Données d'août 2017
Jérémy CLEMENT |
Né le 26/08/1984 | A Béziers | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,80 m | Poids: 78 kg | Nationalité: Français | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Poste Milieu de terrain défensif |
Au club
depuis: 25 juillet 2011 (Contrat de 3 ans prolongé jusqu'en
2016 le 26 août 2013) Premier match en L1: Lyon-Rennes : 3-0 le 24/04/2004 Clubs précédents: Lyon, Glasgow Rangers, Paris SG Quitte l'ASSE le 15 août 2017 (transfert à Nancy) Palmarès: Vainqueur du Trophée des champions en 2005 (Lyon) Champion de France en 2004, 2005, 2006 (Lyon) Vainqueur de la Coupe de France en 2010 (Paris-SG) Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2008 (Paris-SG) et 2013 (ASSE) Finaliste du Trophée des champions en 2010 (Paris-SG) Finaliste de la Coupe de France en 2008, 2011 (Paris-SG) Nombre de matches en L1: 333 Buts: 7 Sélections : Equipe de France Espoirs (6 sélections en 2005-2006) A lire : L'arrivée de Clément à l'ASSE Prolongation de son contrat le 26/08/ 2013 Prolongation de son contrat jusqu'en 2018 le 27 mai 2015 Jérémy Clément transféré à Nancy (15 août 2017) A voir : Jérémy Clément à Bourgoin (septembre 2019) |
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Très motivé à l’idée de porter le maillot
vert, Jérémy Clément s’est engagé, le lundi 25 juillet 2011, en
faveur de l’ASSE pour trois saisons. Un renfort de poids pour ses qualités
footballistiques autant que pour son expérience et ses qualités
humaines. Cette cinquième recrue stéphanoise, après Florent
Sinama-Pongolle, Paulao, Pierre-Emerick Aubameyang et Stéphane Ruffier,
correspond au profil de renfort défini par Christophe Galtier pour
conduire le projet sportif du club : «On suit Jérémy depuis un
certain moment. On pense que c’est la meilleure option qui pouvait se présenter.
C’est un joueur qui connait très bien la Ligue 1. Il a des titres à
son palmarès. Il a déjà évolué dans des clubs où il y a une certaine
pression. Il a donc la capacité à assumer des responsabilités. Il peut
donc s’intégrer rapidement. Il est dans le profil de ce qu'on avait
avec Blaise (Matuidi)récupérateur gaucher, capable de jouer du jeu
court et long».
Agé de 26 ans, Jérémy Clément affiche, en effet, une belle carte de visite. Cet excellent récupérateur compte près de 200 matches en Ligue 1 et une trentaine en Coupe d’Europe. Portrait Natif de Béziers, Jérémy Clément est en fait originaire d'une petite ville proche de Grenoble, Rives, dans l'Isère. Formé à l’OL, il débute sa carrière en avril 2004. Peu à peu, il se fait une place dans l’effectif malgré une rude concurrence avec Mickael Essien, Juninho et Mahamadou Diarra. En 2004-2005, il apparaît à dix-huit reprises en championnat et rejoint également l’équipe de France Espoirs. Il participe activement au titre de Champion de France. La saison suivante, malgré la confiance du nouveau coach lyonnais, Gérard Houllier, le milieu de terrain décide de rejoindre Paul Le Guen aux Glasgow Rangers pour une indmnité de 1,1 millions de livres sterling. Quelques mois plus tard, il rejoint, une nouvelle fois (indemnité 1,8 million d'euros), Paul le Guen, promu entraîneur du PSG. Indispensable, il devient la plaque tournante du jeu parisien lors de la saison 2007-2008 mais le PSG ne décolle pas et s'enlise dans la zone dangereuse. Après une victoire contre Auxerre en avril 2008, le PSG redresse la barre et lors de la 37e et avant dernière journée, il inscrit le but égalisateur face à Saint-Étienne ce qui donnera au PSG une avance d'un point sur ses concurrents Lens & Toulouse. Le PSG se maintiendra finalement grâce à une victoire à l'arrachée à Sochaux et un doublé d'Amara Diané. La saison suivante (2008-2009) voit l'arrivée au PSG de Claude