Données de janvier 2018

Mathieu DEBUCHY

Né le  25/07/1985 A Fretin (Nord)
Taille: 1,76 m Poids: 76 kg Nationalité: Française

Poste

Défenseur latéral droit

Au club depuis:  31 janvier 2018 (contrat de 6 mois) 
Premier match en L1: 
 Metz-Lille : 0-1 le 31/01/2004
Clubs précédents: US Fretin, Lille, Newcastle, Arsenal, Bordeaux, Arsenal
Palmarès: 
   Coupe Intertoto 2004 (Lille)   
                   Vice Champion de France 2005 (Lille)
                    Tournoi Toulon 2005 (France Espoirs)
                   Champion de France 2011 (Lille)
                   Coupe de France 2011 (Lille)
                   Finaliste Trophée des Champions 2011 (Lille)
                   Community Shield 2014 (Arsenal)
                   Coupe d'Angleterre 2015 et 2017 (Arsenal)
                Trophée UNFP : meilleur joueur de L1 février 2018
                                                         
Nombre de matches en L1:  242 
Buts en L1 :
16
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Sélections Nationales : France A (27 sélections, 2 buts)
Lille OSC (2003-2013)
Mathieu Debuchy signe son premier contrat professionnel avec son club formateur en 2003.
Le 25 mars 2006, dans le cadre de la 32e journée de championnat face à Strasbourg, il se blesse gravement dans un choc avec Abou Mosalem Farag. Les ligaments croisés du genou droit sont touchés et l'opération est nécessaire. Sa convalescence, qui dure plusieurs mois, lui fait manquer l'Euro espoirs 2006. Il retrouve la compétition le 24 octobre 2006 en Coupe de la Ligue face au Stade rennais.
Lors des saisons suivantes, il s'impose comme un joueur régulier dans ses performances malgré de nombreux pépins physiques. Lors de la 25e journée de la saison 2009-2010 face à Rennes, il est encore une fois sévèrement blessé. Héroïque, il retourne sur le terrain et il est même à l'origine du but permettant la victoire. Il ne retrouve les terrains que cinq journées plus tard.
Debuchy termine bien sa saison, marquant son premier et unique but de la saison lors de la 37e journée face à l'Olympique de Marseille, ce qui permet au LOSC d'espérer le titre de vice-champion de France lors de la dernière journée. Le club échoue cependant aux portes de la seconde place en perdant 2-1 à Lorient et termine alors à la quatrième place, qualificative pour la Ligue Europa.
Mathieu Debuchy, est « un joueur qui met la tête là où d'autres ne mettraient pas le pied » selon son ancien coach Claude Puel.
Titulaire indiscutable dans le couloir droit de son équipe lors de la saison 2010-2011, il est un des grands artisans du doublé coupe-championnat réalisé par le LOSC. Solide défensivement, il peut aussi se montrer décisif sur le front de l'attaque. Lors de cette saison, il délivre trois passes décisives et inscrit deux buts en 35 titularisations.
Fin 2012, il est élu dans l'équipe-type de Ligue 1 par le journal L'Équipe.
Il quitte son club formateur après plus de 300 matchs joués, faisant de lui le 3e joueur le plus capé de l'histoire du club.

Newcastle United (janvier 2013-2014)
Le 4 janvier 2013, Newcastle United et le LOSC confirment le transfert de Debuchy en Angleterre pour 6,5 millions d'euros. Il rejoint les Magpies avec à la clé un contrat de cinq ans et demi et porte le numéro 26. 

Arsenal (2014-janvier 2018)
En juillet 2014, il signe au Arsenal FC, Newcastle United reçoit une indemnité de transfert de 10 millions d'euros.
Le 11 janvier 2015, le défenseur est touché à l'épaule droite lors de la rencontre opposant Arsenal FC à Stoke City et se retrouve absent pour trois mois.
La saison suivante il perd sa place de titulaire au profit du jeune Héctor Bellerín qui s'est imposé au poste d'arrière droit durant sa longue période d'absence pour cause de blessure.

Prêt aux Girondins de Bordeaux (janvier-juin 2016)
Le 1er février 2016, il est prêté jusqu'à la fin de la saison aux Girondins de Bordeaux, alors que Manchester United était sur les rangs pour l'accueillir. Son passage à Bordeaux est perturbé par une blessure à la cuisse droite en février qui le prive de compétition pendant près de deux mois. De retour, il rechute le 11 mai lors d'un match de championnat contre lePSG.

AS Saint-Etienne (janvier 2018)
Libéré de son contrat par Arsenal, il s'engage en faveur de l'AS Saint-Etienne le 31 janvier 2018. Lors de son premier match avec le club du Forez, titularisé à son poste d'arrière-droit, il inscrit son premier but. Les verts s'imposent alors 2-0 contre l'Amiens SC.

Sélections nationales
Debuchy est sélectionné pour la première fois en équipe de France par Laurent Blanc pour le match amical face à la Norvège qui a lieu le 11 août 2010. Lors de ce match, il n'entre pas en jeu et la France perd 2-1 mais les médias affirment que le Lillois a été impressionnant pendant le séjour à Clairefontaine.
Le 2 octobre 2011 , il reçoit une nouvelle convocation avec l'équipe de France, pour pallier le forfait sur blessure de Bacary Sagna et en prévision des matchs cruciaux contre l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012. Le 7 octobre, il honore sa première sélection en étant titularisé sur le flanc droit de la défense face à l'Albanie au Stade de France (victoire 3-0).
Le 29 février 2012 , Debuchy est titularisé sur le côté droit de la défense lors de la rencontre amicale qui oppose la France à l'Allemagne (victoire 1-2). Grâce à ses deux passes décisives et une prestation remarquée, il est élu homme du match.
Le 27 mai 2012 , il marque son premier but en équipe de France lors du match amical face à l'Islande (victoire 3-2). Il inscrit, pour son retour en Bleu, le cinquième but face à l'Australie.
Il est titulaire lors de la Coupe du monde de football de 2014 au Brésil, à part lors du match face à l'Équateur (sans réel enjeu, un match nul suffisant pour se qualifier et terminer premier du groupe), où il laisse sa place à Bacary Sagna.
Prétendant à une place pour l'Euro 2016, sa blessure de mai 2016 se produit à la veille de l'annonce de la liste des joueurs retenus pour la compétition et l'amène à y renoncer.

Vie personnelle
Il est le père de quatre enfants, un garçon prénommé Lukas, né peu après le mariage du footballeur, deux filles, Manon et Lalou, ainsi qu'un petit garçon prénommé Mathi né le 2 janvier 2016.
Mathieu Debuchy est par ailleurs ouvertement catholique, n'hésitant pas à en parler dans ses interviews.

Mathieu Debuchy revient sur sa signature à l'ASSE (3 mars 2018) 

« Je suis très satisfait d’avoir fait ce choix-là. J’ai tout de suite adoré Sainté quand je suis arrivé car j’ai rapidement senti un esprit familial qui me convient parfaitement. Les résultats obtenus sont un plus. Le match à Amiens ? Je n’étais arrivé que quelques jours avant ! Tout a été facile pour moi, le staff et mes coéquipiers y sont pour beaucoup. Mon but m’a fait plaisir, il nous a permis de concrétiser notre domination. Honnêtement, il n’était pas prévu (rires) ! Le derby ? Une joie énorme, une fierté. On s’est battus jusqu’au bout et pouvoir marquer ce but est une délivrance. Je ne m’attends pas forcément à recevoir la balle et je marque du gauche. Elle n’est pas si facile à mettre et j’ai un peu de réussite ! L’important, c’est qu’elle ait passée la ligne de but. Les supporters n’étaient malheureusement pas avec nous au stade mais ils nous ont donné la force nécessaire le matin du match. »

Geoffroy-Guichard

« Le souvenir que j’avais comme adversaire était une rencontre de 2011, lorsque je jouais au LOSC. Je me rappelle bien de ce match. C’était la fin de saison, le titre était en approche mais il fallait encore donner un dernier coup d’accélérateur. L’ASSE nous avait rendu la tâche difficile. Et nous sommes sortis sous les applaudissements de Geoffroy-Guichard. C’était une magnifique sensation. C’est là que l’on voit que le public stéphanois est un public de connaisseurs. »

 

 

Saison Club Joués Buts Coupes Europe
1992-1993 US Fretin (jeunes)        
1993-2003 Lille OSC (formation)        
2003-2004 Lille OSC (L1) 6 0 1m, 0b  
2004-2005 Lille OSC (L1) 19 3 4m, 0b C1+C3 : 4m +6m, 1b
2005-2006 Lille OSC (L1) 27 4 3m, 0b C1 +C3 : 4+2m, 0b
2006-2007 Lille OSC (L1) 22 1 4m, 0b C1 : 5m, 0b
2007-2008 Lille OSC (L1) 16 0 2m, 0b  
2008-2009 Lille OSC (L1) 30 0 4m, 1b  
2009-2010 Lille OSC (L1) 31 1 2m, 0b C3 : 5m, 0b
2010-2011 Lille OSC (L1) 35 2 8m, 0b C3 : 6m, 0b
2011-2012 Lille OSC (L1) 32 5 5m, 0b C1 : 6m, 0b
2012-2013 Lille OSC (L1) 15 0 2m, 0b C1 : 3m, 0b
Newcastle United (L1 Angleterre) 14 0    
2013-2014 Newcastle United (L1 Angleterre) 29 1 3m, 0b  
2014-2015 Arsenal FC (L1 Angleterre) 10 1 2m, 0b C1 : 3m, 0b
2015-2016 Arsenal FC (L1 Angleterre) 2 0 2m, 0b C1 : 3m, 0b
Bordeaux (L1) 9 0    
2016-2017 Arsenal FC (L1 Angleterre) 1 0    
2017-2018 Arsenal FC (L1 Angleterre) 1 0 3m, 0b C3 : 4m, 1b
janvier 2018 : ASSE (L1) ... ... ...  
2018-2019 ASSE (L1) .. ..    

