Quelques anciens dirigeants :  Roger Rocher    Michel Vernassa    Alain Bompard    Henri Grange      Mickaël Bozon     Omar Da Fonseca    Oswaldo Piazza      Laurent Canonico      Vincent Tong-Cuong      Laurent Petit        Damien Comolli      Didier Lacombe    Eric Fages    Timothée Maymon     Isabelle Sayet      Arnaud Jaouen     Stéphane Tessier

La Direction de l'ASSE en 2008

Les dirigeants de l'ASSE
(décision du 27 janvier 2010)

Le Conseil de surveillance  
Le Conseil de Surveillance, présidé par Bernard Caïazzo, sera constitué de 12 membres :
- Bernard Caïazzo, Président
- Dominique Rocheteau : Vice-Président (nommé le 29 juin 2010)
- Guy Bidoroni : pharmacien, chef d'entreprise et ancien chef de cabinet ministériel)
- Emilio Galluccio : ex PDG d'Heuliez New World, faisait déjà parti du CA (décédé en mai 2014)
- Eric Gousset : Directeur Business Unit Corporate de Brother France
- Patrick Guinard : Directeur Marketing Distribution à la Direction des Ventes Grand Public de France Télécom
- Alain Martin : Maire du Pouzin, Conseiller Général en Ardèche, Gérant de société
- Olivier Petrini
- Willy Sagnol : ex joueur de l'ASSE, Monaco, Bayern Munich (démission le 18 mai 2010)
- Laurent Simon : avocat
- Sébastien Trescartes : Gérant de la société Alto Expertise
- Xavier Court : co-fondateur de vente-privée.com 
- L’Association ASSE représentée par Georges Bereta et Guy Talon.
Jean Candel, Président de l’Association ASSE, exercera la fonction de censeur.
Le Conseil de Surveillance a nommé le Directoire, qui sera présidé par Roland Romeyer, assisté de Stéphane Tessier.
Le Directoire  
Le Directoire, en accord avec le Conseil de Surveillance, a décidé de mettre en place différentes commissions qui sont sous la responsabilité de Roland Romeyer, assisté de Stéphane Teissier :
- Une commission technique et sportive constituée de plusieurs membres et dirigée par Jacques Santini qui accepte de mettre bénévolement à la disposition du club ses compétences et son expérience.
- Une commission de liaison avec les Anciens Verts et les Associations de Supporters dirigée par Pascal Carrot.
- Une commission économique dirigée par Michel Dulac avec notamment des représentants des collectivités locales et régionales (Conseil Régional, Conseil Général, Saint-Etienne Métropole, Ville de Saint-Etienne et Chambres Consulaires).
PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE  (juin 2004 -   )                         Bernard CAIAZZO

Vendredi 4 juin 2004, élu à l'unanimité par le conseil d'administration de la SASP ASSE Loire, Bernard Caïazzo, actionnaire du club, a pris la succession de Thomas Schmider, démissionnaire la veille de la présidence, suite au départ de Frédéric Antonetti, l'entraîneur de l'ASSE. Il devient donc le nouvel homme fort du club stéphanois et le 17e président de l'ASSE. Il est né le 15 janvier 1954 à Alger. Après des études à l'ESSEC, il fonde en 1976, à l'âge de 22 ans, la société Quali-Phone. Il devient l'un des pionniers en Europe dans le domaine des centres d'appels. Il revendra cette entreprise en 1990 pour la modique somme de 20 millions d'euros. Quatre ans plus tard, il remord à l'hameçon et crée le Groupe Client Center Alliance, spécialisé dans le telemarketing. Considéré comme l'un des meilleurs experts du sujet, il intervient régulièrement aux Etats-Unis et a initié à ces métiers, depuis 20 ans, de nombreuses entreprises. 

Aujourd'hui, son entreprise, implantée dans quatorze sites en Europe, est l'un des leaders européens avec près de 4000 salariés, côté en Bourse depuis fin 2000. Son chiffre d'affaires est de plus de 100 millions d'euros. Le sport est l'autre passion de sa vie. En 1983, il invente le principe des loges dans les stades qu'il lance au Parc des Princes pour les rencontres du Paris SG. C'est une réussite. Du coup, il dupliquera le modèle économique, notamment à Nantes et à Bordeaux. Il fera de même pour les rencontres de l'équipe de France à partir de 1986. Par la suite, il participera au lancement du magazine Mondial. Sportivement parlant, il sera tenté par l'Olympique de Marseille. Mais l'affaire ne se conclura pas. Le 18 décembre 2003, Bernard Caiazzo, déjà candidat à la reprise de l'ASSE au printemps 2003, entre dans le capital de la SASP ASSE Loire. Il s'associe à Thomas Schmider et Jean-Claude Perrin pour acquérir la majorité du capital d'Exodia (52%), holding de la SASP ASSE Loire. Mercredi 28 juillet 2004, en achetant les parts de Jean-Claude Perrin, il va devenir seul maître à bord de l'ASSE auquel il veut rendre tout son lustre d'antan. Il devient actionnaire majoritaire avec 51% des parts. Les 49% restantes sont alors détenues par Roland Romeyer. L'été 2006, les deux hommes équilibrent les comptes : Bernard Caïazzo n'est plus le seul Président du club.
Le 27 janvier 2010, l'organigramme de l'ASSE est modifié et Bernard Caiazzo devient le Président du Comité de surveillance (composé de 12 membres) de l'ASSE.

Bernard Caiazzo revient sur les circonstances de son arrivée à l'ASSE

Dans un entretien accordé à Denis Chaumier et paru le 16 février 2017 dernier dans "Secrets de présidents" (éd. Hugo Sports), Nanard revient sur les circonstances de son arrivée à l'ASSE. 

