Données de mars 2018

Josuha GUILAVOGUI

Né le  19/09/1990 A Toulon
Taille:  1,87 m Poids:  78 kg Nationalité: Française

Poste

Milieu défensif

Au club depuis:  2005 (Contrat de 3 ans signé en mai 2010) Le 21 mars 2012, contrat prolongé jusqu'en 2016
Premier match en L1: 
Sochaux-ASSE : 0-2 le 10/04/2010
Clubs précédents: 
Toulon, Formation à l'ASSE 
Palmarès: 
Coupe de la Ligue 2013 avec l'ASSE
               Super Coupe d'Allemagne 2015 (Wolsburg)
Nombre de matches en L1: 103
Buts:

Sélections : -18, -19, Espoirs, A
Quitte l'ASSE
le 1 septembre 2013 (transféré à l'Atletico Madrid)
Revient à l'ASSE en prêt le 31 janvier 2014  
Transféré par l'Atletico Madrid à Wolfsburg
Ses premières impressions de néo-pro    

Prolongation de son contrat jusqu'en 2016
 
Son transfert à l'Atletico Madrid
Retour en prêt de Josuha Guilavogui
  
Les sélections de Josuha Guilavogui 
Josuha de retour à Saint-Etienne avec Wolfsbourg pour l'Europa League (octobre 2019)

Formé à l’ASSE, après avoir débuté à Toulon, Josuha Guilavogui, 19 ans, franchit au mois de mai 2010 une nouvelle étape dans sa jeune carrière : ce milieu de terrain défensif signe son premier contrat en faveur de son club formateur, un contrat d’une durée de trois ans.

«C’est l’objectif de tout jeune qui intègre un centre de formation. Aujourd’hui, même si je viens de signer mon premier contrat pro, j’ai encore beaucoup de travail à accomplir car ce n’est pas un aboutissement. C’est une étape supplémentaire» confie le néo-pro. 
Depuis ses premières armes au centre de formation de l’ASSE en 2005, ce solide gaillard (1,87m) au caractère entier n’a pas perdu de temps : des 15 ans jusqu’à la réserve, il a franchi tous les paliers. «J’ai toujours été convaincu qu’en travaillant dur et en étant sérieux, je serai récompensé». En janvier 2010, sous l’impulsion de Christophe Galtier, Josuha Guilavogui intégre, au quotidien, le groupe pro et fait ses premières apparitions en Coupe de France (à Villefranche sur Saône) puis en Ligue 1 (1er match entrée en cours de match à Sochaux) : «Au fil des semaines, j’ai essayé de trouver ma place au sein du groupe pro». Lors de la dernière journée du championnat 2009-2010 à Nice, ce français d'origine Guinéenne a honoré sa première titularisation en Ligue 1 : «J’attendais ce moment avec impatience. Le coach m’avait dit de me tenir prêt. J’ai essayé d’être le plus concentré possible pour bien m’appliquer et faire le moins d’erreurs possibles. Cette première titularisation n’a rien de définitif. C’est un signe du coach pour le travail que j’ai accompli ces derniers mois. Ça m’encourage pour la suite»
Sur sa lancée de la saison 2009-2010, Josuha mélange humilité et ambition : «Je veux continuer de progresser le plus rapidement possible. Mais je ne brûle pas les étapes. Mon objectif est d’être, avant tout, performant aux entraînements puis être à la hauteur quand le coach fera appel à moi». «Josh» pourra s’inspirer du parcours d’Emmanuel Rivière qui avait signé son premier contrat pro en 2008 avant d’exploser littéralement ces six derniers mois. «Je dois encore franchir des paliers car on ne gagne pas sa place de titulaire du jour au lendemain» En attendant, Josuha Guilavogui a coché le 23 juin 2010 sur son calendrier, date de la reprise de l’entraînement : «La préparation d’avant-saison, c’est une période très importante. On travaille physiquement pour le reste de la saison. On monte en puissance. Les matches amicaux servent de réglages pour la suite.» Josuha est déjà prêt !

