Données de juillet 2017
François CLERC |
Né le 18/04/1983 | A Bourg en Bresse | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,87 m | Poids: 77 kg | Nationalité: Français | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Poste Défenseur latéral |
Au club
depuis: 10 juillet 2012 (Contrat de 3 ans) Premier match en L1: Strasbourg - Toulouse : 1-4 le 14/08/2004 Clubs précédents: Bourg Peronnas, Lyon, Toulouse, Lyon, Nice Palmarès: Champion de France 2006, 2007, 2008 avec Lyon Trophée des Champions 2006, 2007 avec Lyon Coupe de France 2008 avec Lyon Coupe de la Ligue 2013 (ASSE) Nombre de matches en L1: 231 Buts: 9 Sélections : 3 en France Espoirs, 13 en France A Quitte l'ASSE le 9 juin 2016 et s'engage avec le GFC Ajaccio. A lire : L'arrivée de Clerc à l'ASSE Le mystérieux François Clerc François Clerc quitte l'ASSE pour le GFC Ajaccio (juin 2016) |
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Il découvre le football à l'Olympique
Saint-Denis-lès-Bourg puis au FC Bourg Péronnas, le club de sa ville de
naissance. Il attire rapidement les recruteurs de l'Olympique lyonnais, le
2ème club régional, où il arrive en 1997.
Attaquant d'origine, il se reconvertit d'abord en milieu droit puis en défenseur latéral. Il peine cependant à s'imposer parmi le riche effectif des champions de France. Il est prêté lors de la saison 2004 - 2005 au Toulouse FC, où il ne participe qu'à sept rencontres de Ligue 1 : son prêt est alors considéré comme un échec. Il revient à Lyon pour la saison 2005 - 2006 comme troisième joueur à son poste de latéral droit, derrière Anthony Réveillère et Lamine Diatta. La blessure du premier et l'absence du second due à la Coupe d'Afrique des nations lui permet de faire ses preuves en équipe première en championnat mais surtout en Ligue des Champions, notamment contre le PSV Eindhoven. Il fait alors valoir des qualités qui en font l'une des révélations de l'année. Après avoir disputé seulement 14 matchs en ligue 1, il est appelé par Raymond Domenech pour le match de l'équipe de France contre la Slovaquie le 1er mars 2006. En concurrence directe avec Anthony Réveillère à l'Olympique lyonnais, il devient peu à peu le titulaire du poste durant la saison 2007/2008. Il inscrit son premier but en Ligue 1 le 2 décembre 2007 contre Strasbourg (victoire finale de l'Olympique lyonnais 5-0), après celui inscrit contre l'US Laon en coupe de France lors de la saison 2006-2007. Il compte 13 sélections en équipe de France et a été sélectionné pour l'Euro 2008. Doublure de Willy Sagnol au début de la compétition, il participe au match décisif de poule face à l'Italie (0-2). En août 2008, une rupture des ligaments croisés du genou l'oblige à six mois de convalescence, ce qui a pour effet de mettre fin (pour le moment) à sa carrière internationale. François Clerc est condamné par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à payer à l’OM la somme de 130 000 € de dommages et intérêts. Le joueur de Lyon s’était engagé le 9 février 2006 avec le club marseillais avant de retirer son engagement et de prolonger son contrat avec l’OL. Après une longue procédure, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a reconnu la validité de l’engagement et a condamné le joueur à dédommager le préjudice de l’OM. À l'issue de la saison 2009-2010 son contrat n'est pas prolongé et il quitte l'Olympique lyonnais. Sans club, Clerc s'entraîne avec l'effectif de l'OGC Nice à partir de mi-août pour entretenir sa condition physique, avant de finalement signer un contrat de 2 ans avec le club azuréen. Ironie du sort, il inscrit quelques mois plus tard le but décisif face à Lyon (1-0 a.p) en 16e de finale de la Coupe de France. En fin de contrat à l'issue de la saison 2011-2012, François Clerc et l'OGC Nice (où vient d'arriver Claude Puel, son ancien entraîneur à l'OL) ont décidé d'officialiser la fin de leur collaboration. En deux saisons et 61 matchs de L1 disputés sous le maillot rouge et noir, le numéro 29 s'est érigé en cadre de l'équipe. Le 9 juillet 2012, libre de tout contrat, il s'engage avec l'ASSE
pour une durée de 3 ans.
Après les départs d’Albin Ebondo et Loris Nery, l’ASSE avait fait du
recrutement d’un latéral droit sa priorité.
