Données de juillet 2017
Evaeverson Lemos Da Silva BRANDAO |
Né le 16/06/1980 | A Sao Paulo (Brésil) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,89 m | Poids: 78 kg | Nationalité: Brésilien | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Poste Attaquant |
Au club
depuis: 13 août 2012 (Contrat de 2 ans). Contrat prolongé
jusqu'en 2015 le 2 septembre 2013 Quitte l'ASSE : le 5 août 2014 (signe au SC Bastia) Premier match en L1: Marseille-Le Havre : 2-0 le 17/01/2009 Clubs précédents: Chakhtior Donetsk, Marseille, Cruzeiro MG, Gremio RS Palmarès: Champion de France en 2010 (Marseille) Champion d'Ukraine en 2005, 2006, 2008 (Chakhtior Donetsk) Meilleur buteur du Championnat d'Ukraine en 2006 (Chakhtior Donetsk) Vainqueur de la Coupe d'Ukraine en 2008 (Chakhtior Donetsk) Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2010, 2012 (Marseille) Finaliste de la Coupe d'Ukraine en 2003, 2005, 2007 (Chakhtior Donetsk) Coupe de La Ligue 2013 avec l'ASSE Nombre de matches en L1: 170 Buts: 36 A lire : L'arrivée de Brandao à l'ASSE Brandao, un nouvel atout pour l'ASSE Prolongation du contrat jusqu'en 2015 Son départ au SC Bastia Ses 10 plus beaux buts en video |
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Brandão commence sa carrière au Brésil, son
pays natal, dans des clubs de seconde zone avant d'arriver dans un club un
peu plus huppé : le São
Caetano.
Shakhtar DonetskIl est contacté par le FC Chakhtior
Donetsk, club ukrainien fraîchement présidé par le milliardaire Rinat
Akhmetov ; club qui recrute de nombreux Brésiliens à forts coûts
tels que : Fernando, Jádson, Ilson, Luiz Adriano, Willian, Elano
et Matuzalem. Au sein de cette colonie brésilienne, Brandão en profite
pour gagner trois titres de champions d'Ukraine (2005, 2006 et 2008),
deux coupes d'Ukraine (2004 et 2008) et deux supercoupes d'Ukraine (2005
et 2008). Olympique de MarseilleFin 2008, Brandão a deux choix, opter pour un retour au Brésil ou se diriger vers une grande équipe européenne. Lors du mercato hivernal de 2009, il est d'abord contacté par Palmeiras qui lui propose un retour au pays. Mais début janvier 2009, l'Olympique de Marseille engage les négociations pour le recruter. Il est intéressé par le challenge qui pourrait lui permettre d'obtenir enfin sa première sélection en équipe du Brésil et ainsi montrer à Dunga qu'il mérite sa place chez les auriverde. Le 13 janvier 2009, il signe à l'Olympique de Marseille un contrat de trois ans et demi pour un montant de six millions d'euros. Le 17 janvier 2009, il fait ses débuts au Stade Vélodrome en Ligue 1 contre Le Havre en rentrant à la place de Samassa à la 72e minute de jeu (2-0). N'ayant pas disputé le moindre match de championnat depuis le 30 novembre (le championnat ukrainien effectuait sa longue pause hivernale), Brandão est à court de compétition et ses premiers matchs sous les couleurs olympiennes sont logiquement difficiles, ce qui ne manquera pas d'éveiller un certain scepticisme de la part des observateurs. Brandão inscrit son premier but, décisif, au Stade Michel-d'Ornano contre Caen (0-1). Mais le déclic aura véritablement lieu lors du match PSG-OM, où Brandão ne marque pas mais effectue une partie de haute facture, étant impliqué dans les 2 premiers buts marseillais (1-3) La fin de championnat verra Brandão non seulement efficace devant le but à de nombreuses reprises (Nantes, St Etienne, Grenoble, Lorient, Nice, Nancy) mais aussi apporter un réel impact physique qui manquait à l'attaque marseillaise lors de la 1ère partie de saison. Pour la saison 2009/2010, il repart sur les mêmes bases avec 4 buts marqués lors des 12 premières journées de championnat. Il marque son premier but européen avec l'OM en inscrivant le 6ème but lors de la victoire 6-1 de l'OM face au FC Zürich lors de la 4ème journée de la Ligue des Champions. Malgré cela, il est assez critiqué pour son manque de réalisme devant le but adverse avec un bon nombre d'occasions ratées, mais on peut cependant louer son abattage à toute épreuve et son jeu très éprouvant pour les défenses adverses. Le 13 janvier 2010 il marque un doublé et délivre une passe décisive en Coupe de la Ligue face à l'AS Saint-Etienne pour une