Makélélé, 36 ans mais toujours l'un des meilleurs mondiaux au poste de milieu défensif. Le poste de titulaire de Jérémy Clément est sérieusement mise en cause d'autant que Paul Le Guen choisit en début de saison de n'utiliser qu'un seul récupérateur, Sessègnon étant placé plus bas, comme relayeur axial. Clément joue moins. Mais à l'automne, l'équipe type est modifiée : Ludovic Giuly joue désormais en soutien de l'avant centre, et Sessegnon retrouve un poste de milieu offensif. Clément revient en grâce, au moment où le niveau de jeu et les résultats du PSG semblent enfin dignes de ce club. Clément se libère au côté de Makélélé et participe davantage au jeu offensif. Lors de la saison 2010-2011 il retrouve le plus souvent le banc suite à l'éclosion de Clément Chantôme. Au Paris SG, il ajoute aussi des lignes à son palmarès en remportant la Coupe de la Ligue 2008 et la Coupe de France 2010. Mais les nouvelles ambitions du club parisien, l'arrivée de Blaise Matuidi lui ôtent l'espoir d'être titulaire et Jérémy Clément choisit finalement de signer un contrat de trois années avec l'AS Saint-Etienne où il devrait remplacer .....Blaise Matuidi. Jérémy Clément s'intègre parfaitement à l'ASSE et réalise une première saison pleine. Il devient un pilier du milieu de terrain forézien, mais ne goûtera partiellement qu'à la superbe saison 2012-2013, puisque le samedi 2 mars, lors de la reception de Nice, il sera victime d'une terrible fracture de la jambe suite à un tacle assassin du Niçois Valentin Eysseric. Jérémy se contente donc d'accompagner les Verts avec des béquilles lors de la finale de la Coupe de la Ligue. Mais, faisant preuve d'un courage et d'une motivation exemplaires, il fait tout pour être de nouveau opérationnel au début du championnat 2013-2014 : il est même prêt le 1er août 2013 pour la réception des Moldaves de Milsami en Tour préliminaire de l'Europa League, remplaçant, sous une standing ovation de Geoffroy Guichard, Josuha Guilavogui à la 75ème minute. Quelques jours plus tard, son contrat est prolongé jusqu'en 2016 : juste récompense. Le 27 mai 2015, son contrat est à nouveau prolongé jusqu'en 2018. Mais pour la saison 2016-2017, la position de Jérémy Clément va être difficile à l’AS Saint-Etienne. Il foulera très rarement les pelouses de l’élite et devra se contenter des terrains synthétiques amateurs, avec la CFA 2. Poussé vers la sortie lors du mercato de janvier 2017, Clément va refuser de quitter le Forez où il habite depuis 2011 pour privilégier sa famille selon Le Progrès. L’ancien joueur du PSG a pourtant reçu des offres de Caen et Montpellier. Le même problème se pose de nouveau au mercato estival 2017. Jérémy Clément, n'entrant pas dans les plans du nouveau coach Oscar Garcia, est de nouveau poussé vers la sortie cet été. Son salaire va passer contractuellement de 80 000 à 40 000 euros jusqu'à la fin de son contrat en juin 2018. Finalement le 15 août 2018, un accord sera trouvé avec l'AS Nancy pour son transfert
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Les confidences de Jérémy Clément dans le magazine Surface. (1 er août 2015)
"On ne peut pas attribuer la réussite d'un club à une seule personne. mais depuis que Christophe Galtier est là, c'est sûr que les résultats sont revenus. C'est lui qui a façonné le groupe. Ce qui m'a plu, quand j'ai rejoint Sainté, c'est le poids de l'histoire. Même quand l'équipe n'était pas dans le haut du tableau, il y avait une ambiance de folie. J'aime les clubs où il y a de la passion. Quand le Chaudron est plein, c'est vraiment fantastique ! Nous avons des supporters dans tout le pays car l'ASSE a fait vibrer la France dans les années 70 et 80. Il y a forcément une part de nostalgie quand on vibre pour les Verts !