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François Clerc sur le départ (avril 2016)
Guilleret sur le plateau de Tribune Sport même s'il n'a plus joué depuis le 2 décembre, François Clerc a évoqué son avenir et la fin de saison des Verts ce soir sur BeIN Sport.
"On s'est rapproché du podium, mais à un moment donné, il faut bien avouer qu'on n'a pas une qualité de jeu fantastique qu'on a pu présenter auparavant. Mais le foot c'est comme ça. On a eu un passage très difficile de deux mois après l'élimination de la Coupe d'Europe à Bâle qui a fait beaucoup de mal aux têtes. Mais dans le foot il y parfois des choses qui ne s'expliquent pas. On est resté bien concentré, on a laissé passer l'orage. On joue la meilleure place possible. Dans le foot, c'est un peu tabou de dire qu'on joue la deuxième. Il faut toujours faire attention à ce que l'on dit car le foot, ça va très vite. On était quasiment au fond du trou il y a un mois et demi, et maintenant on se retrouve à pratiquement pouvoir être sur le podium. Il reste quatre matches, il faudra les jouer à fond. On a un calendrier qui était plutôt favorable jusqu'à maintenant puisqu'on jouait des équipes de bas de classement. On va jouer contre des concurrents. Il faut croire si l'on veut espérer quelque chose. On a pris une très belle option avec les résultats de ce week-end. Il faut y croire à 100%, tout donner. C'est une belle opportunité. C'est parfois quand on s'y attend le moins que l'on fait des belles choses.
Je ne sais pas si Christophe Galtier compte sur moi en cette fin de saison, il faut lui demander. Je pense que plus il y a de monde disponible, plus le coach est content même si quelquefois ça implique des choix un peu difficiles. On a tous envie de jouer, c'est normal, le coach fera ses choix. Mais le fait de vivre ces choses-là, c'est déjà très bien. On va déjà bien reprendre et on verra. Je suis en fin de contrat, je pense que je vais quitter Saint-Etienne à la fin de la saison, c'est quasiment sûr. Pour l'instant, il n'y a rien de décidé concernant ma future destination, on verra. J'espère que ça va se décider dans les prochaines semaines. Je suis ouvert à tout, je n'ai pas de préférence particulière entre la France et l'étranger. Je veux continuer, c'est l'essentiel. La rumeur sur la liste noire ? C'est le lot des saisons, il y a toujours des choses un peu qui se disent, ça fait partie du jeu quand t'es dans un club médiatique. Forcément, quand ça va moins bien, il y a toujours des choses qui sortent. Je pense que ça a un peu touché le groupe même si on dit souvent le contraire. Ça a touché quand même un peu les joueurs même si ça n'a pas été quand même officiel, le club a démenti.
Je pense que c'est plutôt des bruits de couloir que vraiment une liste noire. Mais bon, la preuve en est que ça n'a pas arrêté la saison, on revient fort. Les gens râlent un peu parce que la qualité de jeu n'est pas forcément au rendez-vous mais quelquefois on ne peut pas tout avoir. Il faut savoir d'où on vient. Etre à cette position-là en ayant fait autant de matches et en ayant eu beaucoup de hauts et de bas, c'est une bonne chose. Ça montre quand même la qualité du groupe et du club à rester droit dans les moments difficiles. C'est une qualité qu'on montre à Saint-Etienne depuis plusieurs saisons : la stabilité, la régularité dans les bons résultats et dans les victoires. Il y a beaucoup de clubs qui n'arrivent pas à le faire et qui ont des moyens similaires voire plus hauts que Saint-Etienne. Le club est sur la bonne voie, même si nous les premiers, les joueurs, on aimerait faire du football champagne. Pour l'instant on ne peut pas. On prend les victoires et on verra la suite."
François Clerc a le match de Bâle en travers de la gorge (mai 2016)
Sur le plateau de W9, François Clerc est revenu hier soir sur l'élimination des Verts en Europa League à Bâle.