victoire 3-2 et une qualification en quart de finale. Il réitère cette performance en demi-finale au Stadium face au TFC (victoire 2-1 après prolongations) en inscrivant un nouveau doublé et permettant ainsi à l'OM d'accéder pour la première fois de son histoire à la finale de cette compétition. Le samedi 27 mars 2010, l'Olympique de Marseille remporte la finale face aux Girondins de Bordeaux, Brandão est titulaire et acquiert donc son premier titre avec l'OM. Il est ensuite sacré champion de France au Vélodrome avec les Phocéens le 5 mai 2010 après la victoire 3-1 contre le Stade Rennais. Lors du début de saison 2010-2011, il purge une suspension de 3 matchs à la suite d'un coup de coude sur un adversaire lors de la 35e journée du championnat précédent. Il assiste donc en tribunes à la victoire de son équipe lors du Trophée des champions contre le Paris-Saint-Germain aux tirs au but, ainsi qu’aux deux premières journées de championnat. Il fait son retour lors de la 3e journée contre Lorient. Pendant la première partie de sa saison, il tarde à ouvrir son compteur. Il le débloque enfin en Ligue des Champions contre le Spartak Moscou lors de la victoire 3-0 de son équipe, victoire qui envoie le club en huitièmes de finale. Il récidive, toujours en Ligue des champions, lors de la victoire de prestige de son équipe contre Chelsea FC. Il participe activement à la qualification de l'OM en finale de la Coupe de la Ligue en marquant le premier des deux buts contre l'AJ Auxerre au stade de l'Abbé-Deschamps. Cruzeiro ECEn mars 2011 Brandão est prêté au club brésilien de Cruzeiro EC. Ce prêt jusqu'à la fin de l'année 2011 est assorti d'une option d'achat de quatre millions d'euros. Peinant à s'imposer au sein de l'effectif du club de Belo Horizonte (aucun but marqué en six apparitions), Brandão se voit indiquer la porte de sortie par ses dirigeants, moins de cinq mois après son arrivée. Ces derniers lui reprochent son manque d'impact offensif et ses statistiques faméliques. Grêmio Porto AlegreEn août 2011, il est prêté pour un an au club brésilien de Grêmio Porto Alegre. Au sein d'un club à la peine offensivement, Brandão peine une fois de plus à s'imposer. C'est lors de sa sixième apparition sous le maillot de Grêmio que Brandão débloque son compteur but d'une tête puissante à un mètre de la ligne de but face à Bahia. Ce but sonne comme une délivrance pour l'attaquant brésilien, qui n'avait plus marqué depuis huit mois. Le 5 octobre 2011, il offre la victoire aux siens face au Santos FC de Neymar en inscrivant l'unique but du match en début de rencontre. Retour à Marseille et départDébut 2012, l'OM refuse une offre de renouvellement du prêt de Brandão pour un an. Auteur de quatre réalisations en quatorze rencontres de championnat, l'attaquant brésilien quitte donc Grêmio Porto Alegre le 8 janvier et revient à Marseille à la demande de Didier Deschamps. Ce retour coïncide avec le départ des frères Jordan et André Ayew pour la Coupe d'Afrique des nations 2012. Le 22 janvier, Brandão inscrit son premier but depuis son retour contre Le Havre en Coupe de France. Le 13 mars 2012, Brandão qualifie l'OM en quarts de finale de la Ligue des champions en marquant un but dans le temps additionnel du huitième de finale retour face à l'Inter Milan après être entré en jeu quatre minutes plus tôt. Vainqueur 1-0 à l'aller, Marseille se qualifie grâce à ce but à l'extérieur malgré sa défaite (2-1). Cependant, le club marseillais est éliminé de la compétition en quarts de finale suite à ses deux défaites face au Bayern Munich (0-2, 2-0). Le 14 avril 2012, il marque le seul but du match lors de la finale de la Coupe de la Ligue face à l'Olympique lyonnais. Entré en jeu à la 97e minute, il ne lui faut que sept minutes pour ouvrir le score et offrir à l'OM sa troisième Coupe de la Ligue d'affilée. Le 13 juin 2012, l'Olympique de Marseille annonce que le contrat du joueur, qui arrive à expiration le 30 juin, n'est pas renouvelé. AS Saint-ÉtienneLe 13 août 2012,
Brandão signe un contrat de deux ans en faveur de l'AS
Saint-Étienne. Il marque son premier but avec les Verts lors du 16e
de finale de la Coupe de la Ligue à Lorient (1-1, 0-3 aux tirs au but).