"J'ai atterri chez les Verts par le hasard d'une rencontre avec Luc Dayan qui m'a informé, à l'automne 2003, de la situation alarmante dans laquelle se trouvait l'ASSE. Le club était pratiquement en cessation de paiement, il ne pouvait pas honorer les salaires de ses joueurs, il venait d'être interdit de recrutement par la DNCG et était interdit provisoirement de monter en L1 au cas où l'équipe parviendrait à se classer parmi les trois premiers. 
En moins d'un mois, j'ai racheté les actions de Bompard et Associés. Une folie ! J'ai fait preuve d'une inconscience à peine croyable. Je ne me serais jamais autant précipiter pour racheter une entreprise normale. Je n'ai pas demandé de garantie de passif, ni réclamé un audit approfondi des comptes de garantie de passif, ni réclamé un audit approfondi des comptes. 
Je suis parti la fleur au fusil, à l'opposé de tout ce que l'on vous apprend dans une école de commerce. Sincèrement, avec le recul, j'en ai froid dans le dos. Si le club était resté en Ligue 2 trois ou quatre saisons, à raison d'une perte structurelle de 6 à 7 M€ par an, je me ruinais. Ma démarche n'était pas rationnelle, elle était passionnelle. Il fallait sauver l'ASSE, un monument du foot français.
Je n'ai pas réfléchi, j'ai foncé. Après, comme on dit, la chance sourit aux audacieux : 4e ou 5e de Ligue 2 lorsque je suis arrivé à la présidence, l'équipe a finalement terminé à la 1ère place et a accédé à la Ligue 1. A cette époque, Roland n'était pas actionnaire du club. Lors de notre première rencontre, il m'a secoué : "Il n'est pas normal que des Parisiens reprennent Saint-Etienne !"
Ensuite, on a appris à se connaître. De toute façon, je n'aime pas ceux qui caressent dans le sens du poil ou qui cirent les pompes. Je préfère ceux qui parlent franchement, face à face, comme Roland. Sur le coup, j'ai estimé qu'il était honnête et franc, et chemin faisant, je me suis vite lié à lui. Un an plus tard, l'idée de nous associer a paru presque évident.
Je lui ai vendu 50% de mes actions au prix que je les avais payées en Ligue 2. Elles n'avaient pourtant plus la même valeur. En Ligue 2 le club vous coûte 5 ou 6 M€, en Ligue 1, il est capable de s'autofinancer. Mais il ne s'agissait pas de récupérer de l'argent et de me servir de l'ASSE pour réaliser une affaire financière.

L'intérêt du club commandait d'avoir localement le meilleur partenaire possible en termes de qualités humaines. L'engagement total de Roland envers l'ASSE m'avait extrêmement touché : il accompagnait l'équipe réserve lors de ses déplacements en bus, une bonne dizaine d'heures aller-retour parfois, démontrant ainsi son amour profond pour le football."
Bernard Caiazzo semble avoir perdu un peu la mémoire : l'ASSE était 3e quand il est entré au capital de l'ASSE le 18 décembre 2013 et le club était déjà assuré de jouer en Ligue 1 quand il a succédé à Thomas Schmider à la présidence en juin 2004.

Bernard Caiazzo était programmé pour l'ASSE et pas pour l'OM

Dans un entretien accordé à Denis Chaumier et paru le 16 février 2017dans "Secrets de présidents" (éd. Hugo Sports), Bernard Caiazzo nous explique que sa destinée était à Sainté et non à Marseille.

 "Au plan juridique, je n'ai jamais été président de Marseille. D'ailleurs je ne figure pas dans la liste des présidents de l'OM. Heureusement, je n'ai jamais saisi, en 1994, la main tendue par Bernard Tapie, sinon tout mon corps aurait été englouti : le bras, l'épaule, la tête. Et mon argent aussi ! Je trouve beaucoup de mérite à tous ceux qui, un jour, se sont retrouvés à la tête de l'OM. Je ne les envie pas. Pire encore : pour tout l'or du monde, je n'aurais jamais accepté d'être président de l'OM. C'est un contexte beaucoup trop difficile, qui ne me correspond pas. Saint-Etienne me correspond : je ne recherche pas la lumière, je ne cherche pas à écraser les autres, ni à devenir plus riche.
Saint-Etienne était un chef d'œuvre en péril, je devais de m'engager auprès de lui. C'était comme une destinée. Mais je n'aurais jamais pu imaginer un meilleur scénario que celui que j'ai vécu depuis, avec mon association avec Roland, avec l'intégration de Dominique Rocheteau et de Christophe Galtier, avec tous les garçons qui portent nos couleurs. Il y en a un dont on parle peu, Loïc Perrin, 32 ans en août, capitaine depuis l'âge de huit ans de toutes les équipes de Saint-Etienne : son parcours est monumental. Et pas seulement pour Saint-Etienne, mais pour une certaine vision du football, du sport et de la société.
J'espère que notre osmose entre nous tous durera le plus longtemps possible. Quand on se trouve en difficulté, personne ne rejette la faute sur l'autre, l'unité reste notre moteur. Ce dont je suis le plus fier, finalement, ce ne sont pas les résultats financiers ou les succès sportifs, c'est cette capacité de créer des valeurs de partage avec des individus différents. Je ne prétends pas que les démarches d'ego n'existent pas, mais elles sont dépassées par des valeurs collectives supérieures. Ivan Curkovic n'arrête pas de nous le dire : "Votre force, c'est votre unité." Notre armée est peut-être moins forte que d'autres mais elle est unie.
Les hommes commettent une erreur lorsqu'ils cherchent une attribution personnelle du succès. Celui qui pense que son équipe gagne grâce à lui précipite la mort de son équipe. Une équipe, c'est un ensemble. C'est ensemble… Il est peut-être difficile de résister dans cet environnement du football de plus en plus individualisé et starisé. Mais notre avenir dépend de nos valeurs d'unité, de solidarité et de partage. On le sait tous. Ce ciment est né de notre victoire en finale de la Coupe de la Ligue 2013. Il représente le "sacré" auquel il ne faut pas toucher."

Bernard Caiazzo commente ses décisions de dirigeant de l'ASSE

Dans un entretien accordé à Denis Chaumier et paru le 16 février dernier dans "Secrets de présidents" (éd. Hugo Sports), Bernard Caïazzo commente ses décisions de dirigeant stéphanois.

