Données de juillet 2017
Axel KACOU |
Né le 01/08/1995 | A Saint Denis (93) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,92 m | Poids: ...... kg | Nationalité: Français | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Poste Gardien |
Au club
depuis: 2010 (Formé au club) 1er contrat professionnel signé le 25 juin 2015 (Contrat de 1 an) Premier match en L1: Quitte l'ASSE en janvier 2016 et s'engage avec Evian TG jusqu'en juin 2016 Clubs précédents: Stade Olympique Paris, US Ivry Palmarès: Nombre de matches en L1: Buts en L1 : Sélections : U16 (2) A lire : Le premier contrat professionnel de Axel Kacou |
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Après
Anthony Maisonnial et Dylan Saint-Louis, c’est un autre joueur du centre de formation de
l’ASSE qui a signé, ce jeudi 25 juin 2015, son premier contrat
professionnel. Le jeune gardien Axel Kacou, né le 1er août 1995 à
Saint-Denis dans la Seine Saint-Denis, s’est engagé en faveur de son club
formateur jusqu’en 2016 Malgré la relégation de l'équipe réserve en CFA 2, ce néo-professionnel a été l’auteur d’une saison convaincante. Depuis son arrivé en provenance de l'US Ivry à l’âge de 15 ans à l’ASSE, Axel Kacou a franchi de nombreux paliers. Le gardien formé au club s’est entraîné à plusieurs reprises avec le groupe professionnel. La réaction de Axel Kacou : «C’est une grande satisfaction pour moi de signer mon premier contrat professionnel. Je suis fier de le faire ici, à l’ASSE, dans mon club formateur. Le plus dur reste à venir. Ce n’est pas un aboutissement mais, je l’espère, le début de quelque chose. Je remercie tous les formateurs du club qui m’ont permis de grandir au sein de l’ASSE. Le poste de gardien de but est difficile et demande beaucoup de travail. C’est à moi de progresser.»
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Axel Kacou vu par Abdel Bouhazama (son ancien coach en U19) Source : Poteaux Carrés
Directeur du centre de formation d'Angers, Abdel Bouhazama nous présente le néo-pro Axel Kacou, Abdel Bouhazama, seizième joueur passé sous ses ordres à avoir signé pro à l'ASSE. (Les 16 sont : Josuha Guilavogui, Loris Néry, Faouzi Ghoulam, Kurt Zouma, Ismaël Diomandé, Idriss Saadi, Kevin Mayi, Pierre-Yves Polomat, Allan Saint-Maximin, Jonathan Bamba, Nathan Dekoké, Maxence Chapuis, Jerrold Nyemeck, Dylan Saint-Louis, Ben Karamoko, Axel Kacou.)
Comment
décrirais-tu ce gardien ?
C'est un gardien félin. Sur sa ligne, il sort très vite. Axel est très grand,
a de bons réflexes. Il a un bon pied gauche, une bonne frappe de balle. Il a
tout de suite connu toutes les sélections de jeunes en équipe de France. A la
différence de Ben, il avait déjà des prédispositions naturelles. Le petit bémol
que je mettais, on en parlait avec Gilbert Ceccarelli, c'était par moment une
certaine forme de nonchalance. Avec ce côté africain baba-cool, on avait
l'impression que la pression glissait sur lui. Mais quand on discutait avec lui,
il nous disait qu'il avait la pression et qu'il était vraiment déterminé à réussir.
Il prend les choses avec beaucoup de recul. Avec les autres formateurs, on lui
disait de montrer de la détermination. On avait l'impression, sans doute faussée,
qu'il acceptait comme par fatalité la hiérarchie en place chez les gardiens, là
où dautres veulent tout casser pour s'imposer. On le poussait à bousculer
cette hiérarchie, à ne pas se contenter de jouer en U19.
Comme
Ben, Axel a participé à la belle aventure de la Gambardella…
C'est en effet un garçon qui a fait partie de l'épopée de Gambardella en 2012
mais le gardien numéro un était Jérémy Vachoux. Quand je faisais appel
à Axel en championnat, il avait par moment des petites sautes de concentration.
Il lui est arrivé de commettre quelques petites fautes de main, on avait
l'impression qu'il sortait un peu du match. Mais Gilbert Ceccarelli l'a fait
progresser dans cette rigueur et cette concentration requises pour un gardien.
Quand on domine, la concentration du gardien n'est pas la même que celle du
gardien dont la formation est dominée. Quand un gardien est actif et sollicité,
c'est plus facile de rester concentré. Mais quand il est peu mis à
contribution, il doit rester vigilant et réussir le seul ou les deux seuls arrêts
qu'il aura à faire. C'est dans ce domaine qu'Axel était perfectible.
