Données de juillet 2017
Faouzi GHOULAM |
Né le 01/02/1991 | A Saint-Priest en Jarez | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,86 m | Poids: 80 kg | Nationalité: Franco-Algérien | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Poste Défenseur latéral gauche ou milieu gauche |
Au club
depuis: 1999 (Formé à l'ASSE) Premier contrat professionnel
signé le 28 avril 2011 (contrat de 3 ans), prolongé jusqu'en 2016 le
16 juillet 2012. Premier match en L1: Valenciennes-ASSE (01/12/2010) : 1-1 Clubs précédents: Formé au club Palmarès: Coupe de la Ligue 2013 (ASSE) Coupe d'Italie 2014 (Naples) Supercoupe d'Italie 2014 (Naples) Vice Champion d'Italie 2016 Nombre de matches en L1: 87 Buts: 1 Sélections : Moins de 16 ans International algérien A lire : Les
belles promesses de Faouzi Ghoulam (3 avril 2011) |
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L’ASSE
insiste régulièrement sur la nécessité de s’appuyer sur les jeunes
formés au club et compte sur eux. Dans le sillage de Josuha Guilavogui, Sidy Sagna
et Loris Nery, Faouzi Ghoulam (20 ans) a donc signé, ce jeudi 28 avril
2011, après-midi,
son premier contrat pro en faveur de l’ASSE.
Arrivé en poussins à l'AS
Saint-Etienne, Faouzi Ghoulam a grandi dans le quartier de Montreynaud,
comme Georges Bereta avant lui, et a gravi un à un les échelons de la
formation stéphanoise jusqu'à débuter en Ligue 1 en décembre
2010 à Valenciennes. Sur le plan scolaire, Faouzi a fréquenté l'école élémentaire Paganini (Il était en classe avec la soeur de Brahim Ferradj, qui a évolué à Auxerre et à Brest), puis, comme tous les pensionnaires de l'ASSE, le collège et le lycée Tézenas du Montcel, de la 6ème à la Terminale. Il a obtenu le bac ES. Sa progression a été régulière, et, s'il était plutôt attaquant à ses débuts, il joue maintenant dans un registre plus défensif, mais n'hésite pas à faire parler sa puissance et sa vitesse sur le côté gauche, pour se retrouver en position d'attaquant excentré. On apprécie également chez Faouzi, la longueur de ses remises en jeu sur touche. Cette signature du premier contrat professionnel à l'ASSE était un objectif certes, mais pas un aboutissement, seulement une nouvelle étape vers des objectifs plus élevés. "J’attendais ce moment avec impatience. C’est un grand plaisir de signer dans mon club de cœur. C’est une belle marque de confiance de la part du club et ses dirigeants. C’est l’objectif de tout jeune qui intègre un centre de formation. Je remercie tous mes éducateurs qui m’ont fait progresser sur le terrain et m’ont poussé également à bien travailler à l’école» a confié celui qui enchaîne sa 13e saison à l’ASSE. Ce qui ne l’empêche pas de garder les pieds bien sur terre : «Ce n’est pas un aboutissement mais c’est une nouvelle étape. Je veux continuer à progresser et m’imposer dans ce club. J’ai encore beaucoup de travail à accomplir. Mon objectif ultime est d’exploiter au maximum mes capacités. »
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Premières impressions de Foauzi Ghoulam à Naples (L'Equipe du 8 avril 2014)
"En entendant pour la première fois résonner à San Paolo "Live is life", le tube d'Opus, j'ai revu Maradona dans son short trop court danser et jongler sur le terrain au rythme de cette chanson. Et là, c'était moi qui m'échauffais à sa place. Cela m'a fait drôle parce que Maradona était l'idole de toute ma famille. J'étais obligé de l'aimer chez moi. J'ai beau être né en 1991, je connais par coeur le parcours de l'Argentine au Mundial 1986. Mes grands frères n'arrêtaient pas de me montrer des cassettes de ses matches quand j'étais petit. On collait ses posters au mur. On achetait ses maillots du Coq Sportif. Et aujourd'hui je porte le même que lui au Napoli. C'est exceptionnel et d'autant plus surprenant que mon transfert s'est conclu au dernier moment. (...)
En juin, j'avais acheté une maison à Saint-Just-Saint-Rambert, à quelques kilomètres de Sainté. J'avais déclaré que je me voyais bien imiter Loïc Perrin et réaliser toute ma carrière dans mon club formateur. Mais j'avais ajouté qu'on ne peut préjuger de rien dans le football. Jérémie Janot est bien parti... Et puis, quand un grand club te veut, si tu ne viens pas, il en prend un autre et c'est fini pour toi. Partir au milieu d'une saison de Coupe du monde était risqué. mais j'ai fait un choix sur le long terme. Je ne pouvais pas refuser l'offre de Naples. A Saint-Etienne, quand les gens me voyaient, ils se demandaient si c'était bien moi. A Naples il me reconnaissent déjà tous. Au supermarché, au cinéma, etc. C'est impressionnant. Je n'ai plus de vie privée normale. Il y a un parc d'attractions pas loin. Je ne pourrai jamais y emmener mes enfants. (...)