Le 5 octobre suivant, il marque un doublé lors du match comptant pour
la 8e journée de
Ligue 1 face à l'AS Nancy-Lorraine (4-0). Son entente avec Pierre
Eymerick Aubameyang est remarquable et tous deux entraînent l'ASSE vers
une magnifique saison. Son départ pour le SC Bastia (4 août 2014) L'ASSE lui fait cadeau de sa dernière année de contrat, et, Brandao, le 5 août 2014, s'engage dans un dernier défi avec le SC Bastia. Son transfert provoque une passe d'armes entre les présidents Géronimi et Romeyer, ce dernier profitant de ce transfert pour se faire payer par le président bastiais, un arriéré de 150 000 euros, datant de 2 ans, lorsque Sylvain Marchal avait quitté l'ASSE pour le SC Bastia.
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Le portrait de Brandao dans SoFoot
Dans son édition de décembre 2013, le magazine SoFoot consacre un article à Brandao sous le titre "La Brandade". Brossant le portrait de l'attaquant des Verts, le journal retrace sa carrière.
Le n°9 actuel de l'ASSE parle de ses débuts au Brésil, fait remarquer qu'avant de se mettre au football il "était surtout dans la musique" et avoue que lors de son transfert à Donetsk il n'avait que trois années de football en club dans les jambes. L'un de ses entraîneurs, Mircea Lucescu, le décrit ainsi : "C'est un garçon très intelligent, un peu en dehors du système. Un gars différent de ce que l'on voit habituellement dans le football. Pour lui le foot est une passion et un métier, mais le monde ne s'arrête pas là. Il a toujours été très curieux". Du reste, Brandao a déjà envisagé la suite et assuré ses arrières pour l'après-football : "je possède déjà un supermarché et une ferme au Brésil (...). On produit du soja, du millet et du blé et tout est distribué à une coopérative qui se charge de vendre tout ça".
Brandao évoque aussi son arrivée en Ukraine, au Shakhtar Donetsk en 2002 : "je ne vais pas te mentir : pour moi l'Europe, c'était l'Allemagne, la France, l'Espagne, mais pas l'Ukraine. (...) la première chose qu'on a faite avant d'analyser l'offre, ça a été de situer l'Ukraine sur une carte". Le froid et les difficultés d'adaptation ont alors fait vivre au Brésilien une sale période ("les six premiers mois en Ukraine, j'ai fait une dépression, j'ai pleuré. J'avais la saudade"). Heureusement, l'arrivée de l'entraîneur Roumain Lucescu, conjuguée à celle d'un partenaire offensif brésilien, Matuzalem, vont relancer Brandao, qui avoue : "j'étais content qu'il [Matuzalem] soit à mes côtés. Je me sentais moins seul et c'était plus facile de communiquer". Débarquent dans la foulée à Donetsk plusieurs autres Brésiliens, notamment Fernandinho, Elano et Willian ("j'ai été un pionnier. S'il y a eu autant de Brésiliens dans ce club par la suite, c'est un peu grâce à moi", dit Brandao, qui confesse avoir même songé un temps à prendre la nationalité ukrainienne). Après avoir inscrit 65 buts et remporté trois titres de champion avec Donetsk, Brandao met le cap sur la Canebière en signant à Marseille en 2009.