Mathieu Debuchy, le sens caché de ses tatouages (Source : Le Parisien le 20 juin 2014)

Une passion de jeunesse
Son premier tatouage, Mathieu Debuchy se l'est offert alors qu'il n'avait que 16 ans, sans demander la permission à ses parents "qui sont d'ailleurs contre" souligne le sportif. Son premier tatouage, il s'en rappelle comme si c'était hier, il s'agit du gros motif tribal qu'il porte sur le pectoral droit. Il fera ensuite tatouer le prénom de son amoureuse, Ludivine, sur le bras. Elle deviendra son épouse en juin 2007 et la mère de ses trois enfants. Ce qui lui permet de se faire tatouer facilement ? Son copain Gégé : "J'ai aussi un ami tatoueur, Gégé, donc ça facilite les choses. Je n'ai pas besoin d'attendre un mois pour avoir un rendez-vous". Malin le Mathieu !

Un hommage à ses enfants
Mathieu Debuchy et sa femme sont les parents de trois enfants. Lukas, un petit garçon né peu après le mariage du footballeur, puis Manon et enfin Lalou. Leurs prénoms et dates de naissance sont tatoués sur le corps du jeune papa, notamment sur ses jambes en ce qui concerne les deux aînés. Lalou, la petite dernière, a son prénom tatoué en bas du dos de son papa, sur un parchemin encadré de deux colombes. Mais le tatouage dont Debuchy est le plus fièr c'est celui qui recouvre entièrement son bras gauche : "Ma plus belle oeuvre, c'est mon bras gauche, que j'ai fait entièrement. Il symbolise ma famille et résume ma vie".

Debuchy l'homme pieux
Une grande partie des tatouages du beau défenseur de l'Equipe de France sont en hommage à Dieu. Il a, sur la poitrine, un gros tatouage représentant des mains jointes en position de prière, avec un chapelet. Il a également trois anges en haut du dos, un pour chacun de ses enfants. "Je prie tous les soirs pour les miens. Je crois profondément en Dieu, à ce qu'il peut apporter à ma famille. C'est ce que je demande dans mes prières" a confié le jeune homme au Parisien.

Ses projets "tattoo"
En tant que passionné du tatouage, Mathieu Debuchy ne compte évidemment pas s'arrêter là. Il adorerait se rendre aux Etats-Unis, pour visiter des salons spécialisés et se faire tatouer de l'autre côté de l'Atlantique. "Quand j'irai aux Etats-Unis, j'aimerais bien me faire tatouer là-bas, à Miami particulièrement, où les tatoueurs sont vraiment top. C'est La Mecque". En 2012, il parlait de se faire tatouer un lion dans le dos, son signe astrologique et son animal fétiche.

Mathieu Debuchy, tout avait si bien commencé ? (Source : So Foot, le 29 août 2015)

Débarqué à Arsenal en provenance de Newcastle en début de saison dernière, Mathieu Debuchy a réussi à faire son trou dans l'effectif londonien. Avant de perdre du terrain, miné par les blessures.

«Newcastle était clairement une étape avant de partir dans l'un des clubs de haut de tableau. J'ai quand même passé une année et demie formidable à Newcastle. J'ai des regrets d'avoir quitté les fans, mais c'était prévu.» Dans les colonnes de La Voix du Nord, en avril dernier, Mathieu Debuchy ne se cache pas quant à ses choix de carrière stratégiques. Le natif de Fretin le savait, Newcastle ne serait pour lui qu'un tremplin, avant d'atterrir plus haut. Mais là où de nombreux Français ont essayé d'utiliser le même levier sans succès, l'ancien Lillois a parfaitement réussi son coup. Propulsé titulaire indiscutable dans le couloir droit d'Arsenal, il en a également profité pour s'imposer dans celui de l'équipe de France. Mais comme rien n'est jamais simple dans la vie, Debuch' a connu les blessures. Puis l'éclosion d'un certain Bellerin.

Une trajectoire linéaire


Après une saison et demie pleine dans le Nord-Est de l'Angleterre, Mathieu Debuchy a enfin réalisé son rêve l'été dernier : intégrer une grosse écurie. Un membre du Big Four. Une progression constante pour celui qui a toujours su convaincre ses différents entraîneurs qu'il était le meilleur choix possible. Loin d'avoir été considéré comme un futur crack lors de ses premières années de professionnalisme, le garçon a su faire profil bas, bosser et gagner sa place. Toujours. Une trajectoire parfaitement linéaire qui a permis au garçon formé à Lille de s'envoler pour l'Angleterre en janvier 2014. Direction Newcastle et son climat peu clément. Là-bas, Debuch' fait le taf. Et plutôt bien. Titulaire, le latéral prend part à pratiquement tous les matchs de l'équipe, étant même l'un des joueurs les plus utilisés par Alan Pardew. Des performances qui ne laissent pas insensible un homme farouchement attaché à ses compatriotes : Arsène Wenger. Séduit par le pote de Cabaye, l'Alsacien dégaine le chéquier l'été dernier pour que Mathieu vienne pallier le départ d'un autre Français, Bacary Sagna, qui vient alors de céder aux sirènes alléchantes de Manchester City. Le pari se paie cash puisque Debuchy se fond immédiatement dans le collectif londonien. Une réussite satisfaisante quand on sait que les Frenchies passés par les Magpies ne connaissent pas toujours la même trajectoire. De Cabaye à Ben Arfa en passant par Gabriel Obertan et N'Zogbia ou plus récemment Rémy Cabella, tous n'ont pas su sauter à pieds joints sur le trampoline noir et blanc. Debuch', lui, a parfaitement su prendre son envol.

Blessures à répétition

Malheureusement, en football, rien n'est jamais figé dans le marbre. Et après un début de saison en fanfare, Debuchy se pète la cheville à la mi-septembre. Un énorme coup dur. Absent des terrains pendant trois mois, le Français fait tout son possible pour revenir au top, le plus rapidement possible. La récompense arrive en guise de cadeau de Noël avant l'heure, le 9 décembre, face à Galatasaray. Et très vite, l'ancien Lillois retrouve ses marques, quand bien même Wenger décide de le positionner dans l'axe. Un retour en trombe, mais malheureusement éphémère. À peine un mois plus tard, c'est cette fois l'épaule du Français qui lâche. Nouvelle opération et nouvelle indisponibilité. Trois mois, encore. Une énorme désillusion, d'autant que dans le même temps, un homme commence à faire son trou dans le couloir droit : Héctor Bellerín. Du haut de ses vingt piges, l'Espagnol enchaîne les performances concluantes, faisant presque oublier l'homme à la coupe de cheveux improbable au poste de latéral. D'ailleurs, le Français n'a toujours pas récupéré son poste, et s'il était bien titulaire pour le premier match des Gunners en championnat, ce n'était qu'à cause de la blessure de Bellerín. Lequel a depuis repris un poste qui semble désormais lui appartenir. Pour l'ancien Magpie, il va donc falloir trimer dur pour aller détrôner son jeune concurrent. Un challenge d'autant plus grand que l'Euro se profile à l'horizon, et si Didier Deschamps semble encore lui faire confiance pour l'instant, nul doute que cette situation ne peut durer éternellement. Mathieu Debuchy le sait, il vient d'entamer la saison de tous les dangers.

Mathieu Debuchy, c'est fini ? (Source : So Foot, le 7 septembre 2016)

Toujours bloqué par Héctor Bellerín à Arsenal, Mathieu Debuchy voit son avenir en équipe de France compromis. Et les arrivées de Djibril Sidibé et Sébastien Corchia devraient totalement l'enterrer...

Il a été l'un des noms les plus cités de la dernière journée du mercato. Mais quand le gong a retenti, Mathieu Debuchy était toujours bloqué à Arsenal. La faute, selon certaines sources anglaises, à une blessure au mollet qui aurait refroidi les prétendants. Ou un choix délibéré d'Arsène Wenger selon d'autres, puisqu'après avoir cédé Calum Chambers en prêt à Middlesbrough, l'Alsacien ne voulait pas se retrouver jusqu'à janvier sans doublure digne de ce nom pour l'Espagnol Héctor Bellerín. Dur pour le natif des Hauts-de-France, que Tuttosport annonçait dans le viseur de l'Inter Milan, une piste de plus sur une longue liste de rumeurs : Fiorentina, West Ham, Galatasaray... Et aussi Bordeaux, dont l'entraîneur, Jocelyn Gourvennec, s'était dit favorable à la venue de l'international français. Si les Girondins pouvaient assurer une place de titulaire à l'intéressé, ils n'ont pas eu les reins assez solides financièrement pour conclure. On pourrait parler de poisse si le joueur n'avait pas – selon d'autres rumeurs – refusé la Roma mi-août, car il pensait pouvoir trouver un point de chute à Londres. Ou au pire en Premier League.

Dans les vingt-cinq d'Arsenal pour la Premier League
Le mois de septembre entamé, voici donc l'ancien Lillois dans une impasse : un club où il n'a fait que vingt-deux matchs et a perdu sa place quand il s'est disloqué l'épaule en janvier 2015, et où il n'a plus vraiment d'avenir, si ce n'est comme figurant. À moins que son concurrent Bellerín ne subisse une grave blessure. Sauf qu'à la lecture du carnet de santé, Debuchy semble bien plus susceptible de rechuter que son cadet. À Bordeaux, où il a tenté de se relancer à l'hiver 2016, son organisme n'a pas tenu sur la durée le retour à un rythme de titulaire. Et c'est sur blessure qu'il a perdu son pari pour l'Euro 2016, Didier Deschamps ayant initialement eu l'idée de le prendre dans les vingt-trois. Seule bonne nouvelle en ce début de saison, il a été inclus dans les vingt-cinq joueurs d'Arsenal âgés de plus de vingt et un ans pour la Premier League. Brice Dja Djédjé ne peut en dire autant à Watford. Mais pour Debuchy, cela représente bien peu de garanties. Et un sacré coup dur dans ses prétentions internationales.

