Lilian COMPAN

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Lilian COMPAN a été formé à l'excellente école de l'AS Cannes. Mais, en fait c'est à l’ASPTT de Hyères, un club de quartier situé non loin de la plage, qu'il a fait dès 5 ans ses premiers pas de footballeur. En cadet-première année, j’ai intégré le Hyères Football club qui est le club phare de la ville. Puis, à l’âge de 16 ans, ils est donc parti pour le centre de formation de Cannes. Il y a fait toutes ses classes jusqu’à effectuer ses débuts en première division, à 18 ans sous la direction de Guy Lacombe. Il a joué pendant deux ans à ce niveau tout en étant stagiaire. Il a même gagné une coupe Gambardella avec un certain Patrick Viera. . Il va effectuer 2 bonnes saisons dans ce club disputant 30 matches. 
En 1997, Cannes lui proposait de signer professionnel mais il a préféré s’en aller à Auxerre où il a paraphé un contrat de cinq ans. Au début, il était très content. Puis, il s'est vite rendu compte qu'il avait commis une erreur car à cette époque l'avant-centre de l'AJA est Stéphane Guivarch qui va disputer la Coupe du Monde 1998. A partir de là, la “galère” à Auxerre a commencé. Il garde un très mauvais souvenir de ces deux années où il a peu joué. On ne lui faisait pas confiance, à tel point que parfois il ne figurait pas du tout dans le groupe. Pourtant, quand il a eu la possibilité de jouer, il n'a pas démérité, marquant ou faisant marquer. 
 Il est alors prêté pour la saison 98-99 à Châteauroux où il découvre la D2, inscrivant 9 buts en 23 matches. 
L'année suivante, il revient à Auxerre et ne dispute que 2 matches. 
En 2000-2001,  il est prêté à Créteil (D2) où il marque 13 buts. 
En 2001-2002, il revient à Châteauroux et inscrit 15 buts pour 30 matches (28 comme titulaire, 2 comme remplaçant, 2451 minutes de jeu, 5 cartons jaunes et 1 rouge). 
Compan arrive donc à l'ASSE pour renforcer un secteur offensif qui a quelque peu failli lors des matches de préparation de cette saison 2002-2003. Avec les autres attaquants Dogbé, Alex, Mendy, Bangoura il aura pour mission d'aider l'ASSE à retrouver la L1. A mon sens c'est une bonne recrue qui a l'énorme avantage de bien connaître la L2 dans laquelle il a déjà montré ses talents de buteur. Saluons aussi l'efficacité du staff qui, dans l'affaire ne s'est pas précipité pour faire signer ce joueur qui était convoité depuis plusieurs mois : peut-être l'AJA a-t-elle revu son tarif à la baisse, surtout lorsque la DNCG est venue interdire son transfert définitif à Châteauroux qui n'a donc pu lever l'option d'achat. Compan va être un des artisans de la montée de l'ASSE en L1 en 2003-2004 (32 matches, 11 buts). Mais, en L1, l'arrivée de Piquionne va le réléguer souvent sur le banc. Le 27 février 2005, face à Lyon, il se fracture la jambe en inscrivant le 2ème but stéphanois. L'arrivée de Mazure en juin 2005 provoque son départ pour Caen où il va retrouver la L2.

Lilian Compan annonce sa fin de carrière (15 février 2012)

Lilian Compan a annoncé hier sur le site officiel de l'AS Cannes qu'il a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur. Extraits. 
"Le fait d’avoir des blessures à répétition  et de constamment essayer de revenir en forme commençait à devenir difficile. Je ne voulais pas faire les six mois de trop, sachant que les six qui viennent de s’écouler l’étaient peut être déjà (...) Aujourd’hui, je le sens, mon corps dit stop. Je n’ai aucun regret. J’ai pris cette décision seul, je sentais que c’était le moment opportun pour arrêter, je m’y étais préparé.  Je tiens à préciser que tout s’est très bien passé avec le coach et les dirigeants. Je suis d’ailleurs en train de discuter avec eux pour définir les contours de mon futur rôle. Il y a plusieurs possibilités entre participer à la mise en place d’une cellule de recrutement, l’analyse des équipes adverses ou le fait d’aller superviser des joueurs. Avec ma connaissance du football et mon réseau je peux essayer d’apporter un plus au club.
Avec près de 400 matchs pros, globalement j’ai fait une jolie carrière. Je garderai la fierté d’avoir laissé des bons souvenirs de moi et beaucoup de buts marqués dans chaque club où je suis passé. Mon meilleur souvenir ? Le premier, c’est l’année de la victoire en coupe Gambardella en 1995 avec l’AS Cannes. J’étais jeune, mais cela restera un moment inoubliable. On était une équipe de copains et pour beaucoup on a gardé des liens encore aujourd’hui. Le deuxième c’est le soir de la montée en Ligue 1 avec Saint-Etienne en 2004. C’était une sensation incroyable. Tu deviens le roi du monde, c’était un moment inoubliable pour un club inoubliable. Mon pire souvenir ? Ma fracture au tibia lors du Lyon-Saint Etienne de 2005 ! Je marque et me casse la jambe sur la même action. Je m’étais installé comme joueur de Ligue 1en marquant et ça s’arrête net entraînant ensuite mon départ de Saint-Etienne."