Données de mars 2018
Yohan BENALOUANE |
Né le 20/03/1987 | A Bagnol sur Cèze | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,80 m | Poids: 74 kg | Nationalité: Français | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Poste Défenseur central |
Au club
depuis: 2001. Professionnel en mai 2007 (Contrat pro jusqu'en 2010, prolongé jusqu'en 2011) Premier match en L1: 12/01/2008 : Valenciennes-ASSE:2-0 Clubs précédents: US Lapalud, FC Tricastin, Racing Blondel Bollène Palmarès: Nombre de matches en L1: 65 Buts: 1 Sélections : Espoirs (1) Quitte l'ASSE le 31 août 2010 (transfert à Cesena, serie A italienne) Son départ : lire ici |
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Yohan Benalouane (né le 20 mars 1987) a débuté à
Lapalud, son village natal, avant de rejoindre Saint-Paul-trois-Châteaux puis Bollène. A ses débuts, il évoluait en attaque avant de reculer au milieu de terrain. « A mon arrivée à Saint-Étienne, on m'a fait jouer milieu défensif mais cela n'allait pas trop. Chez les moins de quinze ans, le coach m'a titularisé en défense centrale. C'est à ce poste que j'ai effectué toute ma formation. »
Yohan Benalouane intègre la CFA en 2004. « Gérard Fernandez, qui m'encadre encore aujourd'hui, en était l'entraîneur » explique-t-il. Il m'a toujours encouragé, ne m'a jamais lâché tout en sachant crier (sic) lorsqu'il le fallait. » Pendant trois années, il a participé à plusieurs entraînement avec les pros avant de les rejoindre définitivement cette saison 2007-2008 pour signer un contrat de trois ans. « Cela se passe bien, je connais tout le monde, il y a une bonne ambiance » assure-t-il. Pour tous ceux qui ont suivi de près les jeunes, l’éclosion de Yohan Benalouane n’est pas une surprise mais l’aboutissement d’une progression constante. Arrivé à Saint-Etienne en 2001, à l’âge de 13 ans, en provenance de Bollène, Yohan a franchi tous les paliers pour devenir un défenseur central plein de promesses et signer son premier contrat professionnel en ce mois de mai 2007. «Je suis très fier d’avoir pu signer pro dans mon club formateur. Ça me tenait très à cœur car c’est à l’ASSE où j’ai tout appris» se réjouit-il. Bien évidemment, la réussite d’une formation est liée au travail des éducateurs. «Je remercie tous les éducateurs qui m’ont tous bien fait travailler : Sébastien Desgranges, Gilles Rodriguez, Philippe Durieu, Jean-Philippe Primard, Gérard Fernandez, Claude Robin et maintenant le staff pro qui me fait confiance». Simple et ambitieux, Yohan, qui s’entraîne quasi quotidiennement avec les pros qui sont toujours de bons conseils, ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. «Je dois encore travailler. Tous les jours, il faut se remettre en question. Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. Il n’y a pas de secret : c’est le travail qui paye». Yohan, qui a déjà goûté à quelques matches avec les pros en amical, n’a qu’un but en tête : «C’est une nouvelle étape mais je dois encore franchir plein de paliers. C’est une carrière qui commence mais il va falloir travailler pour qu’elle soit grande» Son premier match en Ligue 1, Benalouane va le disputer le 12 janvier 2008, à Valenciennes où les Verts sont battus par 2 à 0, profitant des absences de Sall (retenu à la CAN) et de Nivaldo, blessé. Durant les saisons 2008-2009 et 2009-2010,
il s'imposera au sein de la défense centrale stéphanoise, disputant 58
matches.
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Des nouvelles de Yohan Benalouane (décembre 2015)
Malgré son faible de temps de jeu avec Leicester (64 minutes), l'ancien défenseur stéphanois Yohan Benalouane savoure sa suprenante place de leader de Premier League après 15 journées dans un entretien paru sur le site Série A mon amour. Extraits.
"J’ai beaucoup discuté avec Claudio Ranieri qui m’a parlé d’un projet important pour le club. J’étais un peu tiraillé entre l’envie de rester en Italie et celle de découvrir l’Angleterre. Leicester a fait une très bonne offre au président de l’Atalanta et nous avons décidé que je partirai. C’était l’occasion de voir un nouveau championnat, une autre culture et une nouvelle langue. Par contre, niveau nourriture… ça a été un vrai choc. J’en suis tombé par terre et je m’en remets à peine. Ici, tu manges pour combler le vide, parce que c’est comme ça. Pas par plaisir.