Les derbies, c'est clair que ce sont des matches à part. Il y a cette animosité et cette rivalité qu'il faut garder dans le foot. Le moment fort de cette dernière saison restera notre victoire contre Lyon. Cela faisait plus de vingt ans qu'on n'avait pas gagné contre eux à domicile. Et puis 3-0 ça change la donne ! Ma blessure de mars 2013 contre Nice est assez loin maintenant, je n'ai plus trop de souvenirs. Il y a eu des mauvais jours mais il faut relativiser. J'avais envie de revenir le plus vite possible et j'ai fait le nécessaire pour que ce soit le cas.
La fidélité est une valeur qui existe de moins en moins dans le football. Quand un joueur fait toute sa carrière dans le même club, en général, c'est parce qu'il a la perspective de gagner des titres voire la Ligue des Champions. Je pense à des joueurs comme Paolo Maldini ou Steven Gerrard. Pour Loïc Perrin, c'est donc encore plus fort ! Il terminera sans doute sa carrière ici, et c'est un bel exemple. Pour ma part j'ai besoin de stabilité, alors je me vois mal changer de club chaque année. Déjà ma femme ne serait pas contente de déménager tous les ans... Je suis content d'avoir prolongé ici.
On me dit discret et tranquille ? Je ne saurais par trop expliquer cet aspect de ma personnalité. Je pars du principe qu'il faut être heureux. Parfois on attache beaucoup d'importance à des choses insignifiantes. Quand j'évoluais en Ecosse, on arrivait deux heures avant les matches, on s'habillait dans le vestiaire musique à fond, on jouait et basta ! Sur le terrain on est dans le match, mais une fois dehors, on n'en parle plus. J'ai aimé cette mentalité, et je trouve qu'en France on se prend un peu trop la tête pour rien. En Ecosse, les à côté du football on ne s'en occupait pas trop, et ça n'enlevait rien à la ferveur des supporters. C'est ce qui me plaisait !"
Jérémy Clément et la campagne européenne 2015-2016 (Source : Poteaux Carrés avril 2016)
Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot, Jérémy Clément est revenu sur la campagne des Verts en Europa League. Extraits.
"Contre Bâle, c'est l'ascenseur émotionnel, de passer en cinq minutes ou plutôt cinq secondes de la qualification à l'élimination, c'est violent. Il y a une image marquante : quand Bâle marque, on est cinq ou six à s'écrouler par terre car le choc est terrible. On espérait ce but, on pousse pour et on marque. Deux minutes après, on en reprend un. Donc c'est une soirée douloureuse que l'on a eu du mal à évacuer car on n'est pas passé loin. Bâle a plus l'habitude de disputer l'Europe, cela aurait quand même été un bel exploit de passer.
Autant
Saint-Etienne a parfois fait des matchs très moyens en championnat, autant on a
toujours mis beaucoup d'intensité et d'envie en Ligue Europa. Le coach était déçu
comme nous, il n'a pas parlé à chaud car on était trop abattu. Cela n'aurait
servi à rien de parler après le match. Chaque année on progresse. Là on est
sorti des poules, on a failli passer un tour de plus. Tout doucement
Saint-Etienne grandit et a fait un bon parcours européen. Le souvenir le plus
marquant, c'est l'élimination à Bâle, mais le plus sympa c'était la
qualification à Rosenborg.
Une victoire en Ligue Europa d'ici cinq ans, je ne demande pas mieux, mais je ne pense pas que je serai encore à Saint-Etienne dans cinq ans. Ce serait une belle récompense pour ce club. Il ne faut pas oublier que Saint-Etienne c'est le 7e ou 8e budget de France. Ce que l'on fait chaque saison, finir européen, c'est pas mal. Ce n'est pas évident d'être régulier. On voit chaque année des équipes se casser la figure comme Marseille cette année qui est pourtant censée finir devant nous. Il ne faut pas mésestimer les performances en championnat de Saint-Etienne. C'est vrai qu'on n'avance pas très vite, mais on affiche une belle régularité.
Les soirées de match européen, je sens la différence à Geoffroy Guichard. Il y a un parfum particulier, les supporters sont nostalgiques des belles soirées qu'ils ont pu vivre. A Saint-Etienne, ces matchs, c'est vraiment spécial, la ville aime la Coupe d'Europe. Pour nous, l'objectif, c'est de refaire la Ligue Europa. Il y a trois matchs de cela, on était huitième, on ne peut pas trois matchs après dire que l'on vise la troisième place. C'est tellement serré entre la deuxième et la huitième places que tout peut se passer. Nous on vise une place européenne. Il y a d'autres équipes mieux armées que nous pour les places sur le podium."