 "Je me souviens d'une réflexion du PDG de General Motors, au début des années 1980. Il avait hissé son entreprise au premier rang mondial de l'automobile mais il disait : "J'ai certes contribué à faire de General Motors le numéro un, mais sachez que j'ai pris 50% de mauvaises décisions." Je venais d'achever mes études et sa déclaration m'avait frappé. Chacun dans sa vie, prend de bonnes et de mauvaises décisions, l'essentiel étant de décider. Ma meilleure décision a consisté à prendre Roland Romeyer, puis d'avoir accordé ma confiance à Christophe Galtier. Ces deux décisions ont assuré la stabilité indispensable du club, qui a notamment conduit à notre victoire en finale de la Coupe de la Ligue en 2013.

 Ma pire décision, c'était après la période Elie Baup. J'ai engagé un coach tchèque, Ivan Hasek, alors que le directeur sportif de l'époque, Omar Da Fonseca, était Argentin. C'était le mariage de la carpe et du lapin. Omar misait sur des joueurs techniques capables de jouer à une touche de balle, quand Hasek souhaitait prendre des arrières latéraux d'un mètre quatre-vingt-dix. Avec le recul, je me demande comment j'ai pu être aussi stupide pour former un tel duo ! Omar a réalisé du bon boulot, en faisant venir une bonne dizaine de sud-américains en stage à Saint-Etienne, dont la plupart ont été des internationaux par la suite dans leurs pays respectifs. J'aurais dû engager un entraîneur de culture hispanique, qui "sente" le même football que lui.

 Aujourd'hui, on ne prendrait plus certaines décisions. Mais on peut aussi se tromper. Promouvoir un numéro deux en numéro un paraît être une bonne idée, pourtant Laurent Roussey fut un échec, Christophe Galtier un succès. Tout dépend de la personnalité de l'entraîneur. Il faut maintenir la stabilité de Christophe Galtier le plus longtemps possible mais personne n'est indispensable, moi le premier. L'essentiel est de donner les bonnes bases partout et à tous les niveaux. Aimer les hommes qui vous entourent, c'est aussi accepter qu'ils soient heureux sans vous. Si le bonheur d'un enfant le pousse à vivre en Australie, son père doit être heureux pour lui."

En savoir plus sur Bernard Caiazzo     Bernard Caiazzo le 23 décembre 2015, à l'émission Incognito (Sport 365) 
Bernard Caiazzo au Canal Football Club (28 mars 2016)   Bernard Caiazzo rappelle qu'il a sauvé l'ASSE (27 février 2017)

PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE (décembre 2004 -   )                                        Roland ROMEYER

C'est le Président Henri Grange, qui a fait entrer à l'ASSE ce fidèle des Verts en juin 2003. Roland Romeyer est né le 25 août 1945 dans le Forez. Après des études à Firminy, où il décroche, à l'âge de 18 ans, le Brevet Supérieur d'Études Commerciales, il entre ensuite à la Sacma Agencements, société dont il prendra le contrôle en 1981. SACMA Agencements sera le sponsor maillot de l'ASSE pour la saison 2003-2004. Roland Romeyer est également actionnaire de la société For et Sport qui gère le centre de Formation de l’Etrat. 

Ancien dirigeant de la CFA, il connaît parfaitement le club. (C'est Bernard Champion, son ami, qui lui avait demandé de devenir dirigeant de l'équipe CFA au début des années 1990). Membre du Directoire sous l’ère de Philippe Koehl, il est déjà à l’origine du pool bancaire qui sauva l’ASSE. En désaccord avec la politique sportive de celui-ci, Roland Romeyer présenta sa démission au lendemain du licenciement de Pierre Mankowski. Malgré tout, s’impliquant toujours plus dans le club, il devient vice-président de la structure associative présidée par Jean Candel et Vice-président du centre de formation aux métiers du sport de l’Etrat présidé par Jean Boulais, conservant par ailleurs sa place de sponsor au stade Geoffroy-Guichard. Roland Romeyer est un homme passionné dont la devise pourrait être «servir sans se servir». En décembre 2004, il accède à la vice-présidence de l'ASSE après être entré dans le capital de la société Véridis majoritaire (54 %) dans Exodia qui contrôle la SASP ASSE Loire. Il aura une mission de fédérateur des partenaires régionaux.
Roland Romeyer est un ancien milieu de terrain reconverti en gardien de but. Il fut Président de club à 3 reprises : à Pont-Salomon (Hte-Loire) où il rencontra celui qui deviendra son patron à la SACMA, Mr Charrel, à Roche La Molière et à St-Ferreol, club qu'il créa en 1998 et qui avait pour parrains Roger Rocher et Patrick Battiston. On l'a compris, le business et le sport sont deux éléments indissociables dans l'existence de Roland Romeyer. Il a aussi pratiqué le tennis, le ski et surtout le sport automobile. Si sa fille Cécile, cardiologue à l'hôpital Nord a préféré se tourner vers la médecine, son fils Frédéric a repris le flambeau: sur l'asphalte, mais aussi à la SACMA, dont il gère une des nombreuses filiales. Le rêve de Roland Romeyer, c'est que les jeunes générations puissent bientôt connaître avec les Verts ce que lui a vécu durant sa jeunesse ! Tout simplement. 
En juin 2004, il devient vice-président de l'ASSE puis co-président, c'est à dire l'égal de Bernard Caiazzo à la tête de l'ASSE.
Le 27 janvier 2010, l'organigramme de l'ASSE est modifié et Roland Romeyer devient le Président du Directoire de l'ASSE.
En savoir plus sur Roland Romeyer        Son portrait     La passion de Roland Romeyer
 Roland Romeyer se livre dans l'Equipe Magazine du 30 janvier 2016     Sa passion du vélo (17 juillet 2017)

Roland Romeyer a le soutien d'Yvan Curkovic (12 octobre 2019)
Dans une interview à écouter sur le site Dessous de Verts, Ivan Curkovic affiche son soutien à Roland Romeyer.