Cinquième dans la hiérarchie des Bleus ?
Déjà distancé par Bacary Sagna et Christophe Jallet, le Gunner a vu Djibril Sidibé et Sébastien Corchia passer devant lors du dernier rassemblement. Le néo-Monégasque et le Lillois représentent bien plus l'avenir et ont l'avantage d'être des titulaires inamovibles dans leurs clubs respectifs. Sans parler de Bacary Sagna qui, à trente-trois ans, ne semble plus une priorité pour Didier Deschamps, mais restera une alternative bien plus envisageable, si besoin. Aujourd'hui, il semble même inconcevable d'imaginer un avenir international pour l'ancien Lillois. Il va déjà lui falloir lutter pour sauvegarder ce qui peut l'être d'une carrière qui a pris du plomb dans l'aile à l'été 2014, quand il a décidé de s'engager à Arsenal. À trente et un ans, le temps joue clairement contre lui et, manque de bol, il devrait perdre quatre mois de plus à Londres...

 

Le retour de Mathieu Debuchy (Source : So Foot, le 23 novembre 2017)

Alors qu’on croyait l’ancien latéral droit des Bleus enterré et définitivement boudé par Arsène Wenger, Mathieu Debuchy refait finalement son apparition lors des matchs de coupe cette saison. En tant que défenseur central.

Seize. C’est le tout petit nombre de minutes passées sur le pré par Mathieu Debuchy sur l’intégralité de la saison 2016-2017. Et ce, toutes compétitions confondues. En général, quand ce genre de constat s’impose alors qu’il n’y a pas eu de graves blessures ou de longues suspensions à l’horizon, c’est mauvais signe. Très mauvais signe. Surtout si on parle d’un footballeur qui a dépassé la trentaine et qui n’a disputé qu’une quinzaine de rencontres la saison précédente. Alors forcément, tout le monde avait zappé le latéral. En tout cas, personne ne pensait le revoir de sitôt sur un terrain lorsque la fin du mercato s’est officialisée et que son nom paraissait toujours dans la liste de l’effectif d’Arsenal malgré des sollicitations de Nice et de l’Olympique de Marseille. Arsène Wenger ne comptait plus sur lui – il ne l’a jamais caché – et il y avait certainement meilleur à son poste. Lui n’avait de toute façon plus la puissance pour faire face à l’intensité anglaise. Du coup, chacun lui a tacitement dit bye bye, en espérant quand même le voir réapparaître dans quelques mois au sein d’une équipe moins guindée et avec plus de place.

Trois titularisations en deux semaines
Raté. Debuchy est bien réapparu, mais avec les Gunners. Pas en Premier League, d’accord, mais en Ligue Europa, ce qui n’est pas mal pour un joueur qu’on pensait placardisé. Il y a un gros mois de ça, le 19 octobre 2017 pour être précis, l’ancien Lillois a donc enfilé son maillot de professionnel pour la première fois depuis le 27 novembre 2016. Sur le terrain de l’Étoile rouge de Belgrade, pour une victoire arrachée à la 85e minute par Olivier Giroud (1-0), autre Français en mal de titularisations. Certes, l’adversaire n’était pas des plus coriaces. Reste que l’arrière droit, qui n’avait plus joué depuis presque un an et qui aurait donc pu montrer un manque de rythme, a tenu son rang pendant 90 minutes. Mieux : il est le deuxième homme de son équipe qui a touché le plus de ballons (81) et celui qui a remporté le plus de duels aériens.

Cinq jours plus tard à peine, en League Cup cette fois, le bonhomme est de nouveau aligné d’entrée contre Norwich. Prolongation oblige, l’international (27 sélections, mine de rien) reste sur la pelouse 120 minutes. Le temps de se qualifier pour le tour suivant (2-1). Tout en sérénité. Enfin, la dernière note positive date du 2 novembre, lorsque ses potes et lui reçoivent l’Étoile rouge avec un résultat nul sans but encaissé à la clé. Encore une fois, l’éphémère Girondin (il avait été prêté pour quelques mois à Bordeaux début 2016) ne loupe aucune seconde de la partie. Et encore une fois, il affiche une superbe forme (joueur ayant le plus touché la balle avec 105 ballons et ayant, encore, le plus gagné de duels aériens).

C'est que Mathieu dispose d'un mental à toute épreuve. «S'il l'a certainement développée durant sa carrière, sa force mentale constitue son principal atout depuis le départ. Dès le centre de formation, il était au-dessus de ses coéquipiers sur ce plan-là, rappelle Grégoire, son frère aîné. Il a dû traverser de gros obstacles dès son plus jeune âge. Comme sa rupture des ligaments croisés à quinze ans, une blessure pas courante quand on est si jeune. Il a dû revenir au top pour pouvoir signer son contrat pro. Mon frère est un vrai professionnel qui est irréprochable dans son boulot et dans son état d'esprit, et il est encore en train de le démontrer. Baisser la tête et ne plus travailler, ça ne lui ressemble pas. Même s'il a connu des moments vraiment difficiles ces derniers temps.»

Ça plane dans l'axe
Suffisant pour le voir désormais titulaire lors de chaque match de coupe, au moins ? La réaction d’Arsène Wenger, satisfait de son gars après le succès contre Norwich, penche en ce sens. «Nous sommes tous très heureux pour lui car il a vécu des moments difficiles, s’est ainsi enthousiasmé le technicien dans le Evening Standard. Le fait de jouer 120 minutes a été un bon coup de boost pour lui. Maintenant, il a besoin de récupérer. Mais il est de nouveau candidat à défendre sa place dans l'équipe.» L’entraîneur alsacien peut également s’auto-féliciter. Car s’il n’est pas pour rien dans la déchéance de Debuchy (il s’était notamment opposé au transfert du Tricolore à Manchester United en janvier 2016), le coach rouge a eu la bonne idée de le relancer dans le game en le plaçant dans l’axe droit de sa défense à trois. Un poste qu'il connaît déjà un peu, selon Grégoire : «Il y a fait quelques piges au début à Arsenal. À Bordeaux et à Lille également, quand il y avait des absents. Il s'y sent à l'aise. Au regard des derniers mois traversés, il ne fera de toute façon pas le difficile. Mais de par son profil de défenseur dans l'âme, ça lui va bien. Et ça lui plaît.»

Installé dans ce rôle, l’ex de Newcastle peut faire jouer sa vitesse, ses aptitudes dans les airs et sa solidité naturelle, sans trop fatiguer ses jambes de 32 ans qui n’ont plus à multiplier les allers-retours dans le couloir. «Son avenir est peut-être en tant que défenseur central, a d’ailleurs reconnu Wenger. Il a les qualités pour cela, notamment dans le jeu aérien. Il n'est peut-être pas grand, mais il gagne un nombre impressionnant de ballons dans les airs.» Une preuve supplémentaire ce mercredi soir à Cologne ? Peut-être. Une chose est sûre, Debuchy voit plus loin. «Il arrive en fin de contrat en juin et il se tient prêt pour une nouvelle aventure, assure le frangin. Mais même si son bail ne s'arrêtait pas, il se serait comporté de la même manière. Les gens ne le savent pas, mais il n'a jamais été blessé ces derniers mois en Angleterre. Et il n'a jamais arrêté de bosser. Il se dit simplement que la fin du tunnel est proche.» En attendant, toute lumière est bonne à capter.

Geoffrey Dernis répond aux questions sur Mathieu Debuchy  (Source : Poteaux Carrés 2 février 2018)

Geoffrey Dernis, qui a évolué plusieurs saisons au LOSC avec Mathieu Debuchy, nous a parlé entre deux tournées de la quatrième et dernière recrue stéphanoise du mercato hivernal.

Debuchy sera le deuxième Mathieu de l’histoire à jouer sous le maillot vert. Il a d'ailleurs joué comme toi avec le premier, Bodmer. (Poteau gauche)
On a joué tous les trois ensemble au LOSC il y a 59 ans ! (rires) C’est un beau clin d’œil de voir les deux Mathieu s’affronter ce samedi soir au Stade de la Licorne. Malheur au vaincu, bonheur au vainqueur ! Chacun sa merde. Amiens, on s’y attendait, et Sainté, c’est beaucoup plus surprenant, sont deux clubs qui jouent le maintien cette saison. Je pense que ça va être un match ouvert.

 Qui sera le prochain sur la liste portant ce prénom et ayant joué avec toi chez les Dogues ? Chalmé ou Delpierre ? (Poteau droit)
Je crois qu’il faut avoir un seul « t » pour jouer à Sainté.

 On a pourtant eu Matt, un autre de tes anciens collègues (José)
(Rires) Je parlais des Matthieu. Je verrais bien Chalmé à Sainté. Un bon mec d’expérience. Il va servir à rien mais il peut être là ! (rires)

 Quels souvenir gardes-tu de Mathieu Debuchy quand vous étiez au LOSC ? (Greenwood)
Quand je l’ai connu, moi j’étais déjà confirmé et pas lui ! (rires) Déjà quand il était jeune, je m’étais bien rendu compte qu’il atteindrait un niveau international. Dès ses débuts avec les pros, Mathieu a montré qu’il avait un gros potentiel. Pour moi c’est un très bon renfort pour Saint-Etienne. Il a la mentalité. C’est un personnage qui correspond très bien aux valeurs que représente l’ASSE. C’est un mec qui va se défoncer, qui a toujours été comme ça. C’est un très bon joueur. Je pense que c’est quelqu’un qui va faire énormément de bien à Sainté.

