Données de janvier 2018
Alexis GUENDOUZ |
Né le 26/01/1996 | A Saint-Etienne | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,89 m | Poids: 89 kg | Nationalité: Français | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Gardien de but |
Au club
depuis: été 2009 : contrat pro de 1 an signé le 15 mai
2016, puis prolongé Premier match en L1: ASSE-Nice : 1-0 le 05/08/2017 Clubs précédents: Olympique Saint-Etienne Palmarès: Champion de France U17 en 2013 (ASSE) Vainqueur Groupe D de CFA2 en 2014 (ASSE) Nombre de matches en L1: Buts: Sélections : A lire : Premier contrat professionnel pour Alexis Guendouz (15 mai 2016) Alexis Guendouz prêté à Pau (juillet 2018) Alexis Guendouz de nouveau prêté à Pau (4 juillet 2019) |
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Présentation
d'Alexis Guendouz (15 mai 2016)
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Portrait d'Alexis Guendouz dans la république des Pyrénées (7 septembre 2018)
Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020 mais prêté cette saison au Pau FC, Alexis Guendouz était titulaire ce soir à Concarneau en l'absence du portier Ibrahim Koné, retenu en sélection guinéenne. Avant cette rencontre de la 6e journée de National 1, le gardien stéphanois a fait l'objet d'un portrait dans La République des Pyérénées. Extraits.
"Si un jour je pouvais garder les cages de l’AS Saint-Etienne, oui, ça serait beau", sourit Alexis Guendouz arrivé fin juillet au Pau FC sous forme de prêt. Natif de Sainté, ce gaillard de 1,90 m pour 90 kg faisait du judo et du basket tout gamin quand un dirigeant de l’Olympique Saint-Etienne lui a fait signer une licence de foot en le repérant en train de jouer avec ses copains. "Douz" a d’entrée mis les gants. Pour ne plus les lâcher. A 14 ans, il a intégré l’ASSE puis le pôle espoir de Vichy de manière naturelle. "J’avais l’école à côté. C’était d’autant plus pratique que je pouvais rester chez mes parents."
(...)
Prônant solidarité et abnégation, Alexis Guendouz donne de la voix. "J’encourage pas mal, ça crée une émulation". Le fruit de ses quatre années à travailler avec Stéphane Ruffier et Jessy Moulin, sous la houlette de Fabrice Grange, "une référence en France". A 22 ans, il abat une carte importante cette saison. "Il peut bousculer la hiérarchie, il est là pour faire douter les coaches", assure Jacky Leglib, en charge des gardiens palois. L’idée, c’est que Pau soit un tremplin dans sa carrière pour "en ressortir grandi et revenir à Saint-Etienne plus armé."
(...)
De nationalité française et né à Saint-Etienne, Alexis Guendouz a des racines algériennes du côté de son père. Début septembre 2017, la sélection d’Algérie l’a contacté en vue d’un stage alors qu’il devait être prêté. Le prêt ne s’étant pas finalisé, le gardien stéphanois n’a pu être retenu mais il n’exclut pas de porter un jour le maillot des Fennecs."
Des nouvelles d'Alexis Guendouz à Pau (30 novembre 2019)
Prêté pour la deuxième saison consécutive au Pau FC, Alexis Guendouz enchaîne les bonnes prestations dans une équipe qui a consolidé hier son statut de leader du National 1 en simposant 2-1 à Borgo. Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2021, le gardien de 23 ans s'est confié avant cette rencontre à La République des Pyrénées. Extraits.
"J'ai
rejoint le centre de formation de l'ASSE à 13 ans en provenance de l'Olympique
de Saint-Etienne. J'avais été approché par d’autres clubs comme le PSG et
l'AJA mais j'ai opté pour les Verts. J'ai franchi les échelons, jusqu’à
m'entraîner avec les pros. Mais je me suis fait les croisés lors d'un match de
Gambardella, ça a contrarié mon ascension. Au début ça m’a fait mal, après
tu comprends qu’il y a des choses pires dans la vie. Il faut prendre du recul,
c’est ce que mon père m’a inculqué. On en connaît tous qui disent
"j’aurais pu, si j’avais…" Si tu te donnes à fond, que ça ne
passe pas alors pas de regret. C’est que ton niveau est celui-là et pas
au-dessus.
On grandit bien dans l’ombre de Stéphane Ruffier. Cela donne envie de se
surpasser, ça oblige à s’appliquer aussi. Au début c’est stressant, après,
c’est devenu un ami proche. Il est ouvert à donner des conseils. A Sainté,
j’en avais marre de la réserve. Dans un club professionnel, ça signifie une
équipe différente tous les week-ends, une défense différente, un gardien
différent. Et puis si tu perds, "ce n’est pas grave". Ce n’est
pas la même chose que quand tu tiens un club sur tes épaules. Au bout d’un
moment, tu veux passer à autre chose. Aller en National, c’est plus pour un
joueur de champ que ça peut être mal vécu. Pour un gardien, une frappe reste
une frappe.
Un joueur de champ peut gratter dix ou quinze minutes pour se montrer. Un
gardien ne rentre jamais 15 minutes pour montre ce qu’il sait faire. Il y a un
gardien en place et c’est lui qui joue. Toi tu attends une blessure ou des
mauvais matches pour y aller. C’est un poste particulier. J’avais des
propositions pour être numéro 2 en Ligue 2, j’allais faire quoi? Une saison
sur le banc et attendre une blessure? Ce n’est pas ce que je peux souhaiter.
À Pau, il y avait un vrai projet, l’équipe restait en place. J’ai foncé
tout en prolongeant mon contrat avec l'ASSE. Je me régale avec l'entraîneur
Bruno Irlès et son adjoint Dado Prso. Il fait réfléchir à ce que doit dégager
un gardien. Il faut installer de la crainte. Ça se voit avec Ruffier : il dégage
quelque chose. Quand les attaquants arrivent face à lui, ils doutent."