"Roland Romeyer, c'est quelqu'un que j'apprécié énormément. Avec sa politique très sage, une politique de club adaptée, mesurée, Saint-Etienne fait le maximum. Des clubs ont des budgets avec des centaines de millions d'euros, des budgets bien plus importants que Saint-Etienne. Mais les Verts ont toujours leurs places dans les trois, quatre ou cinq premiers pour jouer la Coupe d'Europe. A Saint-Etienne il n'y a pas de folie, c'est un club guidé très sagement, ce que j'apprécie énormément. Saint-Etienne actuellement est très bien conduit, très bien guidé par l'homme qui est à la tête de ce club.
Par rapport à l'époque où je jouais, le football a changé. Il a toujours été un sport très commercial, maintenant c'est multiplié par je ne sais pas combien... Je me pose des questions, où ça va s'arrêter ? L'argent est envahissant, est-ce que ça va dans le mauvais sens ? Les transferts de plusieurs centaines de millions d'euros, la Chine qui s'est ouverte... L'aspect financier du football m'inquiète un petit peu. C'est pour ça que j'apprécie beaucoup ce que font les dirigeants de l'ASSE. Les deux présidents gèrent ce club avec beaucoup de sagesse, avec beaucoup d'attention pour ne pas aller dans un sens où on ne peut pas revenir."

DIRECTEUR SPORTIF:                                                                    Dominique ROCHETEAU
Article bientôt en ligne

CHARGE DU RECRUTEMENT (mai 2015 -  )                                               David WANTIER

Le Progrès du 8 mai 2015 affirme que plusieurs réunions se sont d’ores et déjà tenues pour préparer la saison prochaine en présence de Christophe Galtier et David Wantier. Alors que les anciens Verts Jacques Santini (sans club), Alain Merchadier (manager du Pau FC, club partenaire de l'ASSE) et Sébastien Perez (directeur sportif du DFCO) avaient transmis leur CV, c'est David Wantier, l'agent de Romain Hamouma, qui a été retenu pour chapeauter la cellule de recrutement de l'ASSE.

Bernard Caiazzo définit le rôle de David Wantier : "En ce qui concerne le recrutement, David Wantier interviendra sous la forme d'une société extérieure. Le club veut faire des efforts importants dans ce domaine-là. Il y a une structuration importante en train de se mettre en place. Dominique Rocheteau n'est pas directeur sportif, il est membre du directoire. Il faut bien qu'il y ait une équipe autour de lui et des gens qui travaillent. Il ne va pas courir toute l'Europe pour aller voir tous les matches."

La mission confiée à l'agent de Romain Hamouma a été confirmée par le site officiel : "L’ASSE a confié à David Wantier, agent sportif détenteur d’une licence auprès de la Fédération Française de Football, une mission temporaire concernant le recrutement de son groupe professionnel (...) Fort de son expérience, David Wantier assistera et conseillera l’actuelle cellule de recrutement tout en conservant ses fonctions d’agent sportif dans le respect de la loi et des règlements de la FFF." 
Roland Romeyer, le 29 mai 2015, confirme cette nouvelle fonction : "Pour l’instant, on est très content des conseils que David Wantier nous apporte dans la connaissance des joueurs, des réseaux."
Il réitère sa satisfaction en décembre 2015 : "David Wantier a d’énormes connaissances au niveau du football, beaucoup de relations, un carnet d’adresses. Il nous conseille au niveau du recrutement à partir des jeunes âgés de 13 ou 14 ans jusqu’aux professionnels. Il faut continuer à former des jeunes comme nous l’avons fait avec des joueurs qui évoluent à présent à l’étranger dans des clubs qui jouent parfois la Ligue des Champions. Nous sommes partenaires avec 38 clubs en France et un en Belgique. Cela nous coûte de l’argent mais nous avons ainsi agrandi notre zone de recrutement."
Durant l'été 2015, Romain Hamouma se félicite, lui aussi, des conseils de David Wantier : "Mon agent David Wantier sait me défendre quand il faut et aussi se placer dans le camp du club. Il arrive à faire les deux à la fois. C’est pour ça qu’ils l’ont pris. David est quelqu’un d’intègre. On s’est connu par l’intermédiaire d’amis. Il est venu me chercher avant mon passage à Laval. Il travaille bien, il connaît le métier. Je suis heureux qu’il puisse s’épanouir. Ce n’est pas un magicien non plus. Il ne peut pas trouver des perles. C’est compliqué. Il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu, notamment l’aspect financier. Il fait son truc. Moi tout cela, ça ne me regarde pas."
David Wantier n'est donc pas venu à l'ASSE pour occuper un poste de recruteur (cela lui étant interdit par ses fonctions), mais pour aider à mettre en place une véritable structure de recrutement et choisir le responsable de cette cellule. David Wantier se voit proposer, en septembre 2015, un nouveau contrat d’un an reconductible. Il aura toujours la charge du recrutement et dirigera la cellule chargée de superviser des joueurs en France comme à l’étranger. 
Un plus tard en octobre 2016, David Wantier va continuer et renforcer sa mission à l'ASSE. Afin de mener à bien ses objectifs, le site officiel explique même qu'il a quitté ses fonctions d'agent de joueurs. "Je suis fier de pouvoir apporter mon expérience à une institution aussi prestigieuse que l’ASSE. Avec Bernard Caïazzo (Président du Conseil de surveillance), Roland Romeyer (Président du Directoire), Christophe Galtier (entraîneur général), Dominique Rocheteau (Coordinateur sportif) et Eric Blondel (Team manager), nous partageons la même vision du développement du club." explique David Wantier.