Claudio Ranieri su inculquer des notions tactiques à des joueurs Britanniques ou évoluant depuis longtemps en Angleterre tout en n’oubliant pas l’importance du rythme ici. Il analyse beaucoup les matchs, cherche le meilleur moyen de s’adapter aux adversaires… Et puis humainement il est toujours souriant, proche de nous, il parle beaucoup et transmet sa bonne humeur. Ça se ressent sur le terrain car notre équipe montre des valeurs et un état d’esprit joyeux mais concentré.
Je réfléchis beaucoup, j’anticipe, j’essaie de bien me placer en avance et de relancer proprement le ballon, aller de l’avant. Maintenant, il faut que je me muscle plus et que j’arrive à tenir le rythme à l’anglaise. Le tacle glissé, c’est un geste très plaisant à effectuer. Tout défenseur aime ça. En Angleterre, si tu fais un beau tacle glissé, le public va applaudir, quasiment comme si tu avais marqué ! Après attention, d’autres diront qu’il ne faut jamais se retrouver par terre lorsqu’on est défenseur, comme Thiago Silva qui défend toujours debout. Même si je comprends ses arguments, j’adore tacler. C’est beau."
Yohan Benalouane retrouve des couleurs à Leicester (avril 2017)
Titulaire en défense
centrale lors de la victoire de Leicester contre Stoke
samedi 1er avril (2-0), Yohan Benalouane a bissé !
Il avait déja joué l'intégralité du match des Foxes à West Ham la journée
précédente (victoire 3-2).
Lui qui, jusqu'à présent n'avait joué qu'avec la réserve des Foxes vit, grâce
à la blessure de Wes Morgan l'habituel titulaire, une belle et surprenante
renaissance en ce début de printemps !
Au lendemain de la victoire chez les Hammers, il avait longuement exprimé sa joie : "J'ai dû être patient, ce qui a été difficile. J'adore mon métier, vous savez. Quand je ne joue pas, c'est dur, mais quand je joue je suis très heureux. Je pense que tout le monde me soutient. Lorsque je ne joue pas, je ne suis pas toujours avec l'équipe, mais on a un très bon groupe, et il y a une bonne ambiance. Tous mes coéquipiers sont avec moi et j'en suis très content. Mais le résultat est la chose la plus importante, pas mon cas."
Leicester, remonté à la 13ème place de Premier League grâce à ces deux
victoires compte désormais 6pts d'avance sur le premier relégable. Quant à
Ben, il pourrait bien rester sur son nuage encore quelques jours. Le retour de
Morgan n'est pas prévu pour le match de demain contre Sunderland, ni
probablement dimanche contre Everton.
Du nuage au conte de fées, il n'y a que quelques jours. Ceux qui séparent le match contre Everton (le 9 avril) du déplacement à Madrid pour le 1/4 de finale de Ligue des Champions (Athletico Madrid - Leicester, le 12)....
Après avoir connu mardi 4 avril sa 3ème titularisation dans l'axe du champion d'Angleterre et sa 3ème victoire consécutive contre Sunderland mardi (2-0), Yohan Benalouane peut rester sur son nuage.
En conférence de presse aujourd'hui, son entraîneur, Shakespeare, a confirmé que l'absence de son défenseur central et capitaine Wes Morgan, allait se prolonger au moins pour les deux prochains matchs : à Everton dimanche et contre l'Atletico Madrid en 1/4 de finale de Ligue des champions mercredi. Il en a profité pour louer la patience de notre ex expert es-amorties de poitrine : "je n'avais aucun doute sur le fait qu'il puisse réaliser ce niveau de performance. Il est toujours resté positif. Je lui reconnais cela. Parfois, quand tu ne joues pas depuis si longtemps, tu peux être frustré, mais il est resté très positif. Pour moi il a toujours été sélectionnable et je pense qu'il a montré beaucoup d'assurance sur les deux derniers matchs. Ses performances à l'entrainement se sont grandement améliorées. Il veut progresser et il a le niveau de la Premier League. Parfois il s'est montré trop agressif à l'entraînement mais il a écouté et pris mes remarques en compte. Il est resté agressif mais avec plus de sérénité."
Les confidences à So Foot (avril 2017)
Ravi d'avoir retrouvé du temps de jeu et découvert la Ligue des Champions avec Leicester, l'ancien défenseur central stéphanois Yohan Benalouane s'est confié à So Foot. Extraits.
"J’ai toujours fait partie du groupe pro, je n’ai jamais été mis de côté. C’était ma décision personnelle, d’aller jouer avec les U23 en début de saison. Je m’entraînais avec le groupe pro, mais quand je voyais que le week-end je ne jouais pas, je demandais à l’entraîneur de pouvoir aller prendre du temps de jeu avec les jeunes pour rester compétitif. Il faut toujours avoir des objectifs, garder des rêves plein la tête. Je ne suis pas du genre à abandonner, et même si je savais que ça allait être difficile pour moi, j’avais conscience qu’on allait jouer de belles compétitions et j’avais bien l’intention d'apporter ma pierre à l’édifice.