Axel
sait se faire respecter et commander sa défense ?
Oui mais il n'exprime pas sa détermination d'une manière verbale, en criant,
en sautant ou en gueulant. Il intériorise beaucoup. C'est sa nature, il faut
l'accepter tel quel. Il est très cool, très détaché. Mais en fait il avait
cette peur de mal faire, cette hantise de ne pas signer de contrat pro. Mais il
l'a décroché, c'est mérité. Il a été appelé en sélection ivoirienne et a
récemment particulier au tournoi de Toulon. J'ai vu quelques matches, je l'ai
trouvé très bon, vraiment convaincant dans ses interventions. Je ne suis pas
surpris qu'il ait signé pro. Je suis content qu'il ait réussi à signer pro.
J'ai essayé de le faire venir à Angers, on cherchait un troisième gardien et
j'avais glissé son nom au cas où Saint-Etienne ne le conservait pas. Je ne
suis pas surpris qu'il ait signé pro mais je pensais qu'il aurait peut-être pu
signer trois ans. Peut-être qu'ils lui ont proposé le challenge de faire ses
preuves rapidement, de lui mettre une forme de pression pour aller chercher les
choses lui-même. C'est peut-être un mal pour bien.
Humainement,
comment décrirais-tu Axel ?
Axel est un garçon adorable, qui était toujours avec Ben Karamoko. Ils sont
arrivés tous les deux en 2010 au centre de formation en provenance de deux
clubs franciliens : Alfortville pour Ben et Ivry pour Axel, qui est passé par
l'INF Clairefontaine. Ils sont restés très proches, ce sont deux frangins.
C'est d'ailleurs un beau clin d'œil qu'ils aient signé leur premier contrat
pro ensemble. Mais ces deux garçons sont différents. Ben est quelqu'un de très
expressif, on l'entend de sa grosse voix, moi je l'appelais Bisounours (rires).
Axel lui est très calme, très posé, très réfléchi. Mais quand tu vois les
deux armoires à glace, quand tu les croises dans le couloir au self ou au
vestiaire, tu leur demandes s'ils peuvent s'écarter un peu pour pouvoir passer.
Là pour le coup ils se ressemblent, ce sont deux forces de la nature.
Et
Axel, tu le surnommais comment ?
Je n'avais pas vraiment de surnom pour Axel, même s'il m'est arrivé de
l'appeler Axel casse tout (rires). Comme Axel est un garçon non pas timide mais
réservé, j'avais toujours un peu peur d'être maladroit avec lui, je faisais
très attention. Il a besoin plus que d'autres d'être dans le dialogue, dans
l'entretien individuel. Il ne fallait pas l'agresser devant le groupe, alors
qu'on pouvait titiller Ben, le toucher dans son orgueil devant les autres. Les
deux ont de l'orgueil mais c'est un orgueil bien placé. Ben avait plus de
facilités à accepter les critiques devant un groupe, de se faire un peu
attaquer à l'entraînement. Alors qu'avec Axel, j'avais l'impression que
ça le desservait. Il fallait être plus dans le dialogue, c'est ce que j'ai
fait sur les conseils de Gilbert Ceccarelli qui le connaissait mieux que moi.
Quelques
semaines avant Axel, un autre gardien a signé pro, le jeune Anthony Maisonnial.
C'est rarissime qu'un club fasse signer pro deux gardiens la même année. Qu'en
penses-tu ?
Quand t'as des gardiens de qualité qui ont des aptitudes pour jouer au haut
niveau, peu importe le nombre ! Moi j'aimerais avoir des problèmes de riches
comme peut l'avoir l'ASSE ! (rires) Vu de l'extérieur ça peut paraître
surprenant de faire signer pro deux jeunes gardiens la même année mais
personnellement je trouve ça valorisant. Il y a aujourd'hui une grosse exigence
à Saint-Etienne. Quand la concurrence est forte, on privilégie souvent le
joueur le plus jeune, c'est peut-être ce qui explique qu'Anthony Maisonnial ait
signé pour trois ans. Quoi qu'il en soit, Sainté peut se féliciter de compter
dans son effectif pro des jeunes qui sont de très bons gardiens. Ce que je
trouve intéressant, c'est qu'ils ont deux profils vraiment différents. J'ai
suivi un peu l'évolution du petit Antho, je l'ai vu notamment en sélection et
en Gambardella contre l'OL. A la différence d'Axel Kacou, il a plus besoin de
se canaliser. On dit parfois que les très bons gardiens sont un peu
"kamikazes" dans leur tête, un peu fous-fous, exubérants. Anthony
Maisonnial a de la personnalité mais Axel est lui aussi un très bon gardien.