La saison 2010-2011 le verra s'imposer au sein de l'effectif stéphanois (22 apparitions en L1). 
En 2011-2012, l'arrivée de Clément et Lemoine le relèguera parfois sur le banc, mais les dirigeants lui proposeront une prolongation de contrat jusqu'en 2016, gage de confiance. 
La saison 2012-2013 sera celle de l'apothéose pour Josuha. Devenu titulaire indiscutable (il dispute les 38 matches de championnat) et même un des piliers du bloc stéphanois après la grave blessure de Jérémy Clément, il sera récompensé par une double sélection dans l'Equipe de France A de Didier Deschamps à l'occasion de la Tournée du mois de juin 2013 en Amérique du Sud. Cette même année il gagnera son premier trophée à savoir la Coupe de la Ligue. 
Mais contre toute attente, le 1er septembre 2013, alors qu'il semblait vraiment disposé à poursuivre son aventure avec l'ASSE, il est transféré à l'Atletico Madrid (contrat de 5 ans) pour une somme voisine de 10 millions d'Europe à laquelle s'ajoutent les éventuels bonus. Pourquoi ce transfert ? L'ASSE, pour finaliser l'arrivée des deux attaquants (Mollo et Erding) attendait les liquidités du transfert de Faouzi Ghoulam, transfert qui a échoué en dernière minute. L'offre des Espagnols a donc été saisie par les dirigeants stéphanois. En tous cas, Josuha sera regretté dans le vestiaire des Verts car il faisait l'unanimité par sa classe, sa gentillesse et sa bonne humeur permanente.

 

Portrait de Josuha Guilavogui (Site Guineefoot du 20 octobre2008)
Josuha Guilavogui est un milieu polyvalent de 17 ans Français d'origine Guinéenne évoluant à l'AS Saint Etienne. Son entrée en classe foot de Pierre et Puget démontre une fois de plus que les études et le sport font bon ménage. Ses capacités sont énormes. Déjà, en moins de 13 ans, ses entraîneurs, Patrick Fabre et Franck Seva, savent qu'ils ne se trompent pas, tout comme Patrick Storaï et Haidary en 15 ans.
Son ascension continue sur une bonne voie, suite à sa sélection pour le tournoi inter-ligues à Aix. Il remporte pour la première fois le trophée, gagnant son billet pour la sélection de la Méditerranée.
Lors de la Coupe nationale des 14 ans à Clairefontaine, pendant la préparation à St-Etienne, David Guion, directeur du centre de formation, le repère et en fait un Vert à part entière.
Toutes proportions gardées, certains n'hésitent pas à le comparer à Viera. Pour tout dire, ce solide gaillard fait preuve aussi d'un caractère entier, mais dans ce métier, ce n'est pas un défaut...
Sa famille le couve de loin, ses parents sont attentifs, mais surtout fiers de lui. Fiers de son sérieux sur le terrain mais aussi en dehors.
Et son père de confier : « Ce n'est pas du hasard, Josuha le mérite. Ce qu'il a accompli est énorme. Il est récompensé de son travail, bien que cela ne soit que le début. Tout reste à faire ». Il faut souligner que Guilavogui a fait quelque apparitions l'équipe des -17 en France il a beaucoup plus à Eric Mombearts (entraîneur France -17). Travailleur infatigable, ses qualités tiennent en trois mots : récupération du ballon, simplicité dans la distribution et intelligence - il a eu le bac avec mention cette année. 

Saison Club Joués Buts Coupes Europe
Jusqu'en 2005 Toulon         
2005 - 2006 Formation ASSE (16 ans)        
2006 - 2007 Formation ASSE (16 et 18 ans)        
2007-2008 ASSE (18 ans et CFA) 1 en CFA      
2008-2009 ASSE (CFA) 21 en CFA 1 en CFA 1 en CFA  
2009-2010 ASSE (CFA2 et L1) 16(CFA), 2(L1) 3 en CFA 1 m  
2010-2011 ASSE (L1) 16(CFA), 22(L1) 1 2 m  
2011-2012 ASSE (L1) 32 2 2 m  
2012-2013 ASSE (L1) 38 3 7 m, 2 b  
2013-2014 --> 1 sept 2013 :  ASSE (L1) 2 0 0 m C3 : 4 m, 0 b
Atletico Madrid (L1 Espagne) 1 0   C1 :  2 m, 0 b
31/01/ 2014 --> 06: 2014 : ASSE (L1) 7 0 0 m  
2014-2015 Wolfsburg (L1 Allemagne) 27 1 5m, 0b C3 : 10m, 1b
2015-2016 Wolfsburg (L1 Allemagne) 30 2 2m, 0b C1 : 9m, 0b
2016-2017 Wolfsburg (L1 Allemagne) 19 0    
20176-2018 Wolfsburg (L1 Allemagne) .... ....    