 Tu as joué avec Debuchy au début de sa carrière. Il ne jouait pas latéral au début, si ? (Aloisio)
Quand il a débuté, c’était un numéro 6, un milieu défensif. Mais il est vite passé arrière droit. Je l’ai connu en numéro 2, moins longtemps certes, mais je l’ai vu évoluer à ce poste-là quand je jouais avec lui à Lille. Il a également joué milieu droit dans sa carrière, y compris en équipe de France.

 Geoffrey, es-tu toujours en contact avec Mathieu ? A-t-il pris des renseignements sur l'ASSE auprès de toi ? (Stéphanois)
On a été amené à se revoir plusieurs fois. Quand on se croise, on est content de se revoir, on discute. Ce n’est pas tout à fait ma génération, il a cinq ans de moins que moi. Il est plutôt de la génération Yohan Cabaye. Même si je ne suis plus en contacts réguliers avec Mathieu, je continue de le suivre avec attention. C’est un mec qui gagne à être connu, il a une mentalité super. Mathieu n’a pas eu besoin de m’appeler, il n’a pas besoin de savoir comment ça se passe. Même si le club vit une période difficile, Saint-Etienne ça reste Saint-Etienne ! Il a joué suffisamment de fois à Geoffroy-Guichard pour comprendre ce que ça représentait.

 Quels sont ses points forts ? (Thomi)
C’est son caractère de gagneur. C’est quelqu’un qui se bat comme un beau diable pendant 90 minutes. Il ne ménage pas ses efforts. C’est un très bon contre-attaquant qui a une très bonne qualité de centre. Il peut apporter une sérénité défensive mais aussi de l’allant offensif, il aime attaquer.

 Quels sont ses points faibles ? (Thomi)
On a tous des petits défauts. Mais Mathieu a quand même été international. Le petit hic qu’il peut y avoir actuellement c’est peut-être son manque de temps de jeu. Il dit qu’il se sent bien physiquement mais va-t-il pouvoir enchaîner les matches comme il était capable de le faire quand il jouait régulièrement. J’ai le souvenir d’un mec qui se donnait à fond. Le fait qu’il ait peu joué ces derniers mois peut lui porter préjudice. Maintenant, avec l’expérience, je pense qu’il va pouvoir gérer. Moi ce que je lui souhaite, c’est de grapiller vite l’ambiance qu’il y a, d’aider l’équipe à remonter, de combler les lacunes défensives de Sainté. Le connaissant un peu, je pense qu’il va vite se fondre dans l’équipe.

 Comment est-il dans le vestiaire ? Note-le s'il te plait : plutôt (Fred) austère (0) ou Geoffrey Dernis (10) ? (Malmont)
Moi je n’ai pas d’égal ! (rires) Mathieu est un garçon assez discret. C’est un bon vivant, mais ce n’est pas le mec qui va te mettre la grosse ambiance. C’est un mec sérieux, qui vient faire son travail. C’est un coéquipier exemplaire, qui me fait un peu penser à Loïc Perrin. C’est sérieux, ça travaille mais ça ne fait pas de bruit.

 Est-ce que tu penses qu'il va réussir à revenir à un niveau qui lui permette de retrouver l'équipe de France ? (Greenwood, Thomi)
Franchement, je le vois mal retrouver l’équipe de France. J'espère me tromper, mais vu le peu de compétition qu’il a eu, le délai est à mon avis trop court pour retrouver les Bleus. Bien sûr je lui souhaite de cartonner et de surprendre tout le monde, mais aujourd’hui il faut plus qu’il se mette en tête de réussir une belle demi-saison avec Saint-Etienne pour montrer qu’il existe encore, et après on verra…

 Mathieu Debuchy est le quatrième ex-international recruté cet hiver par l’ASSE. Comment juges-tu le mercato stéphanois ? (Poteau droit)
Pour moi c’est Saint-Etienne qui a fait le meilleur mercato hivernal. L’ASSE a pris de vrais renforts. Après, c’est facile de le dire par rapport aux noms, il faudra bien sûr que ça se confirme sur le terrain. Mais il n’y pas de raison qu’ils aient tout perdu des grosses qualités qu’ils ont montrées par le passé. Personne ne dénigre les qualités de chaque joueur qui a été pris. Ntep c’est un bon joueur, on le connait tous. Il a marqué dès son premier match à Geoffroy-Guichard. De toutes les recrues, c’est celui qui a forcément le plus de marge de progression. Il est plus jeune que les autres. M’Vila on l’a connu très bon par le passé, maintenant on va voir ce qu’il va donner sous le maillot vert. Subotic a l’expérience du haut niveau et des qualités pour apporter de la sérénité à la défense.  

Physiquement, Mathieu n'est-il pas un peu "cramé" ? (Parasar) A-t-il encore le coffre pour jouer latéral ? Ne serait-il pas mieux en défense centrale ? (Stéphanois)
Je ne le vois pas du tout en défense centrale et je ne pense pas qu’il soit cramé. C’est typiquement français de dire qu’à 32 ans on ne sait plus courir. Malgré son faible temps de jeu, je suis convaincu que Mathieu s’est entraîné chaque jour. S’il a conservé l’hygiène de vie qu’il a toujours eue, il n’y a pas de raison qu’il soit moins bien. Tout est une question de préparation. Un mec sérieux, qui travaille et qui s’entretient, il n’est pas fini à 32 ou à 33 ans. Les mecs qui font le marathon n’ont pas tous 20 ans. Connaissant le très grand professionnalisme, je suis sûr qu’il se donne tous les moyens pour être prêt. Moi je pense vraiment qu’il va assumer son statut.

 Le fait qu'il ait peu joué ces dernières saisons (38 matchs depuis juin 2014) n'est-il pas un handicap car le but du recrutement hivernal de l'ASSE est bien d'avoir des joueurs rapidement opérationnels pour sauver le club de la relégation ? (Stéphanois, ForeverGreen)
Je pense que Mathieu sera opérationnel car il n’est pas blessé. Lors de son précédent prêt, il y a deux saisons à Bordeaux, il avait eu des pépins musculaires. Mais manifestement ces problèmes sont derrière lui. S’il n’a pas trop joué ces 18 derniers mois, ce n’était pas lié à un problème physique, c’était plutôt des choix d’entraîneur. Mathieu a quand même joué des matches de Coupe d’Europe et de Cup cette saison, et apparemment il a été performant les rares fois où Arsène Wenger a fait appel à lui. L’entraînement ne remplace pas les matches, c’est vrai. Mais en même temps si Mathieu enchaîne les matches chez les Verts, il peut retrouver son vrai niveau et satisfaire tout le monde. Rien que pour sa mentalité, c’est important de pouvoir compter sur un mec comme ça !

 Avec Mathieu, on ne va plus prendre de but, si ? (Poteau droit)
Si ! Les Verts vont encore en prendre. Si les Verts ne prennent plus de but d’ici la fin de saison, je paye à tous les potonautes un verre dans mon bar ! (rires)

 Y a-t-il un risque que Debuchy dans la colle ? (ForeverGreen)
(Rires) Non ! Pas de risque que Debuchy dans la colle, ni dans l’alcool d’ailleurs ! (Rires)

 Tant mieux, sinon on se barre de ton bar ! Penses-tu qu'il serait prêt à s'investir chez les Verts sur une durée plus longue si ça se passe bien jusqu'en mai ? (buffy)
Oui, un peu comme Rémy Cabella, on en avait déjà parlé. C’est des compétiteurs, des mecs qui donnent toujours tout sur un terrain. Tu sens ces choses-là. Après, il faudra voir dans quel état d’esprit sera Mathieu, est-ce qu’il sera prêt à poursuivre l’aventure. En tout cas une chose est sure, il colle bien à l’identité du club !
 

Est-ce qu’un buffy vaut Debuchy ? (Aloisio)
Quand même pas ! (rires)

 Mathieu est né à Fretin, est-ce à dire qu’il est menu ? (Poteau gauche)
 (Rires) Pas spécialement ! Comme il a une excellente hygiène de vie et que c’est un bosseur, je ne me fais pas de souci. C’est vraiment le rythme des matches qu’il va devoir vite retrouver mais pour le reste, je n’ai pas de réserve. Mathieu a toujours été affûté et très pro, je ne vois pas pourquoi aujourd’hui il changerait ! Il a besoin de prouver à lui-même qu’il peut être là. Il veut aussi le prouver à beaucoup de monde. Il a déclaré qu’il a encore les Bleus dans un coin de sa tête, il sait par quoi ça passe…

 Suite à la sévère épidémie de grippe qui semble toucher le Forez, rassure moi Denis, Mathieu est-il vacciné ? (Thomi)
Je pense que oui. En tout cas il est majeur ! (rires)

 Penses-tu que Mathieu ait conscience de l'importance de ce que représente un vrai derby ? Après l'affront du match aller sera t'il présent dans le combat et dans la mentalité ? (asse4284)
Bien sûr qu’il en conscience. Il sera sans aucun souci dans la mentalité du derby. Il en a gagné avec Lille contre Lens, je lui souhaite d’en faire de même avec les Verts contre Lyon, même si ça risque quand même d’être compliqué. Mais avec Lille il déjà inscrit un but victorieux à Lyon, la saison où il en avait fait de même à Geoffroy-Guichard ! [ndp2 : 2005-2006, ndp2]

 Est-ce que Mathieu aime apporter ses qualités aux jeunes ? Pourra t'il permettre à Janko de réussir son premier centre de l'année ? (asse4284)
 (Rires), c’est salaud pour Janko ! Quand j’ai connu Mathieu, il avait peu d’expérience, c’est plutôt nous qui lui donnions des conseils. Avec l’expérience qu’il a acquise depuis, je pense qu’il va conseiller les autres, dont Janko. Mais rassure-moi, il a quand même réussi un centre ce mec, non ? 