Jérémy Clément revient sur ses vertes années (Source : Poteaux Carrés 4 janvier 2018)
Jérémy Clément, qui recevra l'OL samedi 6 janvier 2018 en Coupe de France, revient sur ses vertes années dans L'Est Républicain.
"Pendant
toutes mes années au centre de formation de l’OL, j’ai grandi avec cette
rivalité Lyon - Saint-Etienne. Certains éducateurs du club nous
interdisaient de porter des vêtements verts ! Avant de commencer mon
aventure stéphanoise, j’avais une petite appréhension, je me demandais
comment j’allais être accueilli. Mais ça s’est vite très bien passé. Je
me suis juste fait un peu chambrer au début. J’ai été aidé par le fait
d’avoir fréquenté deux autres clubs après Lyon, les Rangers puis le PSG.
C’est plus dur pour un joueur qui passe directement de l’OL à Saint-Etienne.
Et puis, aux yeux des supporters stéphanois, je n’ai jamais incarné l’OL
parce que je n’ai pas été un joueur majeur là-bas. Je pense également
avoir fait le nécessaire sur le terrain pour être adopté par les Verts. Je
suis un joueur besogneux, c’est mon jeu de mouiller le maillot et de tout
donner pour mon équipe.
Je ne suis pas satisfait de moi cette saison. Je peux faire beaucoup mieux ou,
plutôt, je dois faire beaucoup mieux. Franchement, ça n’a pas été facile
pour moi de quitter Saint-Etienne. Sportivement, j’ai joué régulièrement le
haut du classement de la L1 et la Coupe d’Europe. Humainement, j’avais mes
repères dans un groupe qui avait grandi ensemble, on se voyait beaucoup en
dehors du foot et j’étais proche de Grenoble, ma ville d’origine. J’ai
peut-être mis un peu trop de temps à oublier Saint-Etienne, mais mon arrivée
à Nancy a changé vraiment beaucoup de choses d’un seul coup. D’autant que
l’équipe s’est tout de suite retrouvée dans une spirale négative, en bas
du classement. Il m’a fallu par ailleurs digérer ma saison dernière sans
temps de jeu à Saint-Etienne. Je me sens mieux aujourd’hui à Nancy, c’est
à moi de me faire violence pour apporter bien plus sur le terrain"
Jérémy Clément et la passion du tarot (Source : Poteaux Carrés 26 janvier 2018)
Comme il l'avait fait il y a quatre ans sur le site Poker Listings, le milieu de terrain nancéien Jérémy Clément évoque sa passion du tarot dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.
"Mon ancien entraîneur-adjoint au PSG Yves Colleu a déclaré que ma grave blessure de mars 2013 sur un tacle de Valentin Eysseric m'a freiné. C’est vrai que j’étais en pleine possession de mes moyens. J’avais 29 ans, c’était ma meilleure saison avec les Verts. Mais peut-être qu’aujourd’hui ça me permet de profiter davantage.
La situation actuelle de l'ASNL me touche. Je dois être plus performant, j’ai l’impression de ne pas rendre la confiance qu’on m’a donnée. En six mois, j’ai connu plus d’entraîneurs que dans toute ma carrière. Le championnat est plus ouvert qu’en Ligue 1. La preuve, on visait la montée et on se retrouve à jouer le maintien. Pourtant, je trouve ce qu’on fait à l’entraînement cohérent.
Le meilleur souvenir de ma carrière de ma carrière ? Je suis fan de tarot et à Saint-Etienne, on était une douzaine à jouer avant l’entraînement! (rires) On ne se prenait pas au sérieux! C’est aussi pour ça que je fais ce métier, parce que j’aime le contact humain, passer du bon temps et partager."
Jérémy Clément évoque ses années passées (Source : Poteaux Carrés 20 mars 2018)
A la peine avec Alaeddine Yahia et Arnaud Nordin à Nancy (actuellement antépénultième et barragiste en L2), Jérémy Clément a évoqué hier ses vertes années sans renier son vilain passé sur le site officiel de l'ASNL. Extraits.
