Données de septembre 2014
Nicolas MARIN |
Né le 29/08/1980 | A Marseille | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,71 m | Poids: 70 kg | Nationalité: Français | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Poste Attaquant |
Au club de
: 30 juin 2003 à juin 2005 Premier match en D1: 30 janvier 2002: Auxerre-Bastia : 1-0 Clubs précédents: Auxerre Sélections : moins de 15 ans Nombre de matches en L1: 86 en L2 : 67 Buts: 9 en L1 , 15 en CFA (2002-2003) 9 en L2 Palmarès : participation à la Coupe Intertoto 2000, Champion de France de L2 avec l'ASSE en 2003-2004, Coupe de Suisse 2011, Quitte l'ASSE : en juin 2005 pour Sedan |
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En savoir plus sur Nicolas Marin
Nicolas Marin, c'est encore une surprise de Christian Villanova qui le
suivait pourtant depuis plusieurs mois déjà. L'aventure de Marin à l'ASSE va durer 2 ans. En 2003-2004, il est un des grands artisans de la montée en L1, mais l'année suivante, avec l'arrivée de Feindouno sur le flanc droit, son temps de jeu est assez réduit (1147 minutes, 13 fois titulaire, 13 fois entré en jeu, 10 fois sorti). Il accepte mal son rôle de doublure et en 2005-2006 il est prêté à Sedan avec option d'achat en cas d'accession des Ardennais en L1.
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Nicolas Marin termine sa carrière en Nouvelle Calédonie (Source : Poteaux Carrés 7 avril 2017)
Généreux sur le terrain, Nicolas Marin l'est aussi dans ses interviews. Dans celle qu'il vient d'accorder dans France Football (et dont on vous recommande la lecture intégrale), l'ancien attaquant stéphanois nous décrit avec sa vivacité habituelle le contexte particulier dans lequel il annonce finir sa carrière, la Nouvelle-Calédonie, qu'il a rejoint en janvier.
Quelques extraits, purement "techniques" :
" Avec le président, Michel Messeaud, on se connaît depuis pas mal de temps, et il m'avait toujours dit de venir ici à la fin de ma carrière. L'occasion s'est présentée, et comme je n'ai pas reçu d'offre intéressante, je suis allé là-bas avec la possibilité de disputer la Ligue des champions d'Océanie. (...)
On s'entraîne comme un club de CFA, il y a encore ce côté amateur. Le coach, Alain Moizan, et le président font un travail énorme pour le club. Ils sont incroyables et se complètent très bien ! L'entraîneur se démène à diriger de bonnes séquences, il est très compétent, très attachant. Je n'ai que des louanges à lui tresser. L'année dernière, ils ont été champions et ont réalisé le triplé. C'est la récompense du travail. Les moyens sont limités, mais on tire le maximum de nos joueurs. Ils travaillent toute la journée et le soir, à l'entraînement, ils courent comme des lapins. Il y en a qui sont chauffeurs-livreurs, qui travaillent dans le carrelage, c'est un truc de fou. Il y en a un qui vient le soir avec ses chaussures de sécurité.(...)
J'arrête après, c'est sûr. Physiquement, je peux encore jouer mais il faut savoir dire stop. Je vais essayer de devenir conseiller sportif au côté de mon ancien agent. J'espère récupérer des joueurs pour les conseiller, leur éviter de faire les mêmes erreurs que moi et les amener le plus haut possible ! Après, si on remportait la Ligue des champions, on serait qualifié pour le Championnat du monde des clubs, et bien sûr, j'y participerais ! Mais c'est encore loin (rires). Si on venait à affronter le Real Madrid, le Barça ou le Bayern Munich là-bas, on se mettrait à vingt-trois dans le but ! "
Nicolas Marin revient sur son expérience en Nouvelle Calédonie (Source : Poteaux Carrés 27 juin 2017)
Revenant sur sa récente expérience à Magenta, Nicolas Marin explique pourquoi il a décidé de rentrer en métropole dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot.
"Mon expérience en Nouvelle-Calédonie, c’était extraordinaire. Je pense avoir vécu ma plus belle expérience humaine depuis que je joue au foot. Les gens du club ont été extraordinaires avec moi. Ils m’ont vraiment super bien accueilli. Quand ils voyaient que ma famille me manquait, mes coéquipiers me parlaient, m’invitaient chez eux. J’en ai profité pour découvrir Nouméa. J’allais à la plage, l’après-midi, puisque les entraînements ont lieu le soir. Le plus difficile, c’était d’être éloigné de ma femme et de mes deux fils. Il était temps de rentrer.
J’ai un de mes fils qui est au centre de formation de l'OGC Nice. Je vais le voir jouer tous les week-ends. Nouméa, c’est à 17 000 kilomètres de Marseille. Vous ne revenez pas pour passer trois jours en famille. Le président a parfaitement compris mon choix. Je vais avoir 37 ans... Si un petit club me propose quelque chose de sympa, pourquoi pas. Mais pas trop loin de Marseille. Je pense surtout à ma reconversion. J’ai un projet pour devenir conseiller de jeunes joueurs, avec un ami qui est également dans le foot. On va voir ça très bientôt."
Les regrets de Nicolas Marin (Source : Poteaux Carrés 13 décembre 2017)
Nicolas Marin, qui a assisté dimanche soir (10 décembre 2017) à la déroute des Verts au Vélodrome, s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Je n’aurais jamais dû partir de Saint-Etienne. Il s’agit du plus gros regret de ma carrière. À un moment donné, j’étais un peu la coqueluche du public. Mais avec Elie Baup, je jouais un peu moins. C’est mon ego qui a fait que j’ai voulu m’en aller. Je me suis pris pour quelqu’un d’autre, je n’ai pas de honte à le dire. J’aurais dû me retrancher dans le travail. Il me restait 3 ans de contrat. Jamais, je n’aurais dû partir. À l’époque, je n’avais pas assez de recul. Je n’avais pas non plus le conseiller qui aurait dû me dire “tu te la fermes, tu travailles et tu vas gagner ta place” .
Quand je vois les Verts dans cette situation, cela me peine énormément. Ça me rend très triste. J’ai confiance en Julien, je suis sûr qu’il va faire en sorte que les joueurs relèvent la tête. Un club comme Saint-Etienne n’a pas le droit de se laisser abattre. Ce que je veux absolument, c’est que le club se sauve. Il faut que les joueurs se rendent compte que Saint-Etienne c’est Saint-Etienne. Il y a du public, une passion, une histoire. Il faut qu’ils s’imprègnent de tout cela, qu’ils se remobilisent, passent du temps ensemble. Parce que là, j’ai l’impression qu’ils ont lâché.
La lumière peut venir du retour des joueurs majeurs, comme Loïc, Cabella, Hamouma. J’espère également que le président arrivera à faire quelque chose de très bien pour le mercato. Il doit recruter des joueurs avec une certaine mentalité. Ici, il faut avoir de la passion. Pour ce club, il faut tout donner. Je pense aussi qu’il manque un peu d’expérience dans le groupe, certains joueurs qui sont partis avaient un peu plus de vécu. Il ne faut pas tirer sur les joueurs, on sent qu’ils manquent de confiance, qu’ils ont peur de mal faire."