DIRECTEUR GÉNÉRAL DES SERVICES (janvier 2018 -  )                                 Frédéric PAQUET

 

 

Frédéric Paquet, nouveau DG de l'ASSE : 9 janvier 2018  
Frédéric Paquet,veut lancer une nouvelle dynamique : 26 janvier 2018

Frédéric Paquet est appelé à remplacer Stéphane Teissier qui avait quitté l'ASSE en septembre 2015, après 6 ans passés au club. Mais, qui est Frédéric Paquet ?
Diplômé en marketing et management à l'ESSEC, Frédéric Paquet a été Directeur général adjoint du Lille OSC de 2009 à 2015. Jusqu’en 2015, il a largement contribué à la transformation et à la professionnalisation de toutes les composantes du LOSC.  Directeur général adjoint administratif et sportif de 2009 à 2015, il a su mettre en œuvre une stratégie de développement innovante.  Lors de la saison 2010-2011, le LOSC est ainsi devenu le meilleur club français en remportant le titre de champion de France et la Coupe de France. Cette réussite sportive, renforcée par plusieurs participations à la Ligue des Champions et à l’UEFA Europa League, s’est notamment appuyée sur la compétitivité du centre de formation que Frédéric Paquet a entièrement restructuré lorsqu’il était Directeur général de l’association LOSC. Dans le cadre de ses missions, il a également installé le LOSC dans le nouveau stade Pierre-Mauroy, favorisé la diversification des ressources commerciales, coordonné le rachat et la remontée du club satellite de Mouscron, et créé un département « Recherche et développement ».

Après avoir raccroché les crampons en quittant son poste de directeur général adjoint du LOSC, club de football de Lille, Frédéric Paquet a traversé l’Atlantique en famille pour tenter de faire son trou aux États-Unis en faisant l’acquisition du Poinciana Golf Club de Lake Worth en Floride.
« J’avais besoin d’un changement de vie et surtout de relever un nouveau défi », s’enthousiasme Frédéric Paquet qui, après avoir intégré le club de football lillois au début des années 2000, a participé pendant près de 15 ans à son développement. « J’ai vu le LOSC grandir puisqu’à mon arrivée il ne comptait qu’une dizaine de salariés et l’équipe jouait alors en deuxième division. Au fil des ans, le club a vu naître un nouveau stade, remporté une Coupe de France et son effectif s’est largement étoffé », se félicite Frédéric Paquet.
Fort de ce constat, le cinquantenaire pense avoir accompli la mission qui lui avait été confiée. « Avec l’équipe directionnelle du club, nous avions réussi à faire ce que nous souhaitions, cela a été parfois très épuisant car il ne fallait jamais relâcher la pression pour rester à flot. J’avais donc besoin de souffler, il était temps pour moi de partir », insiste-t-il.
L’aventure américaine
Avide de nouvelles expériences, Frédéric Paquet a souhaité quitter l’Hexagone pour s’expatrier aux États-Unis. « C’est une destination qui m’a toujours attiré, j’ai été bercé dès mon enfance par la culture américaine grâce aux films et aux séries télévisées, explique-t-il. Il y a aussi une réelle ouverture d’esprit ici et même si nous échouons il y a toujours la possibilité de recommencer sans être jugé ». Quant au choix de la Floride, il est apparu comme une évidence pour Frédéric Paquet et sa famille. « Nous souhaitions partir vivre au soleil afin de pouvoir échapper au temps gris et trop souvent pluvieux qui règne dans le nord de la France », plaisante-t-il.
Après avoir minutieusement construit son projet d’expatriation et afin de faciliter l’obtention de son visa, Frédéric Paquet décide d’investir dans un domaine correspondant à son champ de compétences : le sport. « Il y avait peu d’offres, sauf pour des magasins ou des salles de sport, ce qui ne m’intéressait pas, raconte-t-il. Finalement j’ai trouvé un terrain de golf en vente et comme ma femme est une excellente golfeuse, l’idée nous a plu à tous les deux ».
Installé depuis fin 2015 sous le soleil de Floride, Frédéric Paquet admet avoir retrouvé calme et sérénité grâce à l’exploitation de son terrain de golf de 18 trous mais ne souhaite pas s’arrêter là. En parallèle, pour garder un pied dans le milieu footballistique, il s’est entouré d’une équipe de chercheurs et a récemment développé un logiciel permettant de limiter le risque de blessures chez les footballeurs. « En intégrant plusieurs données comme les caractéristiques physiques du joueur et grâce à un algorithme, le logiciel est capable d’alerter s’il y a un risque de blessure, souligne-t-il. Cela permet d’optimiser l’entraînement du joueur, car un footballeur qui reste sur le banc des blessés coûte très cher ».
Aujourd’hui, Frédéric Paquet espère voir son logiciel commercialisé en France, mais également aux États-Unis, en attendant de se lancer dans de nouveaux projets. « Je fourmille d’idées concernant le domaine sportif. Elles ne demandent qu’à être réalisées ».
Et ce nouveau projet, s'est matérialisé après que Michel Seydoux, son ancien président à Lille, lui a dit que Roland (Romeyer) souhaitait lui parler. Ils se sont appelés, se sont vus puis on se sont mis d'accord dans la foulée. Avant cela, il réfléchissait plutôt à se tourner vers l'étranger. mais, selon lui, Saint-Etienne, fait partie des clubs qui sont importants. Son métier c'est de structurer, développer, organiser. Et ce n'est pas la situation qui oriente ses choix. La situation était pourtant très délicate à l'ASSE en ce début 2018. Ce qui est important, c'est comment sont la structure et les hommes. C'est ça qui fait que le projet est intéressant. On a envie de travailler pour ce club et avec ces personnes. 
Frédéric Paquet quittera l'ASSE en août 2019, ai,nsi que l'annonce Roland Romeyer : "Il va effectivement partir. C'est quelqu'un que j'avais recruté, notamment sur les conseils de Michel Seydoux, quand le contexte sportif du club était difficile. Je l'avais rencontré le 27 décembre 2017 et il avait pris ses fonctions le 9 janvier 2018. Je ne regrette pas de l'avoir fait venir. Fred est un très bon professionnel, sérieux. il fait partie à part entière de a réussite du club qui a suivi et je l'en remercie. Il restera au club jusqu'à fin août et après, on va se séparer d'un commun accord. En amis. Il sera toujours le bienvenu chez nous et j'en garderai un bon souvenir." 
Frédéric Paquet s'engagera en janvier 2020 avec le club de rugby de Pro D2 d'Aix en Provence. 
Son portrait sur Viadeo
Parcours atypique et éclectique. De formation scientifique à la base, qui a renforcé un esprit très cartésien,le sport a toujours été mon univers et révélé une obsession d'adaptabilité et de performance. Après avoir pratiqué plusieurs sports dont le football, je me suis passionné pour le football américain pour lequel j'ai été joueur international et dont j'ai dirigé pendant plus de 10 ans la fédération française et la fédération internationale. Après avoir travaillé sur des plate forme pétrolières dans plusieurs coins du globe, je suis rentré en France et j'ai relancé ma formation dans le management du sport pour compléter par la suite par une formation Marketing à l'Essec. Je veille avant toute chose à préserver un équilibre entre mes deux passions : ma famille et mon travail. Mes centres d'intérêt sont bien évidemment l'univers du sport de performance, la stratégie et le management des hommes. L'autre ne me fait pas peur, la différence m'attire. Je suis curieux et j'aime me rendre compte par moi même comment vivent les gens ce qui m'amène à profiter de toutes les occasions pour voyager.
Ses études