Avec
les signatures de Ben et Axel, ça fait 16 joueurs passés sous tes ordres qui
ont décroché un contrat pro dans leur club formateur. Mais l'ASSE n'est que 20ème
au classement des centres de formation récemment dévoilé par la FFF. Ça
t'inspire quoi ?
Ce classement a toujours été controversé, il est parfois arrangeant et
parfois il peut desservir. Plusieurs critères sont pris en compte : le nombre
de diplômes scolaires obtenus par les joueurs du centre de formation, le
nombre, la qualification et l’ancienneté des éducateurs sous contrat au
centre de formation, le nombre de matches officiels joués en sélection
nationale par les joueurs du centre de formation, le nombre de joueurs ayant
signé un contrat professionnel mais aussi le nombre de matches joués avec l’équipe
professionnelle du club par les joueurs formés au club. Des clubs comme Lyon et
Rennes sont bien classés car ils font jouer beaucoup de joueurs issus du centre
de formation. Ce critère leur permet de comptabiliser beaucoup de points. Lyon
a fait jouer beaucoup de ses jeunes par la force des choses compte tenu de la
conjoncture économique.
En
2009, l'ASSE était sixième au classement des centre de formation, parce qu'à
l'époque pas mal de garçons formés au club jouaient en L1.
Oui, il y avait notamment Janot, Dabo, Benalouane, Perrin, Gomis, Rivière sans
oublier Yoann Andreu, qu'on vient de faire signer au SCO d'Angers. Pour moi,
cette 20e place en 2015 ne reflète pas concrètement la qualité de
la formation stéphanoise. On peut en dire de même de Sochaux, qui dégringole
à la 19e place alors que le club a remporté haut la main la Coupe
Gambardella le mois dernier. Ceci étant, Sainté peut s'améliorer. Je suis
d'accord avec Roland Romeyer, qui a encore déclaré récemment que la formation
est l'ADN du club. Pour moi, c'est l'un des piliers du projet club que doit
avoir l'ASSE. A mon sens Sainté s'est installé non pas dans le premier tiers
mais dans le premier quart du championnat de L1. Le mérite en revient à
Christophe Galtier. Aujourd'hui le niveau d'exigence est donc devenu beaucoup
plus important en termes de formation.
Axel Kacou s'engage avec Evian TG : 27 janvier 2016 (son ancien coach en U19) Source : Poteaux Carrés
Axel Kacou, qui avait signé un contrat pro d'un an avec l'ASSE le 25 juin dernier, n'a joué cette saison 2015-2016 en CFA2 que lorsqu'Anthony Maisonnial a été expulsé (lors de la première journée) puis suspendu (lors des deux suivantes). Rongeant son frein à Saint-Etienne, l'international espoirs ivoirien, après un esssai avec le groupe professionnel de l'ETG (12e de L2), où il a retrouvé son ancien entraîneur chez les U17 stéphanois Romain Revelli, s'est engagé pour deux ans et demi avec le club haut-savoyard. Sur le site officiel de son nouveau club, le natif de Saint-Denis (93) se réjouit de retrouver Romain Revelli. Extraits.
"L’ASSE m’a recruté à l’issue de ma formation à l’INF Clairefontaine. J’y ai alors fait toutes mes classes, des U17 à la CFA2. J’évoluais en début de saison avec la réserve de Saint-Étienne. J’avais pas mal joué l’an passé mais cette année, je n’avais pas trop de temps de jeu. J’ai donc décidé de partir et l’ETG m’a accueilli. J’arrive ici avec un esprit quelque peu revanchard. J’ai envie de prouver et de ne pas me reposer sur mes lauriers. J’ai envie de travailler, progresser et jouer. Mais surtout, rattraper le temps perdu car sur les six premiers mois de la saison, je n’ai joué que quatre matches de championnat.
Le fait que Romain Revelli, un ex-Stéphanois, soit entraîneur a joué dans ta décision. Sa présence a eu une certaine importance dans mon choix. Il fut mon premier coach lorsque je suis arrivé à Saint-Etienne en U17. J’ai toujours eu de bonnes relations avec lui, il a toujours cru en moi. Le fait qu’il me téléphone pour me convaincre de venir ici m’a influencé. Ça m’a marqué. Le but de tout joueur est de jouer. Pour un gardien, c’est pareil. Pour moi, dans un premier temps, ce sera travailler, avoir du temps de jeu avec la réserve et répondre présent quand on fait appel à moi pour un match de l’équipe première."