A l'OM, les relations avec les supporters sont compliquées mais Brandao se forge une carapace : "Avec tout le respect que j'ai pour le public, ce n'est pas lui qui fait les compositions d'équipe mais le coach. Les supporters ne voient pas l'importance d'un joueur dans le vestiaire ou les déplacements d'un joueur sans ballon (...). Avec des buts et du travail, tout s'arrange. La critique, c'est comme la boxe. C'est un combat. Si tu te manges des coups de poing dans le visage, il faut réagir, pas vrai ?". Lucescu (encore) abonde dans son sens : "sa priorité, ce ne sont pas ses statistiques personnelles, mais celles de l'équipe. Brandao, c'est un joueur d'entraîneur, pas un joueur de public". Après avoir dû faire face à une plainte pour viol et être reparti un an se mettre au vert au Brésil, Brandao revient à Marseille en janvier 2012. Deux mois plus tard, il marque le but décisif contre l'Inter Milan après un contrôle....du dos et permet à l'OM de jouer un quart de finale de Ligue des Champions.
A l'été 2012, laissé libre par l'OM, Brandao est contacté par Saint-Etienne. Bernard Caïazzo se vante d'avoir flairé la bonne affaire : "on cherchait un costaud en attaque. Il a accepté de diviser son salaire par trois et il a signé chez nous pour 60 000 € par mois". Le Brésilien ne regrette pas d'avoir rejoint le Forez : "A Saint-Etienne, je ne sors pas beaucoup car il n'y a pas grand chose à faire (...). Et puis, les gens m'aiment bien ici, je crois. Je suis un guerrier et je sens que ça leur plaît".
La carrière de Brandao en L1, toute une histoire : (Source : l'Equipe du 8 janvier 2016 avant le match Paris SG- Bastia)
Son dernier passage au Parc des princes avec Bastia, en août 2014, s'était soldé par une suspension de six mois assortie d'une condamnation par la justice civile après un coup de tête asséné à Thiago Motta. Tandis que Bastia retrouve le PSG ce vendredi (20h30), retour sur les épisodes marquants de la carrière française de Brandao.
Brandao a marqué Marquinhos (Source : Le Journal du Dimanche du 26 novembre 2017)
Auteur de 2 pions en 9 matches cette saison avec Levadiakos (Grèce), Brandao (37 ans) aura marqué Marquinhos, comme l'attestent les propos du défenseur parisien parus dans Le Journal du Dimanche.
"Des joueurs qui font mal, il y en a pas mal en Ligue 1! Mais je me souviens surtout de Brandao. À chaque ballon, il y allait vraiment fort. Pas forcément avec l’intention de faire mal, mais il aimait bien le contact. Utiliser son corps, s’appuyer sur toi, ça faisait partie de sa panoplie. Franchement difficile à gérer."
Brandao raccroche (Source : Poteaux Carrés 2 septembre 2018)
Après être allé se faire voir chez les Grecs de Levadiakos la saison passée (il a claqué 2 pions en 9 matches), Brandao (38 ans) a raccroché les crampons et passe désormais ses diplômes d'entraîneur en coachant les U19 de Londrina. Sur le site officiel de ce club brésilien où il avait joué début 2017, le mythique buteur de la finale de la Coupe de la Ligue 2013 oublie de citer Christophe Galtier dans la liste des entraîneurs dont il compte s'inspirer dans sa nouvelle carrière.
"Je n'exclus pas la possibilité de coacher un jour l'équipe première de Londrina. Mon père, qui a joué dans ce club, me l'avait suggéré. Lui-même s'était vu offrir la possibilité d'entraîner ici mais il n'avait pas souhaité s'engager dans cette voie. Je rêve d'entraîner non seulement à Londrina mais en dehors du pays, pour briser la malédiction des entraîneurs brésiliens qui ne s'imposent pas en Europe. J'apprends encore mais je suis sur la bonne voie. J'ai appris de tous les entraîneurs avec lesquels j'ai travaillé. J'admire Didier Deschamps que j'ai eu à Marseille, mais aussi Mircea Lucescu et Bernd Schuster, que j'ai eus au Chakhtar Donetsk. Ce sont des grands professionnels, des références pour moi."
Brandao se souvient des Verts (Source : Poteaux Carrés 15 avril 2019)
Deux saisons durant, Brandao a porté le maillot des Verts. Il en garde un souvenir fort et une grande fierté.