Établissement public Jussieu (DEUG Sciences de la Matière) : 1984 à 1987
Université Aix Marseille 1 (Licence et maîtrise de Physique Chimie) : 1988 à 1990 
Université Aix Marseille 3 (Maîtrise Sport et Management) : 1995 à 1997
ESSEC Paris La Défense (Master Marketing Management) : 2004 à 2005
Son parcours professionnel
Ingénieur surveillance Forage (Geoservice)
Directeur Office du Tourisme (La Roque d'Anthéron)
Directeur marketing (Lille OSC)
Directeur (Millenium)
Coordinateur général (Stade Français Rugby)
Directeur des opérations (Lille OSC) : 2000 à 2002
Directeur général (Colomiers rugby) : 2002-2003
Directeur du développement (Lille OSC) : 2004 à juin 2009
Directeur général Association (Lille OSC) : juin 2004 à juin 2015
Directeur général adjoint administratif et sportif (Lille OSC) : 2009 à juin 2015
Exploitation d'un golf 18 trous en Floride (2015 à fin 2017)
DGS de l'ASSE (9 janvier 2018-31 août 2019)
DGS Aix en Provence Rugby (20 janvier 2020-)
L'avis de 2 anciens dirigeants du LOSC
Deux anciens dirigeants du LOSC encensent le DG de l'ASSE Frédéric Paquet dans la dernière édition (17 février 2019) du Parisien.
Luc Dayan (ex-président)
"C’est quelqu’un de droit, de fidèle, d’honnête et de bosseur, énumère Luc Dayan, l’ancien président de Lille. Je pense que l’expérience acquise au Losc l’a énormément aidé à appréhender ce qu’il avait à faire à SaintEtienne.  Fred a les épaules. Vu le fonctionnement de Saint-Etienne, c’était indispensable. Son arrivée a coïncidé avec un bon parcours à tout point de vue. On a toujours pensé lui et moi que ce qui se déroule sur le terrain, c’est le reflet de ce qu’il se passe dans l’environnement. Si l’environnement est bien structuré, normalement, ça fonctionne bien."
François Vitali (ex-directeur de la cellule de recrutement)
: "Il aime diriger, manager des projets et les développer. Il pousse les gens à être meilleurs. C’est quelqu’un d’exigeant, de pas toujours facile. Il peut être autoritaire, dur, conflictuel. Ce serait mentir que de dire le contraire. Mais il est organisé et structuré. Je suis persuadé que, si le LOSC a été champion de France, c’est parce qu’il a donné les moyens à tout le monde. Il a pris des risques, c’est vrai, mais pour gagner il faut aussi en prendre."
DIRECTEUR FINANCIER et ADMINISTRATIF ( )                                                                    François-Xavier LUCE

 
DIRECTEUR COMMERCIAL (2005 -  )                                                                                                         Nicolas JACQ

Son parcours : 
1991-1993 : IUT de Quimper
1993-1996 : Université du Maine, IUP du Mans : master en management de l'entreprise
1996-1997 : Audencia (Ecole Supérieure de Commerce) Nantes : Mastère des organisations de Sport
1997-2000 : Responsable marketing au Havre Athletic Club (développement commercial et merchandising)
2000-2005 : Olympique Lyonnais : développement commercial, du Club Prestige, de la politique événementielle, merchandising des ventes hors comptoir (Business to Business)
Nicolas Jacq arrive à l'ASSE en 2005
DIRECTEUR ORGANISATION - STADIUM MANAGER (JUILLET 2013 -  )                            Samuel RUSTEM

Son parcours :Formation 
1998-2001 : Lycée des 3 sources à Bourg les Valence
2001-2002 : 1ère année DEUG STAPS, Université Joseph Fourier Grenoble 1
2002-2004 : Lycée Barthélémy de Laffemas à Valence : BTS commerce et force de vente
2005-2007 : IDRAC Lyon : Ecole Supérieure de commerce : Master marketing et gestion des entreprises 
2012-2014 : EM Lyon Business School : École de management et commerce
2014-2016 : Centre Droit et Économie du Sport (Limoges)

Son parcours :Expérience
2004-2005 : BEGECOM : Commercialisation d’espaces publicitaires. Gestion et Développement d’un portefeuille client en Drôme et Ardèche. Conquête de nouveaux clients et fidélisations des anciens.
2006 : Marketing team : Organisation de la finale de la Ligue des Champions 2006 à Paris au stade de France. Coordination des médias, gestion du carré VIP