"Lorsque le coach nous annonce un footing de 40 minutes, je râle, mais je le fais évidemment. Je suis un gentil râleur. Je vais aussi au feu pour mes coéquipiers. À Saint-Étienne, c’est moi qu’on envoyait pour négocier les jours de repos. Je suis un peu l’avocat de la défense dans un groupe. Plus que les trophées, je retiens plutôt les belles expériences que j’ai vécues. Je me suis éclaté dans tous les clubs où je suis passé. Lors de mes années à Saint-Étienne, je n’ai jamais pris autant de plaisir. Même si on n’a gagné qu’une Coupe de la Ligue, j’ai vécu une aventure humaine extraordinaire en gagnant des matchs et en étant performant. C’était un bonheur au quotidien.
Mon côté gagneur, qui ne lâche jamais rien, vient certainement de mon éducation, mais aussi de mes années de formation à l’Olympique Lyonnais. Là-bas, même en équipe de jeunes, il faut tout gagner ! Cette notion de compétition est très importante. L'équipe la plus forte dans laquelle j'ai évolué, c’était l’OL de mes débuts. Il y avait Coupet, Réveillère, Caçapa, Cris, Abidal, Diarra, Juninho, Essien, Wiltord, Govou et Malouda. Quand j’étais sur le banc, j’étais déjà content. J’ai beaucoup appris auprès d’eux. C’était des monstres de compétition, mais aussi des hommes qui savaient profiter de la vie. C’est ma philosophie."
Jérémy Clément évoque ses années vertes (Source : Poteaux Carrés 10 septembre 2018)
Actuellement lanterne rouge cramoisie de L2 avec Nancy (6 défaites en 6 matches), l'ancien milieu du PSG et de l'ASSE Jérémy Clément (34 ans) s'est exprimé ce soir sur les ondes de France Bleu Saint-Etienne Loire. Extraits.
"Je suis toujours l’actu et le début de saison des Verts, forcément ! Quand on est passé par Saint-Etienne, ça ne laisse pas indifférent. Je suis toujours le club d’autant plus que j’ai d’anciens coéquipiers qui jouent encore là-bas. Des amis. Je suis toujours supporter des Verts. Vendredi ils jouent contre un autre de mes anciens clubs. Mais le PSG de mon époque n’a rien à voir avec le PSG de maintenant. Le PSG fait rêver. C’était déjà le cas avant, c’est le cas aujourd’hui. Le PSG sera toujours un club qui fait rêver les gens. C’est le club de la capitale, un gros club avec un super stade. C’est un club qui donne envie. Mes années stéphanoises m’ont plus plu que mes années parisiennes parce que j’étais dans une tranche d’âge où on apprécie plus les choses, on devient plus mature. J’ai gagné moins de choses à Sainté mais en tant qu’homme je me suis senti vraiment épanoui avec un groupe de joueurs fantastiques. Au niveau du foot, on ne gagnait pas tout le temps mais j’ai énormément pris de plaisir. Entre 26 et 31-32 ans, c’est la période où on se sent bien. J’ai adoré mes années à Saint-Etienne. Mon prono pour le match de vendredi au Parc ? Un partout !"
Jérémy Clément va quitter l'AS Nancy (Source : Poteaux Carrés 16 mai 2019)
A l'instar d'Alain Perrin, Jérémy Clément a annoncé son départ de l'ASNL sur le compte twitter du club au chardon.
"Quand je suis arrivé il y a deux ans, mes plus belles années étaient déjà derrière moi, mais j’espérais pouvoir apporter davantage au club. Je lui suis en tout cas reconnaissant de m’avoir permis de défendre ses couleurs. J’espère trouver un nouveau challenge."
L'ancien milieu de terrain stéphanois, qui fêtera ses 35 ans en août, aura joué 35 matches toutes compétitions confondues lors de ses deux laborieuses saisons nancéiennes.
Jérémy Clément à Bourgoin Jallieu (Source : Poteaux Carrés 24 juin 2019)
Les
discussions entre François Clerc, le nouveau président d'Andrézieux
(N2) et Jérémy Clément n'ont pas abouti. Le
Dauphiné nous apprend, en effet, que Jérémy Clément, en fin de contrat
avec Nancy, va s'engager avec Bourgoin-Jallieu qui opère en N3. Le contrat
n'est toutefois pas encore signé.