"Dans les vestiaires, il y avait de l'énervement contre nous et de la déception. Il y a tellement d'euphorie après un but qu'ensuite il y a un peu de déconcentration. Cinq minutes après un but, il y a des statistiques qui le prouvent, il y a un relâchement et souvent l'adversaire en remarque un. Je pense qu'il y avait aussi un peu de fatigue. C'est rageant de perdre comme ça car on a fait un bon match, une belle campagne européenne. On se fait éliminer en 16e, le bilan est bon sans être top. On a essayé, on a joué. Cette élimination, on en a beaucoup parlé entre nous. Ça a mis un petit coup derrière la tête à tout le monde. On a mis du temps à s'en remettre. Après ça on a fait des matches moyens, on a continué à prendre des buts en fin de match. C'est des trucs, on en reparle toute la vie. C'est comme les poteaux carrés. C'est rageant, c'est frustrant. Tu perds un peu de confiance, peut-être 10%. Les cinq dernières minutes, tu paniques un peu. Il a fallu du temps pour encaisser cette élimination.
Mais je retiens qu'on a malgré tout progressé en Europa League. Notamment en poule, on a montré du jeu, on a marqué des buts, on a gagné à l'extérieur, on n'a perdu qu'une fois à Rome en ayant inquiété la Lazio et en ayant fini à neuf. C'est dommage qu'on ne se soit pas qualifié pour les huitièmes. on aurait eu deux gros matches car il ne restait que des belles équipes. Notre précédente campagne européenne, ça faisait longtemps que le club n'avait pas été en Coupe d'Europe. Le groupe ne connaissait pas trop cette compétition. Quand tu la découvres, tu y vas un peu sur la pointe des pieds, tu ne te lâches pas trop. Cette saison, on s'est lâché. On n'a pas pris cette compétition à la légère. Marseille aussi l'a jouée à fond. ce sont des clubs qui ont la culture de la Coupe d'Europe. Nous, à Saint-Etienne, même si ça ne s'est pas trop bien passé l'année d'avant car on avait marqué très peu de buts, on voulait tous aller loin. Tous les supporters, tout l'environnement du club voulaient qu'on termine."
François Clerc annonce la fin de sa carrière (23 mai 2018)
Communiqué de l'ASSE
L'ancien défenseur
des Verts, vainqueur de la Coupe de la Ligue 2013, a annoncé qu'il mettait un
terme à sa carrière professionnelle.
A 35 ans, François Clerc ne rechaussera pas les crampons la saison prochaine.
Après une carrière riche de 363 matches, dont plus de 100 sous le
maillot Vert, l'ancien latéral droit se retire avec un palmarès remarquable.
Sacré trois fois champion de France, vainqueur de la Coupe France, de la Coupe
de la Ligue et de deux Trophées des Champions, l'ancien numéro 29 de l'AS
Saint-Etienne avait quitté le Forez lors de l'été 2016 pour s'engager avec le
Gazelec Ajaccio.
L'ASSE le remercie pour son implication sans faille sous le maillot vert et se
remémore avec plaisir le parcours victorieux en Coupe de la Ligue, lors de la
saison 2012-2013, mais aussi les campagnes européennes qui ont suivi.
L'ensemble du club lui souhaite pleine réussite pour ses futurs projets.
Info
Poteaux Carrés
N'ayant joué que 8
matches avec le Gazelec cette saison (le dernier à Bollaert le 29 septembre),
l'ancien latéral droit des Verts François Clerc a annoncé la
fin de sa carrière ce soir sur SFR
Sport.
"Au niveau de la santé, c'est un peu compliqué, mon corps ne veut plus trop subir toutes ces charges d'entraînements et de matches. J'ai des problèmes au genou. A un moment donné, il faut savoir dire stop. On tourne la page. C'était vraiment une super aventure, je me suis régalé. Il y a eu des bons moments, des moments un peu plus difficiles notamment avec les blessures. Il faut passer le relais, passer à autre chose. Maintenant on va bien se reposer, une nouvelle vie commence. On restera je pense toujours près du football. C'est le bon moment. J'ai 35 ans, j'en ai bien profité."
François Clerc président de l'ASF Andrézieux-Bouthéon ? (6 mars 2019)
Les voisins de l'ASF Andrézieux-Bouthéon ont décidé de changer de braquet. Après avoir échoué de peu l'an dernier dans leur objectif de montée en National, après avoir battu récemment l'OM en Coupe de France à Geoffroy Guichard, ils se découvrent une ambition nouvelle. L'ASF possède en effet les structures dignes d'un club de National, voire Ligue 2. Il faut maintenant augmenter le budget avant d'envisager la prochaine étape, le professionnalisme. Andrézieux-Bouthéon ne peut plus rester une association et doit être transformée en SASP (société anonyme sportive professionnelle). "C'est un dossier sur lequel je travaille depuis huit mois", confie le maire d'Andrézieux-Bouthéon, Jean-Claude Schalk.