Lors d’un match de pré-saison contre Dijon, il y a eu un centre de Janko pour une tête de Diony qui a fait but. Collector ! (Kabigon)
En effet ! (Rires)

 Debuchy est-il un fesse-Mathieu ? (aloisio)
J’en sais rien mais on va dire que oui ! (rires) Mathieu est avare. Mais pas de ses efforts !

 Comme l'a souligné le blog Coulisses du sport, Mathieu Debuchy est réputé pour ses nombreux tatouages religieux : "son bras gauche, arbore un chapelet. Il a des mains jointes en prière tenant un chapelet au pectoral gauche, le Christ Rédempteur du Corcovado sur sa jambe, et une croix latine à l'avant-bras droit, un peu à la manière dont les Chrétiens d'Orient gravent des croix au poignet pour montrer leur fidélité à leur Dieu jusqu'au martyre." Il était destiné à rejoindre notre Dieu Loïc Perrin et Saint Etienne, premier martyre chrétien ? (José)
Carrément ! Rien n’est innocent, ça devait se finir comme ça.

 "Les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers" peut-on lire dans l’évangile selon Saint Mathieu. Du coup on va finir sixième et les vilains barragistes, c’est bien ça ? (Barre transversale)
Toi t’es en train de t’enflammer ! (Rires) Que Saint-Etienne retrouve la forme, ce sera déjà une bonne chose. Que les Verts fassent un bon match à Lyon, ce sera une très bonne chose. Après, il faudrait un gros concours de circonstances pour que les Verts finissent devant les Lyonnais. J’aimerais que ça se fasse mais honnêtement ça va être compliqué. On a quand même 22 points de retard actuellement !

 Quel morceau a interprété Debuchy lors de son bizutage : Prélude à l’après-midi d’un Faune ou Pelléas et Mélisande ?
Il a dû chanter du Matthieu Chédid. Je dis aime !

 Merci à Geoffrey pour sa disponibilité et sa bonne humeur

Le retour de Mathieu Debuchy en bleu est-il possible ? (Source : Poteaux Carrés 21 février 2018)

Recrue de dernière minute du mercato hivernal stéphanois et auteur de débuts tonitruants, Mathieu Debuchy sait qu'il a une carte à jouer au poste de latéral droit pour intégrer le groupe France pour la Coupe du Monde. Il s'est exprimé auprès de Radio Scoop pour évoquer ses ambitions sous les maillots vert et bleu.

 « Il y a une petite place. De toute façon, l'Equipe de France passera par l'ASSE. Je vais donner mon maximum et s'il y a la possibilité de saisir cette petite chance...Mais je ne suis pas obnubilé par cela pour le moment, je me concentre sur Saint-Etienne. Dans quelques semaines, j'y penserai peut-être un peu plus ! ».

 Son dernier match en bleu remonte au 7 septembre 2015 (victoire contre la Serbie 2 buts à 1). Espérons qu'il poursuive sur sa lancée pour le derby !

S'il a été moins convaincant contre Dijon (3 mars 2018) que lors de ses précédents matches en vert, Mathieu Debuchy caresse l'espoir d'être de l'aventure en Russie, comme il l'a expliqué le 4 mars dans Téléfoot : "Ça a été des années compliquées pour moi à Arsenal… C’est vrai que j’ai eu quelques bons moments mais beaucoup de mauvais moments. Beaucoup de personnes me voyaient fini. Je veux montrer que je suis toujours là. J’ai confiance en moi, je sais de quoi je suis capable. Est-ce que je serai à la Coupe du monde en Russie ? Je ne sais pas, c’est au sélectionneur de faire ses choix. En tout cas, moi, j’essaye de donner le maximum. Ça passe par de bonnes performances avec Saint-Etienne et le reste suivra. Je n’ai pas eu de contacts avec Didier Deschamps." 

Dans la foulée, Bixente Lizarazu a donné son avis sur le numéro 26 de l'ASSE : "Il a une petite chance d’être à la Coupe du monde s’il réalise une très bonne fin de saison. Mais il part de très loin. Sa période à Arsenal l’a vraiment plombé mais là il a l’air de bien se relancer. C’est pour moi un très bon arrière latéral qui s’est un peu perdu en Angleterre."

 

Mathieu Debuchy : confidences d'avant derby (25 février 2018)

Avant de disputer son premier derby sous le maillot vert ce dimanche à 17h00, Mathieu Debuchy s'est confié à l'Equipe. Extraits.

 "Jean-Louis Gasset a joué un rôle dans ma venue. Quand tu connais déjà l'entraîneur, qu'il t'envoie régulièrement des textos depuis début janvier, qu'il t'appelle et que tu sais que c'est quelqu'un avec qui tu peux discuter... J'ai vite pris mes marques chez les Verts. Je n'avais pas le choix, ni le temps de cogiter non plus. Dès que j'ai su que je signais à Saint-Étienne, je me suis mis en mode match dans ma tête. J'ai d'ailleurs joué trois jours après. Avoir pu disputer des matches en Coupe et en Ligue Europa lors de la première partie de saison m'a aidé. J'ai aussi été bien accueilli par le club, le staff et les joueurs. Le fait de connaître la L1, de savoir que ce serait difficile à Amiens comme à Angers, a fait aussi que je savais à quoi m'attendre. Tout s'est très bien passé d'entrée.

 La situation stéphanoise à la trêve ne m'a pas du tout fait peur. J'avais déjà connu ça lors de ma première expérience anglaise, à Newcastle. J'aurais alors pu me dire : "J'attends un peu de voir si je reçois une offre d'un club mieux classé." Au contraire. Ce beau challenge m'avait donné une motivation supplémentaire. Pareil avec Saint-Étienne. Et puis, en arrivant dans le vestiaire, je n'ai pas ressenti ce malaise dû au classement et aux défaites. Je sais ce qui s'est passé contre Lyon à l'aller car j'avais regardé le match à la télé. Si cela a été traumatisant pour le club et les supporters, les joueurs ont essayé de vite passer à autre chose, car la situation était critique. Par chance, le club a enchaîné les bons résultats depuis mon arrivée. La situation s'est inversée.
 

Le derby, ça me parle, forcément, j'y baigne dedans depuis l'âge de huit ans, quand j'ai signé à Lille. Un derby, c'est toujours un match que tu attends et qui te marque. Je me souviens encore d'un derby du Nord gagné 4-1 à Lens. Le remporter à l'extérieur, c'est encore plus fort. J'ai continué à en disputer en Angleterre. Un derby entre Newcastle et Sunderland, c'est vraiment énorme. Il se joue dans une ambiance incroyable, plus forte encore que lors d'un Arsenal-Tottenham. Les gens de chaque club se détestent tellement qu'ils ne te parlent que du derby. Ils ne vivent que pour ça, encore plus dans le nord de l'Angleterre. Un peu comme à Saint-Étienne. Quand tu vois à Geoffroy-Guichard les tifos des supporters, c'est magique. Rien que devant ta télévision, ça donne des frissons.

 J'ai, dans un coin de ma tête, l'idée de jouer la Coupe du monde. C'est fantastique de porter ce maillot bleu. Cela fait un moment maintenant que je ne l'ai plus revêtu. Cela fait un moment maintenant que je ne l'ai plus revêtu. En septembre 2015, face à la Serbie, à Bordeaux. Cela montre bien que la route conduisant en Russie est très longue. L'idée, c'était de retrouver les terrains tous les week-ends et de ne pas partir n'importe où. J'ai bientôt 33 ans et je vis au jour le jour. Je suis venu à Saint-Étienne à la dernière minute, je serai libre en juin, sans que cela ne me prenne plus la tête que ça. La prochaine liste est dans un mois. D'ici là, on a des échéances importantes avec Saint-Étienne, et son maillot à honorer. J'ai adoré jouer mon premier match avec ce maillot vert. C'était une fierté aussi. La semaine suivant mon arrivée, on est allés visiter le musée des Verts, avec M'vila et Ntep. C'était comme une piqûre de rappel pour nous faire comprendre à quel point ce club est important et mythique.

 Revenir dans le top 6 ? On va être optimiste et regarder vers le haut. Tout en sachant que ça va très vite, que c'est aussi serré devant que derrière au classement. Il nous reste beaucoup d'efforts à fournir et une qualification en Ligue Europa ne me titille pas encore. Mais on a envie d'être ambitieux. En résumé, on peut dire que mes rêves sont verts et bleus en ce début d'année 2018. Gamin, je rêvais de devenir professionnel, de porter le maillot de l'équipe de France et de gagner la Coupe du monde. J'ai disputé celle de 2014 au Brésil, un endroit magique, où on aurait pu faire mieux car l'Allemagne ne nous avait pas survolés en quarts de finale. Mais je n'ai pas encore exaucé mon troisième rêve."

Mathieu Debuchy revient sur ses débuts (1er mars 2018)    

Onzéo propose un portrait en deux parties du nouvel héros stéphanois, Mathieu Debuchy. Dans la première partie (à partir de 21'30), le latéral droit revient sur ses vertes années, c'est-à-dire sa jeunesse. Extraits :

« J’ai commencé gardien de but, et ça n’a pas duré longtemps. J’avais besoin de ballon, et je n’en touchais pas beaucoup !

J’ai été repéré lors d’un tournoi en salle. On m’a demandé de venir faire un essai au LOSC avec mon frère, et ça s’est bien passé. On a été pris tous les deux en même temps. J’ai eu la chance de pouvoir rentrer tous les soirs chez moi. Mes parents nous ont toujours suivi, ils étaient là aux entraînements, ils nous regardaient, ils nous attendaient le soir. Je leur dois beaucoup, parce que venir à chaque fois nous conduire aux entraînements, aux matches le week-end, par tous les temps… Sans eux ça aurait été différent, et ça ne m’aurait pas plu. J’avais besoin de mon entourage, de mes parents, de mon frère. 