Deux raisons peuvent expliquer ce choix. Ce serait pour l'ancien milieu de
terrain stéphanois (2011-2017) un retour aux sources. Même s'il est né à Béziers, Jérémy
Clément a grandi à Rives (Isère), tout près de Bourgoin et fait ses premiers
pas dans le club de football local, Rives Sport Football.
Par ailleurs, le club berjallien va lui donner la possibilité de passer son BEF
(Brevet d’entraîneur de football), ce qui était un impératif pour lui.
Avant Jérémy Clément, nombreux sont les joueurs ayant opéré dans les deux clubs : Slimane Boumali, Clément Durieu, Arnaud Micoud, Corentin Nicaise, Maxence Rivera, Elian Tack, Cyril Martin-Pichon, Clément Etchebar.
Jérémy Clément explique son choix (Source : Poteaux Carrés 11 août 2019)
Dans la dernière édition du Dauphiné Libéré, l'ancien milieu défensif stéphanois Jérémy Clément (34 ans) assume son choix d'avoir rejoint Bourgoin-Jallieu (N3).
"Je n'ai aucun regret. C’était très clair dans ma tête. Je voulais revenir dans la région pour des raisons familiales. Je dois beaucoup à ma femme, elle a fait beaucoup de sacrifices. Je veux lui rendre ce qu’elle m’a donné. Quand on est footballeur pro, on est un peu égoïste, on pense à sa carrière et la famille suit. Là, il était temps de rentrer chez nous. J’ai dit à mon agent David Venditelli que ce n’était pas la peine de chercher un club pro. Je ne voulais pas repartir un an en Ligue 2. J’en avais marre de bouger. Quand je suis parti de Nancy, les gars m’ont dit : "Mais tu as le niveau, tu devrais continuer." Mais je n’avais plus la motivation. Et puis la Ligue 2, c’est dur. Pour autant, je voulais continuer à faire du foot. J’aime jouer, j’aime m’entraîner, j’aime transpirer. J’aime aussi l’ambiance des vestiaires, partager des choses avec les mecs. Tout ça, je voulais le garder. Bourgoin me permet de le vivre tout en préparant mon BEF et en encadrant les U14 berjalliens."
Les confidences de Jérémy Clément (Source : Poteaux Carrés 16 mars 2020)
Jouant cette saison en National 3 avec le FC Bourgoin-Jallieu et entraînant les U14 de ce club isérois, l'ancien milieu de terrain stéphanois Jérémy Clément s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.
"Notre équipe fanion reste sur cinq victoires consécutives. Des nouveaux joueurs sont arrivés [ndp2 : Cyril Martin-Pichon notamment], leur apport a indéniablement joué. D’autres sont plus en forme… à commencer par moi par exemple ! Avant Noël, je n’étais vraiment pas loin de tout arrêter. S’entraîner le soir, en hiver, les terrains compliqués, mon diplôme d’entraîneur, mon travail avec les U14, rentrer tous les soirs à 22 heures… C’était un fonctionnement différent et je n’étais pas habitué.
Je me rends compte que j’aime quand même le côté structuré des clubs professionnels. J’apprécie sa rigueur et son côté fonctionnel où chacun sait ce qu’il fait. J’essaye de transmettre une forme de rigueur aux U14. J’espère juste qu’ils retiendront quelque chose de moi. En dehors des terrains, l’idée de devenir consultant m’intéresse aussi. C’est quelque chose qui me plaît. J’ai déjà eu quelques touches. Quand j’étais plus jeune, m’exprimer devant les caméras était compliqué mais en vieillissant j’apprécie donner mon avis sur le football, en débattre.
Je sais que je veux m’impliquer dans la vie du club, passer mon DES et donc avoir une responsabilité en face pour valider le diplôme. Mais j’ai clairement plus envie d’être dans un milieu senior plutôt qu’avec des jeunes. C’est une évidence. J’apprécie de travailler avec des jeunes, mais je pense que je suis plus fait pour travailler avec des seniors. J’ai encore besoin d’apprendre et je veux le faire avec le club."