Une assemblée générale s'est d'ailleurs tenue en début de semaine dernière pour changer les statuts du club. Jean-Claude Schalk s'est rapproché de Stéphane Tessier, ancien directeur général de l'ASSE, qui connait bien les rouages du foot professionnel. François Clerc a visité les installations. L'ancien Vert (2012-2016) serait prêt à prendre la présidence de la SASP dont dépendrait l'ASF mais il n'a pas souhaité s'exprimer pour l'instant. "Rien n'est encore signé. Mais cela va aller très vite maintenant." précise Jean-Claude Schalk dans les colonnes de France Bleu.
Pressenti pour prendre la présidence d'Andrézieux de l'ASF Andrézieux-Bouthéon, club partenaire de l'ASSE évoluant en National 2, l'ancien Vert François Clerc, qui va bientôt débuter une formation de manager général au centre de droit et d’économie du sport de Limoges, s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Je suis effectivement porteur d’un projet qui a été proposé au maire d’Andrézieux-Bouthéon, Jean-Claude Schalk. Je l’ai rencontré. D’autres personnes, des partenaires locaux qui sont déjà au club, feraient partie de l’aventure. J’ai présenté les choses mais il y a pas mal de travail à faire au niveau des conventions. Je devrais effectivement être le président de la SASP. Stéphane Tessier nous a donné des conseils pour faire évoluer ce projet mais n’entend pas tenir un rôle au sein du club. Loïc Perrin, dont le nom a été cité, ne fera pas partie de ces partenaires locaux. Il a une reconversion prévue à l’ASSE."
Sur le site officiel de l'ASF Andrézieux-Bouthéon, Chistophe Pereira a annoncé aujourd'hui, 29 mars 2019, que François Clerc allait lui succéder dès ce week-end à la présidence de ce club partenaire de l'ASSE classé actuellement 6e du groupe B de National 2, cinq points derrière le leader blésois et quatre points devant la réserve stéphanoise.
"J’ai prévu de quitter mes fonctions à l’issue de notre Assemblée Générale de ce samedi 30 mars 2019. Je souhaite que vous apportiez le même soutien à François Clerc, qui va aider à faire grandir le club dans les années avenir, par ailleurs, je ferai partie des investisseurs car je crois au projet qu’il nous a présenté. J’ai toujours essayé d’accompagner financièrement le club du mieux possible avec mes commerces qui me demandent aujourd’hui d’avoir un plus de temps à leurs consacrer, notamment pour de futurs projets."
Comme prévu, l'ancien latéral stéphanois François Clerc a été, le 30 mars 2019, officiellement intronisé nouveau président de l'ASF Andrézieux-Bouthéon pour le plus grand bonheur de l'édile de la ville Jean-Claude Schalk, qui affiche l'objectif de monter en Ligue 2. Le Progrès du jour revient sur cet évènement. Extraits : "À l’enthousiasme du maire, le défenseur qu’il était encore il n’y a pas si longtemps a répondu par la prudence. "On ne va pas fixer de calendrier d’accession, juste progresser étape par étape. Il faudra faire preuve d’humilité". On sait cependant que François Clerc, Jean-Louis Desjoyaux et deux autres investisseurs posséderont 70 % des parts de la SASP tandis qu’un pôle de huit partenaires locaux (Beaulaigue, Super, SBN, RS Finances, Khoel…) emmené par Christophe Pereira, qui a laissé son fauteuil de président de l’association à Philippe Pradier, détiendra les 30 % restants. L’identité locale sera donc forte, à l’image d’une équipe que la nouvelle direction souhaite voir renforcer par des joueurs qui n’auraient pas percé dans les centres de formation. À l’ASSE par exemple, dont l’ASF est partenaire. Ce serait la preuve que deux clubs pros peuvent cohabiter à moins de 20 km de distance."
L'avis deFrançois Clerc président de l'ASF Andrézieux-Bouthéon avant le match amical contre l'ASSE? (9 juillet 2019)
Ancien latéral droit de l'ASSE et actuel président de l'Andrézieux-Bouthéon Football Club, François Clerc nous a livré ses impressions avant le match qui opposera les deux clubs ce mardi à 19h00 à l'Envol Stadium.
C'est
parce qu'il a déjà un pape François, que tu as décidé de rester clerc ?
Ça commence fort, qu’est-ce que tu veux que je réponde à ça ? (rires)
C'est parce qu'il n'y avait plus de François président
que tu as décidé de le devenir ?