Josuha Guilavogui au "Club Liza" (10 avril 2016)

Josuha Guilavogui, qui tentera de décrocher demain à Santiago Bernabeu son billet pour le dernier carré de la Ligue des Champions, était hier soir au "Club Liza" sur RTL. L'ancien milieu de terrain stéphanois a plusieurs fois évoqué les Verts, comme l'atteste notre transcription.

 "Je me sens très bien en Bundesliga, c'est un championnat avec beaucoup d'intensité.  Cela me convient bien car ça m'a permis de progresser dans tous les compartiments de jeu. Les stades sont tours remplis, il y a une excellente ambiance. Répéter les efforts, jouer avec beaucoup d'intensité, c'est ce qui me manquait en France lorsque j'étais à Saint-Etienne. C'est en Allemagne que j'ai trouvé ça.

 Après ma saison à Saint-Etienne, j'étais parti à Madrid avec des étoiles dans les yeux pour pourvoir  m'imposer avec l'Atlético. J'ai beaucoup appris avec Diego Simeone, tactiquement notamment. C'est l'un des meilleurs au monde. Avec le recul, je me dis que la marche était sans doute un peu trop haute. Je n'étais pas prêt, il faut dépenser une telle débauche d'énergie, même à l'entraînement.  

L'Atlético c'est derrière moi, j'espère m'inscrire dans la durée avec Wolfsburg. Wolfsburg et Saint-Etienne sont deux villes qui se ressemblent, à caractère industriel. C'est dans ces villes-là que vous vous entendez le mieux avec les gens, ils ont les mêmes valeurs. Ils sont très gentils, très aimables, très polies.  Le vert me va bien. Mais il n'y a plus beaucoup d'équipes qui jouent en vert, peut-être qu'un jour il faudra que je change de couleur.

 Moi j'aime beaucoup la France. Le fait de disputer l'Euro dans son pays, c'est quelque chose de magique pour un joueur. Mais c'est compliqué, les places sont chères au milieu de terrain. Mais on ne peut jamais savoir dans le football. Qui aurait pu miser sur notre victoire 2-0 contre le Real ? Qui peut miser sur noter qualification malgré notre succès à l'aller ? Le foot est plein d'incertitudes, je vais se battre jusqu'au bout."

Josuha Guilavogui revient sur sa blessure du 30 juillet dernier (Source : Poteaux Carrés du 16 novembre 2016)

Dans l'Équipe du jour, Josuha Guilavogui revient sur sa sévère blessure du 30 juillet dernier, qui aurait pu être bien plus grave. Extraits.

 "C'est une blessure qui n'est pas classique en foot. C'est plutôt ce que connaissent les joueurs de rugby sur des plaquages cathédrale. Je suis tombé sur le coup, et, au moment de me relever, ça a fait une contre-force avec l'adversaire. Il y a eu un point de collision qui a été pile-poil mon cou. Cela m'a provoqué une triple facture de la sixième vertèbre. Un sacré coup derrière la tête ! Les docteurs que j'ai vu au Portugal, en Allemagne et le docteur Morel à Lyon m'ont dit qu'à quelques centimètres près, c'était la chaise roulante. Je m'estime donc heureux.

 Je ne suis pas un miraculé, j'ai eu beaucoup de chance, c'est tout. Je suis chrétien et je connais le sens du mot miraculé. Je suis simplement heureux de refaire du foot. Avec Bafé, après qu'il a signé son contrat à l'OM, on a affrêté un vol pour aller prier à Lourdes. J'ai emmené mon père et ma grand-mère. C'était la première fois pour moi. Quand vous voyez des gens handicapés mentaux ou physiques qui chantent des louanges à Dieu, c'est vraiment beau. Cela m'a donné la force de ne pas trop m'apitoyer sur mon sort.