Mon premier match, je rentre à Metz, numéro 6. Sans arrière-pensée, sans trop de pression, donner le maximum. J’ai été appelé par Claude Puel pour remplacer Jean II Makoun pendant la CAN. J’ai testé plusieurs postes : 6, côté droit, et même côté gauche pour dépanner. Ensuite c’est Rudi Garcia qui m’a demandé en début de saison si je pouvais pallier à une blessure au poste de latéral droit, et du coup il m’a fixé à ce poste-là. J’en suis content, ça m’a permis de grandir et de faire la carrière que je fais actuellement. »

Mathieu Debuchy : "Le foot, c'est dans mes gênes" (Reportage Onzeo 1er mars 2018) La video

Ce soir, à 18h30, Mathieu Debuchy, sera en duplex sur la chaîne Onzeo. L’auteur du but de l’égalisation lors du derby répondra aux questions de la Chaîne au cœur des clubs.

Cette semaine, Mathieu Debuchy est mis à l’honneur sur la chaîne Onzeo. Buteur lors du derby, le latéral droit se confie sur son parcours personnel à travers une interview intimiste. On y apprend, notamment, l’importance qu’a joué son cadre familial dans son épanouissement et son regard sur ses premiers pas en professionnel.

Mathieu Debuchy, c’est d’abord Fretin, son village de naissance, à quelques encablures de Lille. Pour le latéral droit des Verts, tout commence dans le Nord de la France. Au sein de la famille Debuchy, le football est roi. Le grand-père a évolué en catégorie juniors au LOSC. Le père, et même la mère, ont tous deux pratiqué le football en club. Enfin, Grégoire, le grand frère, est également un fondu du ballon rond. Dès lors, le sort du jeune Mathieu ne faisait guère de doute. André Marchand, premier entraîneur du numéro 26 stéphanois à l’US Fretin, grand témoin de son évolution, raconte. « Pour trouver Mathieu, il suffisait de savoir où était son frère aîné, Grégoire. Il le suivait toujours, détaille celui qui occupe désormais le poste de président du petit club nordiste. Grégoire était plus vieux mais Mathieu n’avait pas peur de jouer avec des plus grands que lui. La peur, ce n’était d’ailleurs pas quelque chose qu’il connaissait. »

Un tournoi en salle lui permet d’être repéré par le LOSC. C’est aussi le cas de Grégoire, qui intègre également le centre de formation du club nordiste. Mais, les deux frangins ne seront pas déracinés. Grâce au dévouement de leur maman, et de l’ensemble de leur famille, Grégoire et Mathieu pourront rester vivre à la maison. Ils multiplieront ainsi les allers-retours entre Fretin et Lille. Mathieu passera ensuite toutes les étapes avec son club formateur avant de devenir champion de France, en 2011. Ce succès, qui s’accompagnera d’un doublé avec la Coupe de France et de premières sélections en Bleu, ne changera pas l’homme, resté proche du gamin de Fretin qui jouait avec son grand frère sur les terrains du club local.

« C’est un joueur et un homme typique du Nord, travailleur, éduqué, qui aime passer inaperçu et ne pas faire de vague » raconte Pascal Planque, adjoint de Claude Puel au LOSC, qui a lancé Mathieu Debuchy dans le grand bain. « Il est discret, réservé, ne se met pas en avant mais connaît ses priorités. Avec lui, il y a un minimum d’éducation et de savoir-vivre auquel il ne renoncera jamais » confirme Christophe Landrin, l’ancien stéphanois, qui était ses coéquipiers à ses débuts. Grand professionnel, attaché à son métier et toujours aussi fan du ballon rond, Mathieu Debuchy prouve, depuis son arrivée à l’ASSE, que ses qualités humaines répondes à ses qualités footballistiques. « Le football, c’est dans mes gênes », répond sobrement l’intéressé.

Mathieu Debuchy évoque la fin de saison (Poteaux Carrés 29 mars 2018)

Mathieu Debuchy évoque la fin de saison des Verts et son avenir dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 "On veut continuer sur notre lancée et finir le plus haut possible. Plus on s’approche de la fin et plus j’espère qu’on aura des objectifs élevés. Le match de dimanche va être important pour la suite. Il faut qu’on grappille des points pour être plus à l’aise. On a envie de repartir de Nantes avec la victoire mais on va affronter une très bonne équipe, une équipe joueuse. On s’attend à un match difficile. Il faut qu’on réédite la même performance que ces derniers temps, en étant costaud et en se procurant beaucoup d’occasions. À nous d’être un peu plus réaliste.

 C'est collectif, il ne faut pas jeter la pierre uniquement aux attaquants. Moi aussi, j’ai eu des occasions à Rennes et je ne les ai pas mises au fond. Je ne m’inquiète pas, les occasions, on se les crée. Cela va revenir. Il suffit d’un but, cela va déclencher quelque chose et derrière ça va s’enchaîner. Contre Dijon, Robert  rate deux occasions. Il aurait très bien pu finir son match à l’envers. Au final, il nous marque deux buts. Nos attaquants sont en confiance. Il faut juste être plus tueur devant la cage, avoir plus de conviction tout simplement.

 Je vais d’abord finir la saison et on verra ce qui se passera, en fonction des différentes propositions que j’espère avoir. Je ferai alors un choix pour ma carrière future. Cela dépendra des ambitions du club qui voudra de moi. J’aime bien aussi être avec un coach que je connais un peu, pouvoir discuter avec lui. L’aspect familial est important également. Ma famille est dans le Nord. Les enfants sont à l’école. Pour le peu de temps qu’il restait, je ne voulais pas les faire venir ici.

 Je me sens très bien ici. On est sur une bonne phase. Le stade est magnifique. Il y a un bon public. Après il faudra voir si l’ASSE voudra me garder, le projet qui sera mis en place, si ça va bouger… Il y a plein de choses. Pour moi aussi, c’est flou. Il faudra voir ce que j’aurais envie de faire. Est-ce que j'ai hâte d'être au 15 mai, le jour où Didier Deschamps dévoilera sa liste pour le Mondial ? Non, pas plus que ça. J’ai hâte de jouer avec l’ASSE et de bien finir la saison."

Mathieu Debuchy évoque sa reconversion (Poteaux Carrés 10 mai 2018)

Le Figaro publie aujourd'hui une interview de Mathieu Debuchy, dans laquelle la latéral droit des Verts évoque notamment son possible retour chez les Bleus, son avenir et sa reconversion. Extraits.

 "Sur le plan collectif, je suis arrivé à un moment critique pour Saint-Étienne, mais le staff, les recrues et des joueurs qui ont élevé leur niveau de jeu ont fait que ça s’est tout de suite bien goupillé. Je jouais très rarement avec Arsenal, ce qui ne me permettait pas d’être sélectionné, et c’est logique. À Saint-Étienne, l’équipe tourne bien, je suis sur le terrain tous les week-ends et ça se passe plutôt bien pour moi… Après, ce sont les choix du sélectionneur de m’appeler ou non. Mais j’ai conscience qu’être appelé passe par de bonnes performances avec Saint-Étienne.

 Je n'attends pas avec anxiété la liste des Bleus conviés au Mondial. Je suis concentré sur la fin de saison avec mon club. On a des objectifs, ce n’est pas comme si on n’avait plus rien à jouer. Je reviens de tellement loin… Je ne suis pas retourné en sélection depuis plus de deux ans, les choses n’ont pas été évidentes pour moi. J’essaie de donner le maximum. Et j’attendrai la liste sans pression supplémentaire. Si j’ai la chance d’être appelé, ce sera un plus. On a toujours envie de revêtir ce maillot bleu, en plus pour une Coupe du monde. Forcément, j’ai envie d’y être.

 Aujourd’hui je joue pour Saint-Étienne. Je suis donc focalisé sur ses ­objectifs et je donnerai tout pour mon équipe. Si cela venait à condamner le Losc, je serais vraiment déçu pour ce club qui ne mérite pas d’être dans cette situation. J’ai un rapport affectif avec le Losc, que j’ai intégré quand j’avais 8 ans. J’y ai fait toutes mes gammes. J’espère qu’il arrivera à assurer son maintien avant qu’on l’affronte, car cela me ferait de la peine, comme pour tous les amoureux du Losc, de le voir des­cendre en L2. Ce serait terrible…

 On revient de très loin, accrocher l’Eu­rope ce serait donc énorme. Ensuite, on verra. Cela ne dépend pas que de moi. Je prendrai le temps nécessaire pour réfléchir à ce que j’ai envie de faire, étudier les offres et prendre la meilleure décision. À mon âge, je prendrai aussi en compte l’aspect familial. J’ai quatre enfants, ma fille va au collège, mon fils va suivre… C’est un paramètre important.  Continuer à Saint-Etienne, bien sûr, c’est l’une des possibilités. Pour l’instant, je n’ai pas eu de contact avec les dirigeants. Mais s’il y a une proposition, j’y réfléchirai. Ce qui est certain, c’est que je me sens bien à Saint-Étienne et dans ce club.

 Ma reconversion, j’y pense depuis quelque temps… J’ai plusieurs projets en dehors du football. Il y a les baby-foots (Debuchy by Toulet) et je suis aussi en train de monter une so­ciété avec un associé autour du padbol, un sport de la famille du padel qui se rapproche du tennis-ballon. Je dirai stop quand je sentirai que je n’ai plus l’envie ou la force de continuer. Mais ce n’est pas encore le cas… Je vais souvent voir mon fils jouer. Être au bord du terrain donne envie d’en­traîner. Travailler auprès des jeunes oui, ­pourquoi pas."

Rudi Garcia et Galette parlent de Mathieu Debuchy (Poteaux Carrés 28 mai 2018)

Lors de la convention de Première Ligue (syndicat des clubs présidé par Nanard) deux anciens entraîneurs stéphanois, un ex-sélectionneur de l'équipe de France et le coach du Stade Rennais ont souligné l'apport offensif des latéraux, comme l'atteste cet extrait paru dans Le Progrès du jour.