Je n'avais connu que le vestiaire des Verts et j'avais peur de me retrouver au milieu de stars et d'ego. Je me suis dit : "Faouzi, c'est à toi de t'adapter à eux !" Mais ça a été l'inverse ! Pepe Reina, qui a tout gagné, est venu me souhaiter la bienvenue en me tapant dans la main. Le fait d'avoir appris l'espagnol à l'école et de jouer tous les trois jours a accéléré mon intégration. Les entraînements sont beaucoup plus courts et intensifs. J'en sors lessivé. je compredns aujourd'hui pourquoi Zidane disait que la période où il a le plus souffert, c'est à la Juve. Ici, on joue pour gagner, jamais pour le nul. Chaque match à venir est le plus important de la saison. L'intensité est énorme. Je joue toujours avec les protège-tibias des Verts. Qu'il soit en Ligue des Champions ou en National, je resterai toujours supporter de mon club de coeur. Grâce au câble, je continue de suivre Sainté. C'est là que mon rêve d'enfant a commencé."
Foauzi Ghoulam sur la chaîne algérienne Ennahar TV : "Je suis épanoui à Nanples (juin 2016)
"J'ai toujours été derrière la France, qui est mon pays. J'espère que la France va gagner l'Euro. Je suis franco-algérien, il ne faut pas oublier. J'ai joué pour la France, c'est eux qui m'ont formé. Je les soutiens même si mon pays aujourd'hui c'est l'Algérie" a récemment déclaré Faouzi Ghoulam. Sommé de s'expliquer sur la chaîne algérienne Ennahar TV, l'ancien latéral gauche stéphanois a également évoqué son avenir. Extraits.
"Je ne renie pas le fait que la France m'a formé, d'arriver au niveau que j'ai aujourd'hui en équipe nationale. La France, c'est en général. J'ai été formé à Saint-Etienne. Il ne faut pas mal interpréter mes propos. Je suis algérien, je le revendique, j'ai toujours dit que j'étais algérien. Quand Faouzi Ghoulam se déplace, que ce soit en France, en Italie ou à l'étranger, on ne me dit pas que je suis français. On me dit "t'es algérien." On me dit : "tu joues pour qui ?" Je réponds : "pour l'équipe nationale d'Algérie." Aujourd'hui j'ai l'étiquette de l'Algérie beaucoup plus que celle de la France. J'habite en France, j'ai été formé par la France. Quand il y a un Euro, où l'Algérie ne participe pas, je supporte bien sûr la France parce que j'ai grandi avec les Zidane comme j'ai pu grandir avec les Belloumi.
Avec le Napoli ça se passe super bien, on est en train de discuter d'une prolongation de contrat. J'ai réalisé une bonne saison avec Naples. Naples me manque. Moi je suis un algérien. C'est la ville qui se rapproche le plus de la mentalité algérienne. A Naples, je m'épanouis vraiment en tant que personne et en tant qu'homme. Je suis bien là-bas. Après, on sait que le football est fait d'aléas, de départs. On peut rester, faire toute la carrière là-bas. On ne sait pas ce qui peut se passer. C'est pour ça qu'on a Dieu, il a un plan pour nous. Moi, aujourd'hui, je suis vraiment très, très, très heureux à Naples. Aujourd'hui j'ai trouvé une nouvelle famille à Naples. Je souhaite qu'on fasse une très bonne saison., qui va m'amener Inch'allah à être également performant en équipe nationale."
Foauzi Ghoulam vu par Laurent Batlles (Poteaux Carrés, 1er novembre 2017)
Dans un entretien accordé au site goal, Laurent Batlles ne tarit pas d'éloges sur Faouzi Ghoulam, auteur d'un excellent début de saison avec Naples, leader de la Série A qui reçoit ce soir Manchester City en Ligue des Champions.
"Il était arrivé en équipe première de l'ASSE en début de saison. Il avait tout à prouver. Il a commencé par faire des matches amicaux avec nous et cela s'est bien passé. Même si, quand on est jeune, on commet toujours des erreurs. Mais, c'était un garçon travailleur. C'est quelqu'un qui a aussi démontré des aptitudes physiques très importantes. Lors de la première année, c'était un peu dur. Il n'a pas trop joué. Mais lors de la deuxième, il a commencé à jouer, beaucoup plus.
Au début, ce n'était pas facile de déceler qu'il s'agissait d'un futur grand. Surtout lorsque le jeune commence à peine sa carrière. Il sortait du centre de formation. On parlait plus de l'aspect offensif et pas trop du défensif. Après, il fallait apprendre les bases d'un latéral. Et je crois qu'il a bien travaillé. Et il a bien écouté aussi, et cela lui a permis d'être aujourd'hui au niveau où il est.
Le
fait d'aller en Italie lui a été très profitable car c'est un championnat où
défensivement on apprend beaucoup de choses. Ça a été très intéressant
pour lui. Avec notamment des entraineurs avec un esprit tactique. Ils apportent
pas mal de choses aux joueurs. Et je pense aussi que Faouzi a fait un bon choix
en allant dans un club comme Naples.
Quelques grands clubs européens lui tournent autour. Relever ce challenge, cela dépendra de ses performances. En club, mais aussi avec l'équipe d'Algérie. Aujourd'hui, sa sélection est un peu en difficulté. L'image de l'équipe nationale est très importante aussi. Il y a tout un ensemble, mais je le souhaite car il le mérite. Cela dit, il est déjà dans un grand club et qui joue régulièrement la Ligue des Champions.
Faouzi a toujours été très respectueux de tout. Des consignes, des anciens. Que ça soit sur le terrain ou en dehors, c'était un jeune qui était très réceptif. Personnellement, j'ai beaucoup parlé avec lui à l'époque. Et je serais heureux de le revoir car c'est un passionné et avec qui on a envie d'échanger."