 J'ai rejoué récemment en amical. A un moment, je saute de la tête et pas l'adversaire. Je suis retombé sur le dos et je suis resté quelques secondes par terre. Je me suis dit : "Qu'est-ce qui se passe ? Tout est en ordre ?" Le staff a retenu sa respiration sur le banc. Mais finalement, je n'ai eu aucune douleur. J'ai encote bien du chemin à parcourir pour revenir en équipe de France. J'ai un moteur diesel et j'ai besoin de jouer. L'an passé, j'ai fait ma meilleure saison et je n'ai pas été rappelé, ça prouve qu'il me manque quelques chose."

La délicate saison 2017-2018 de Josuha Guilavogui (Source : Poteaux Carrés du 10 mars 2018)

Arrivé à Wolfsbourg il y a plus de 3 ans, Josuha Guilavogui vit sa saison la plus délicate.

A 27 ans,si  Guil est un pilier des loups (23 matchs joués en championnat, 2 buts), ces derniers sont scotchés en fin de tableau de la Bundesliga, 15èmes à égalité de points avec Mayence, actuel barragiste.

Interviewé par Beinsport, notre ex fait le point sur sa saison, l'équipe de France et Sainté...

"On peut parler de descente aux enfers... Peut-être pas depuis trois ans puisque en 2016, nous faisons une belle campagne en Ligue des Champions et nous terminons à la huitième place du championnat. Wolfsburg est un équipe avec une forte identité en Allemagne mais cela reste un club assez jeune en termes de titres.
Nous ne possédons pas encore l’histoire d’un Bayer Leverkusen ou d’un Borussia Dortmund. L’année dernière, malgré le fait que nous détenions de fortes individualités, je pense notamment à Julian Draxler, on a eu du mal. En deux ans, nous avons eu cinq coachs différents, on a aussi changé de directeur sportif. Nous étions en phase ascendante mais nous avons mal négocié ce virage-là.
Pour en revenir à cette saison, je le répète, c’est vraiment dommage de nous retrouver dans cette situation. Je pense que nous pouvions réaliser mieux au vu du recrutement. Mais quand, à certains moments, vous avez six ou sept potentiels titulaires blessés plus de trois mois, cela devient compliqué à gérer. Notre projet était de terminer dans la première partie de tableau...
Mes qualités sont à la récupération et à la passe. La Bundesliga est un championnat très porté vers l’avant, avec beaucoup de buts. Cette année, j’ai été plusieurs fois décisifs (deux buts, une passe dé) mais je dois encore progresser, sur les coups de pied arrêtés notamment, où je peux gagner en efficacité. Je pense avoir progressé depuis 2015, mais si le football est un sport collectif, il est aussi très individuel. Je suis satisfait de mon jeu mais mes performances dépendent aussi de l’équipe et jouer le maintien en Bundesliga rend une candidature en équipe de France compliquée. La concurrence est en plus féroce, avec de très bons joueurs qui jouent dans des tops clubs donc il faut être réaliste.
On ne se rend pas compte du potentiel qu’a l’équipe de France. Quand vous regardez les joueurs par ligne, c’est incroyable. On peut la comparer à la génération 1998-2000. Dans chaque secteur, il y a au moins un joueur qui évolue dans un top club européen. Il faut savoir le savourer en tant que Français.
Je suis conscient aussi que tout va très vite dans le football et que parfois, certains joueurs en difficulté, en retrouvant un bon challenge, redeviennent des prétendants à une place en Bleus. Actuellement, je suis concentré sur mon football, j’essaye d’améliorer mon jeu, et peut-être que je reviendrai plus tard.
Je me sens bien à l’étranger même si cela fait deux ans que nous somme dans le dur ici. J’ai quasiment passé plus de temps à l’étranger qu’en France désormais. Mais un jour ou l’autre, je reviendrai à Saint-Etienne. C’est peut-être banal de dire que c’est « le club de mon coeur » mais j’ai gardé de nombreux contacts là-bas. Il s’agit de mon club formateur, où je suis arrivé à 14 ans. Ce serait une belle façon de boucler la boucle que de finir ma carrière à Saint-Etienne."