Quel est ton meilleur souvenir avec l’ASSE ?
C’est mon but au Stade de France, en finale de Coupe de la Ligue. Ce but
a réalisé le rêve de tous les supporters de l’ASSE qui attendaient un
titre depuis longtemps. Offrir ce cadeau à nos supporters qui nous
accompagnaient sur tous les matches reste un souvenir fantastique. Je me
souviens encore de l’ambiance incroyable qu’il y avait à
Geoffroy-Guichard quand on s’est qualifiés contre Paris pour la
demi-finale de cette coupe. Je crois que c’est la meilleure ambiance que
j’ai connue.
Quel était ton coéquipier préféré ?
C’est difficile à dire parce que quand je suis arrivé à Saint-Étienne,
j’ai été impressionné par l’ambiance joyeuse qu’il y avait entre
les joueurs. On était tous amis les uns des autres, on rigolait ensemble.
En plus des qualités individuelles, je pense que c’est cette ambiance
qui nous a permis d’être aussi performants sur le terrain. Sur le
terrain, celui qui m’a le plus impressionné c’est Pierre-Emerick
Aubameyang ! Ce n’est pas un hasard s’il joue aujourd’hui à
Arsenal. Il était vraiment très fort que ce soit techniquement,
physiquement. Il avait aussi un vrai charisme.
As-tu déjà eu l’occasion de revenir au Chaudron depuis la
fin de ta carrière ?
Je n’ai pas encore eu l’occasion de revenir à Saint-Étienne mais
j’aimerais revenir et assister à un match à Geoffroy-Guichard pour
profiter de l’ambiance que mettent les supporters. Pour moi qui viens de
commencer ma carrière d’entraîneur, ça serait un rêve de diriger un
jour cette équipe devant ce public magnifique.
Que penses-tu du parcours de l’ASSE cette saison ?
Même si je trouve que Sainté a toujours eu de bons effectifs, j’ai
l’impression qu’il y a eu un changement cette saison. On sent que le
club veut atteindre un niveau supérieur à celui des précédentes
saisons. C’est en tout cas ce que je ressens à chaque match que je
regarde et cette mentalité me fait vraiment plaisir. Si j’avais un
conseil à donner aux joueurs, ça serait de ne vraiment rien lâcher, de
continuer à tout donner. Dans le foot, ce qui fait la différence,
c’est la volonté. Quand tu entres sur le terrain avec l’envie de
gagner, tout devient possible, c’est ce qui est magnifique dans la vie
d’un joueur de foot. Alors, je leur souhaite bonne chance pour la fin de
saison.
Quel message aimerais-tu transmettre aux supporters ?
Tout simplement « Merci ». Ils m’ont toujours aidé et soutenu de la première à la dernière minute, moi comme toute l’équipe d’ailleurs. Je suis très content d’avoir joué pour Sainté et fier d’avoir joué devant ce public magnifique. Alors, merci !
Brandao se souvient toujours des Verts (Source : Poteaux Carrés 27 octobre 2019)
Entraîneur des U17 de Londrina (Brésil), Brandao évoque ses vertes années dans la Pravda du jour. Extraits.
"Pierre-Émerick
Aubameyang est avec Mamadou Niang et Vitorino Hilton l'un des trois meilleurs
joueurs que j'ai côtoyés dans ma carrière. J'ai aimé jouer avec Aubame, à
Saint-Étienne. Il était jeune mais c'était une vraie fusée. Il mérite d'évoluer
dans un grand club comme Arsenal. Je le cite souvent en exemple auprès de mes
jeunes. Ils l'admirent.
Le joueur le plus gentil ? A Saint-Étienne, je me souviens de Yohan Mollo, Loïc
Perrin ou Aubameyang, tous adorables et généreux. Le coach qui m'a le plus
marqué ? Didier Deschamps mais j'ai envie de citer aussi Christophe Galtier.
Lui, il est dans le dialogue, la compréhension du joueur. Il se met à la place
de l'athlète pour le mettre dans les meilleures conditions, psychologiques et
tactiques, le jour du match.
Je sais qu'on ne se souviendra pas de moi comme d'un grand buteur. Mais on se
souviendra de mes buts importants et des titres."