C’est pour ça que j’ai travaillé si dur, autant que je le pouvais. Et le Bon Dieu m’a donné la possibilité de disputer ces deux matchs de Ligue des champions. C’est vrai que du point de vue de l’émotion, ça a été très fort. Vraiment magnifique. D’autant que c’était ma première fois en Ligue des champions... C’est une autre catégorie, un autre monde. Là, quand tu entres sur le terrain, tu n’as que le sourire. Et tu te dis que ça valait la peine de travailler aussi dur. On est arrivé à faire bonne figure en Ligue des champions et quand on regarde aujourd’hui notre classement, on est pratiquement au milieu de tableau. Honnêtement ce n’est pas mal pour un groupe comme le nôtre.
Je suis un peu dans une forme de renaissance, car je joue, je m’épanouis. Je me sens encore mieux dans le groupe, car contrairement à l’année dernière, je parle désormais l’anglais, ce qui me permet de mieux communiquer avec mes coéquipiers. Je me suis également adapté à la vie anglaise, au football anglais. J’aime apprendre, j’aime les nouvelles expériences, et celle-ci m’a procuré beaucoup d’émotions. L’ambiance dans le groupe est vraiment top. Tous les gars sont formidables, que ce soit sur ou en dehors du terrain. J'espère continuer l'aventure ici. J’ai encore deux ans de contrat, donc j’aimerais continuer à m’épanouir et à progresser avec le club."
Benalouane est un aigle (Poteaux carrés : 12 mars 2018)
Le sélectionneur de la Tunisie, Nabil Maaloul, a dévoilé aujourd'hui la liste des 28 Aigles de Carthage retenus pour les matchs amicaux de la fin du mois contre l'Iran (23 mars) et le Costa Rica (27 mars).
Et pour la première fois, on note sur cette liste, le nom de Yohan Benalouane. Formé à l'ASSE où il a évolué de 2000 à 2010, il a longtemps opéré en Italie (Cesena, Parme, Atalante Bergame, Fiorentina) puis en Premier League, à Leicester, son club actuel. A noter qu'il compte une sélection en équipe de France Espoirs
Dans cette liste, figure le Troyen Saïf-Eddine Khaoui, qui avait inscrit le 2ème but des Aubois contre les Verts, le 1er octobre dernier.
Difficile de savoir si l’ancien Stéphanois, âgé de 30 ans, en manque de temps de jeu avec les Foxes (seulement 279 minutes jouées cette saison), sera réellement en mesure d’apporter un plus à une sélection tunisienne qu'il fait lanterner depuis huit ans...
Benalouane est un aigle (Poteaux carrés : 28 juin 2018)
Le 15 octobre 2008, Yohan Benalouane avait joué son seul match en équipe de France Espoirs aux côtés de Blaise Matuidi et Anthony Mounier (défaite 0-1 contre l'Allemagne à Saint-Symphorien). L'ancien défenseur central stéphanois aura donc attendu près de 10 ans pour jouer avec une sélection A. Entré en jeu il y a cinq jours lors de la lourde défaite de la Tunisie contre la Belgique, le natif de Bagnols-sur-Cèze (Gard) explique comment il est devenu un Aigle de Carthage sur le site de So Foot. Extraits.
"Bertrand Marchand, à l'époque sélectionneur des Aigles, m'avait convoqué en août 2010 pour un match au Tchad qualificatif pour la CAN 2012. J’avais dû renoncer à cause d’un problème de vaccin. Les délais étaient trop courts. J’avais lu et entendu des choses. Je n’avais jamais dit que je ne voulais pas venir en sélection. Juste que ce n’était pas le moment. Les contacts avec la Fédération tunisienne ont toujours existé. Mais j’avais des raisons personnelles : j’avais eu un enfant et je voulais passer le plus de temps possible avec lui. Il était ma priorité. Quand on joue en club, on se déplace souvent, il y a les matchs, les entraînements, les mises au vert. Et quand il y a les matchs internationaux, il faut en plus partir pendant une dizaine de jours... Mon arrivée chez les Aigles a pris pris un certain temps. On a discuté, il y a même eu une rencontre. Le coach Nabil Maâloul m’a exposé son projet, il m’a parlé de l’équipe, de jeu, etc. J’ai donné mon accord et j’ai donc été appelé pour les matchs de mars. C’était l’occasion de connaître les autres internationaux."