L'ASSE est toujours dans mon coeur (Source : Site officiel 12 mars 2018)

Malgré la distance et le temps qui le séparent de son club formateur, Josuha Guilavogui porte toujours l’ASSE dans son cœur. Le joueur de Wolfsburg a confié à beIN Sports qu’il se verrait bien revenir dans le Forez avant la fin de sa carrière.

L’AS Saint-Etienne occupe une place toute particulière dans la carrière de Josuha Guilavogui et les titres qu’il a décrochés au gré de son parcours professionnel n’y ont rien changé ! Champion d’Espagne en 2014 avec l’Atletico de Madrid et vainqueur de la Coupe d’Allemagne l’année suivante avec Wolfsburg, le milieu de terrain reste Vert de cœur comme il l’a confié lors d’une longue interview accordée à beIN Sports. « C’est peut-être banal de dire que c’est « le club de mon coeur » a déclaré l’ancien N°15 de l’ASSE mais j’ai gardé de nombreux contacts là-bas. Il s’agit de mon club formateur, où je suis arrivé à 14 ans » et avec lequel il a également remporté la Coupe de la Ligue en 2013.
 
Après avoir conseillé et encouragé son ex-coéquipier Paul-Georges Ntep à rejoindre les Verts sous forme de prêt, celui qui suit assidument l’actualité des Verts et qui ne manque pas une occasion d’afficher son soutien à son « club de cœur » sur les réseaux sociaux n’a pas exclu l’idée d’un retour dans la Loire. « Peut-être pas tout de suite. Je me sens bien à l’étranger (…) mais un jour ou l’autre, je reviendrai à Saint-Etienne. Ce serait une belle façon de boucler la boucle que de finir ma carrière à Saint-Etienne » a déclaré le joueur qui évolue toujours en Vert avec les Loups de Wolfsburg.

Guilavogui toujours vert (Source : Poteaux Carrés 17 avril 2019)

Capitaine des Loups de Wolfsbourg (9e de Bundesliga à 2 points de la 6e place qualificative pour l'Europa League), Josuha Guilavogui affiche son attachement aux vertes couleurs dans France Football à paraître demain. Extraits.

"Ma blessure aux cervicales de juillet 2016 contre le Sporting Portugal, cela aurait pu signifier la fin de ma carrière. C’était une question de centimètres. J’aurais pu me retrouver paralysé à vie. J’ai vraiment eu beaucoup de chance. Depuis cette épreuve, je sais d’autant mieux apprécier les rencontres et ma vie de footballeur. Au cours de ma convalescence, j’ai eu la grande chance d’avoir à mes côtés mon parrain, qui est kinésithérapeute de métier. Il a fait en sorte de me faire passer toute sorte d’examens afin de récupérer du mieux possible. Je sais que je lui dois beaucoup. J’ai vécu des moments très difficiles qui m’ont fait grandir.

Je suis fier de mon parcours. Ce brassard est la preuve que je me suis pleinement épanoui dans ce club mais aussi dans ce Championnat. Ici,je me suisc onstruit un petit palmarès avec une Coupe d’Allemagne, une deuxième place en Bundesliga, un quart de Ligue des champions face au Real Madrid. Ce n’est pas rien. Je n’ai jamais été le meilleur dans mon équipe, mais le joueur qui travaillait le plus. Ici, c’est la même approche du métier. À l’entraînement, on bosse beaucoup, avec une forte intensité. Ça me convient parfaitement. Après toutes ces blessures, je suis toujours revenu plus fort, parce que j’avais vraiment faim de ballon. Au final, je mesure la chance que j’ai eue. Après ma désillusion à l’Atletico, le club qui m’a permis de me reconstruire à la fois comme homme et comme joueur, c’est Wolfsburg.  Je ne l’oublierai jamais.