Assistant acheteur SPIT : Exploration de la zone Europe de l’Est, Analyse et Recherche de fournisseurs potentiels. Mise en place d’une grille d’évaluation. Sourcing et prospection dans la zone ciblée. Prise de contact et réduction des coûts potentiels sur les achats.
Coupe du monde de rugby : Membre de l’Organisation des rencontres sur le site de Gerland, à Lyon. Gestion des médias avant, pendant et après le match. (Accueil, hébergement, logistique, …)
2007 - 2008 : Responsable marketing et commercial au Comité Drôme Ardèche de football : Commercial : Achat et Ventes de produits sportifs, Commercialisation d’espaces publicitaires, Communication : Gestion des médias, Organisation de conférences, Création d’un plan Média
Évènementiel : Organisation de France / Grèce (rencontre Internationale Féminine), à Valence avec 9000 personnes, Organisation de la journée Nationale des débutants (6000 enfants réunis),
Promotion : Gestion d’un club entreprise interne qui regroupe d’importantes sociétés du bassin valentinois, Valorisation du bénévolat, Valorisation des Partenaires, Valorisation du foot amateur
2008 : Consultant RC Media Magazine "Vestiaire": Dans le cadre de son lancement et dans l'optique de son développement commercial VESTAIRES vous propose de nombreuses collaborations ...
Aussi bien aux travers des actions commerciales, marketing, que dans la recherche de nouveaux partenaires ou toutes autres actions innovantes et attractives, n'hésitez pas et contactez nous vite sur www.vestiaires-magazine.com
2008-2009 : Directeur Marketing et Stratégie au Groupe Limonetto : Essentiellement chargé de la stratégie commerciale du groupe, son but consistait à optimiser les CA de l'ensemble de résidences du groupe (plus d'une dizaine, spécialisées dans l'hôtelier et le para hôtelier). En collaboration étroite avec les directeurs des sites, il mettait tous les moyens humains, techniques, et commerciaux en oeuvre, pour atteindre nos objectifs.
2007-juillet 2013 : Directeur général AS Valence

DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL ET MARKETING (Septembre 2015- )            Matthieu MALKANI-GIRAUD

Matthieu Malkani-Giraud a été formé à l'Ecole Française des Attachés de Presse (EFAP) et a travaillé de 1990 à 1999 comme Directeur de la Communication, du Sponsoring et du Mécénat dans la société JET Services.  
Lorsqu'il arrive à l'ASSE en septembre 2015 pour remplacer Arnaud Jaouen, ce jeune quinquagénaire dirige depuis près de cinq ans le développement, la fidélisation, la relation et le service client chez Toupargel, groupe lyonnais fondé en 1947, leader français de la livraison à domicile de produits surgelés. Diplômé de Sciences Po Lyon, il a été pendant trois ans (de 1999 à 2002) directeur marketing, communication et commercial à la fédération française de basket avant de travailler de 2002 à 2010 à OL Groupe en tant que directeur marketing, merchandising et développement international.   

RESPONSABLE DU MARKETING ET DU DÉVELOPPEMENT (Septembre 2011-janvier 2017)            Nicolas VERNEY-CARRON

Âgé de 45 ans (en 2011), Nicolas Verney-Carron a intégré en septembre 2011 l'organigramme de l'A.S. Saint-Étienne. Neveu de l'actuel dirigeant du fabricant d'armes stéphanois, il a démarré sa carrière dans le textile avant de passer 21 ans dans l'automobile. Précédemment directeur de la concession stéphanoise Volvo, Land Rover, Jaguar et Suzuki du groupe Félix Faure, Nicolas Verney-Carron cherchait à intégrer le club stéphanois depuis deux ans. «À l'époque, on m'avait dit qu'il n'y avait pas de places, mais que si les choses évoluaient... Et puis, le président Romeyer m'a appelé en fin d'année 2010». Nommé responsable du marketing et développement de l'ASSE, Nicolas Verney-Carron devrait à terme prendre la direction du marketing et de la communication. Un poste occupé pour l'instant par Éric Fages, en démêlés juridiques avec sa direction. Chargé notamment des produits dérivés, Nicolas Verney-Carron s'est fixé pour mission de remettre de l'ordre avec les contrats de licences. «Il y a eu trop de dérives. On a laissé les licenciés appliquer des tarifs de ministre. Résultat, un mug ASSE coûte aujourd'hui 12 euros à la boutique. Le même chez les Girondins de Bordeaux, c'est 5,99€». Désireux de reprendre la main sur la gestion d'un certain nombre de produits dérivés, il a suivi également attentivement le dossier de la rénovation du stade. «Cela doit être un levier de développement et de business à condition de se doter d'un outil CRM performant. On y travaille et on l'espère pour 2013», conclut-il.
En janvier 2017, Nicolas Verney Caron quitte l'ASSE et prend la Direction d'Altitude 42 qui comprend les concessions stéphanoises BMW et Mini Cooper : Nicolas Verney-Carron a pour objectif d’attirer plus encore la clientèle professionnelle. « Nous avons un travail important à faire sur le monde de l’entreprise, c’est une vraie source de développement », explique le nouveau directeur qui dirigeait depuis six ans le merchandising à l’ASSE, « nous venons d'ailleurs de nommer une personne chargée de développer les parcs de véhicules dans les entreprises. » Pour l’heure, la clientèle du concessionnaire est majoritairement constituée de particuliers.

RESPONSABLE DU MARKETING ET DU DÉVELOPPEMENT (Septembre 2019-)            Bertrand VICAINNE

 

Ce diplomé de l'Université de Lille et de l'ESC Amiens, qui a travaillé 6 ans à la FFF comme "Ticketing Manager", bossait depuis près de 10 ans à l'Automobile Club de l'Ouest selon son compte LinkedIn.

DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION ET DES MEDIAS (juillet-décembre 2011)     Philippe LYONNET

Philippe Lyonnet est une très vieille connaissance stéphanoise. Parce qu'il apportait des résultats de tennis de table au quotidien "Le Progrès", il en était devenu correspondant sportif en 1984. Formé donc au sein de la rédaction sportive du Progrès, il a depuis fait sa route, nageant vers d'autres eaux que celles de la Loire. Il a travaillé à l'Union de Reims à Châlons, au Dauphiné Libéré puis à Paris Normandie à Rouen où il a eu l'occasion de croiser Laurent Roussey, alors entraîneur. 
Entré ensuite au journal l'Équipe, il y a suivi l'athlétisme avant d'intégrer en février 2007 la rubrique football comme rédacteur en chef adjoint. 
En juin 2007, s'il a choisi de changer d'orientation, le club ne lui est pas étranger et pas seulement parce qu'il est très proche d'Étienne Mendy. Il avait en effet réalisé un dossier sur les Verts d'Antonetti et Villanova dans l'Équipe magazine il y a quelques années. Bernard Caïazzo et Roland Romeyer s'en sont certainement souvenus puisque ce sont eux qui ont demandé à Roussey de le rencontrer. Ce poste de coordinateur sportif évolua vers celui de responsable des médias (télé, internet, magazine) du club. 
Le 10 novembre 2008, il est démis de ses fonctions en même temps que Laurent Roussey. Bernard Caiazzo, leur reprocha notamment d'avoir créé, à l'Etrat, le centre d'entraînement de l'ASSE, une sorte d'Etat dans l'Etat.
En mars 2010, Philippe Lyonnet se retrouve  à Créteil-Lusitanos, formation du championnat de France du National à la lutte pour l’accession en Ligue 2, et club où a travaillé… Laurent Roussey. Il donne également des cours à l'Ecole de communication ouverte par Pape Diouf, participe au développement d'un diplôme universitaire nommé "management d'une carrière sportive professionnelle. Il revient ensuite à l'ASSE en 2011 comme responsable du service de la communication.