Non, rien à voir ! (rires) C’est quelque chose qui m’a toujours attiré. Ce
que je connais le mieux, c’est le football, depuis tout petit c’est ma
passion. Beaucoup de joueurs se tournent vers le coaching mais ça ne
m’attirait pas plus que ça. Je me voyais plus dans la peau d’un dirigeant,
c’est la globalité d’un club qui m’intéresse. Ça m’a toujours attiré
de piloter un club, c’est pour ça que j’exerce désormais ces fonctions. Je
n’y pensais pas tous les jours en me rasant quand j’étais un jeune joueur,
mais au fil des ans j’ai muri ce projet. Ma bonne connaissance du monde du
foot est un atout mais j’ai encore beaucoup de choses à apprendre,
j’apprends au jour le jour. Je dois parfaire ma connaissance de
l’administratif, j’apprends vite. J’avais déjà quelques bases, il faut
maitriser la comptabilité, la gestion d’une masse salariale. Je me suis porté
candidat pour suivre la formation de manager général dispensée au centre de
Limoges.
Quel bilan fais-tu de tes cent jours à la tête
d’Andrézieux-Bouthéon ?
C’est une très belle aventure. J’ai rencontré des gens sympathiques, je
travaille dans un club très sain. Il y a des gens très motivés et très compétents
à Andrézieux. On a déjà fait évoluer pas mal de choses depuis mon arrivée.
Sportivement, on n’est pas passé loin de la montée en National 1. On a changé
le nom du club, on a changé de logo. Administrativement, on s’est renforcé.
On a également travaillé sur plein de choses au niveau du recrutement. On a
bossé dans le domaine de la communication. On a aussi travaillé sur
l’organisationnel afin d’être plus efficace. On essaye de s’inspirer de
ce qui se passe chez les pros tout en gardant notre identité.
Dans la Loire, l’ASSE a le monopole du cœur. Il y
a de la place pour un peu de rouge et bleu à côté du vert ?
Les Verts sont incontournables dans la Loire et leur rayonnement dépasse
d’ailleurs le département. Nous on reste à notre place, je pense qu’il y a
une petite place pour nous. On va essayer de la prendre. On sait qu’on ne
concurrencera jamais les Verts mais on peut être un bon complément de
l’ASSE. Pour y avoir passé quatre super belles années, je connais
l’engouement qu’il y a dans la Loire autour du sport, du foot. Je suis
persuadé qu’il y a de la place pour Andrézieux, sinon je ne serais pas là !
Il y a de la place pour deux, de la place pour un club de très bon niveau et un
club un petit peu en-dessous. Je crois en une saine et respectueuse cohabitation
entre Saint-Etienne et Andrézieux-Bouthéon.
Toi président, tu renforceras le partenariat entre
les deux clubs ?
Le partenariat s’est officiellement terminé le 30 juin, mais il est prévu
qu’on en rediscute avec le président Roland Romeyer. On joue demain l’un
contre l’autre, ce sera l’occasion d’échanger à ce sujet. Nous, c’est
vraiment notre souhait de continuer le partenariat. Ce serait super. Le match
amical programmé demain montre qu’il y a des liens entre les deux clubs, ce
sera un évènement sympathique. Il n’y pas de raison qu’on ne continue pas
le partenariat.
François, tu es un président normal ou tu veux
exercer les pleins pouvoirs. Demain, c’est toi qui t’occuperas du coaching
de ton équipe, c’est toi qui diras « le changement, c’est maintenant ! »
?
(Rires) Non, le coaching, c’est le domaine réservé de l’entraîneur.
Chacun son rôle. Je pense que je serai quand même un président bien présent
mais pas omniprésent. Il faut laisser l’entraîneur travailler. Par contre je
serai là pour accompagner l’équipe, accompagner le coach. Je serai à leurs
côtés pour les aider, pour donner des conseils. J’aurai un œil avisé sur
ce qui se passera, et s’il y a quelque chose à dire sur le sportif je le
dirai. Mais en aucun je ne me permettrais de faire des choix qui relèvent de
l’entraîneur.
Toi président, tu t’inspireras de Nanard et Roro
? Que penses-tu d’ailleurs de la dyarchie au sommet de l’Etrat ?
C’est assez particulier, c’est vrai que c’est une vraie spécificité du
club même si ça l’est un peu moins dans l’organisation car ils se complètent.