À la base, jamais je n’aurais cru évoluer un jour dans ce pays. À l’ASSE, j’en parlais souvent avec Bafétimbi Gomis qui, en revanche, se serait bien vu évoluer en Bundesliga. Mais pour ma part, je pensais qu’il ferait trop souvent froid et que je ne pourrais jamais m’adapter sans parler un seul mot d'allemand. Julian Draxler a affirmé un jour que ce qu’il préférait à Wolfsburg, c’était la gare qui l’emmenait à Berlin ? Je peux comprendre sa position. Il était habitué à évoluer devant 70000 spectateurs à Schalke et ils’est retrouvé au VfL, où l’affluence est presque trois fois moins importante. Mais Wolfsburg est un club qui sert de tremplin, à l’image de Kevin De Bruyne et d’Edin Dzeko partis ensuite à Manchester City, d’Ivan Perisic à l’Inter Milan. Lui aussi, qui joue maintenant au PSG, en a profité. On peut dire que Wolfsburg est une belle vitrine européenne.

Le vert est ma couleur préférée, elle me porte chance. D’abord Saint-Étienne, maintenant Wolfsburg. Ça va vraiment être difficile de partir un jour, car quel autre club ambitieux joue en vert ? Actuellement lié aux Loups jusqu’en juin 2020, j'aimerais beaucoup disputer une Coupe d’Europe la saison prochaine. Nous avons une réelle chance avec le VfL. J’ai reçu quelques offres intéressantes, mais je vais bien réfléchir car, contrairement à Draxler, moi, j’aime bien Wolfsburg. C’est un club auquel je dois beaucoup. Y finir ma carrière est une possibilité."

Guilavogui toujours vert (Source : Poteaux Carrés 5 juin 2019)

Alors qu'il a récemment affiché son attachement aux vertes couleursJosuha Guilavogui a donné une interview pour But ! Saint-Etienne dans laquelle il s'exprime sur Sainté. Extraits :

"Il y a un moment où je me suis posé la question d’un retour en France. Finir à Saint-Etienne ? Pour le moment, je profite de l’instant ici. J’ai trouvé un club qui me ressemble et je m’y sens vraiment bien.

Si je retourne en France, ce sera pour revenir jouer à Sainté. Je ne me vois pas ailleurs qu’à Saint-Etienne. C’est le club qui m’a révélé. J’y suis arrivé à l’adolescence pour y partir quand j’avais 23 ans. C’est ici que je me suis construit. J’ai encore des contacts avec Loïc Perrin, Steph’ Ruffier ou encore Jessy Moulin. J’ai rarement vu dans ma carrière un public comme celui-ci. Si le club est aujourd’hui européen, c’est encore une fois grâce à ses supporters.

Bien sûr, ils ont le potentiel pour. Il faut qu’ils se renforcent un peu sur certains postes. On l’a vu cette année : contre les grosses écuries du championnat, l’ASSE n’a pas récolté énormément de points. C’est leur point faible pour le moment. Je ne sais pas si c’est mental ou pas. Ils doivent jouer chaque gros matchs contre les grosses équipes comme si c’était le dernier. Ils peuvent vraiment aller loin. Personne n’aurait imaginer que Marseille aille en finale de Ligue Europa."

Guilavogui évoque son expérience à Wolfsbourg (Source : Poteaux Carrés 29 juin 2019)

Dans Var Matin, Josuha Guilavogui a évoqué hier son expérience à Wolfsbourg, où il a prolongé son contrat jusqu'en 2023. Extraits.

"J’ai tout connu sur le plan émotionnel. L’équipe m’a élu capitaine. C’est la première fois pour moi, mais ça ne me déplaît pas car j’aime beaucoup les responsabilités. C’est une avancée dans ma carrière. Et un réel honneur. Sans rentrer dans les détails, être capitaine en Allemagne pour un étranger, de couleur, ce n’est pas anodin... C’était de bon augure. Mais je me suis blessé au genou dès la première journée, contre Schalke 04, sur un choc anodin. Rupture du ligament croisé postérieur. Je n’ai pas eu à subir d’opération, car on a fait un super boulot. Je suis revenu cent jours plus tard sans aucune douleur.

