engage avec l'US Dunkerque, club de National. 
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Claude Robin parle de son éviction (4 février 2016)
Viré de l'ESTAC le 4 février dernier à peine deux mois après avoir été promu entraîneur de l'équipe première de Troyes, l'ancien coach de l'équipe réserve de l'ASSE Claude Robin rompt le silence dans la dernière édition de L'Est-Eclair. Extraits.

 "J'ai quitté un très bon club, il n’y en a pas beaucoup des comme celui-là. J'ai passé dix ans à Troyes, je suis quelqu’un de fidèle. J’avais déjà fait douze ans à Vesoul. Je ne renie rien de ce club, je ne veux pas revenir sur le passé. Je n’ai aucun compte à régler. Je suis juste frustré de ne pas avoir pu aller au bout de la mission que l’on m’avait confiée. Les gens peuvent tout dire, me mettre tout ce qu’ils veulent sur le dos. J’ai simplement le sentiment du travail inachevé...

 Je suis fier de mon bilan, il parle pour moi. Quand je suis arrivé à Troyes, pas une de nos équipes ne rivalisait avec les autres clubs pros. Aujourd’hui, le centre est passé en catégorie 1, nous battons régulièrement l’AJ Auxerre. Notre mode de fonctionnement est loué dans les hautes sphères fédérales. Je suis heureux et fier d’avoir bâti une équipe éducative compétente. Quatre de nos éducateurs ont passé leur diplôme de formateur durant ces dix ans. Citez moi un club qui a réussi cette prouesse... Qu’on le veuille ou non, le centre de formation a sauvé plusieurs fois le club

 Aujourd’hui, je suis sur le marché. C’est la première fois, à 56 ans, que je me retrouve sans travail. Dans ce milieu, les entraîneurs prennent des agents pour se placer. Je n’ai pas envie d’aller vers eux, mais je veux entraîner un groupe pro. J’ai le diplôme pour. Mes deux très courtes expériences à la tête de l'équipe première ne sont pas des échecs. Je veux aujourd’hui montrer que je peux me débrouiller avec un groupe que j’aurai un minimum choisi. Mais j'avoue que je n'ai aucun contact."

Claude Robin a aidé Didier Deschamps au printemps 2018 (4 février 2016)
Ancien entraîneur de l'équipe réserve de l'ASSE (de 2005 à 2007), Claude Robin a travaillé ce printemps pour Didier Deschamps, comme il l'explique dans L'Est-Eclair. Extraits.

 "C'est une très belle expérience. Je l'ai vu la veille du match amical face à Irlande. J'étais allé voir le 23 mars la rencontre Turquie–Iralnde (1-0), en prévision de cette rencontre au Stade de France. Didier m'a demandé de parler de l'adversaire. Je lui ai préparé un powerpoint avec un montage vidéo. Cela a duré 20 ou 30 minutes. Après ce débriefing, il m'a invité à partager sa table en compagnie de son staff technique. C'était très agréable. Le 27 mars, à Aalborg, j'ai assisté au match Danemark-Chili, en prévision du match de poule opposant la France aux Danois. C'était un super match, malgré le 0-0. Cette fois, Didier ne m'a demandé qu’un simple rapport, d'une douzaine de pages, que j'ai envoyé courant avril. Je fais ce petit boulot avec précision et motivation. On ne sait jamais, ça peut toujours déboucher sur d'autres choses. Normalement, ce rôle de superviseur revient aux entraîneurs nationaux. J'ai été sollicité parce que Lionel Rouxel, sélectionneur des U17, était malade. Depuis, on m'a demandé d'aller voir l'Italie jouer contre l'Arabie Saoudite en Suisse. Mais, prévenu trop tard, je n'ai pas pu me libérer... Il y a huit jours, en quittant Clairefontaine, j' ai salué Didier Deschamps, et lui ai lancé une petite boutade : "Si vous gagnez la Coupe du monde, je serai un petit peu champion du monde". Il n'a rien dit, a juste rigolé..."

Claude Robin retrouve un club (27 septembre 2018)

Claude Robin, qui a entraîné l'équipe réserve de l'ASSE de 2005 à 2007, a retrouvé du travail. Il vient d'être appelé au chevet de l'US Dunkerque, avant-dernière du championnat National, et ce, à la veille de recevoir son voisin l'US Boulogne (2ème) dans un derby qui semble déséquilibré. Il faut toutefois remarquer, qu'en attendant que son nouveau stade soit opérationnel, l'US Dunkerque a joué six des huit premières journées à l'extérieur.

L'Est éclair nous précise que le technicien savoyard, qui vit à Vesoul depuis des années, a accepté de relever le défi maritime. Il devra redonner confiance à un groupe qui n’a pas encore gagné cette saison, en huit journées. «  Le plus important, soulignait-il à nos confrères de la Voix du Nord, c’est la tête. Ce sont les joueurs qui vont avoir une réaction. Ou pas. On est là pour les accompagner. Si les joueurs ont perdu la joie de jouer, il faut la retrouver. Il faut de la joie. Le foot, ce n’est pas un enterrement. » 

Après son départ du Red Star, Claude Robin, ces derniers mois, s’est vu proposer plusieurs projets dans la formation (notamment pour reprendre le centre de Clermont). Mais il ne voulait pas repartir avec les jeunes, soucieux de montrer ce qu’il valait avec un effectif professionnel.