Je pense qu’il y a de bonnes choses à apprendre d’eux, de bonnes idées
dont je peux m’inspirer. Je ne me gênerai pas pour leur demander des conseils
quand je les verrai. Président, ce n’est pas un poste facile. Il faut prendre
des décisions, il faut savoir trancher. Il faut montrer de la personnalité et
du caractère, ce qu’ils arrivent quand même bien à faire. Mine de rien ils
viennent d'enchaîner trois quinquennats et ils sont toujours là, moi je débute
tout juste mais j’espère m’inscrire dans la durée et réussir dans mes
nouvelles fonctions. Je trouve que les dirigeants stéphanois arrivent à gérer
plutôt bien l’ASSE. Les résultats parlent pour eux. Il y des cycles dans un
club, des bons et des moins bons. Depuis quelques années, l’ASSE joue le top
5 et arrive souvent à se qualifier en Coupe d’Europe. C’est la réussite de
tout un club.
Toi président d'Andrézieux-Bouthéon, tu restes
quand même supporter des Verts ? Sautes-tu comme un cabri quand t'entends
"Saint-Etienne, Coupe d’Europe ?"
Quelque part, je suis toujours supporter de Saint-Etienne. Bon, pas demain quand
même ! (rires) Mais je suis toujours avec beaucoup d'intérêt les Verts. J'ai
vécu de grands moments là-bas, j'ai ressenti une ferveur inégalable. Mais
forcément il y a maintenant un petit peu plus de retenue qu’un supporter. Je
suis le premier supporter d’Andrézieux-Bouthéon. Mais après, bien sûr
c'est les Verts. Je pense que les gens dans la Loire sont contents quand leurs
clubs vont bien, si les deux peuvent marcher, tant mieux !
Comme le disait un ancien président qui mangeait
des pommes, "les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles
concernent l'avenir". Comment sens-tu la prochaine saison des Verts ?
Je la sens plutôt bien. Les Verts ont gardé tout leur effectif, à quelques
exceptions près. Tous les joueurs majeurs sont restés. Bien sûr, le mercato
n’est pas terminé mais Sainté semble s’inscrire dans la stabilité. On le
voit sur le banc, c’est Ghislain Printant qui a pris la suite de son ami
Jean-Louis Gasset. Il connaît très bien le groupe. Côté joueur, il n’y a
pas eu de départ majeur, ils ont renforcé un peu l’équipe. Le recrutement
n’est pas terminé, à certains postes il manque encore des joueurs. On sait
qu’avec la Coupe d’Europe, il faut avoir un effectif un peu plus large. Mais
je reste résolument optimiste pour la saison prochaine.
Qui incarne le mieux la force tranquille à l’ASSE
?
Je pense que c’est Loïc. C’est quelqu’un de calme, qui répond présent
et joue bien son rôle de capitaine. A son poste, il y a joueur qui incarne
aussi la force tranquille malgré son jeune âge : William Saliba. Il est
impressionnant pour un joueur de 18 ans. Je pense que s’il continue de
progresser, on va entendre parler longtemps en Europe voire en équipe de France
sans problème. C’est une belle trouvaille du centre de formation, il faut féliciter
le joueur et le club. A priori on s’oriente vers un gros transfert de
l’ordre de 30 M€ assorti d’un prêt à Sainté dans la foulée. Ça peut
être un deal gagnant pour tout le monde. Le joueur va pouvoir s’épanouir à
Sainté, jouer des matches de Coupe d’Europe. Le club va pouvoir garder une
saison de plus un joueur de grande qualité tout en touchant une grosse somme
qui va permettre de développer et renforcer l’équipe.
Toi président, tu redoutes l’opposition de demain
?
On ne redoute pas l’opposition, ça reste un match amical de préparation, le
premier des deux équipes. On sait que Saint-Etienne est largement au-dessus
mais ça va nous permettre de vivre une belle fête. On est ravi de recevoir les
Verts dans notre super stade, à L’Envol. On va les accueillir comme il se
doit. Je pense que les supporters des Verts sont contents aussi de voir leur équipe,
de découvrir les nouveaux joueurs, de voir Andrézieux. Je pense qu’il y a de
la sympathie entre les deux clubs. Pour les joueurs de l’ASSE je pense que
c’est sympa de ne pas aller bien loin pour faire un match sur une bonne
pelouse. Ils seront dans les meilleures conditions, il y aura pas mal de monde
au stade. Ça promet d’être une belle fête, le résultat passera après. On
sait qu’on a peu de chances de gagner.