En savoir plus sur Philippe Lyonnet et la Communication de l'ASSE

Philippe Lyonnet vu par le site Poteaux Carrés : 
Ne vous fiez pas à la consonance de son patronyme, d'ailleurs assez répandu dans la Loire : Philippe Lyonnet n'est pas un vilain. Dans la dernière édition du mensuel Foot Infos Saint-Etienne, le responsable de la com de l'ASSE revendique ses attaches stéphanoises et retrace son parcours professionnel.
"Je suis Stéphanois depuis toujours. J’ai été à l’école de foot de foot de l’ASSE gamin puis ensuite, j’ai fait mes débuts en journalisme dans les colonnes du Progrès en tant que pigiste, où j’ai travaillé avec Didier Bigard, qu’on ne présente plus. Il m’a accueilli, j’étais étudiant à Sciences Po Lyon, passionné de sport, de football et de journalisme. Ma première expérience, c’était avec lui au tout début des années 80. J’ai ainsi connu l’ASSE à toutes ses époques, belles ou sombres. Je suis ensuite passé par Reims, Grenoble, au Dauphiné Libéré, à Paris Normandie où j’étais responsable des sports puis à l’Equipe en 2000. Au départ, je suis dans la rubrique olympisme et je suis aux JO d’Athènes. Par la suite, je passe au service foot où je reste jusqu’en 2007.
Laurent Roussey m’a fait venir à l’ASSE mais aussi Roland Romeyer, que je connaissais déjà bien. J’avais suivi les Verts pour l’Equipe et rencontré Laurent à Rouen, puis à Lille, où j’ai travaillé ensuite pour le journal. Une amitié s’est liée et cela a joué forcément, dans mon arrivée ici. J’ai toujours aimé et admiré la performance sportive de haut niveau et j’aime comprendre les choses au quotidien. Cette expérience m’a été précieuse. Après mon départ de l’ASSE, j’ai donné des cours pendant un an à l’école de communication ouverte par Pape Diouf puis j’ai participé au développement d’un diplôme universitaire nommé « management d’une carrière sportive professionnelle. » Une fois ce projet mené à bien, je suis revenu à l’ASSE en 2011, d’abord officieusement puis officiellement, avec la responsabilité du service communication."

ATTACHE DE PRESSE RATTACHE A PHILIPPE LYONNET    (octobre 2014 - )      Nicolas PARENT

Responsable pendant trois ans de la com’ de l’US Boulogne, Nicolas Parent a rebondi dans l’un des clubs les plus populaires de l’Hexagone : l’AS Saint-Étienne. Un retour aux sources pour ce passionné de foot.

Né en région parisienne, passionné de foot, Nicolas Parent a laissé un bon souvenir à celles et ceux qui avaient recours à ses services pour parler de l’US Boulogne. Personnage affable, sans cesse en mouvement, ce qui lui valut le surnom de Zébulon, « Nico » a donné des cours après son départ de l’USBCO. Et depuis cette saison, il a donc retrouvé un job dans sa partie, la communication. Un job dans l’univers des Verts. C’est pas rien...

Nicolas, comment avez-vous atterri dans le Forez ?
« L’attachée de presse de l’ASSE ayant été affectée à la direction commerciale, j’ai eu vent du poste vacant par une connaissance qui gravitait dans le giron de l’ASSE. J’ai donc postulé. Je pense que ma polyvalence relationnel-rédaction a plu au président Romeyer. Je suis donc rattaché à Philippe Lyonnet, le dir com, et j’occupe la fonction d’attaché de presse du groupe A. »

Est-ce facile de bosser dans un club aussi prestigieux ?
« Ce n’est pas forcément facile, mais c’est super excitant car Saint-É a une cote d’amour exceptionnelle. Je m’en rends compte à chacun de mes déplacements. Pour le reste, c’est une tâche intense, notamment avec la Coupe d’Europe en plus. Nous sommes huit à la com’. Je m’occupe comme à Boulogne des points-presse, des demandes spécifiques pour certains joueurs. On doit aussi bosser pour le Musée des Verts. Il faut venir le visiter. C’est super. »

Et bosser avec Christophe Galtier, c’est compliqué ?
« Honnêtement, c’est le top niveau. Il est clair, très carré. Moi je propose, lui dispose, selon la période, la pression. C’est vraiment très intéressant de bosser avec un monsieur de cette trempe. Il y a un grand respect des joueurs envers lui. Personne n’arrive en retard. Il est là depuis longtemps et connaît tout des rouages du club. J’apprends tous les jours. »

Et l’adaptation dans le Forez ?
« Comme tout changement assez brutal, ce n’est pas évident dans un premier temps, puis on s’adapte. Ma copine va venir vivre à Saint-Étienne en début d’année. J’ai passé neuf ans dans le Nord au total et là, je suis ici, dans le Forez. Et en CDI... »

Avez-vous encore des contacts avec Boulogne ?
« Oui, bien sûr. J’ai gardé d’excellentes relations avec Cédric Fabien. Je suis les résultats chaque vendredi et je suis très heureux que Boulogne retrouve des couleurs. Cédric m’a dit que ça se passait super bien au sein du groupe. »
Article publié dans La Voix du Nord (29/12/2014)