Après mon retour, début décembre, j’ai marqué deux fois, ce qui n’est pas ma première qualité. Puis, malgré quelques accidents, on fait une super saison. Cela faisait deux ans qu’on jouait le maintien et là, on termine sixième et on se qualifie pour la Ligue Europa. Je m’y sens super bien, alors que je n’aurais jamais pensé jouer là-bas. Wolfsbourg, c’est une petite ville tranquille pour une vie de famille. Ma femme, qui est toulonnaise, y a accouché. Ma fille va rentrer au CP et elle parle mieux allemand que moi.

Aujourd’hui, je suis un mix de quatre cultures : française, africaine, espagnole et allemande. Je ne suis pas 100 % allemand, mais j’aime la discipline, la rigueur et cette culture du travail. J’ai vécu deux premières années fantastiques, on a disputé un quart de Ligue Europa, un quart de Ligue des champions. Et là, j’ai contribué, en portant le brassard, à remettre le club là où il était. J’en suis fier ! J’aurais pu partir en 2018 à Benfica, mais Wolfsbourg a tellement fait pour moi que je ne me voyais pas aller les voir pour leur dire : "je veux partir"... Je me vois finir ma carrière là-bas."

Guilavogui évoque ses vertes années (Source : Poteaux Carrés 17 août 2019)

Expulsé le week-end dernier en Coupe d'Allemagne, le capitaine de Wolfsbourg Josuha Guilavogui revient sur ses vertes années dans un long entretien publié aujourd'hui sur le site de So Foot. Extraits.

"J'ai joué mon premier match de L1 à Sochaux le 10 avril 2010 à 19 ans et demi. J’étais entré en jeu en Coupe de France l’année précédente contre Bordeaux où j’avais remplacé Bafé, mais je n’avais même pas touché le ballon. On ne m’a jamais rien donné, je me suis toujours battu pour parvenir à mes fins. Quand j’étais au centre de formation, j’étais capitaine et je faisais partie des meilleurs, mais on me disait qu’il y avait toujours un mec au même poste que moi avec un an de plus et on comptait sur lui. Depuis mes 17 ans, j’étais titulaire en équipe de France en partie grâce à mon coach à Saint-Étienne Abdel Bouhazama. Avec Brahimi, M’Vila... Eux s’entraînaient avec les pros alors que moi, j’étais toujours avec la CFA. Après, Saint-Étienne jouait le maintien et c’est forcément moins simple d’intégrer les jeunes. Et puis Christophe Galtier, peu après son arrivée, a décidé de me faire confiance et je ne suis plus sorti du groupe pro.

J’ai toujours fait partie des plus grands, donc j’ai toujours répondu présent dans les duels. Mais c’est vrai que j’étais peut-être plus joueur, plus un «8» avec une capacité de projection plus importante. C’est plus tard, lorsque je montais en pro à Sainté, qu’on m’a fait la réflexion en me disant : « Si tu veux jouer avec les professionnels, le coach ne va pas te juger sur ta capacité à tenir le ballon parce que tu n’es pas assez technique pour mettre une quinzaine de buts et une dizaine de passes décisives. On va te juger sur ta capacité à récupérer le ballon. » Tout au long de ma carrière, il y a toujours eu beaucoup de concurrence à mon poste. À Sainté, il y avait Perrin, Matuidi, Landrin... Du beau monde, en définitive. J’ai su tirer mon épingle du jeu dans un effectif où il y avait aussi Dimitri Payet, Laurent Batlles ou Florent Sinama-Pongolle par exemple. C’était une belle équipe.

Je suis parti de Saint-Étienne avec une Coupe de la Ligue sous le bras, c’était le départ rêvé. Je suis partie à 22 ou 23 ans, en ayant tout connu : jouer la relégation, gagner un derby, remporter un titre... Et même à la fin de ma carrière, ça restera une fierté d’avoir glané un trophée dans mon club formateur. Mon seul regret, ce serait de ne pas avoir disputé la Coupe d'Europe avec Saint-Étienne. Dans une carrière, il y a toujours des paliers. Il y a ceux qui entrent en centre, et n’en sortent pas. Ceux qui sortent du centre, mais qui tombent aux oubliettes rapidement. Ceux qui deviennent titulaires, ceux qui deviennent des légendes comme Loïc Perrin. Ensuite, tu as plusieurs autres étapes. Grâce à Dieu, j’ai quasiment tout coché avant mon départ pour Madrid.