 Gérard Houllier : "Le latéral est devenu un joueur clé, capable de faire la différence. Avant quand l’un montait, on demandait à l’autre de fermer. Maintenant, le second est ailier."
Sabri Lamouchi : "Le danger arrive de derrière. On l’a vu à Monaco avec Sidibé et Mendy "
Christophe Galtier : "L’exemple, c’est Debuchy à Saint-Etienne avec 4 buts en 14 matches. Nous, de notre temps, on était d’abord des défenseurs."
Rudi Garcia : "D’où des reconversions. Debuchy était milieu quand je suis arrivé à Lille, Sarr attaquant à Marseille. L’autre poste important, c’est la sentinelle, un terme un peu négatif car défensif. En Italie c’est un constructeur."

Mathieu Debuchy et sa déception de ne pas avoir fait le mondial de Russie (Poteaux Carrés 30 juillet 2018)

Dans la lignée de son interview parue dans l'Equipe le 21 juillet dernier, Mathieu Debuchy revient demain dans France Football sur sa déception de ne pas avoir fait partie de l'aventure des Bleus en Russie. Extraits.

 "Être réserviste, c’est compliqué. On va dire que c’est un sentiment un peu mitigé. On avait un programme de dix jours jusqu’au 4 juin, si mes souvenirs sont bons. Tu dois t’entraîner et rester en forme au cas où... C’est difficile parce que tu ne sais jamais ce qu’il peut arriver dans la préparation. S’il y a des pépins et que les mecs ont relâché et sont partis en vacances, forcément qu’ils ne seront pas en forme. C’est pas évident à gérer pour me sélectionneur, ça doit être un vrai casse-tête. Tu mets des mecs en réserve, tu les gardes sous tension, mais tu sais très bien qu’ils vont être déçus... C’est difficile à gérer, mais vous voulez faire quoi d’autre ? Si t’as pas de coup de ï¬l, c’est que personne ne s’est blessé et que c’est fini pour toi. C’est pas évident à gérer. T’as deux sentiments quand tu regardes la Coupe du Monde. Tu te dis que t’es très heureux pour eux, pour l’équipe de France, pour le pays, pour le football français. Que c’est magnifique et extraordinaire. Comme un supporter lambda en fait. Et, d’un autre côté, tu te dis que t’aurais pu faire partie de l’aventure, être un membre de cette équipe, et que tu t’es donné tous les moyens d’y être en plus. Et encore plus pour moi... Je reviens du bas. Du plus bas. Je me suis donné à fond pendant quatre mois pour retrouver mon niveau. Plus les matches s’enchaînaient, plus j’y pensais, tu sais ! T’as une déception... Une grande déception. J’y ai pensé tout au long de la Coupe du monde. Je me disais : “Mathieu, tu aurais pu être là."

Je n'ai pas vraiment de regrets. J’ai donné le maximum et, au final, c’est le sélectionneur qui décide de ton avenir, de savoir si tu participes ou pas. Ses choix lui sont propres, tu ne peux pas lui en vouloir ou le critiquer. Faut les faire. C’est dur. C’est comme ça. C'est la manière qui me chiffonne, c’est un peu ça que je n’ai pas trop apprécié. J’ai regardé la conférence de presse d’après sélection et il y a une ou deux choses qui m’ont un peu chagriné. Quand le sélectionneur dit me concernant : “Il a été moins bon sur les deux, trois derniers matches...” Mais les autres matches, j’étais performant... Faut pas oublier. T’as quand même le droit d’avoir un petit coup de moins bien sur quatre mois. Voilà. Après, le fait qu’il dise aussi : “On ne demande pas à un arrière latéral de marquer des buts.” Euh... Ça fait aussi partie de mon métier de marquer. Voilà... C’est deux points que je n’ai pas trop compris et sur lesquels je ne suis pas d’accord avec lui. Si l’occasion se présente, pourquoi pas en discuter avec lui. Mais, maintenant, c’est du passé. Je regarde vers l’avant. J’ai toujours été comme ça. Je positive et j’ai une saison à préparer avec Sainté. Je suis très heureux pour l’équipe de France et pour le sélectionneur. Je suis très fier de ma carrière, de mon parcours. J’ai fait un Euro, une Coupe du monde au Brésil... Gamin, l’un de mes rêves, c’était de porter ce maillot mais après, on en veut toujours plus. C’est comme ça."

Mathieu Debuchy dans l'émission de Willy Sagnol (Poteaux Carrés 9 novembre 2018)
Vous avez raté l'intervention de Mathieu Debuchy ce soir sur RMC ? Pas de souci, on a vous a retranscrit intégralement les propos tenus par le latéral droit des Verts dans l'émission de Willy Sagnol.

"Ça ne s’est pas passé comme je l’aurais voulu à Bordeaux mais ça a été un moment sympa. On a eu des difficultés lors de certains matches mais ça reste quand même un bon souvenir d’avoir travaillé avec toi, coach.

A Saint-Etienne, on a beaucoup de directives notamment du coach et de Ghislain Printant aussi. A l’entraînement on essaie de bosser beaucoup sur les sorties de balle. On insiste aussi sur le repli défensif quand on perd le ballon en phase haute. C’est important, ça nous a parfois fait défaut. On essaye de bien travailler un ensemble et de rectifier les choses qui ne vont pas ou qui n’ont pas été depuis le début de saison.

Je pense vraiment qu’on peut faire encore mieux, qu’on a une marge de progression. On a des joueurs de qualité, il y en a qui sont arrivés cet été pour nous renforcer. Je pense qu’on peut faire beaucoup mieux, notamment au point de vue du jeu. Depuis le début de saison, on n’a peut-être pas été au top de notre forme tous ensemble mais ça commence à venir et je pense que le meilleur viendra dans les prochains matches.

Est-ce que finir en dessous de la 5e place serait un peu en échec ? Oui, tu sais très bien qu’on a l’ambition d’aller le plus haut possible. Vu l’effectif qu’on a on se doit de faire encore mieux. On est sur le bon chemin. Ce serait assez exceptionnel pour moi de se retrouver dans le top 4 en fin de saison. Les matches tous les week-ends sont difficiles, on l’a encore vu dimanche dernier contre Angers. On a été joué à Nîmes, ça a été très difficile aussi. Maintenant il faut qu’on élève notre niveau de jeu et qu’on fasse des gros matches tous les week-ends.

A titre personnel, la coupure de cet été a été délicate. Comme j’étais réserviste, je me suis préparé pour la Coupe du monde. Je n’ai pas coupé beaucoup. Quand je suis arrivé à Saint-Etienne j’avais perdu un peu trop de poids mais je me sentais plutôt bien. Après, j’ai eu une blessure et une rechute derrière car j’ai voulu reprendre trop vite. Les pépins sont derrière moi maintenant, je vais tout faire pour trouver un niveau encore plus élevé.

J’ai signé pour trois ans. J’aimerais bien gagner un trophée avec Saint-Etienne. Il ne me reste plus que Saint-Etienne. L’équipe de France, c’est fini pour moi. J’ai envie de passer à autre chose, de me consacrer à mon club. J’ai vécu de belles années avec les Bleus, une Coupe d’Europe et une Coupe du monde. Pour moi c’est derrière. Ça fait un moment que je ne suis plus retournée en équipe de France, j’ai donné le maximum en fin de saison dernière pour y figurer, je pense que j’avais ma place dans l’effectif mais d’autres choix ont été faits. Je suis arrivé à un moment de ma carrière où j’ai envie de me concentrer sur mon club, de donner le maximum, et d’essayer de gagner des trophées avec Sainté.

J’ai prolongé avec les Verts car j’ai senti que le club voulait me conserver. J’ai aimé ces quatre mois passés à Saint-Etienne : le club, son histoire, les supporters. Ça me rappelle un peu l’Angleterre, notamment Newcastle où il y a cette ambiance de folie. C’est important pour un joueur. Les quatre mois se sont bien passés, j’ai eu le coach très souvent au téléphone aussi. Je le connaissais déjà en équipe de France mais j’ai tout de suite accroché quand je suis arrivé d’Arsenal, ça s’est super bien passé. C’était un tout, je n’ai pas réfléchi longtemps. Quand j’ai rejoint le club l’hiver dernier, l’ASSE était dans une situation critique. Sainté ne pouvait pas se retrouver dans cette partie de classement. Avec quelques recrues, on a essayé d’apporter le maximum. Par chance ça s’est bien goupillé, ça a bien fonctionné. On a pu redresser la barre."

Mathieu Debuchy se confie (Poteaux Carrés 18 novembre 2018)
Le Progrès de ce dimanche publie une interview de Mathieu Debuchy. Extraits.

"Depuis tout petit, j’ai toujours été un guerrier. J’ai eu pas mal de gros bobos mais j’ai toujours fait en sorte de ne jamais lâcher, de revenir le plus rapidement possible. C’est dans mon caractère, c’est ce qui fait ma force. Contre Reims, j’étais ouvert entre deux orteils. On voyait le tendon. Il fallait serrer les dents. Mais ce sont des matchs où tu n’as pas envie de sortir parce qu’il faut aider l’équipe. Avec l’adrénaline, la douleur passe. C’est quand tu t’arrêtes qu’elle est plus vive. Après la rencontre, je suis parti à l’hôpital pour me faire recoudre. On m’a fait cinq points de suture.

Le football est une passion. J’ai toujours le plaisir de jouer, d’être sur le terrain. Il y a pire. Certaines personnes font des métiers très difficiles. Nous, on a la chance d’exercer un métier qu’on aime. On gagne bien notre vie. Après il y a de la pression, des fois où c’est difficile à certains entraînements. Mais quand tu remportes un match, comme contre Reims par exemple, c’est magnifique. Il y a cette communion avec le public. Je suis, en plus, dans un groupe qui vit bien.