Honnêtement, l’Atlético a été la période de ma vie la plus difficile. Ça a été une grosse désillusion. C’est là où j’ai manqué de maturité, car j’ai fait un transfert à un an de la Coupe du monde dans un contexte que je connaissais pas. Mes agents m’avaient poussé à y aller, et il n’y avait que Bafé Gomis qui m’avait dit : « Non, n’y va pas. Reste à Saint-Étienne où tu es en confiance, tu es titulaire indiscutable. Il y a la Coupe du monde qui arrive, tu auras peut-être une chance d’y être... » D’autant qu’à ce moment-là, il y avait déjà deux 6 en place. Dont Tiago, qui est certainement le meilleur joueur que j’ai vu à mon poste. Quand je suis arrivé, il avait 33 ans. Moi, j’y allais la fleur au fusil en me disant : «Il a 33 ans, je vais le manger.» En plus, je suis sûr que tu cours au moins aussi vite que lui tellement il était lent. En fin de compte, je me suis assis sur le banc et j’ai dit : «Bravo monsieur. » C’était la grande classe.

Je suis retourné en prêt à Sainté en janvier 2014 et je me suis blessé trois mois plus tard contre Reims. A quelques semaines de la Coupe du Monde au Brésil, ca a été une grosse désillusion, mais c’était plus un ensemble. Comme je suis une personne très spirituelle, je me disais que je ne méritais pas mieux. Déjà, j’aurais dû mettre de l’ordre dans ma vie privée car cela ne se passait pas très bien avec ma compagne. J’aurais peut-être dû me rapprocher davantage de Dieu, et c’est pour cela que cela m’a fait énormément mal. Mais ça fait partie de l’apprentissage de la vie, peut-être que j’aurais dû être plus mature. Aujourd’hui, je n'en ai pas gros sur la patate. Mais c’est sûr qu’à l’époque, j’étais un jeune homme dévasté car j’avais mis du temps à tout avoir et tout s’était envolé en l’espace d’une saison. Aujourd’hui, je me dis que je faisais le con car je suis toujours avec ma femme. On a eu un deuxième enfant, et c’est la période la plus belle de ma vie."

Des nouvelles de Guilavogui (Source : Poteaux Carrés 11 mars 2020)

Interviewé la semaine dernière par le site allemand Sportbuzzer, le capitaine de Wolfsbourg s’est exprimé rapidement sur sa situation sportive … et citoyenne.

N’ayant pas joué depuis près d’un mois, Guil’ souffre de son genou déjà blessé la saison dernière. Malgré quelques tentatives de retour à l’entraînement la douleur est toujours présente et il ne pense pas pouvoir faire son retour sur le terrain avant début avril, après la trêve internationale :
« Parfois, j'ai le sentiment que tout va bien à l'entraînement aujourd'hui. Et le lendemain, je souffre à nouveau, c'est ça le problème ».
Il reste néanmoins optimiste en particulier sur les chances de Wolfsbourg (qualifié pour les 1/8èmes de finale contre le Shaktar Donetsk) de se qualifier encore à l’issue de cette saison : « Il nous sera difficile d'atteindre le top 5 de la ligue. Nous nous battrons pour la sixième place. »

Pendant sa convalescence, notre Jos’ garde un œil sur les perfs de Sainté, comme en attestent ses tweets de félicitations pour notre qualif en finale de la Coupe. Il a également le temps de penser aux prochaines municipales pour lesquelles il a affiché son soutien au maire de Toulon Hubert Falco : « Quand je serai en vacances, je le rencontrerai, peut-être que nous sortirons pour manger. Ou je l'accompagnerai à un rendez-vous. Je veux soutenir cet homme parce qu'il a fait beaucoup pour les gens de cette ville. ».

En position non éligible, il a rassuré ses supporters sur son futur à court terme : si son genou le laisse tranquille, il sera en short, plutôt qu'en costard.