J’ai retrouvé ce plaisir de jouer à Saint-Etienne. J’ai pu enchaîner des matchs dès mon arrivée. Comme il y avait des victoires au bout, tu retrouves vite cette joie. Ça aide aussi de jouer un week-end sur deux dans un stade où les supporters vivent pour le foot et sont là derrière toi. Jean-Louis Gasset a joué un rôle important dans ma venue et dans le fait que je (re) signe cet été. Je connaissais le club et j’avais cette envie de revenir jouer pour Saint-Etienne. Mais le coach a eu les mots. Il est fort."

Les tatouages de Mathieu Debuchy (Poteaux Carrés 20 novembre 2018)

Mathieu Debuchy fait le bonheur de GG mais aussi de Gégé, comme l'explique la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football".

"Le bonhomme impressionne : 1,95m, 117kg de muscles, Gérald Saeys est un beau bébé. Dans son salon de tatouage à Seclin, en périphérie de Lille, «Gégé» a su se démarquer de la concurrence un beau jour de 2008. Un certain Mathieu Debuchy frappe à sa porte. Il veut se faire tatouer tout l’avant-bras. «Je débutais à peine à l’époque et il m’a fait une confiance aveugle, se remémore l’homme de quarante cinq ans. Tout est parti de là, grâce à lui. Après, il a suffi qu’il aille au vestiaire prendre sa douche et c’était parti pour moi !» Yohan Cabaye et Eden Hazard s’extasient devant la qualité du tatouage de guerrie rpolynésien, la spécialité de Gégé. Un par un, les joueurs de Lille viennent se faire piquer chez lui.

(...)

Au fil des années, la culture du tatouage s’est imposée comme un véritable courant dans le monde du football. Gégé a trouvé le bon filon, les rencontres s’enchaînent. Mathieu Debuchy l’a fait venir à Newcastle, et présenté à Loïc Rémy et à ses potes de l’équipe de France. Gérald Saeys s’est ainsi beaucoup lié à Olivier Giroud. Si les prénoms de la famille sont les motifs qu’il dessine le plus sur la peau des joueurs, Gégé a noté une recrudescence des symboles religieux sur l’épiderme des footeux.« Je ne sais pas comment ça se fait, mais les joueurs sont très “religion”. Je pense que l’éloignement avec leur famille doit jouer. Du coup, on s’accroche aux choses auxquelles on croit. Ils me demandent beaucoup de croix, de vierges, de chapelets... Le tatouage est thérapeutique."

Mathieu Debuchy est un dur (Poteaux Carrés 19 avril 2019)

Pour le plus grand bonheur de son coach, Mathieu Debuchy a mis un doublé contre les Girondins duimanche dernier malgré une douleur à la jambe. Le numéro 26 de l'ASSE, qui s'était pété deux fois les croisés (en 2001 et en 2006) est un dur au mal comme le soulignent dans la Pravda à paraître demain son père, un ancien entraîneur lillois et deux actuels coéquipiers stéphanois.

 

Jean-Pascal Debuchy : "Quand on a vu l'estafilade sur sa jambe lors du dernier match contre Bordeaux, on était persuadé qu'il allait sortir. Mais comme d'habitude, il a serré les dents. Un jour, il est revenu à la maison en pleurs, il pouvait à peine tenir son vélo et il me raconte qu'un gars en voiture a ouvert sa porte et l'a fait chuter sur la route ! Il nous avait raconté un bobard d'enfer. J'ai appris des années plus tard qu'il était en réalité parti faire le con avec des copains sur des bosses. Le soir, mon épouse l'emmenait aux urgences pour qu'il se fasse plâtrer le poignet. Le lendemain, il se plaint encore de douleurs à l'autre poignet. Il était également cassé. La première fois qu'il s'est fait les croisés, il était prostré dans le divan, sans nous parler. Il fallait faire quelque chose, sinon il aurait fini en dépression. Il a été opéré et, dès qu'il a été en action avec la rééducation, cela allait mieux."

Rudi Garcia : " Lors d'un match avec Lille contre Rennes, Il était sorti quelques instants. Je l'avais exhorté à ne pas lâcher alors il est retourné sur le terrain et sur son premier ballon, il avait offert une passe décisive avant de s'écrouler au sol. Il n'en pouvait plus. Les examens avaient révélé deux côtes cassées et un décollement de la plèvre. Dans son engagement, il va au-delà de ce qu'il peut. Même s'il y a seulement 5 % de chances que cela se passe bien pour lui, il fonce, pour l'équipe... Je pensais qu'avec l'âge, il allait s'assagir, qu'il aurait moins de cran mais il laisse encore son courage parler, il a ça dans les veines. Même avec un piston en moins, tu sais qu'il sera présent. Tactiquement, il est intelligent, techniquement il est à l'aise et il est capable de répéter les efforts. Il suffit de voir la carrière internationale qu'il a eue."

Loïc Perrin : "Quand il reste par terre, c'est qu'il y a quelque chose, ce n'est pas une chochotte. Ce n'est pas la première fois que cela lui arrive. Il prend toujours des coups mal placés, il se fait toujours ouvrir ! On n'a pas tous le même seuil de tolérance à la douleur. C'est un grand professionnel."

Jessy Moulin : "C'est toujours surprenant de voir un gars avec le tibia en sang retourner au contact derrière, cela doit même freiner les adversaires de voir une telle envie chez lui. Cette semaine, il s'est entraîné sans gêne avec trois points de suture. Il se transcende et il transcende l'équipe par sa débauche d'énergie."

Mathieu Debuchy et Sergi Palencia s'apprécient (Poteaux Carrés 24 août 2019)

S'ils jouent au même poste, les numéros 23 et 26 de l'ASSE s'apprécient, comme il l'expliquent dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

Mathieu Debuchy : "J’ai cerné très rapidement Sergi. Il est simple, humble, très travailleur. Ce n’est pas quelqu’un qui arrive et fait le minimum. C’est le genre de joueur que j’aime. Il est un peu dans ma lignée. J’apprécie le joueur et sa personnalité. J’essaye d’apporter le maximum à ceux qui le demandent. Et il y a des joueurs à l’écoute."

Sergi Palencia : "Mathieu est un top joueur et une personne incroyable. J’ai une énorme admiration pour lui. C’est quelqu’un que je vais beaucoup regarder cette saison pour progresser. Je veux être comme Mathieu Debuchy au niveau de sa carrière, son professionnalisme et sa manière de fonctionner avec les jeunes et l’équipe."

Mathieu Debuchy le buteur (Poteaux Carrés 15 octobre 2019)

Défenseur de l'élite ayant marqué le plus de buts en L1 (9) depuis son arrivée à l'ASSE en janvier 2018, Mathieu Debuchy commente cette stat d'Opta dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"J’ai toujours eu un bon feeling devant le but. Le poste d'arrière droit a beaucoup évolué, on se retrouve plus souvent devant. Il est important d’être présent sur les coups de pied arrêtés, cela peut décanter un match. Il faut de la détermination. J’ai la chance d’avoir un bon timing de la tête. Je sens bien le moment où je dois donner une impulsion pour prendre le ballon. Cela se travaille mais il y a aussi quelque chose d’inné.

Dès que je rentre sur un terrain, c’est pour être à fond. Il y a parfois des coups de moins bien mais je suis toujours dans l’optique de tout donner. J’ai cette rage qui me permet de me surpasser. J’en ai besoin. Il faut que je sois à 100 %. Comme physiquement, je ne peux pas l’être tout le temps, alors je compense par mon mental et mon envie. Cela vient de mon éducation, de mon enfance. J’ai toujours été un compétiteur."

Mathieu Debuchy évoque sa reconversion (Poteaux Carrés 20 novembre 2019)

Mathieu Debuchy (34 ans) évoque sa reconversion dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"La retraite, on y pense forcément de plus en plus avec l'âge. Directeur sportif, cela peut être quelque chose de passionnant. Tu as un oeil sur tout, c'est intéressant. Après il faut savoir où ça se passe, où tu mets les pieds. Il faut bien connaître le club. Entraîner ? Honnêtement, le jour où je vais arrêter, je ne sais pas si ça va me manquer de ne plus être sur le terrain, au contact des joueurs. Pour l'instant c'est vague, je vais repousser ça le plus loin possible. Je n'ai pas de limites. Tant que mon coeur suit et que dans la tête ça va aussi... Je prends toujours autant de plaisir sur le terrain."

Mathieu Debuchy évoque le contexte stéphanois (Poteaux Carrés 8 décembre 2019)

Alors que ses dirigeants ont décidé de licencier Ghislain Printant pour faute grave, Mathieu Debuchy défend son ancien entraîneur dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"En quoi Sainté est à part en France ? Il y a le poids de l'histoire de ce club. Ses supporters sont incroyables. L'ASSE me rappelle l'Angleterre et surtout Newcastle où j'ai joué un an et demi. Là-bas, j'ai adoré ce public qui te porte et te transcende même à l'extérieur. Je retrouve cette notion ici. Les Stéphanois sont passionnés par leur club et vivent pour le football.

A Saint-Etienne, les gens attendent beaucoup de leurs joueurs. C'est une motivation supplémentaire, être digne de leurs espoirs. Ici, la Coupe d'Europe, c'est très important. On nous demande d'être européens chaque saison ! Je le comprends car l'Europe a fait vivre des choses incroyables à l'ASSE.

Claude Puel n'a pas changé depuis le LOSC. C'est un acharné de boulot qui sait exactement où il veut aller. Cela se sent dans les séances et les discours d'avant-match. L'exigence est énorme. Il aime vraiment la notion de travail. Avec Ghislain Printant, pour qui j'ai beaucoup de respect, des garçons n'ont pas fait les efforts qu'il fallait afin d'être performants. Peut-être que le groupe n'était alors pas à la hauteur de ce que demandait l'ancien coach."